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Les principales étapes de la recherche
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Les critères de choix des sujets
L’actualité et l’originalité
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L’évolution de la recherche en Finance
Sur une période de cinquante ou soixante ans, la recherche en finance, a conquis des
sommets de visibilité, valu des prix Nobel d’économie à une demi-douzaine de ses
représentants, établi une forme de domination comme champ intellectuel dans le domaine
des sciences de gestion (Whitley, 1986)
Avant de se voir accusée d’être au moins en partie responsable de la crise financière de ces
dernières années ou des évolutions négatives du capitalisme contemporain….
La recherche en finance ait exercé depuis les travaux de Markowitz (1952) une très forte
influence sur les pratiques des financiers, notamment de marché.
Whitley R. (1986), “The transformation of business finance into financial economics: The roles of academic expansion
and changes in US capital markets”, Accounting, Organizations and Society, 11(2), pp. 171-192.
Markowtiz H. (1952), “Portfolio selection”, The Journal of Finance, 7(1), pp. 77-91. 5
L’évolution de la recherche en Finance
Le principe de diversification, qu’on leur doit, est devenu la base de tous les
raisonnements financiers. De la même façon, le recours aux produits dérivés pour gérer
le risque selon les préceptes du modèle de Black et Scholes (1973) est devenu une
norme universelle.
Ils montrent que les articles les plus souvent cités en finance sont à la source de
processus cumulatifs actifs au cours desquels ils sont mobilisés par de nombreux
chercheurs dont l’objectif est d’étendre ou d’améliorer les résultats initialement
obtenus.
SHARPE W. F. (1964), “Capital asset prices: A theory of market equilibrium under conditions of risk”, The Journal of
Finance, 19(3), pp. 425-442. 6
L’évolution de la recherche en Finance
Parmi ces « articles-sources », se distinguent, dans l’étude d’Arnold et al. (2003), les
papiers de Jensen et Meckling (1976) et de Black et Scholes (1973), dont il est noté qu’au-
delà du cercle de la finance académique dont ils sont issus, leur influence s’étend très
largement en direction d’autres sciences sociales.
Markowitz (1952), Sharpe (1964), Black et Scholes (1973) et Jensen et Meckling (1976)
sont cités respectivement 23 000, 17 000, 30 000 et 56 000 fois dans des revues
académiques qui dépassent largement le seul cadre de la recherche en finance.
La théorie qui a sans doute eu l’impact le plus important, le plus global et le plus visible
sur les institutions de la finance moderne est la théorie de l’efficience des marchés
financiers.
Décrite il y a quarante ans par Jensen (1978) comme établie “There is no other proposition
in economics which has more solid empirical evidence supporting it.”
Arnold, T., Butler, A. W., Falcon Crack, T. & Altintig A, (2003). “Impact: What Influences Finance Research?”, The
Journal of Business 76 (2), pp. 343-361.
Jensen M. C. & Meckling W. H. (1976), “Theory of the firm: Managerial behavior, agency costs and ownership
structure”, Journal of financial economics, 3(4), pp. 305-360.
Black F. & Scholes M. (1973), “The pricing of options and corporate liabilities”, The Journal of political economy, 7pp.
637-654.
L’évolution de la recherche en Finance
Cette théorie est beaucoup plus discutée depuis que deux critiques importantes lui ont été
portées.
La première est celle introduite par les tenants de la finance comportementale qui ont
apporté de nombreuses preuves empiriques portant sur les biais comportementaux des
investisseurs sur les marchés financiers
La seconde critique a été portée par la répétition et l’ampleur des crises financières qui se
sont succédé depuis la moitié des années 1990
Jusqu’à la crise des subprimes, les chercheurs en finance se sont réjouis de la puissance de
leurs outils théoriques qui permettaient aux grandes banques d’investissement
notamment, en utilisant la matrice proposée par le modèle de Black et Scholes, de
proposer des innovations financières nombreuses et variées
L’introduction
A titre d’exemple, il faut bien montrer deux courants antagonistes. Le premier qui supporte un impact
positif et le deuxième un impact négatif. Parfois, on peut passer vers un troisième courant qui
soutient l’absence d’un impact significatif et même vers un quatrième qui défend la relation non-
linéaire.
