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02/09/2018 La lectio divina

La lectio divina (ou lecture de la Bible) selon le pape Benoît XVI

Benoît XVI invite à prier « pour que la Parole de Dieu soit toujours mieux écoutée, contemplée, aimée et
vécue ».

C’est en effet une intention chère à Benoît XVI qui a souvent appelé les prêtres, les consacrés comme les fidèles
laïcs à cultiver la « lectio divina ».

Evoquant les fruits du Concile Vatican II, Benoît XVI a souligné en particulier ce dimanche la redécouverte de la
pratique de la « lectio divina », ou « lecture spirituelle des Saintes Ecritures ».

Ce n’est pas la première fois que le pape insiste sur l’écoute de la Parole de Dieu, en particulier à travers la
« lectio divina ».

Notamment, le dimanche 6 novembre 2006, avant la prière de l’Angélus, Benoît XVI a expliqué ce qu’est la
« lectio divina ».

« Celle-ci consiste à s’attarder longuement sur un texte biblique, en le lisant et le relisant, presque « en le
ruminant » comme disent les Pères, et en en pressant, si l’on peut dire, tout le « jus », afin qu’il nourrisse la
méditation et la contemplation et parvienne à irriguer, comme la sève, la vie concrète », a-t-il déclaré.

« Une condition de la ‘lectio divina’ est que l’esprit et le cœur soient éclairés par l’Esprit Saint, c’est-à-dire par
l’Inspirateur lui-même des Ecritures, et qu’ils se placent par conséquent dans une attitude ‘d’écoute religieuse’ »,
a ajouté Benoît XVI.

Le 16 septembre, le pape relançait la « lectio divina » au cours d’un congrès organisé par le Saint-Siège pour
commémorer les 40 ans de la publication de la constitution du Concile Vativan II « Dei Verbum » sur la
Révélation (Cf. Zenit, 16 septembre 2005).

« Cette pratique, si elle est promue efficacement, apportera à l’Eglise, j’en suis convaincu, un nouveau printemps
spirituel », avait affirmé le pape.

Même si la lecture priante de la Bible remonte aux débuts du christianisme, le premier à utiliser l’expression
« lectio divina » a été le théologien Origène (env. 185-254) qui affirmait que pour lire la Bible de manière
profitable il était nécessaire de le faire avec attention, constance et prière.

La « lectio divina » est ensuite devenue un élément essentiel de la vie religieuse.


La mise en place des quatre « degrés » de la « lectio divina » date du XIIe siècle. Vers l’an 1150, Guido, un
moine chartreux écrivit un ouvrage intitulé « l’échelle des moines », dans lequel il exposait la théorie des quatre
degrés : la lecture, la méditation, la prière et la contemplation.

Il s’agit, expliquait le pape, de « l’échelle à travers laquelle les moines montent de la terre au ciel ».

Dans la méditation improvisée que Benoît XVI adressa aux évêques le premier jour du synode sur l’Eucharistie,
le 3 octobre, il recommanda particulièrement cette pratique.

« En ce sens, nous devrons exercer la ‘Lectio Divina’, sentir dans les Écritures la pensée du Christ, apprendre à
penser avec le Christ, à penser la pensée du Christ, pour avoir les sentiments du Christ, être capables de
transmettre aux autres la pensée du Christ, les sentiments du Christ », a-t-il déclaré (cf. Zenit, 4 octobre 2005).

L’invitation du pape n’est pas restée lettre morte. Dans la 18ème proposition du synode sur l’Eucharistie, les
pères du synode affirment : « Aimer, lire, étudier, méditer et prier la Parole de Dieu est un fruit précieux de la

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pratique de la lectio divina, des groupes d’étude et de prière bibliques en famille et dans les petites communautés
ecclésiales ».

Prions Notre Dame afin que chacun découvre l'importance de la lecture de la Bible dans sa vie.

