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Introduction :(s3)

L'attractivité est un concept que l'on peut aborder sous plusieurs aspects :
étude des déterminants théoriques et/ou empiriques, mesure de
l'attractivité potentielle, mais aussi de la performance en termes
d'investissements entrants dans les différentes économies.
En effet, la globalisation économique et financière a conduit les firmes
multinationales à développer des stratégies directement mondiales et à
arbitrer entre les localisations de plusieurs territoires d'accueil
potentiellement attractifs. Il en est de même des autorités en charge de la
politique économique qui considèrent les capitaux étrangers comme une
composante majeure de leurs stratégies de développement en raison des
effets d'entraînement qui résultent de l'implantation des firmes
transnationales.
(Problématique)
Partie I : Les firmes multinationales émergence et développement
1) Cheminement historique :
L’origine des firmes multinationales remonte aux années 60 et 70 et
coïncide avec la montée en puissance de la première génération des
« Nouveaux Pays Industrialisés » d’Asie, aussi dénommés « Tigres
asiatiques»
Longtemps le terme « firme multinationale » (FMN) avait rimé avec
firme (nord)-américaine ou (ouest)-européenne. Cependant, la
décennie 2000 marque l’émergence de firmes multinationales du
« Sud », Passer en revue les origines de ces groupes permet de
mieux comprendre les dynamiques actuelles : leurs caractéristiques
présentes sont encore aujourd’hui le produit des régulations
industrielles et des trajectoires « nationales » des trois dernières
décennies. Toutefois, leurs stratégies de multinationalisation et
leurs modèles d’affaires semblent converger de manière croissante
et rencontrent ceux des firmes globales « historiques », définissant
ainsi un nouveau modèle de capitalisme.
2) contradiction du capitalisme et impérialisme :
De 1953 à 1968 on a redit sans cesse que le capitalisme s’était
adapté, qu’il avait appris à résoudre ses contradictions, que sa
contestation était en voie de disparition. Deux économistes
britanniques, Andrew Glyn et Bob Sutcliffe, cherchent à évaluer le
phénomène qui résume de manière globale le changement du
climat dans l’économie capitaliste internationale : la baisse du taux
moyen de profit. Ils ont choisi à ce propos un exemple
particulièrement éloquent : celui de la Grande-Bretagne.
Dans ce sens, on touche là le fond de la crise actuelle, telle que
les marxistes la conçoivent. La baisse du taux de profit entraine à la
fois la baisse du taux de croissance, l’aggravation de la concurrence
inter-impérialiste et l’aggravation des conflits sociaux,
s’acheminant vers des explosions.
A la question de savoir si la division mondiale du travail entre
firmes se substitue à la division mondiale du travail entre nations,
Palloix répond par la négative, en s’appuyant exclusivement sur les
rapports « centres impérialistes »-« périphérie ». Cette réponse
nous parait insuffisante. Le fait que les Etats nationaux ne soient plus
à la mesure des sociétés multinationales constitue une contradiction
supplémentaire du régime capitaliste, non la preuve que ces
sociétés n’auraient plus besoin de la protection et des subventions
étatiques.
3) Les firmes multinationales des pays émergents : s’agit-il d’un
impérialisme à l’envers
L’expression, « l’impérialisme à l’envers » employée par Charles-
Albert Michelet est parlante, mais elle ne convient
qu’imparfaitement. Dans la mesure où elle fait penser que
l’impérialisme d’un pays émergent est un phénomène nouveau, «
inversant » l’impérialisme normal, celui d’un pays à maturité. Les
États-Unis, l’Allemagne, le Japon ont été typiquement impérialistes
lorsqu’ils en étaient au stade où la Chine entre aujourd’hui après
deux ou trois décennies de Révolution industrielle.