L’objectif : Il faut bien annoncer l’objectif avec précision. Juste après, il faut citer
brièvement les données (l’échantillon-période) et l’approche économétrique.
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L’élaboration d’un travail de recherche
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L’élaboration d’un travail de recherche
La revue de la littérature
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L’élaboration d’un travail de recherche
Les hypothèses
Présenter plus d’information sur le contexte. Si nous travaillons un sujet sur les banques
tunisiennes ou françaises, nous devons présenter une description du système bancaire
tunisien ou français. Cette description sera suivie, généralement, par une analyse
descriptive (des statistiques- des courbes-des histogrammes…). Cette analyse descriptive
peut nous renseigner sur l’interprétation des résultats empiriques.
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L’élaboration d’un travail de recherche
Méthodologie
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L’élaboration d’un travail de recherche
Résultats et interprétations
Statistiques descriptives : les statistiques descriptives sont très utiles pour avoir
une information sur toutes les données (variables) utilisées dans cette étude.
Généralement, nous nous intéressons à la valeur moyenne-médiane, valeur
maximale et valeur minimale.
L’indicateur le plus important dans les statistiques descriptives c’est l’écart type
(Standard Error). Il faut faire attention aux variables qui affichent des écarts type très
élevés. Ça signifie que l’échantillon est hétérogène, il ya des entreprises, banques,
pays, individus qui ont des variables ayant des valeurs très élevées alors que d’autres
affichent des valeurs très faibles. La solution c’est d’éliminer l’individu qui a des
valeurs très dispersées par rapport à la moyenne.
La matrice de corrélation : Pour vérifier les corrélations entre les variables (éviter la
multicolinéarité)
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L’élaboration d’un travail de recherche
La discussion des résultats : L’interprétation des résultats se fait sur trois étapes :
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L’élaboration d’un travail de recherche
Conclusion
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L’évolution de la recherche en Finance
Le nombre de papiers publiés en Finance a augmenté de 69% entre les années 1970 et les
années 2000 (Kelly and Bruestle, 2011).
Table 1. Percentage of work on each subject by title and abstract word classification by
journal rating
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L’évolution de la recherche en Finance
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L’évolution de la recherche en Finance
Table 6. Most common words in the abstracts of publications and the absolute number
Of occurrences of each word within publications of a subject area
Cryptocurrencies and Blockchain: The rise of cryptocurrencies like Bitcoin and Ethereum
attracted significant attention from researchers exploring their impact on financial
markets, regulatory issues, and the potential of blockchain technology in various financial
applications.
Fintech and Digital Payments: The rapid growth of financial technology (fintech)
companies and digital payment solutions led to research on their implications for financial
inclusion, cybersecurity, and the future of traditional banking.
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Les tendances de recherche en Finance
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Les tendances de recherche en Finance d’entreprise
Alternative Finance: Traditional bank financing has been facing competition from
alternative finance options, such as crowdfunding, peer-to-peer lending, and venture
capital. These alternatives have provided new funding opportunities for startups and
small businesses and have become popular choices for companies seeking non-
traditional financing.
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Les tendances de recherche en Finance d’entreprise
Shareholder Activism: Shareholder activism has been on the rise, with investors
becoming more proactive in influencing corporate decisions. Activist investors have
been pushing for changes related to corporate governance, executive compensation,
and strategic direction, impacting firm finances and resource allocation.
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Les tendances de recherche en banques
Sustainable Banking and ESG Integration: Like in general finance research, sustainable
banking and the integration of Environmental, Social, and Governance (ESG) factors
became a crucial area of study. Researchers explored how banks incorporate
sustainability considerations into their operations, lending practices, and investment
decisions.
Banking and Big Data Analytics: Banks increasingly relied on big data analytics to
improve decision-making, enhance customer insights, and detect fraud. Research
focused on the applications of big data in banking and associated privacy concerns.
Financial Crisis and Systemic Risk: Some research continued to assess the lessons
learned from past financial crises and explore ways to strengthen the resilience of the
banking sector against future crises.
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