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Plus de quatre écoles primaire priver du territoire de Rutshuru dont deux de la commune
de Kiwanja; l’une de Rutshuru centre et l’autre de RUBARE poursuivent les activités
scolaire malgré le contexte sécuritaire actuel. Cependant, ces écoles ne seront pas
alignés lors de l’examen national de fin d’étude primaire prévu du premier au deux juin
prochain. La décision a été prise par les autorités éducative suite au contexte sécuritaire
qui n’a pas favorise le bon déroulement des activités scolaires. Ce mercredi 26 Avril, la
radio UPDECO FM s’est intéressée sur cette question pour savoir comment ces écoles
encore activent compte faire face à ce défi. EGIDE BAUMA, directeur du complexe
scolaire BARAKA nous explique ici comment son école ainsi que les autres écoles
concernées par cette situation comptent passer l’ENAFEP. Je vous propose de
l’écouter.//////////////////
Entre temps, C’est la nouvelle société civile de Rutshuru qui appelle la CENI à éclairer
les habitants des territoires non enrôlés sur le comportement à prendre en attendant la
tenue de l’enrôlement dans leurs zones. Cette structure dit craindre les tracasseries que
risquent de subir les populations non enrôlées de la part de certains agents des services
de sécurité qui ne possède pas la nouvelle carte d’électeur. Pour Jonas PANDAS
communicateur de cette structure citoyenne, la proposition des mesures à suivre par la
population non enrôlée ainsi que les services des sécurités facilitera un climat d’attente
entre ces deux parties. Je vous propose de l’écouter ici /////////
Cependant la nouvelle société civile déplore la fait que certaines agglomérations des
groupements KANYABAYONGA et MUTANDA, non affectées par la guerre n’ont pas été
associées à cette opération d’enrôlement des électeurs. Pour Jonas PANDAS, les
responsables de la CENI à Rutshuru n’ont pas bien joué leur rôle et devraient plaider en
faveur des populations de ces entités non affectées par la guerre.
Signalons par la même occasion que La Commission électorale nationale indépendante
dit avoir enrôlé plus de 95 pourcents des électeurs attendus sur l’ensemble du territoire
national. Ceci représente plus de 46 millions de personnes, sur 49 millions attendues
pour l’enrôlement. Ces chiffres ont été présentés ce mardi 25 Avril, par la CENI à ses
partenaires internationaux. A l’occasion, le président de la CENI, Denis KADIMA a
affirmé que le processus de révision du fichier électorale a dépassé le délais prévu tout
en rassurant que cela n’aura pas d’impact sur la date des élections et la suite du
processus. La CENI se félicite du travail abattu pendant les quatre mois du processus
d’enrôlement des électeurs et annonce à présent les activités de nettoyage du fichier
électoral et l’organisation des journées portes ouvertes qui iront du 25 avril au 4 mai
2023. Ceci pour consolider la confiance avec les parties prenantes au processus
électoral.