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Cosmologie religieuse
Une cosmologie religieuse est une représentation sociale proposée par
une religion concernant le monde accessible aux êtres humains.
Dans le christianisme
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Ce n'est que plus tard, à partir des XVIIe et XVIIIe siècles, avec Kepler,
Tycho Brahe, Galilée, et Newton, que l'astronomie permit de faire des
découvertes dans les sciences fondamentales (la gravitation universelle)
qui eurent des applications dans d'autres domaines que le calcul du
temps et le calendrier : la mécanique ouvrit la voie à la révolution
industrielle. L'astronomie, puis la cosmologie, devinrent des sciences
autonomes, indépendantes des autorités religieuses, à partir du
XVIIIe siècle. Enrichie par les sciences physiques et la chimie (mécanique
quantique), l'astronomie a donné naissance à la fin du XIXe siècle à
l'astrophysique.
Ptolémée était un grand géographe du IIe siècle. Par ailleurs, son système
cosmologique (géocentrique) fournissait une explication satisfaisante,
pour la vie sociale de cette époque, de la configuration du cosmos.
Ce fut Bède le Vénérable, moine anglais, l'un des plus grands lettrés de
son époque, qui, au VIIIe siècle, donna ses lettres de noblesse à la mesure
du temps qui, on l'a vu, était liée à la cosmologie. Bède le Vénérable fut le
véritable inventeur de la science du comput. Il a été proclamé docteur de
l'Église en 1899, par le pape Léon XIII.
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Vers l'an mille, les études du comput reprirent, sous l'impulsion d'un
autre moine anglais, Birthfert, qui comprit la complexité de cette
science : pour lui, le comput faisait appel à quatre disciplines des arts
libéraux : deux du trivium (dialectique et grammaire, à vérifier) et deux
du quadrivium (astronomie et algèbre).
Psaume 93 (92)
En 1823, Pie VII fit confirmer les mesures de levée d'index, et le père
Olivieri, commissaire du Saint-Ofice, rédigea un rapport favorable avec
concession d'imprimatur pour tous les ouvrages présentant l'astronomie
copernicienne comme une thèse vérifiée.
Travaux d'exégèse
En 1942, Agostino Gemelli reconnut que l'afaire Galilée fut une erreur
grave, qui ne mettait en cause ni l'infaillibilité du pape ni l'autorité de
l'Église.
Bible de Jérusalem :
« Oui, le monde est stable, point ne bronchera. Ton trône est établi dès
l'origine, depuis toujours, tu es. »
« Oui, le monde reste ferme, inébranlable. Depuis lors, ton trône est
ferme ; depuis toujours tu es. »
Les papes modernes n'ont cessé de revoir leur position sur Galilée. Le
concile Vatican II reconnut le caractère indu de certaines interventions de
l'Église catholique dans le domaine de la science. Il fit écho à la pensée
de Galilée sur les rapports entre science et religion.
Philosophie
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Anthropologie
Michel Foucault développe ces idées dans Les mots et les choses (1966),
et dans l'Archéologie du savoir (1969).
La cosmologie hindoue
La cosmologie hindoue est décrite dans plusieurs mythes qui sont
apparus au cours des siècles dans l'hindouisme[3]. Les trois principaux
sont: la création par Brahma avec la participation des autres dieux de la
Trimurti. Un autre mythe parle d'un œuf doré; un autre encore d'un ciel
mystique mais inconnu créateur qui doit laisser contemplatif et dans le
mystère le croyant. Voici quelques détails sur ces mythes.
La création mystérieuse
L'Œuf doré
La création de Brahma
durée de vie de Brahmā. Il faut noter que Brahmā est le créateur mais
n'est pas forcément considéré comme Dieu dans l'Hindouisme. Il est
principalement considéré comme une création de Dieu / Brahman.
Chaque Maha Yuga se compose d'une série de quatre yugas plus courts,
ou âges. Les yugas vont progressivement se dégradant d'un point de vue
moral alors qu'on passe d'un yuga à un autre. Par conséquent, chaque
yuga est plus court en durée que l'âge qui l'a précédé. Le Kali Yuga actuel
(Âge de Fer) a commencé à minuit entre le 17 et le18 février 3102 av. J.-C.
dans le calendrier julien proleptique.
La cosmologie bouddhiste
Dans le Bouddhisme, l'univers vient à exister selon les actions (karma) de
ses habitants. Les Bouddhistes ne présupposent ni une origine ultime ni
une fin à l'univers, mais voient dans l'univers quelque chose en
modification permanente, naissant et mourant, parallèle à une infinité
d'autres univers faisant la même chose.
La cosmologie jaïne
Selon les croyances jaïnes, l'univers n'a jamais été créé et ne va jamais
cesser d'exister. Il est éternel mais pas immuable, parce qu'il traverse des
séries de cycles sans fin. Chacun de ces cycles montants ou descendants
est divisé en six ages du monde (yugas). L'âge du monde actuel est le
cinquième âge de l'un de ces « cycles », qui est en mouvement
descendant. Chaque âge est connu comme un « Aaro ». Il n'y a pas de
nom spécifique attribué à chaque âge. À la place, on les désigne par un
numéro, comme pour « Pehelo Aaro » ou Premier Âge, « Beejo Aaro » ou
Deuxième Âge, « Treejo Aaro » ou Troisième Âge, « Chotho Aaro » ou
Quatrième Âge, « Paanchmo Aaro » ou Cinquième Âge et « Chhatho
Aaro » ou Sixième Âge. Tous ces âges ont une durée déterminée de mille
ans.
Quand cela atteint son niveau le plus bas, le jaïnisme lui-même sera
perdu intégralement. Alors, lors de la montée suivante, la religion jaïne
sera redécouverte et présentée à nouveau par de nouveaux dirigeants
appelés Tirthankaras (littéralement « Faiseurs de Croisement » ou
« Trouveurs de Gués »), pour être finalement encore perdu à la fin de la
descente suivante, et ainsi de suite.
Bibliographie