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Sylvie Mutafian

L’Entreprise
et son environnement

Un précis d'économie à usage didactique

ARACNE
Copyright © MMVIII
ARACNE editrice S.r.l.

www.aracneeditrice.it
info@aracneeditrice.it

via Raffaele Garofalo, 133 A/B


00173 Roma
(06) 93781065

ISBN 978–88–548–1617–6

I diritti di traduzione, di memorizzazione elettronica,


di riproduzione e di adattamento anche parziale,
con qualsiasi mezzo, sono riservati per tutti i Paesi.

Non sono assolutamente consentite le fotocopie


senza il permesso scritto dell’Editore.

I edizione: febbraio 2008


INTRODUCTION

Cet ouvrage conforme aux objectifs et à l’esprit des programmes universitaires


s’adresse non seulement aux étudiants des facultés de Langues étrangères et de
Sciences économiques qui préparent leurs examens et qui se présentent aux
concours de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CFP, DFA 1 et
DFA 2), mais aussi aux élèves des sections bilingues des lycées européens et
internationaux, aux professionnels et à tous ceux qui désirent s’initier aux
concepts fondamentaux de macro- et de micro-économie afin de pouvoir utiliser
le français dans leur vie professionnelle. Il a pour objet de proposer une approche
du français des affaires accessible à tous et une connaissance élémentaire des
systèmes économiques internationaux nécessaire à toute personne désirant se
lancer dans ce monde.
Ce manuel présente l’entreprise comme une entité autonome dont la finalité est
de produire des biens et des services. En combinant des facteurs de production,
l’entreprise doit tenir compte de nombreux enjeux, parfois incompatibles, et de
différentes contraintes techniques et économiques. Une telle représentation de
l’entreprise permet d’introduire et d’approfondir la notion d’environnement:
soumise aux contraintes de l’extérieur, l’entreprise doit savoir sélectionner ses
partenaires afin de saisir, en temps utile, les occasions qu’ils peuvent lui offrir
pour agir sur son environnement et le modifier en sa faveur.
Structuré en deux parties bien distinctes, cet outil propose un
approfondissement des connaissances quant à l’organisation, à la structure et au
fonctionnement de l’entreprise française et à son environnement socio-
économique national et international toujours plus compétitif. La première partie
présente les caractéristiques générales de l’entreprise, ses diverses fonctions
commerciale, financière, administrative et sociale et les différents types
d’entreprises; quant à la deuxième, elle vise à analyser ses rapports avec les
autres entreprises et avec ses partenaires économiques (bourse, banque,
transports, assurances, poste, télécommunications, douane) et à expliquer son
rôle au sein du commerce international.
Dans chaque chapitre amplement illustré par des tableaux et des schémas
explicatifs, l’étudiant trouvera aussi un élargissement du lexique spécialisé
bilingue français-italien, une série d’exercices variés et des travaux pratiques
pour approfondir et vérifier les connaissances acquises. On trouvera à la fin de
l’ouvrage un mémento, un indice des notions figurant dans le texte et une liste
des sigles.
«L’entreprise et son environnement» se veut un outil important pour
l’apprentissage du français de spécialité à un niveau avancé et pour l’acquisition
de notions indispensables avant d’aborder toute démarche professionnelle dans le
monde des affaires.
INTRODUZIONE

