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David London
Université de Montréal
automne 2013
PDF: http://www.lps.umontreal.ca/∼london/london.html
Modalités d’évaluation:
• Devoirs (8) : 40%
• Examen Final : 60%
Ti − Ti† = 0 ,
Det(M ) = 1 =⇒ Tr(Ti ) = 0.
N’importe quelle matrice M peut être écrite en fonction des σi . Ils sont
les générateurs de SU(2).
L’étude des groupes de Lie =⇒ l’étude des générateurs des groupes.
~
Matrices de Pauli: mêmes relations de commutation que celles des L:
[Li , Lj ] = iǫijk Lk =⇒ générateurs de SU(2) satisfont à
[Gi , Gj ] = iǫijk Gk .
Les quarks avec I3 = +1/2 [u (up), c (charm), t (top)] ont Qem = 2/3.
Les quarks avec I3 = +1/2 [d (down), s (strange), b (bottom)] ont
Qem = −1/3. Tous les quarks ont trois couleurs et ressentent la force
forte.
Nous ne savons qu’approximativement les masses des quarks
(confinement):
mu = 2.3+0.7 +0.5
−0.5 MeV , md = 4.8−0.3 MeV , ms = 95 ± 5 MeV
mc = 1.275 ± 0.025 GeV , mb = 4.18 ± 0.03 GeV , mt = 173.07 ± 0.52 ± 0.72 G
Métrique:
1 0 0 0
0 −1 0 0
gµν = .
0 0 −1 0
0 0 0 −1
4-vecteurs:
• contravariant: aµ ≡ (a0 ; a1 , a2 , a3 ).
• covariant: bµ = gµν bν .
• Produit scalaire: aµ bµ = a0 b0 − ~a · ~b.
a′µ = Λµν aν .
i j
= iǫijk J k .
J ,J
i j k i j k i j
= iǫijk J k .
K ,K = iǫijk J , J ,K = iǫijk K , J ,J
1 i 1 i
Mi ≡ (J + K ) , Ni ≡ (J − K i ) ,
i
2 2
avec
i j
= iǫijk M k ,
M ,M
i j
N ,N = iǫijk N k ,
i j
M ,N = 0.
~2 ~ 2 ∂
− ∇ ψ = i~ ψ .
2m ∂t
E 2 = p~2 c2 + m2 c4 .
où ≡ ∂µ ∂ µ .
∂
i~ ψ = Hψ ,
∂t
où
∂
H = −~c αi i + βmc2 .
∂x
αi et β sont des constantes. L’équation de Dirac.
Demande que l’équation reproduise E 2 = p~2 c2 + m2 c4 . On calcul le
carré de l’équation:
2 2
ψ = E2ψ .
αi pi c + βmc αj pj c + βmc
Alors
2 2 3 2 2 4
E = αi αj pi pj c + 2βmc αi pi + β m c .
Nous avons
2
Tr (βαi β) = Tr β αi = Tr (αi ) .
Mais {αi , β} = 0 =⇒
2
β E
α
~ · p~c + βmc ψ = Eψ × → β ψ − β~
α · p~ψ − mcψ = 0 .
c c
Définir
µ 0 i
, avec γ 0 = β , γ i = βαi .
γ ≡ γ ;γ
=⇒
(γ µ pµ − mc) ψ = 0 ≡ (p/ − m)ψ = 0 .
C’est la forme la plus commune de l’éq. de Dirac.
(η: normalisation)
Éq. de Dirac:
!" # !" # " #
0 ~σ · p~ φ m 0 φ φ
+ =E .
~σ · p~ 0 ξ 0 −m ξ ξ
~σ · p~ φ − m ξ = Eξ ,
~σ · p~ ξ + m φ = Eφ.
2
p~
+ m φ = Eφ .
E+m
Boost: " #
φ
ψ(p) = Sboost (p)ψ(0) = η ~
σ ·~
p .
E+m φ
cosh χ = E/m =⇒
r
χ E+m χ p
cosh = , sinh = p .
2 2m 2 2m(E + m)
∴ " #
χ χ
cosh 2 ~σ · n̂ sinh 2
Sboost (p) =
~σ · n̂ sinh χ2 cosh χ2
~ ↔α
K
~
.
2
Rotations:
~
Srot ~ θ
= exp −in̂ · Σ =⇒ J~ ↔
Σ
.
2 2
P = γ 0 = β = P −1 .
Sous P,
(
µ −1 +γ µ µ = 0,
Pγ P = .
−γ µ µ = 1, 2, 3
ψψ scalaire ,
ψγ5 ψ pseudoscalaire ,
ψγ µ ψ vecteur ,
ψγ µ γ5 ψ pseudovecteur ,
ψσ µν ψ tenseur .
ψ(x) = u(p)e−ip·x ,
(p/ − m)u(p) = 0 .
=⇒
ū(p)u(p) = 2m ,
avec φ† φ = 1.
Attention: cette normalisation est une convention. D’autres livres (e.g.
Mandl & Shaw) peuvent utiliser une normalisation différente.
Le Modèle Standard – p.46
Pour la solution avec E < 0,
ψ(x) = v(p)eip·x .
(p/ + m)v(p) = 0 .
~σ · p~
≃ ~σ · p̂ = σz [p̂ = ẑ] .
E+m
On considère l’opérateur
!
1 1 1 ±1
(1 ± γ 5 ) = .
2 2 ±1 1
Deux états:
! !
1 0
−
√ 0 √ 1
+ −
v(p) = E
! , v(p) = E ! .
1
0
0 1
!