La Lectio Divina en cinq étapes


La première étape est la Lectio :

lecture priante du texte; toute notre. attention paisible est portée au texte, pour accueillir dans un cœur
disponible ce que Dieu veut dire de Lui. Cette lecture répétée conduit à la méditation (deuxième étape), qui est
une réflexion du cœur, une rumination de la Parole lue: la méditation n'est pas l'étude; elle ne doit pas non plus
nous centrer sur nous-même, elle doit nous tourner vers Dieu. Tel mot ou tel verset nous évoque un autre
passage d'Evangile; plus nous lisons la Parole, plus la Parole éclaire la Parole. On peut écrire lei verset qui nous
parle, tel mot, telle réflexion que cette lecture priante nous suggère, sans tomber dans le bavardage personnel,
mais toujours avec le désir d'écouter Dieu qui se dit et d'entrer en dialogue avec Lui.

La méditation peut nous conduire naturellement à la prière (troisième étape) qui est l'expression du désir. On
peut répéter tel verset, tel mot, éventuellement rédiger une prière; plus la prière sera profonde plus elle sera
simple. On ne sait pas toujours comment prier, comment occuper sa prière: la lecture et la méditation lui
fournissent le « carburant ». L'oraison peut conduire à une adhésion à Dieu dans la foi, le silence intérieur, au-
delà de toute parole, dans 'un repos en Dieu, dans l'oubli de soi: c'est la contemplation (pas au sens ignacien;
quatrième étape). Dans ces étapes, il faut nous laisser conduire par l'Esprit Saint, sans pour autant vagabonder ou
suivre nos caprices propres.

Cela veut dire qu'il faut se donner du temps. Une lecture rapide de 5 minutes n'est pas Lectio Divina, c'est une
lecture informative.

Il ne faut pas non plus chercher de résultat immédiat. C'est une rencontre gratuite avec Dieu. Bien vécue, elle
refait, nourrit en profondeur. Elle permet à la longue de donner une grâce de discernement.
Cette lecture est toujours vécue en Eglise, en communion avec la manière dont l'Eglise interprète
authentiquement la Parole de Dieu. Même dans la solitude, c'est une lecture en Eglise.
Après le temps consacré à Dieu, penser à terminer en remerciant Dieu. Brève liturgie conclusive (cinquième
étape).

Mgr Guy de Kerimel Evêque de Grenoble-Vienne en septembre 2008


2.
1.
Méditation spirituelle des Ecritures, la « Lectio divina »

Cette lecture, recommandée par le concile Vatican II et encouragée par notre pape Benoît XVI.
En novembre 2005, évoquant les fruits du Concile Vatican II, Benoît XVI a souligné en particulier la
redécouverte de la pratique de la « Lectio divina », ou « lecture spirituelle' des Saintes Ecritures »*.
Ce n'est pas la première fois que le pape insiste sur l'écoute de la Parole de Dieu, en particulier à travers la «
Lectio divina ».

Qu'est-ce que la « Lectio divina »


Benoît XVI a expliqué en quoi consiste la «Lectio divina». « Celle-ci consiste à s'attarder longuement sur un
texte biblique, en le lisant et le relisant, presque «en le ruminant» comme disent les Pères, et en en pressant, si
l'on peut dire, tout le «jus », afin qu'il nourrisse la méditation et la contemplation et parvienne à irriguer, comme
la sève, la vie concrète », a-t-il déclaré.

L'Esprit Saint inspirateur.


«Une condition de la «Lectio divina » est que l'esprit et le cœur soient éclairés par l'Esprit Saint, c'est-à-dire par
l'Inspirateur lui-même des Ecritures et qu'ils se placent par conséquent dans une attitude d'écoute religieuse» a
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ajouté Benoît XVI.

En septembre 2005, le pape relançait la «Lectio divina » au cours d'un congrès organisé par le Saint-Siège pour
commémorer les 40 ans de la publication de la constitution du Concile Vativan II «Dei Verbum »sur la
Révélation*.

La « Lectio divina », pour une renouveau spirituel.


« Cette pratique, si elle est promue e:(ficaçem_ent,.apportera à l'Eglise, j'en suis convaincu, un nouveau
printemps spirituel », avait affirmé le pape.
Même si la lecture priante de la Bible remonte aux débuts du christianisme, le premier à utiliser l'expression «
Lectio divina » a été le théologien Origène (env. 185-254) qui affirmait que pour lire la Bible de manière
profitable il était nécessaire de le faire avec attention, constance et prière.