Questo volume, conforme agli obiettivi e alle finalità dei programmi


universitari, si rivolge agli studenti delle Facoltà di Lingue e Letterature Straniere
e di Economia quale complemento alla preparazione degli esami curricolari e
quale strumento per la preparazione delle certificazioni internazionali della
Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CFP, DFA 1 e DFA 2).
Si rivolge, inoltre, agli allievi delle sezioni bilingue dei licei europei ed
internazionali, ai docenti e a tutti coloro che desiderano avvicinarsi ai concetti
fondamentali della macro e microeconomia, al fine di poter utilizzare la lingua
francese nella propria vita professionale. Si intende, così, proporre un approccio
al francese commerciale accessibile a tutti volto a costruire le conoscenze di base
dei sistemi economici internazionali indispensabili per tutti coloro che desiderano
inserirsi in questo settore.
Questo manuale presenta l’impresa come un’entità autonoma finalizzata alla
produzione di beni e servizi. Combinando diversi fattori di produzione, l’impresa
deve tener conto di numerosi meccanismi, talvolta incompatibili, e di diversi
vincoli tecnici ed economici. Una tale rappresentazione dell’impresa permette
d’introdurre e di approfondire la nozione di “ambiente”: soggetta alle limitazioni
dell’esterno, l’impresa deve saper selezionare i propri partner al fine di scegliere,
in tempi brevi, le occasioni che questi ultimi possono offrirle per agire sul
contesto esterno e per modificarlo a proprio favore.
Il presente lavoro, suddiviso in due parti specifiche, propone un
approfondimento delle nozioni relative all’impresa francese, dalla sua
organizzazione alle sue differenti strutture, dal suo funzionamento al suo
ambiente socio-economico nazionale ed internazionale sempre più complesso. La
prima parte intende illustrare le caratteristiche generali dell’impresa, le sue
diverse funzioni commerciali, finanziarie, amministrative e sociali ed i differenti
tipi di impresa; la seconda parte, invece, analizza i rapporti con le altre aziende e
con i partner aziendali (borsa, banche, trasporti, assicurazioni, uffici postali,
telecomunicazioni, dogane) e si propone di spiegare il suo ruolo nell’ambito del
commercio internazionale.
In ogni capitolo, corredato da tabelle e schemi esplicativi, lo studente potrà
trovare oltre ad un approfondimento del lessico specifico bilingue francese-
italiano, diverse tipologie di esercizi ed una serie di attività per approfondire e
verificare le conoscenze acquisite. Alla fine dell’opera, un memento seguito da
una lista delle sigle e delle principali nozioni trattate aiuterà l’utilizzatore nella
consultazione del manuale.
“L’entreprise et son environnement” vuol essere uno strumento fondamentale
per l’apprendimento del francese settoriale (français des affaires) ad un livello
avanzato e per l’acquisizione dei concetti essenziali per l’inserimento
professionale nel mondo degli affari.
L’ENTREPRISE ET SON ENVIRONNEMENT

TERMES ESSENTIELS

PARTIE I: L’ENTREPRISE p.1

Chapitre I : Les caractéristiques générales et la structure de l’entreprise p.3

A) Les caractéristiques générales de l’entreprise p.3


B) La structure de l’entreprise p.6

Contrôlez vos acquis p.11


Approfondissez vos connaissances p.13

Chapitre II : Les différents types d’entreprises p. 15

1) Classification selon leur dimension p.15


2) Classification selon leur activité p.15
3) Classification selon leur secteur d’activité p. 15
4) Classification selon leur statut juridique p.16

Mots clés bilingues (français-italien) p. 24


Contrôlez vos acquis p. 27
Approfondissez vos connaissances p. 30

Chapitre III : La gestion commerciale de l’entreprise p. 33

1) Le marketing p. 33
2) Les agents commerciaux p. 40
3) Les étapes de l’opération achat-vente p.41

Mots clés bilingues (français-italien) p. 47


Contrôlez vos acquis p. 51
Approfondissez vos connaissances p. 53

Chapitre IV : Le financement et la comptabilité de l’entreprise p. 57

A) Le financement p. 57
1) Financement par capitaux propres p. 57
2) Financement par capitaux externes p. 57

B) La comptabilité de l’entreprise p. 60
1) Le compte de résultat p. 60
2) Le bilan p. 61
3) L’annexe p. 63
Mots clés bilingues (français-italien) p. 64
Contrôlez vos acquis p. 67
Approfondissez vos connaissances p. 69

Chapitre V : La croissance et la disparition de l’entreprise p. 73

A) La croissance de l’entreprise p. 73
1) Les degrés de concentration p. 73
2) Les formes de concentration p. 74
3) L’internationalisation des entreprises p. 77

B) La disparition de l’entreprise p. 80
1) Le dépôt de bilan p. 80
2) La faillite p. 80
3) La banqueroute p. 81

Contrôlez vos acquis p. 82


Approfondissez vos connaissances p. 84

Chapitre VI : La fiscalité p. 89

1) Les impôts directs p. 89


2) Les impôts indirects p. 90
Mots clés bilingues (français-italien) p. 91
Contrôlez vos acquis p. 93
Approfondissez vos connaissances p. 94

Chapitre VII : Le travail et le chômage p. 95

1) L’évolution de l’emploi p. 95
2) Les principaux facteurs p. 95
3) Les différents types de chômage p. 97