P † 1 0
On utilise le fait que s φ s φ s = =⇒
0 1
~
σ ·~
p
!
1
uα (p, s) u†β (p, s)
X
E+m
= (E + m) ~
σ ·~
p ~2
p
s E+m (E+m)2 αβ
! !
E+m ~σ · p~
E+m ~σ · p~
= ~2
p =
~σ · p~
E+m αβ
~σ · p~ E−m
αβ
α · p~ + m)β]αβ = (p/ + m)β αβ
= [(Eβ − β~
Également
X
v(p, s)v̄(p, s) = (p/ − m) .
s
1 + λγ5s/
u(p, s)ū(p, s) = (p/ + m) ,
2
1 − λγ5s/
v(p, s)v̄(p, s) = (p/ − m) .
2
Z T N
X
A= dt L(ẋi , xi ) .
0 i=1
d ∂L ∂L
− + =0.
dt ∂ ẋj ∂xj
∂L X
p≡ , H≡ pq̇ − L ,
∂ q̇
∂L 3 ∂L
p(x) ≡ = π(x)d x , où π(x) ≡ .
∂ φ̇ ∂ φ̇
1 2 1 2 2
L = (∂µ φ) − m φ .
2 2
(Ici, le champ φ est réel. S’il avait été complexe, on aurait écrit
(∂ µ φ)† (∂µ φ) et φ† φ au lieu de (∂µ φ)2 et φ2 .)
Ceci mène aux équations du mouvement de KG:
( + m2 )φ = 0 .
d3 p ip·x
Z
φ(~x, t) = e φ(~ p, t) .
(2π)3
1 2
Ĥ = (p̂ + m2 ω 2 x̂2 ) .
2m
On définit
mωx̂ + ip̂
â ≡ √ =⇒ [â, ↠] = 1 .
2mω~
â et ↠sont des opérateurs d’annihilation et de création.
On peut exprimer x̂ et p̂ en fonction de â et ↠=⇒
1
Ĥ = ↠â + ~ω .
2
† n
â
1
Ĥ |ni = n+ ~ω |ni , avec |ni = √ |0i .
2 n!
Le Modèle Standard – p.65
On peut trouver le spectre de l’équation KG de la même façon: chaque
mode de Fourier φ(~ p, t) est un oscillateur harmonique indépendant
avec son propre â and ↠.
On s’inspire des définitions de x̂ et p̂ en fonction des â et ↠. Mais il y a
une différence: x̂ et p̂ sont hermitiques, tandis que φ(~ p) est complexe –
il est associé avec l’exponentiel ei~p·~x . Tenant compte de ceci, on peut
écrire
d3 p 1
Z
i~
p·~x † −i~
p·~
x
φ(~x) = ap~ e + ap~ e ,
(2π)3 2ωp~
p
3
r
d p ωp~
Z
i~
p·~
x † −i~p·~
x
π(~x) = (−i) ap~ e − ap~ e ,
(2π)3 2
où
[ap~ , ap†~′ ] = (2π)3 δ (3) (~
p − p~′ ) .
d3 p
Z
†
H= 3
ωp~ ap~ ap
~ .
(2π)
q
2
Alors, ap†~ |0i: état propre de H avec énergie Ep~ = ωp~ = |~
p| + m2 .
Remarque: l’énergie est toujours positive!
Le Modèle Standard – p.67
Également, ap†~ aq†~ |0i a une énergie Ep~ + Eq~ , etc. Donc, l’espace est
engendré par les états ap†~ aq†~ ... |0i.
Les états ap†~ |0i sont aussi des états propres de l’impulsion. On définit
d3 p
Z Z
†
P~ ≡ − 3 ~
d x π(x)∇φ(x) = 3
p
~ ap~ ap
~ .
(2π)
Alors
P~ ap†~ |0i = p~ ap†~ |0i .
d3 p 1
Z
i~
p·~
x † −i~p·~
x
φ(~x) |0i = 3
p ap~ e + ap~ e |0i
(2π) 2Ep~
d3 p 1
Z
−i~
p·~
x
= e |~
pi .
(2π)3 2Ep~
p
Ceci est une superpositione linéaire d’états d’une particule avec une
impulsion bien définie =⇒ l’action de φ(~x) sur le vide crée une particule
à la position ~x.
∂ ∂
~ 2 + m2 φ(~x, t) .
i φ(~x, t) = iπ(~x, t) , i π(~x, t) = −i −∇
∂t ∂t
On peut combiner ces deux résultats: l’équation KG:
∂2
~ −m φ.
2 2
φ = ∇
∂t2
d3 p 1
Z
−ip·x † ip·x
φ(~x, t) = a p
~ e + ap~ e ,
(2π)3 2Ep~
p
r
3
d p Ep~
Z
−ip·x † ip·x
π(~x, t) = 3
(−i) ap~ e − ap~e .
(2π) 2
φ(~x, t): (i) opérateur de l’espace d’Hilbert qui crée (ap†~ ) et détruit (ap~ )
des particules, (ii) combinaison linéaire des solutions (eip·x , e−ip·x ) de
l’équation KG.
Cependant, les φ ne sont pas des fonctions d’ondes. On dit qu’ils sont
des modes de fréquence positive et négative. Une solution de fréquence
positive a comme coefficient ap~ , l’opérateur qui détruit une particule.
Une solution de fréquence négative est le complexe Hermitique de la
solution de fréquence positive: elle a comme coefficient ap†~ , l’opérateur
qui crée une particule.
Donc: les particules ont toutes une énergie positive, mais il y a des
solutions de fréquence positive et négative.