La « Lectio divina » devenue un élément essentiel de la vie religieuse.


La mise en place des quatre «degrés» de la «Lectio divina» date du XIIe siècle. Vers l'an 1150, Guido, un moine
chartreux écrivit un ouvrage intitulé « l'échelle des moines », dans lequel il exposait la théorie des quatre degrés:
la lecture, la méditation, la prière et la contemplation.

Il s'agit, expliquait-il, de « l'échelle à travers laquelle les moines montent de la terre au ciel ».
Dans la méditation improvisée que Benoît XVI adressa aux évêques le premier jour du synode sur l'Eucharistie,
il recommanda particulièrement cette pratique.

« En ce sens, nous devrons exercer la "Lectio Divina", sentir dans les Écritures la pensée du Christ, apprendre à
penser avec le Christ, à penser la pensée du Christ, pour avoir les sentiments du Christ, être capables de
transmettre aux autres la pensée du Christ, les sentiments du Christ », a-t-il déclaré*.

L'invitation du pape n'est pas restée lettre morte. Dans la 18ème proposition du synode sur l'Eucharistie, les
pères du synode affirment: « Aimer, lire, étudier, méditer et prier la Parole de Dieu est un fruit précieux de la
pratique de la Lectio divina, des groupes d'étude et de prière bibliques en famille et dans les petites commu‐
nautés ecclésiales» ont affirmés les pères du synode sur l'Eucharistie*.

Recherche effectuée par Père Mariuz Sliwa

La lecture de la Bible
« Comprends-tu ce que tu lis ? Et comment le pourrais-je si je n’ai pas de guide ? » Actes des Apôtres 8, 30-31.
Avant de commencer à lire la Bible, il faut lire le dépliant sur la Bible afin de connaître les généralités
indispensables à savoir pour pouvoir entrer dans la Bible que l’on peut compléter par des livres pour en savoir
davantage sur les généralités à connaître sur la Bible.

La lecture de la Bible n’est pas réservée à des spécialistes. Il y à deux manières d’aborder l’étude de la Bible : en
exégète avec son intelligence ou par des conférences spirituelles sur la Bible, ces deux choses devant être faite
en Eglise, c’est à dire avec l’aide de l’Eglise Catholique (voir ce que je dis dans le dépliant sur la Bible dans la
partie intitulé : « pourquoi la Bible est-elle un livre vrai ? »). La seconde manière est la lecture de la Bible soit
lors de la messe, soit en groupe de 5 à 10 personnes, soit seul tous les jours. Nous allons étudier rapidement ce
que dit l’Eglise sur la Bible afin de vous montrer l’importance de sa lecture quotidienne. De même que nous
nourrissons notre corps trois fois par jour, nous devons nourrir tous les jours notre âme par la lecture de la Bible.
Nous devons ainsi lire la Bible en entier et ne pas nous contenter des morceaux que nous entendons lors de la
messe. Nous devons même arriver à connaître par cœur des passages des Evangiles et des psaumes. Nous
étudierons ensuite brièvement les 5 étapes de la lecture de la Bible et enfin comment faire la lecture de la Bible à
5 ou 10 personnes.
Qu’affirme l’Eglise Catholique sur la lecture de la Bible ?