Mots clés bilingues (français-italien) p. 101


Contrôlez vos acquis p. 104
Approfondissez vos connaissances p. 105

Chapitre VIII : L’inflation p. 107

1) Les différents types d’inflation p. 107


2) Les causes de l’inflation p. 108
3) La lutte contre l’inflation p. 108
4) Les conséquences de l’inflation p. 109
Contrôlez vos acquis p. 111
Approfondissez vos connaissances p. 112
PARTIE II: L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE p. 113

Chapitre I : Le marché boursier p. 115

1) Les valeurs mobilières p. 116


2) Les OPCVM p. 118
3) Le marché boursier p. 119
4) Les mécanismes boursiers p. 120
5) L’organisation boursière p. 121
6) L’introduction en bourse p. 121

Contrôlez vos acquis p. 123


Approfondissez vos connaissances p. 125

Chapitre II : La banque p. 127

1) Le système bancaire p. 127


2) Les services bancaires p. 128

Mots clés bilingues (français-italien) p. 130


Contrôlez vos acquis p. 131
Approfondissez vos connaissances p. 132

Chapitre III : Les transports p. 135

1) Les formalités p. 135


2) Les différents types de transport p. 136

Contrôlez vos acquis p. 139


Approfondissez vos connaissances p. 140

Chapitre IV : L’assurance p. 143

1) Le contrat p. 143
2) La forme juridique p. 144

Mots clés bilingues (français-italien) p. 144


Contrôlez vos acquis p. 146
Approfondissez vos connaissances p. 147

Chapitre V : La Poste p. 151

1) Le service de distribution p. 151


2) Les services financiers p. 152

Contrôlez vos acquis p. 154


Approfondissez vos connaissances p. 155
Chapitre VI : Les télécommunications p. 159

1) La téléphonie mobile p. 159


2) Le Minitel p. 159
3) Internet p. 160

Contrôlez vos acquis p. 161


Approfondissez vos connaissances p. 161

Chapitre VII : La douane p. 165

1) Sa fonction p. 165
2) Les dérogations p. 166

Contrôlez vos acquis p. 167


Approfondissez vos connaissances p. 168

Chapitre VIII: Les organismes internationaux p. 171

1) Les problèmes liés au sous-développement p. 171


2) Les accords de Bretton Woods et de la Jamaïque p. 174
3) Le FMI p. 175
4) La Banque mondiale p. 176
5) Le GATT p. 178
6) L’OMC p. 181
7) La CNUCED p. 181

Contrôlez vos acquis p. 183


Approfondissez vos connaissances p. 184

Chapitre IX : Les politiques économiques. p. 187

1) Les politiques conjoncturelles p. 187


2) Les politiques structurelles p. 195

Contrôlez vos acquis p. 199


Approfondissez vos connaissances p. 200

MEMENTO p. 205

LISTE DES SIGLES p. 207

INDEX DES NOTIONS p. 209

SITOGRAPHIE p. 219

BIBLIOGRAPHIE p. 223
I

TERMES ESSENTIELS
II
III
PARTIE I

L’ENTREPRISE
3

CHAPITRE I

LES CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES ET


LA STRUCTURE DE L’ENTREPRISE

A) LES CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DE L’ENTREPRISE

Principal acteur de la vie des affaires, l’entreprise est un agent économique


qui participe à la vie sociale et politique du pays. C’est une unité de production
et de décision qui utilise et rémunère capital et travail pour produire et vendre
sur différents marchés des biens ou des services afin de réaliser un profit et
d’assurer ainsi sa pérennité. Son objectif principal est de satisfaire les besoins et
désirs des consommateurs pour réaliser ensuite un bénéfice aussi élevé que
possible.
Elle produit:
- des biens de consommation, à savoir des biens non durables qui se
consomment en une seule fois (ex.: les produits alimentaires), des biens
semi-durables qui durent un certain temps (ex.: les vêtements) et des
biens durables qui durent assez longtemps (ex.: les voitures),
- des biens intermédiaires ou demi-produits qui seront transformés au
cours du processus de fabrication avant d’être vendus,
- des biens d’équipement, à savoir des biens de production durables
utilisés dans la production d’autres biens ou services (ex.: machines,
bâtiments).

Document 1

M. DANILO, B. GILLMANN, F. KITE, J.-L. PENFORMIS, Le français de l’entreprise, livret complémentaire,


Clé International, Paris 1991, p. 23.
4

L’entreprise doit rassembler des facteurs de production techniques (outillage,


machines), financiers (capital) et humains (travail) afin d’en obtenir la
combinaison la plus efficace pour obtenir les meilleurs résultats au moindre coût;
elle doit donc choisir la proportion idéale de travail et de capital pour contenir au
maximum les coûts et réaliser un maximum de bénéfice.