3
d p 1 −ip·(x−y) 1
Z
−ip·(x−y)
= 3
e + e .
(2π) 2Ep~ −2Ep~
0 0
p =Ep
~ p =−Ep
~
d4 p i
Z
−ip·(x−y)
DF ≡ 4 2 2
e .
(2π) p − m + iǫ
−E p
+ Ep
où T est le symbol d’ordre temporel. T nous indique qu’il faut placer les
opérateurs qui le suivent en ordre, avec le plus tard à gauche.
DF (x − y) est le propagateur de Feynman pour une particule KG. Il
représente l’amplitude pour une particule de se propager de x à y.
C’est-à-dire; une particule est créée au point x, elle se déplace au
point y, où elle est annihilée.
L = ψ(iγ µ ∂µ − m)ψ .
∂L 0 † ∂L
π= = ψ(iγ ) = iψ , π = = 0 (!) .
∂ ψ̇ ˙
∂ψ
d3 p 1 X s s
Z
i~
p·~
x s † s −i~
p·~
x
ψ(~x) = a p
~ u (~
p) e + b p
~ v (~
p ) e .
(2π)3 2Ep~ s
p
d3 p 1
Z X † †
s s −i~p·~
x s s† i~
p·~
x
π(~x) = 3
p i ap~ u (~ p) e + bp~ v (~ p) e ,
(2π) 2Ep~ s
d3 p 1 X s† s
Z
−i~p·~
x s s i~
p·~
x
ψ(~x) = 3
p ap~ ū (~p) e + bp~ v̄ (~
p) e .
(2π) 2Ep~ s
{ψa (~x), πb (~y)} = iδ (3) (~x − ~y )δab , {ψa (~x), ψb (~y)} = {πa (~x), πb (~y )} = 0 .
d3 p X s † s
Z
s† s
= ap~ ap~ − bp~ bp~ .
(2π)3 s
d4 p i(p/ + m) −ip·(x−y)
Z
SF (x − y) = 4 2 2
e
(2π) p − m + iǫ
(
h0| ψ(x)ψ(y) |0i pour x0 − y 0 > 0,
=
− h0| ψ(y)ψ(x) |0i pour x0 − y 0 < 0
≡ h0| T ψ(x)ψ(y) |0i .
′ 1 ∂f ~→A ~′ = A
~ − ∇f
~ ,
φ→φ =φ+ , A
c ∂t
où f (~x, t) est une fonction quelconque. On appelle ceci une
transformation de jauge.
Le Modèle Standard – p.85
On peut écrire ceci sous une forme covariante. On forme le tenseur de
rang 2:
0 −Ex −Ey −Ez
E 0 −B B
x z y
F µν (x) =
Ey Bz 0 −Bx
Ez −By Bx 0
Pour des champs libres (ρ = ~j = 0) on peut écrire les
equations de Maxwell comme suit:
∂L
π µ (x) = = −F µ0 (x)
∂ Ȧµ
1 ν µ
L = − [∂ A (x)] [∂ν Aµ (x)] .
2
Aµ (x) = 0 ,
µ ∂L
π (x) = = −Ȧµ ,
∂ Ȧµ
3
d3 p 1 X r r
Z
−ip·x r † r ∗ ip·x
Aµ (x) = ap~ ǫ µ (p) e + ap~ ǫ µ (p) e ,
(2π)3 2Ep~ r=0
p
d4 p i
Z
µν µ ν µν −ip·(x−y)
DF ≡ h0| T A (x)A (y) |0i = 4 2
(−g )e .
(2π) p + iǫ
1 µν 1
L = − F Fµν invariant sous Aµ → Aµ − ∂µ α(x) .
4 e
1 µ 1
µ µ
A Aµ → (A − ∂ α(x))(Aµ − ∂µ α(x)) 6= Aµ Aµ .
e e
Alors
ψ(iγ µ ∂µ − m)ψ → ψ(iγ µ ∂µ − m)ψ − ψγ µ ψ ∂µ α(x) .
Donc: le Lagrangien de Dirac n’est pas invariant sous des
transformations de jauge locales.
Mais: on peut retrouver l’invariance de jauge locale en introduisant un
potentiel électromagnétique. On ajoute le terme
−ej µ Aµ où j µ ≡ ψγ µ ψ .
1 µν
LQED = − F Fµν + ψ(iγ µ ∂µ − m)ψ − ej µ Aµ .
4
Dµ ≡ ∂µ + ieAµ .
On peut écrire
F µν (x) = D µ Aν (x) − D ν Aµ (x) .
1
LQED = − F µν Fµν + ψ(iγ µ Dµ − m)ψ .
4
Le Lagrangien de QED implique le terme d’interaction −ej µ Aµ . Il faut
tenir compte de ce terme en théorie des champs.
t= S−matrix t= +
On a
H = H0 + HI ,
où H0 et HI sont, respectivement, les Hamiltoniens libres et avec
interactions.
∂
i U (t, t0 ) = eiH0 (t−t0 ) (H − H0 )e−iH(t−t0 )
∂t
= eiH0 (t−t0 ) HI e−iH0 (t−t0 ) eiH0 (t−t0 ) e−iH(t−t0 )
= HI (t)U (t, t0 ) .
d3 x HI , on peut écrire
R
Avec HI =
∞ n+1 Z ∞
X (−i)
S =1+ d4 x1 ...d4 xn T [HI (x1 )...HI (xn )] .
n=1
n! −∞
ν ν
HI (x) = e ψ e (x)γ ψe (x) + ψ µ (x)γ ψµ (x) Aν (x) .
e+(p,s) µ+(k, σ )
e−(p’,s’) µ −(k’,σ ’)
Le Modèle Standard – p.101
Rappel: dans la représentation de Heisenberg:
d4 p 1 X s s
Z
−ip·x s † s ip·x
ψ(x) = ap~ u (p) e + b p
~ v (p) e .