Finalement, la Chine est à un moment de basculement, entre une
recherche de la présence « impérialiste » de firmes des pays
matures (entrée de capitaux, particulièrement d’investissements
directs étrangers) caractéristique du début de la période
d’émergence et une expansion « impérialiste » imposée au reste du
monde dès lors que l’émergence est acquise. « La première étant
mise stratégiquement au service de la seconde» Elle a fait des
investissements directs étrangers l’arme décisive de sa croissance
exceptionnelle, de l’explosion de ses exportations industrielles, et
finalement du retournement du sens de l’impérialisme.
Partie II : Les firmes multinationales : transferts des technologies et
stratégies de localisation
1) Les firmes multinationales : transferts des technologies
L'accès à la technologie exige des investissements parfois considérables ; il
faut à la fois des capitaux et des structures d'organisation appropriées. Or
ces éléments font le plus souvent défaut dans les pays en
développement (PED), qui s'efforcent en conséquence d ' attirer les
investisseurs étrangers par des incitations diverses .
Ce phénomène semble, en outre, fondé sur l'opinion selon laquelle les
sociétés Transnationales constituent un vecteur majeur des transferts de
technologie (80 à 90 % des transactions). De fait, une proportion notable
de flux technologiques transite par L’investissement direct qui apparaît
non seulement comme « un moyen d'accéder immédiatement aux
techniques avancées de production, mais aussi un moyen D’instruire et de
former ses nationaux à l'emploi d’informations technologiques et de
techniques professionnelles ».
Les effets du transfert technologique par les firmes multinationales
Il est possible de distinguer comme conséquences de l'intervention des
FMN, les effets directs et les effets indirects ; car l'internationalisation des
entreprises, en dépit de certaines limites évidentes, a pour résultat non
seulement de modifier les fonctions productives et les ressources
disponibles à long terme mais également d'entraîner des aptitudes
techniques et des retombées diverses. Toutefois, il est particulièrement
difficile de dégager des données précises sur le fonctionnement de tels
effets et d'en saisir l'ensemble des aspects.
2) Les firmes multinationales : instrument de développement ou
instrument du pouvoir :
Comment expliquer le développement des Firmes multinationales ?
Les entreprises sont un des acteurs essentiels du développement des
échanges internationaux. En participant à ces échanges, elles sont
devenues pour certaines des " firmes multinationales " (on parle aussi
d'entreprises ou de firmes transnationales).
- Les entreprises multinationales participent largement à la
mondialisation des échanges : Les firmes sont progressivement
devenues transnationales en produisant des biens et services sur
plusieurs zones géographiques et en commercialisant leurs
productions mondialement. Ceci a aussi engendré une nouvelle
organisation de la production mondiale appelée " division ou
décomposition internationale des processus productifs ". Ce faisant,
ces entreprises multinationales contribuent de facto à développer
les flux d'échanges internationaux.
 Les firmes multinationales se sont multipliées grâce aux
investissements directs étrangers.
 Les entreprises multinationales renforcent la DIT en développant
une décomposition internationale des processus productifs.
 Le développement des entreprises multinationales engendre une
accélération des échanges internationaux
3) Les stratégies de localisation : les entreprises multinationales et leurs
rapports aux territoires
Dans le cadre de l’analyse de la localisation des activités, deux
principales forces sont isolées, l’une qui conduit à leur dispersion,
l’autre à leur agglomération ; L’agglomération se justifie par le
bénéfice que les firmes tirent d’une présence à proximité
Les ressources de la firme et les mécanismes d’activation : Les
ressources peuvent être définies comme un ensemble complexe
d’atouts susceptibles de procurer à la firme un avantage
concurrentiel. L’approche par les ressources sont distinguées les
ressources tangibles et intangibles.
Les ressources de la firme ne lui permettent de se procurer un
avantage concurrentiel que si elles sont activées, c’est-à-dire,
transformées en actifs stratégiques valorisables, rares, difficiles à
imiter et non substituables. L’activation peut se réduire à un
processus immédiat d’acquisition des ressources en interne mais
peut renvoyer également à la construction d’actifs dans la durée au
sein d’un réseau de firmes selon un mode partagé
Conclusion :

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