Quand elle ajoute sa combinaison productive à des matières premières ou à des


biens et services achetés à d’autres entreprises, elle produit de la valeur ajoutée
(VA). Pour évaluer la contribution d’une entreprise à la production totale, il faut
déduire la valeur des consommations intermédiaires de la valeur de la
production. Pour obtenir le produit intérieur brut ou PIB du pays, on fait la
somme des valeurs ajoutées, de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) grevant les
produits et des droits de douane nets des subventions à l’importation.

PIB = Somme des VA+TVA+Droits de douane–subventions à l’importation.

L’entreprise verse une grande partie de ses revenus aux agents économiques
qui contribuent à son fonctionnement: les travailleurs perçoivent un salaire en
contrepartie de leur travail, les propriétaires détenteurs des capitaux touchent des
bénéfices proportionnellement à leur apport financier, les créanciers reçoivent
des intérêts sur les prêts accordés et les fournisseurs sont payés pour les biens de
production qu’ils ont fournis.

Pour produire, l’entreprise a besoin de créer un groupe organisé et hiérarchisé


d’hommes et de femmes collaborant à une tâche commune, chacun ayant des
fonctions et des devoirs bien déterminés: les dirigeants se partagent la direction
de l’entreprise et ont un pouvoir de décision très étendu, les cadres prennent part
aux décisions importantes proportionnellement à leurs responsabilités et
cherchent souvent à augmenter leur pouvoir, les agents de maîtrise ont la
responsabilité d’une petite équipe d’exécutants et les ouvriers et employés qui
constituent le personnel d’exécution ne participent pratiquement pas à la
direction de l’entreprise. Tandis que les deux premiers ont pour but de rendre
l’appareil productif toujours plus efficace, les autres cherchent à améliorer salaire
et conditions de travail, quitte à arrêter le processus de fabrication et à engager
des négociations pour satisfaire leurs revendications.

Depuis quelque temps, certains instruments financiers permettent d’associer le


personnel aux destinées de l’entreprise par le biais d’une prise de participation en
capital, donnant naissance au partenariat salarié dont le concept remonte aux
années du gaullisme. Les salariés sont ainsi encouragés à acquérir des actions de
leur société. Parmi les différents instruments incitatifs, les plus favorables à la
performance de l’entreprise sont les stocks options. « Le principe est simple: les
salariés bénéficient d’une option qui leur donne le droit d’acheter une action de
leur entreprise à un prix déterminé à l’avance. Dès lors que le cours coté de
cette action est supérieur au prix d’achat contractuel, cette opération présente
5

des opportunités de gain rapide pour les salariés. Cependant il faut rappeler que
la plus-value fait l’objet d’une imposition forte et complexe qui a vocation à
décourager d’éventuels abus…Les entreprises qui bénéficient de stocks options
présentent une productivité supérieure aux autres,… le salaire versé dans les
entreprises qui disposent de stocks options est supérieur à celui des autres
entreprises.» (Le Monde, lundi 29 octobre 2007). De nos jours, l’actionnariat
salarié est présent dans plus d’une entreprise cotée sur trois.

Document 2: La RTT permet de créer des emplois

Pour les partisans de la RTT, l’économie est comme un gâteau que se


partagent les différents agents économiques. Il existe ainsi un gâteau équivalent
au nombre d’heures de travail nécessaire pour réaliser la production globale. Si
l’on partage ce gâteau en tranches de 39 heures, certains actifs ne trouvent pas
d’emplois. Il existe alors un « partage du travail» entre ceux qui ont un emploi et
ceux qui n’en ont pas.
Si l’on décide de découper le gâteau en parts plus petites, par exemple en parts
de 35 heures, alors une partie du gâteau devient disponible pour certains
chômeurs, qui peuvent à présent trouver un emploi. La RTT permet donc de créer
des emplois en partageant le travail existant.
De plus, la RTT, en donnant du temps libre aux agents économiques, leur
donne du temps pour consommer, ce qui devrait entraîner une hausse de la
production et donc générer des emplois.
L’INSEE estime d’ailleurs que les lois Aubry sur les 35 heures auraient créé
entre 350 000 et 400 000 emplois.