(2π)4 2Ep~ s
p
Mais,
d4 q i
Z
′ −iq·(x−x′ )
h0| T Aµ (x)Aν (x ) |0i = DF µν = (−gµν )e .
(2π)4 q 2 + iǫ
= (2π)8 δ (4) (p + p′ − k − k ′ ) .
(2π)8 δ (4) (p + p′ − k − k ′ ) ,
e− annihilé u(p′ , s′ ) ,
:
e+ annihilé :
v̄(p, s) ,
terme du vertex −ieγ µ ,
:
µ− créé ū(k ′ , σ ′ ) ,
:
µ+ créé :
v(k, σ) ,
−ig µν
propagateur du photon : ,
q 2 + iǫ
X X
4 (4)
conservation d’énergie-impulstion : (2π) δ pi − pf ,
1
√ pour chaque particule .
2E
On peut adapter ces règles de Feynman à n’importe quel processus.
Remarque: en géneral, le terme du vertex pour des fermions est
iQeγ µ (Q = −1 pour un e− [ou e+ ]).
† /† †/ † 0
/ A γ u(p1 , s1 )
u (p2 , s2 ) Z ...B
† 0 0/ † 0 0 / † 0
= u (p2 , s2 ) γ γ Z γ γ ...A γ u(p1 , s1 )
/ ...B
= ū(p2 , s2 ) Z /A/ u(p1 , s1 ) .
Rappel:
X X
uα (p, s)ūβ (p, s) = (p/ + m)αβ , vα (p, s)v̄β (p, s) = (p/ − m)αβ .
s s
1 X 1 (−ie)4
|Mf i |2
′ µ κ
= 2 2
gµν gκλ Tr (k/ + mµ )γ (k/ − mµ )γ ×
4 spins 4 (q + iǫ)
ν ′ λ
Tr (p/ − me )γ (p/ + me )γ .
1 1
/ = Tr {γ µ , γ ν } Aµ Bν
/B
Tr A/ = Tr A /B
/ +B/A
2 2
1 1
= Tr [2g ] Aµ Bν = · 2g µν · 4 · Aµ Bν = 4A · B .
µν
2 2
• Trace de 4 matrices γ:
/ / /
Tr ABCD = / / / / / / /
Tr {A, B }CD − Tr B {A, C }D / /
/ / / /
+Tr BC {A, D } − Tr BCDA ./ / / /
Alors
/ / /
2Tr ABCD = / / / / / / / / / / / / /
Tr {A, B }CD − Tr B {A, C }D + Tr BC {A, D }
= 2A · B 4C · D − 2A · C 4B · D + 2A · D 4B · C
=⇒ Tr A/B
/C/D
/ = 4(A · B C · D − A · C B · D + A · D B · C) .
où
µν /′ µ ν µ ′ν ν ′µ
(m2µ ′ µν
M = Tr (k + mµ )γ (k/ − mµ )γ = 4 k k + k k − + k · k )g ,
′ ′ ′ 2 ′
Eµν = Tr (p/ − me )γµ (p/ + me )γν = 4 pµ pν + pν pµ − (me + p · p )gµν .
Alors
p θ p’
k’
4-vecteurs:
k ′ · p′ = k · p = E 2 (1 − βµ βe z) , k · p′ = k ′ · p = E 2 (1 + βµ βe z) ,
p · p′ = E 2 (1 + βe2 ) , k · k ′ = E 2 (1 + βµ2 ) ,
m2e = E 2 (1 − βe2 ) , m2µ = E 2 (1 − βµ2 ) .
s−channel
Souvent un processus donné
aura plus d’un canal. Il faut addi-
tionner les amplitudes de façon
cohérente et il faut porter at-
t−channel
tention au signe entre les deux
amplitudes. E.g. la diffusion
Bhabha (e+ e− → e+ e− ) reçoit
des contributions du canal s et
du canal t.
u−channel
1 d4 p
Z
ψ(x) = √ ...
V (2π)4
|Sf i |2 /T
σ=
vrel /V
1 2
P
d 3
k d 3 ′
k 1 V |M |
Z
4 spins f i
= V2 V (2π) 4 (4)
δ (P f − P i )
(2π)3 (2π)3 V4
Q
2Ei,f vrel
d3 k d3 k ′ 1 1 1 X
Z
4 (4) 2
= 3 3
Q (2π) δ (P f − P i ) |M f i | .
(2π) (2π) 2Ei,f vrel 4
spins
d3 k d3 k ′ 4 (4)
dΦ2 ≡ (2π) δ (Pf − Pi ) .
(2π)3 2Ek (2π)3 2Ek′
1 d3 k 1
Z
dΦ2 = 2
δ(2E − Ek − Ek′ ) .
~
k′ (2π) 2E k 2Ek ′
′ dEk′ Ek Ek + Ek′ 2E
|f (Ek )| = 1 + =1+ = = .
dEk Ek′ Ek′ Ek′
Donc:
|~
p| p′ |
|~
vrel = + =⇒ vrel 2Ep 2Ep′ ≡ 4F = 4 [Ep′ |~ p′ |] .
p| + Ep |~
Ep Ep′
Remarque: ce résultat tient dans d’autres référentiels que le CM. Si les
particules initiales sont colinéaires (pas nécessairement le CM), on a
q
F = (p · p′ )2 − m2 m′ 2 ,
où m et m′ sont les masses des particules initiales (on peut avoir
m 6= m′ ).