http://apostolattherese.free.fr/fichiers/LectureBibleLectiodivina.htm 3/6
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Le Pape Jean-Paul II souhaite un nouvel élan pour l’Europe à partir de l’Evangile dans son exhortation
apostolique post-synodale « l’Eglise en Europe » daté du 28 juin 2003. Il dit au numéro 65 : « Eglise en Europe,
entre dans le nouveau millénaire avec le livre de l’Evangile ! ». Voici quelques extraits de cette Exhortation :
« … au cours des siècles, tu as reçu le trésor de la foi chrétienne. Il fonde ta vie sociale sur les principes tirés de
l’évangile et on en voit les traces dans l’art, la littérature, la pensée et la culture de tes nations… Ne crains pas !
L’Evangile n’est pas contre toi, il est en ta faveur… Aie confiance ! Dans l’Evangile, qui est Jésus, tu trouveras
l’espérance forte et durable à laquelle tu aspires. C’est une espérance fondée sur la victoire du Christ sur le
péché et sur la mort… Sois-en sûre ! l’Evangile de l’espérance ne déçoit pas. Dans les vicissitudes de ton
histoire d’hier et d’aujourd’hui, c’est une lumière qui éclaire et oriente ton chemin ; c’est une force qui te
soutient dans l’épreuve ; c’est une prophétie d’un monde nouveau ; c’est le signe d’un nouveau départ… Que
Marie, Mère de l’espérance, veille sur l’Eglise qui est en Europe afin qu’elle devienne toujours plus transparente
à l’Evangile… ». Le Concile Vatican II dans Dei Verbum au numéro 25 exhorte de façon insistante et spéciale
tous les chrétiens, et notamment les membres des ordres religieux, à apprendre, par la lecture fréquente des
divines Ecritures, « la science éminente de Jésus-Christ » Ph 3, 8. Que volontiers donc ils abordent le texte sacré
lui-même, soit par la sainte liturgie imprégnée des paroles de Dieu, soit par une pieuse lecture, soit par des cours
appropriés et par d'autres moyens qui, avec l'approbation et par les soins des pasteurs de l'Eglise, se répandent
partout de nos jours d'une manière digne d'éloges. Qu'ils se rappellent aussi que la prière doit aller de pair avec
la lecture de la Sainte Ecriture, pour que s'établisse le dialogue entre Dieu et l'homme, car nous lui parlons quand
nous prions, mais nous l'écoutons quand nous lisons les oracles divins ».
Comment lire la bible dans un groupe de 5 ou 10 personnes

Lire à plusieurs un texte biblique apporte généralement une autre dimension à la lecture sainte. Mais comment
procéder pour la bonne marche d’une lecture sainte dans un petit groupe ? Voici une proposition parmi d’autres.
Elle fonctionne dans un groupe de cinq à dix personnes. Le texte biblique est choisi parmi ceux qu’offre la
liturgie de la messe.
La rencontre commence par une courte prière. Puis ce sont les temps de l’observation, de la méditation et de la
prière selon ce qu’on a dit plus haut.

1. PRIERE OU CHANT POUR SE PREPARER A LA LECTURE SAINTE

On se rappelle la parole de Jésus : « Quand deux ou trois personnes sont rassemblées en mon nom, je suis au
milieu d’elles » (Matthieu 18, 20). On peut ensuite formuler une invocation comme : « Parle, Seigneur, ton
serviteur écoute » (1 Samuel 3, 10) ou encore : « Toi seul, as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6, 68). On
peut encore s’adresser à l’Esprit-Saint. Un chant connu de tous aide à se rassembler et à créer le climat de prière
souhaitable.

2. LE TEMPS DE L’OBSERVATION

- Un des participants lit à haute voix et lentement le texte choisi.


- Ensuite, pendant 5 à 7 minutes de silence absolu, chacun observe les éléments qui font le texte (par exemple :
les mots à densité religieuse, les personnages, les mouvements, les lieux, les titres données à) Jésus, etc.).
- Enfin, à tour de rôle, chacun, en une ou deux phrases seulement, exprime au groupe l’élément de son
observation qui lui semble le plus important.
Ce temps d’observation suppose que chacun ait devant les yeux la même traduction du texte de la biblique.
L’observation se fait crayon à la main, pour souligner les mots et les expressions qui semblent caractéristiques de
l’enjeu du texte.

3. LE TEMPS DE LA MEDITATION

- Une deuxième personnelle relit le texte à haute voix


- Pendant 5 à 7 minutes de silence, chacun reprend le texte et essaie de percevoir quelle est la foi qui s’y
exprime, et comment ce témoignage de foi résonne ou non pour sa propre foi.
- Nouveau partage. Chacun, en une phrase ou deux, résume ce qui lui semble l’enseignement de foi du texte et
comment cela interroge ou non sa propre foi.
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Afin qu’un tel échange reste sur le plan personnel, chacun s’efforce de s’exprimer à la première personne
(« je », « pour moi », « je vois dans ce texte »... ), et évite des formules impersonnelles ou générales (comme le
« nous », ou « le texte dit »). Il s’agit d’une simple communication. On ne doit engager aucune discussion.