R. CHARTOIRE, S. LOISEAU, L’économie, Nathan, Paris 2005, p. 91.


6

Document 3

M. DANILO, B. TAUZIN, Le français de l’entreprise, Clé International, Paris 1990, p. 34.

B) LA STRUCTURE DE L’ENTREPRISE

Pour qu’une entreprise fonctionne bien, elle doit avoir une structure solide et
cohérente: chacun doit avoir un rôle bien déterminé et un réseau efficace de
circulation des informations doit être mis en place afin d’assurer la
communication et les liens de commande entre les différents secteurs ou unités.
La structure qui constitue l’ensemble des fonctions et des relations entre les
différentes unités dépend du type d’activité et des objectifs de l’entreprise. Au
sein d’une entreprise d’une certaine taille, les activités ayant le même objectif
sont regroupées en fonctions et sont réalisées par différents services. Un tableau
schématique ou organigramme indique la répartition de ces fonctions, ainsi que
7

les liens hiérarchiques ou fonctionnels (c’est-à-dire limités à un certain domaine


de compétence) existant entre les services.

Document 4: Un exemple d’organigramme

F. PONZI, Nouveau regard sur le commerce, Paravia Bruno Mondadori Editori, Milan 2001, p. 25.

1) LA STRUCTURE HIÉRARCHIQUE

C’est la structure la plus simple. L’organisation de l’entreprise repose sur


l’unité de commandement et de contrôle: chaque membre dépend d’un chef
unique, qui, seul habilité à lui donner des ordres, est responsable de leur
exécution. Les liaisons hiérarchiques sont assez simples et la majorité des
informations doit remonter jusqu’à la direction générale. Cette structure s’adapte
plus particulièrement aux petites entreprises commerciales et artisanales.

2) LA STRUCTURE FONCTIONNELLE

La structure fonctionnelle pallie l’inconvénient de la structure hiérarchique


qui préconise que le chef doit tout savoir, ce qui est humainement impossible.
Elle est basée sur une organisation par fonctions homogènes, chacune étant
dirigée par un chef fonctionnel spécialisé dans une tâche bien précise. Plusieurs
responsables spécialisés et très compétents dans leur domaine se partagent donc
l’autorité et l’ensemble est coordonné par la direction générale. Si ce type de
structure renforce l’efficacité et la compétence des responsables, il risque de
diminuer leur vue d’ensemble, ce qui fait qu’un subordonné peut recevoir des
ordres contradictoires venant de chefs différents.
8

3) LA STRUCTURE HIÉRARCHICO-FONCTIONNELLE OU
STAFF AND LINE

La structure staff and line est généralement considérée comme une structure
globalement hiérarchique dotée d’un état-major spécialisé; c’est un mélange des
deux structures précédentes, qui s’adapte surtout aux entreprises dont les effectifs
sont nombreux. L’unité de commandement assure toujours la cohésion, mais elle
prend les décisions importantes après avoir consulté une équipe de spécialistes
qui les prépare et veille à leur application. Toutefois les inévitables conflits
d’autorité entre direction et fonctionnels nuisent souvent au bon fonctionnement
de l’entreprise.

4) LA STRUCTURE MATRICIELLE

En réalité le type de structure dépend surtout de la taille de l’entreprise, de la


nature de son activité et de son implantation géographique. On peut alors
considérer une division par activités, produits, clients, régions ou groupes de
travail. Ces dernières années, les entreprises ont tendance à adopter un type de
structure plus souple, comme la structure matricielle, qui, par exemple, fait
dépendre le personnel à la fois du responsable d’une fonction et du responsable
d’un produit ou d’une région. Cette structure qui permet de résoudre rapidement
les problèmes complexes des entreprises modernes peut être permanente ou se
limiter à la réalisation d’un projet.

5) LA DÉCENTRALISATION

Après avoir défini un certain nombre d’objectifs communs à tous les services,
l’entreprise peut adopter une structure composée de départements autonomes
dirigés par des cadres. Ces derniers, qui sont en relation avec les autres membres
de la direction, ont une vue d’ensemble des problèmes; ils seront ensuite jugés
sur leurs résultats. On parle alors de décentralisation à l’intérieur de l’entreprise,
dont l’avantage est d’assurer la rapidité des décisions et d’encourager
l’individualisme du personnel.
9

Document 5: LES STYLES DE DIRECTION

J.-L. EDIGHOFFER, Précis de gestion d’entreprise, Nathan, Paris 1998, p. 11.