Alors
q
F = (Ep Ep′ + |~
p||~ p|2 )(Ep2′ − |~
p′ |)2 − (Ep2 − |~ p ′ |2 )
q
= 2Ep Ep′ |~
p||~ p′ |2 + Ep2′ |~
p′ | + Ep2 |~ p|2
= Ep′ |~ p′ | .
p| + Ep |~
Fin remarque.
Le Modèle Standard – p.122
Avec |~k|/E = βµ et α ≡ e2 /4π, nous avons
dσ 1 α2 βµ 2 2 2 2 2
= (1 + βµ βe z ) + (2 − βe − βµ ) .
dΩ 4F 2
Dans le CM, avec masses initiales égales,
F = 2E 2 βe
=⇒
dσ + − + − α2 βµ 2 2 2 2 2
(e e → µ µ ) = (1 + βµ βe z ) + (2 − βe − βµ ) .
dΩ 4s βe
Remarque: ce résultat est plus général que seulement e+ e− → µ+ µ− .
On peut le modifier pour d’autres processus de diffusion 2 → 2.
4π
Z
dΩ z 2 = .
3
On obtient
" # !
+ − + −πα2 βµ2
2 4πα2 3− βµ2
σ(e e → µ µ ) = βµ 1 + + 1 − βµ = βµ .
s 3 3s 2
σ(e+ e− → hadrons) X
R≡ + − + −
= Q2q ,
σ(e e → µ µ )
types de quarks
γ γ γ e−
1 X 2 1 X h 2 2 ∗ ∗
i
|M12 | = |M1 | + |M2 | + M1 M2 + M1 M2 .
4 spins 4 spins
1er terme:
1 X 2 1 e4 X
′ /′ / ′ ′
|M1 | = / / / /
ū(p ) ǫ (q + m) ǫ u(p)ū(p) ǫ (q + m) ǫ u(p ) .
4 spins 4 4 (p · k)2 spins
On utilise le fait que X
ǫµ ǫν = −gµν =⇒
polarisations
1 X 2 1 e4 ′ µ ν
|M1 | = 2
Tr (p/ + m) γ (q/ + m) γ (p/ + m) γν (q/ + m) γµ .
4 spins 4 4 (p · k)
Le Modèle Standard – p.130
On simplifie cette expression à l’aide des identités des matrices γ:
γ µ γ ν γµ = −2γ ν ; γ µ γ ν γ ρ γµ = 4g νρ ; γ µ γ ν γ ρ γ σ γµ = −2γ σ γ ρ γ ν .
Alors
1 X 2 1 e4 ′ µ
|M1 | = Tr (p/ + m) γ (q/ + m) (−2p/ + 4m) (q/ + m) γµ
4 spins 4 4 (p · k)2
1 e4 ′ µ
2 2/
= Tr (p/ + m) γ −2 /
qp//
q − 2m/
qp/ + 4mq + 8m q
4 4 (p · k)2
2/ 3
/ /
− 2mpq − 2m p + 4m γµ
1 e4 ′ 2
= 2
Tr (p/ + m) 4q/p/q/ + m −16q · p + 16q
4 4 (p · k)
2 3
+ m 4p/ − 16q/ + 16m
1 e4 ′ ′ 2
2
2
= 16 2p · q p · q − p · p q + 4m −16q · p + 16q
4 4 (p · k)2
2 ′ ′ 4
+ 4m [4p · p − 16q · p ] + 64m .
Alors,
1 X 2 2e4 4 2 ′
|M1 | = m +m p·k+p·kp·k .
4 spins (p · k)2
2me terme:
1 X 2 e4 ′ µ /′ ν / ′
|M2 | = / /
Tr (p + m) γ (q + m) γ (p + m) γν (q + m) γµ .
4 spins 16 (p · k ′ )2
1
P 2 ′
Égal à 4 spins |M1 | , avec la substitution k ↔ −k . Donc:
1 X 2 2e4 4 2 ′ ′
|M2 | = m −m p·k +p·kp·k .
4 spins (p · k ′ )2
1 X 1 e4
M1 M∗2 = − ′
×
4 spins 4 4p · kp· k
′ µ / ν / ′
/ /
Tr (p + m) γ (q + m) γ (p + m) γµ (q + m) γν .
1 X 1 e4
M1 M∗2 ′ ′ 2
= − −32 p · p q · q + 16m p·q
4 spins 4 4 p · k p · k′
2 ′ 2 ′ 2 ′ ′ 4
+ 16m p · (p + q) + 16m q · (p + q) + 16m p · q − 32m .
1 X ∗ e4 2
2 ′
M1 M2 = − ′
m 2m + p · k − p · k .
4 spins p·kp·k
Au total,
′
1 X 2 p·k p·k 1 1
|M12 | = 2e4 + + 2m 2
−
4 spins p·k p · k′ p · k p · k′
2 )
1 1
+ m4 − ′
.
p·k p·k
Maintenant: il faut calculer la section efficace. Ici, comme il y a un
photon dans l’état initial, il est plus utile de la calculer dans le
référentiel du laboratoire, dans lequel il y a un photon incident sur un
électron au repos. Donc, les 4-impulsions sont: p = (m, ~0),
p′ = (E ′ , p~′ ), k = (ω, ~k), k ′ = (ω ′ , ~k ′ ).
d3 p′ d3 k ′ 1 1 1 X
Z
4 (4) ′ ′ 2
σ= 3 3
Q (2π) δ (p + k − p − k ) |M 12 | .