4. LE TEMPS DE LA CONTEMPLATION OU DE LA PRIERE

- Une troisième personne relit le texte à haute voix, lentement.


- Pendant 5 à 7 minutes de silence, chacun prie à partir de son observation, de sa méditation, et aussi de ce qu’il
aura entendu des autres. Dans cette prière on n’oubliera pas d’utiliser des mots du texte. Chacun choisit, en
fonction de la tonalité du texte, la forme de prière qui lui convient : confiance, louange, pénitence, intercession...
- Dernier partage. Chaque participant brièvement reprend devant les autres une ou deux expressions de sa
prière. Chacun retiendra l’une ou l’autre formule de l’échange pour l’emporter avec lui et la reprendre dans sa
prière personnelle au cours de la journée ou de la semaine.

5. CONCLUSION

On terminera la rencontre par une prière de l’Eglise connu de tous (le Notre Père, le Magnificat, une des
formules du credo de la messe...)
Bien entendu, au cours des échanges chacun accueille ce que disent les autres sans porter de jugement et sans
faire de commentaire. Le but de la rencontre n’est ni l’étude du texte, ni une discussion à partir du texte, mais
simplement un partage simple et sobre de la lecture croyante de chacun.

Les cinq méthodes pour lire la Bible

3. La préparation : Etape indispensable. Elle consiste à se mettre en présence de Dieu et à se vider de tout ce
qui fait notre vie de tous les jours. Elle se fait en général par une prière et dure le temps nécessaire pour ne
plus penser qu’a Dieu.

2. La lecture : a) écoute le Seigneur ton Dieu, dit le Deutéronome au chapitre 6, 4 et 5, de tout ton cœur, de
toutes tes forces et de toute ton âme ; b) pensons au psaume 118 (119) qui exprime le bonheur de méditer la
Loi (la Parole) et d’habiter tout le temps avec elle ; c) l’apprendre par cœur : voir Deutéronome 6, 6 à 9 :
« ces commandements que je te donne aujourd’hui resterons gravés dans ton cœur… » ; d) la rumination de
cette parole dont nous parle saint Bernard de Clairvaux ; e) Ne rien négliger du texte de la Bible : Mth 5, 18 :
« Car je vous le dis, en vérité : avant que ne passent le ciel et la terre, pas un i, pas un point sur l'i, ne passera
de la Loi, que tout ne soit réalisé ».

3. La méditation : c’est : a) lire et relire le texte jusqu'à ce que tout le passage soit absorbé ; b) interpréter la
Bible par un autre passage de la Bible.

4. Prier à partir du texte : faire pénétrer ce que nous avons découvert de la Parole de Dieu dans notre cœur
pour en vivre.

5. La contemplation : c’est l’œuvre du Saint Esprit qui met en contemplation qui il veut et quand il le veut.
Dés qu’on se sent partir en contemplation, on se laisse faire comme un petit enfant dans les bras de sa mère
selon le psaume 131 (130).

Attention à ceux qui proposent une lecture de la Bible en négligeant les points 1 et 4 car ces 5 points sont
inséparables. D’autre part, attention à ceux qui proposent une sélection de certains passages en négligeant les
autres. Il faut tout prendre dans la Bible, de A à Z, du chapitre 1 de la Genèse au 22 du livre de l’Apocalypse :
22, 8 et suivants : « je le déclare, moi, a quiconque écoute les paroles prophétiques de ce livre : qui oserait y
faire des surcharges, Dieu le chargera de tous les fléaux décrits dans ce livre ! Et qui oserait retrancher aux
paroles de ce livre prophétique, Dieu retranchera son lot de l’arbre de vie, et de la cité sainte, décrite dans ce
livre ! ».

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02/09/2018 La lectio divina

Auteur : François Lugan


Copyright : Association Apostolat Sainte Thérèse

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