10

Document 6

R. FONTAINE, Économie et droit, Bertrand-Lacoste, Paris 1997, p. 28.


11

CONTRÔLEZ VOS ACQUIS

Cerclez la (les) bonne(s) réponse(s), appariez les éléments de la colonne de


gauche et ceux de la colonne de droite ou répondez par «vrai» ou «faux»:

A) L’entreprise est une unité


de production, de consommation, de capital ou d’échange?

B) Quelles sont les deux réalités que recouvre l’entreprise:


mise à exécution d’un projet, achat de marchandises, échange de marchandises
ayant une valeur plus ou moins égale, opérations de banque ou organisation
constituée en vue de réaliser un projet?

C) Appariez les objectifs de ces différents groupes au sein de l’entreprise:

Cadres amélioration des conditions de travail


Employés participation aux décisions
Dirigeants sécurité de l’emploi
Ouvriers moyen d’accroissement des salaires
Personnel de bureau efficacité maximale de l’appareil productif.

D) Les biens intermédiaires sont des biens durables, des biens d’équipement,
des biens non-durables, des demi-produits ou des biens de consommation?

E) Le personnel d’exécution de l’entreprise comprend les ouvriers et les cadres:


Vrai ou faux?

F) Les agents de maîtrise dirigent un petit groupe de cadres: Vrai ou faux?

G) Barrez les fausses affirmations concernant l’entreprise:

- C’est un agent économique


- Sa fonction principale est la production de biens
- C’est un groupe humain dénué de toute structure
- Elle distribue des revenus
- C’est un lieu de collaboration et d’affrontement
- C’est une personne physique à tous les effets
- Elle ne produit pas de services.
12

H) Appariez les éléments des deux colonnes:

Clients Bénéfices
Biens
Propriétaires Intérêts
Biens d’équipement
Travailleurs Capitaux
Salaires
Fournisseurs Services
Consommation
Créanciers Dépenses d’équipement
Travail
Prêts

I) Quelles affirmations ne se rapportent pas à l’organigramme d’une entreprise?

- Il met en évidence les liaisons hiérarchiques


- Il organise la distribution des produits finis
- Il gère le stock des matières premières
- Il vérifie la rétribution du personnel
- Il renseigne sur la répartition des fonctions entre les différents services
- Il donne une vue synthétique de l’organisation de l’entreprise.

J) Le sigle PDG signifie:

- Premier dirigeant général


- Président directeur général
- Président directeur gestionnaire
- Président de gestion?

K) Les dividendes sont distribués par l’entreprise aux

- travailleurs en contrepartie de leur travail


- fournisseurs en règlement des biens reçus en vue de la revente
- banques sous forme d’intérêts sur les prêts accordés
- détenteurs de capitaux pour rémunérer leur apport financier?

L) Une structure où un subordonné peut recevoir des ordres contradictoires de


chefs différents est

- hiérarchique
- fonctionnelle
- linéaire
- staff and line?
13

M) Une structure qui permet une unité de commandement tout en assurant la


division fonctionnelle de l’autorité est

- matricielle
- hiérarchique
- staff and line
- fonctionnelle?

N) Une structure où un subordonné ne reçoit d’ordres que d’un seul supérieur


est une structure

- hiérarchico-fonctionnelle
- hiérarchique
- staff and line
- fonctionnelle?

O) Le principe de la décentralisation est basé sur la délégation de la gestion et


du contrôle entre les différents niveaux d’exécution au sein de l’entreprise: Vrai
ou faux?

APPROFONDISSEZ VOS CONNAISSANCES

1) Parmi les agents économiques suivants, quels sont ceux qui sont des
entreprises?

Exercice tiré du séminaire tenu par M. Michel Danilo à la Faculté de Langues et Littératures Étrangères
de l’Université de Turin les 28 et 29 mars 2004.

2) Indiquez par quel(s) agent(s) économique(s) peut être effectuée chacune des
opérations suivantes:
14

Ibid.

4) Reliez le nom de chaque fonction à la mission accomplie dans l’entreprise:

F. PONZI, Nouveau regard sur le commerce, Paravia Bruno Mondadori Editori, Milan 2001, p. 25.

5) Indiquez de quel type de structure parle chacune de ces trois personnes:

Exercice tiré du séminaire tenu par M. Michel Danilo à la Faculté de Langues et de Littératures
Étrangères de l’Université de Turin les 4 et 5 avril 2005.

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