(2π) (2π) 2Ei,f vrel 4 spins
dσ α2 2
= 1 + cos θ .
dΩ′ 2m2
GF
Lint = − √ j1µ · jµ2 ,
2
où
′ ′
j1µ = ψ 1 γ µ γL Q1L ψ1 + ψ 1 γ µ γR Q1R ψ1 ,
′ ′
jµ2 = ψ 2 γµ γL Q2L ψ2 + ψ 2 γµ γR Q2R ψ2 ,
Or,
†
[ū(p′ , s′ ) {γ ν γL Q1L + γ ν γR Q1R } u(p, s)]
n o
† ν† † ν†
†
= u(p, s) γL γ Q1L + γR γ Q1R γ 0 u(p′ , s′ )
= ū(p, s) {γR γ ν Q1L + γL γ ν Q1R } u(p′ , s′ ) .
Solution générale:
Tr γ γ γ γ γ = −4 i ǫαβγδ ,
5 α β γ δ
ǫ0123 = −1 =⇒ ǫ0123 = +1 ,
1
F1µν 2 2
Q1L + Q1R Tr p/ γ p/γ + mm′ Q1L Q1R Tr [γ µ γ ν ]
′ µ ν
=
2
1 2 2
′ µ ν
+ Q1R − Q1L Tr p/ γ γ5 p/γ
2
2 2
µ ′ν ν ′µ ′ µν
+ 4mm′ Q1L Q1R g µν
= 2 Q1L + Q1R p p + p p − p · p g
2 2
αµβν ′
−2 i Q1R − Q1L ǫ pα pβ .
F1µν F2µν ′ ′ ′ ′
Q21L Q21R Q22L Q22R
= 8 {p · k p · k + p · k p · k } + +
′ ′ ′ ′
Q21R Q21L Q22R Q22L
+8 {p · k p · k − p · k p · k } − −
′ ′
2 2 2 2
= 16(p · k)(p · k ) Q1L Q2L + Q1R Q2R
′ ′
2 2 2 2
+16(p · k )(p · k) Q1L Q2R + Q1R Q2L .
1 d3 p′ d3 k
Z
′α β
I αβ ≡ (2π) 4 (4)
δ (p − k ′
− p ′
− k) p k .
(2π)6 2Ep′ 2Ek
α
F1µν F2µν contient des produits scalaires de p′ k β qu’on peut évaluer
avec cette quantité.
I αβ = P α P β f1 (P 2 ) + g αβ f2 (P 2 ) .
αβ P2
=⇒ gαβ I = .
(16π)
Également,
2 2 2
2 P
αβ P 1 2
Pα Pβ I = I(P ) = .
2 (16π 2 ) 32π
αβ 1 α β 2 αβ
I = 2P P + P g .
96π
Ceci est vrai dans n’importe quel référentiel (pas seulement celui des
neutrinos).
Il faut évaluer I αβ pα kβ′ et I αβ gαβ p · k ′ :
αβ ′ 1 ′ 2 ′ αβ ′ P2
p · k′ .
I p α kβ = 2P · p P · k + P p · k , I gαβ p · k =
96π (16π)
Alors
2
G 1 1 d3 k ′
Z
′ 2 ′
2 ′
Γ= F α 2P · p P · k + P p · k + β 6P p · k ,
8mµ (2π)3 6π 2Ek′
où
α ≡ Q21L Q22L + Q21R Q22R , β ≡ Q21L Q22R + Q21R Q22L .
2Ek′
x≡ .
mµ
L’énergie maximale de l’e− se passe quand les deux neutrinos sont
émis dans la direction opposée à celle de l’e− :
ν
e−
ν
Dans ce cas, Ee = mµ /2, i.e. x = 1 est la valeur maximale; la valeur
minimale de x se passe quand l’e− est au repos: x = 2me /mµ ≃ 0. En
fonction de x,
3 ′
d k 1 m2µ
Z Z Z
= k ′ dEk′ dΩk′ = dΩk′ xdx .
2Ek′ 2 8
Alors,
′ 2 ′ 4x
2P · p P · k + P p · k = mµ (3 − 2x) ,
2
6P 2 p · k ′ = 3 m4µ x(1 − x) ,
=⇒ β = 0.
De plus, on peut mesurer le spin de l’électron. Nous savons de la
désintégration β que Q2L 6= 0, tandis que Q2R = 0. C’est la même
chose pour la désintégration du µ.
GF µ
Lint = − √ ψγ (1 − γ5 )ψ ψγµ (1 − γ5 )ψ
2
G2F m5µ
Γ= 3
.
192 π
G2F m5τ −3
Γ(τ → tout) = 5 ≃ 2 × 10 eV ,
192 π 3
S†S = 1 .
−iearbre ψγ µ ψAµ .
1
q 2
MW
σ = σT F .
À hautes énergies, q 2 ∝ s =⇒
4
MW
σ ∼ σT F 2 .
s
2
(Il y a aussi des termes proportionnels à ln(1 + s/MW ) reliés à
l’intégration sur θ.)
4
σT F est proportionnel à s. Le facteur MW /s2 fait que, maintenant, σ
décroı̂t avec s. Il semble que tout est maintenant beau. Mais...
L = i ψγ µ ∂µ ψ .
L → i ψU † γ µ ∂µ U (x)ψ ,
=⇒
δL = i ψU † γ µ (∂µ U (x))ψ .
Donc, l’équation de Dirac n’est pas invariante sous une transformation
unitaire générale.
L → i ψU † γ µ ∂µ (U ψ) − g ψU † γ µ A′µ U ψ
= i ψγ µ ∂µ ψ + i ψU −1 γ µ (∂µ U )ψ − g ψU −1 γ µ A′µ U ψ .
Le Lagrangien est invariant si
iU −1 (∂µ U ) − gU −1 A′µ U = −gAµ .
(∂µ U )U −1 = ∂µ (ln U ) .
On écrit
U = eiH =⇒ iH = ln U .
Donc,
Det[U ] = eiTr[H] =⇒ iTr[H] = ln(Det[U ]) =⇒ Tr[ln U ] = ln(Det[U ]) .
et
Tr[A′µ ] = Tr[Aµ ] .
=⇒ la transformation ne change pas la trace.
i
Comme Aµ = Aiµ Γi et A′µ = A′µ Γi , la seule façon d’avoir
Tr[A′µ ] = Tr[Aµ ] est si tous les Γi ont la même trace et
Tr[Γi ] = 0 .
[Ti , Tj ] = icijk Tk .
Conjugué hermitique:
[Tj , Ti ] = −ic∗ijk Tk
= ic∗jik Tk .
1 1
L = − Tr[F µν Fµν ] = − F iµν Fµν
i
.
2 4
′
Fµν = U [∂µ + igAµ ] Aν U −1 − (µ ↔ ν) = U Fµν U −1 ,
comme espéré.
On a un Lagrangien invariant de jauge!
1 2 µ
LA = m A Aµ .
2
Ceci brise l’invariance de jauge. Donc: une théorie ayant une symétrie
décrite par les U ’s comprend des bosons de jauge sans masse. Afin
de générer des masses pour les bosons de jauge, il faut briser la
symétrie.
1 1
L= (∂µ η)(∂ µ η) − (2µ2 )η 2 + termes η 3 , η 4 .
2 2
Le champ η a acquis une masse 2µ2 .
† µ2 v2 v
hφ φi0 = ≡ , ou hφi0 = √ .
λ 2 2
v est la valeur du vide (ou vev). Écrit de cette façon, c’est Reφ qui
obtient le vev.
On rajoute l’électromagnétisme (symétrie U(1) locale). On a
∂µ → Dµ = ∂µ + ieAµ ,
Fµν = ∂µ Aν − ∂ν Aµ .
Le Lagrangien s’écrit
1
L = − F µν Fµν + {(∂µ + ieAµ )φ}† {(∂ µ + ieAµ )φ} − V (φ) .
4
v µ v e2 v 2 1
(−ieAµ ) √ (ieA ) √ = Aµ Aµ = m2 Aµ Aµ .
2 2 2 2
2 n i p µj
+ g ǫmin φ Aµ ǫmjp φ A .
hφi i = vδ i3 .
g 2 v 2 ǫmi3 ǫmj3 Aiµ Aµj = g 2 v 2 (δij δ33 − δi3 δj3 )Aiµ Aµj
= g 2 v 2 (δi1 δj1 + δi2 δj2 )Aiµ Aµj
2 2
1 µ1 2 µ2
= g v Aµ A + Aµ A .
Donc: A1µ et A2µ sont massifs, avec m = gv, mais A3µ demeure sans
masse, comme SO(3) → SO(2). Ici, SU (2) → U (1) (les groupes sont
isomorphes).
On écrit le champ de Higgs comme suit:
0
1 1 2 2
φ = e(i/v)(ξ T +ξ T )
0 ,
v+η
avec hξ 1 i = hξ 2 i = hηi = 0.
Le Modèle Standard – p.191
On re-exprime
φ → φ̃ = U φ ,
où
1
T 1 +ξ 2 T 2 )
U = e−(i/v)(ξ .
Alors
0
φ̃ = 0 ,
v+η
i
Aµ → õ = Aµ + (∂µ U )U −1 .
g
Donc (on laisse tomber les tildes),
i µ i i
µ i 2 2 1 µ1 2 µ2
(Dµ φ) (D φ) = ∂µ φ ∂ φ + g (v + η) Aµ A + Aµ A .
On remarque que le terme −2gǫmin φn Aiµ ∂ µ φm disparaît car
φn = φm ∼ φ3 .
Le Modèle Standard – p.192
Il est utile de définir le champ vectoriel chargé:
1
A±
µ = √ (A1µ ∓ iA2µ ) .
2
Le terme de masse est
g 2 (v + η)2 A+
µA
µ−
+ h.c.
Variation: le Higgs est un doublet complexe (sous SU(2)):
!
φ+
φ= 0
.
φ
On choisit la direction du vev telle que
!
0
hφi = √ .
v/ 2
La dérivée covariante prend la forme
" !#
i
A3µ A1µ − iA2µ
i τ ig
Dµ φ = ∂µ + ig Aµ φ = ∂µ + φ.
2 2 A1µ + iA2µ −A3µ
Le Modèle Standard – p.193
Le terme de masse vient de (Dµ φ)† (D µ φ):
! ! !
1 g2 A3µ A1µ − iA2µ A3µ A1µ − iA2µ 0
0 v
2 4 A1µ + iA2µ −A3µ A1µ + iA2µ −A3µ v
1 g2 v2 h 1 2 2 2
i
= Aµ + A2µ + A3µ .
2 4
On observe que chacun des Aiµ acquiert une masse, avec m = gv/2.
Ici, SU(2) est brisé complètement.
Remarque: on peut éliminer les termes de mélange A-φ dans
(Dµ φ)† (D µ φ) avec une transformation de jauge. On écrit
!
~ τ /2)
(i/v)(ξ·~ 0
φ=e v+η .
√
2
Qem I3 W YW /2
νeL 0 1/2 −1/2
e−
L −1 −1/2 −1/2
e−
R −1 0 −1
uL 2/3 1/2 1/6
uR 2/3 0 2/3
dL −1/3 −1/2 1/6
dR −1/3 0 −1/3
2. On exprime g et g ′ en fonction de θW .
3. On a T 3 ψ = I3W ψ.
4. On exprime YW /2 en fonction de Qem et I3W .
Le Modèle Standard – p.203
Mettant tout ensemble, on obtient
Y
q
3 3 ′ W 2
/ T + ig
iψ igW / ψ = − g + g ψ cos θW Z
B 2 ′ / cos θW + A
/ sin θW I3W
2
+ sin θW −Z / sin θW + A
/ cos θW (Qem − I3W ) ψ
q
2 2
2 ′
= − g + g ψ Qem sin θW cos θW A / + (I3W − Qem sin θW )Z/ ψ.
0 0 0 b 0 0
De plus,
2 2
a +b 0 0
(+) (−) (3)
[Qh , Qh ] = 2Qh = 0 −a2 −ab .
0 −ab −b2
(3)
Interprétation: Q(±) ↔ W ± , Qh ↔ W 3 . Le Modèle Standard – p.212
Point: a2 + b2 = 1 (unitarité). Donc: a = cos θC , b = sin θC , où θC est
l’angle de Cabibbo. Données expérimentales: cos θC = 0.9738 ± 0.0005
et sin θC = 0.2196 ± 0.0023.
Mais: on observait le mélange K 0 –K̄ 0 . Ceci se comprend par des
désintégrations communes:
1 0 0
1 0 0
K1 ≡ √ K + K̄ , K2 ≡ √ K − K̄ ,
2 2
Il y a maintenant
u,c
plusieurs dia- d s
grammes en boîte
qui contribuent au W W
mélange K 0 –K̄ 0 : s d
u,c
Le Modèle Standard – p.216
Si on neglige la différence de masse entre les quarks u et c, les
diagrammes s’annulent. La contribution des diagrammes en boîte est
2
MW
∼ GF MK GF (mc − mu ) ln 2 MK sin2 θC cos2 θC .
2 2 2
(∆m)K1 −K2
mc
On demande que
2
M 2
(m2c − m2u ) ln W sin θ C cos2
θ C ≤ M 2
,
m2c K
Avec ces relations, les termes de masse pour les quarks sont
diagonalisés par les transformations
Ici, l’indice ‘0’ indique les états propres de jauge; aucun indice =⇒ les
états propres de masse.
Le Modèle Standard – p.222
Courant Chargé – Matrice CKM
Qu’est-ce qui se passe au courant chargé sous une telle
transformation? Dans la base de jauge, le courant charge est
diagonal:
g
− √ ŪL0 γ µ DL0 Wµ+ + h.c.
2 2
Dans la base de masse, ceci devient
g U†
g
D µ +
− √ ŪL UL UL γ DL Wµ + h.c. ≡ − √ ŪL VCKM γ µ DL Wµ+ + h.c.,
2 2 2 2
où CKM = Cabibbo-Kobayashi-Maskawa.
Comme ULU et ULD sont différents, VCKM n’est plus diagonal =⇒ toutes
les transitions de courant chargé sont permises:
Vud Vus Vub
VCKM = Vcd Vcs Vcb .
Vtd Vts Vtb
plus, le couplage au e− +
L 6= couplage au eL (violation de C). Mais la
e+
R . Donc, on pensait que les interactions faibles conservent CP
d u,c,t s
W W
s d
u,c,t
où λ = sin θC .
γ β
(1,0) ρ
Aindir
CP (charmonium) : sin 2β = 0.670 ± 0.023 ,
Aindir
CP (Bd0 (t) → φKS ) : sin 2β = 0.56+0.16
−0.18 .
βs = 0.38+0.17
−0.18 .
Aindir
CP (charmonium) : sin 2β = 0.679 ± 0.020 ,
Aindir
CP (B 0
d (t) → f ) (b̄ → s̄q q̄ pingouin) : sin 2β = 0.64 ± 0.04 .
B(B̄s0 → µ+ µ− ) = (1.8+1.1
−0.9 ) × 10
−8
,
(νR )c νR .
LL γ µ U νLleger Wµ ,
†
où U = ULℓ V est la matrice de mélange leptonique.
Remarque: ν3 est l’état propre isolé, que ca soit plus léger ou plus
lourd que les autres. Ici, on utilise le fait que s13 est petit – on a mis
c13 = 1 et on a négligé le terme proportionnel à s13 dans les éléments
U21 , U22 , U31 , U32 .
Les oscillations de neutrinos atmosphériques ont montré que
sin2 (2θ23 ) > 0.92, ce qui indique que 2θ23 ≃ π. Il est donc une bonne
√
approximation de mettre s23 = c23 = 1/ 2. Les oscillations de
neutrinos solaires donnent
ν3 ∼ ν+ ,
ν2 ∼ c12 ν− − s12 νe ,
ν1 ∼ s12 ν− + c12 νe ,
√
où ν± ≡ (νµ ± ντ )/ 2.
1
3
1
3
1
Qem = .
3
0
−1
α −1
α −1
2
α −1
3
15
∼ 10 GeV
α −1
α −1
2
α −1
3
15
∼ 10 GeV