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PRÉSENTATION
Les nouveaux programmes de collège privilégient, pour les disciplines
scientifiques, une démarche d’investigation qui va se traduire, en mathématiques,
par l’émission d’une conjecture. C’est par la démonstration que celle-ci sera validée.
L’expérimentation s’est imposée à nouveau dans l’enseignement des
mathématiques ces dernières années par l’intermédiaire des calculatrices, certes, et
surtout de l’informatique : tableur-grapheur et logiciels de géométrie sont des outils
puissants qui favorisent l’émergence d’une conjecture. Ils permettent de multiplier les
exemples, sans coût.
MODALITÉS D’UTILISATION
Utilisation d’un vidéo projecteur, en classe entière.
Possibilité de traiter certains exemples en salle informatique à condition de
prévoir une fiche élève qui guidera celui-ci dans son travail.
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2) DISTRIBUTIVITÉ DE LA MULTIPLICATION PAR RAPPORT À L’ ADDITION :
Intérêt spécifique : Faire admettre aux élèves la nécessité d’utiliser un langage précis
(passage du « faire » au « faire faire ») en établissant l’égalité de deux expressions
littérales.
Niveau : 5ème ou 4ème (à propos de la distributivité avec k positif en 5ème, négatif en
4ème).
Commentaires : Vider le fichier « distributivité » avant de l’ouvrir devant les élèves.
Ne laisser que l’énoncé et le tableau prêt à être complété. Remplir l’en-tête des
colonnes avec les élèves. Entrer un nombre x «à la main ». Établir les formules qui
vont permettre de compléter la ligne. Entrer d’autres nombres x. Recopier vers le
bas. Observer les deux colonnes en rouge. Recommencer en remplaçant les
nombres 3 et 4 par d’autres valeurs. Conjecturer.
Autres exemples possibles en 4ème : Suppression des parenthèses dans une somme
algébrique. Exemple proposé : « l’opposé de la somme de deux nombres relatifs est
égal à la somme des opposés de ces nombres. » Fichier : « somme des opposés ».
La démonstration de cette formule pourra certes se faire à l’aide de la formule de
distributivité (avec k = -1) mais elle peut aussi être le moyen de redonner du sens à
ce que l’on appelle « opposé d’un nombre » (l’opposé de a est le nombre défini par :
a + opp(a) = 0 ; on le note -a).
3) DIVISIBILITÉ PAR 11 :
Intérêt spécifique : Faire émerger une conjecture qui se révèlera fausse de manière à
habituer l’élève à douter des apparences et à prendre conscience que conjecturer
n’est pas suffisant.
Le contre-exemple va amener l’élève à comprendre le statut
universel de l’égalité.
Niveau : 5ème. (à propos du travail sur la divisibilité).
Commentaires : Ouvrir le fichier « divisibilité par 11 » Dans la première colonne, on
a inscrit la suite des entiers supérieurs ou égaux à 11. L’enseignant peut aussi ne
garder que les premiers termes de cette colonne (de 11 à 17 par exemple) et
demander aux élèves de proposer ensuite des nombres au hasard. En B6, entrer la
formule qui va permettre d’obtenir le produit de x par 11. Recopier vers le bas.
Observer.
Conjecture : le chiffre des dizaines est égal à la somme des chiffres des unités et des
centaines. Cela « fonctionne » pour les premières valeurs de x ; le premier contre-
exemple apparaît en B14.
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4) ORDRE ET MULTIPLICATION :
Intérêt spécifique : Introduire un raisonnement par disjonction de cas.
Utilisation de la touche $ pour bloquer une cellule du tableur.
Niveau : 4ème.
Commentaires : Vider le fichier « ordre et multiplication » avant de l’ouvrir devant
les élèves. Ne laisser que l’énoncé et le tableau prêt à être complété. Entrer « à la
main » une valeur pour a, une valeur pour b (en respectant la contrainte a < b) et
une valeur pour c. L’enseignant peut demander aux élèves de proposer eux-mêmes
les différentes valeurs. L’objectif est de comparer ac et bc. Trouver les formules qui
vont permettre de compléter les deux colonnes ac et bc (utilisation de la touche $).
Recopier vers le bas. Observer. Changer la valeur de c … Viendra (en étant un peu
patient !) « c » négatif … Observer … Viendra aussi (on l’espère !) « c » = 0. Établir
la propriété.
REMARQUES PRÉLIMINAIRES :
Les fichiers présentés ici utilisent le logiciel « cabri-geometre II » ou la
dernière version (sous la forme d’un seul CD) du logiciel « Geoplan-
Geospace ». Ces logiciels vont permettre d’animer les figures et de présenter
ainsi, très vite, des cas aussi variés qu’on le désire.
A noter : les fichiers créés sur le nouveau logiciel Geoplan-Geospace ne
s’ouvrent pas tous avec l’ancienne version…
Comme pour le tableur, les fichiers peuvent être présentés en classe entière
au vidéo projecteur ou être prévus en travail autonome en salle informatique.
Dans les deux cas, l’enseignant devra prévoir le scénario qui accompagnera
le fichier avec une fiche-élève qui sera complétée au fur et à mesure de la
séance.
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3) HAUTEURS D’UN TRIANGLE : (avec « geoplan »)
Objectif : Alléger les tâches de l’élève pour l’enchaînement de pas déductifs au cours
d’une démonstration en extrayant des sous-figures d’une figure complexe.
Démontrer que les trois hauteurs d’un triangle sont concourantes en
utilisant le fait que les médiatrices le sont (propriété qui a pu être déjà démontrée en
5ème )
Niveau : 4ème (Les élèves de 5ème auront dorénavant à savoir que les hauteurs d’un
triangle sont concourantes mais la démonstration n’est envisageable qu’en 4 ème.)
Commentaires :
On pourra demander aux élèves d’avoir construit la figure souhaitée (un triangle, ses
trois hauteurs, et les droites passant par chacun de ses sommets parallèles au coté
opposé du triangle) au préalable. Le fichier suivant guidera les élèves pour
démontrer que les 3 hauteurs du « petit » triangle sont aussi les 3 médiatrices du
« grand » triangle.
A l’aide de commandes en blocs ou de commandes par étapes, l’enseignant peut à
l’aide d’une simple touche construire ou effacer certaines parties de la figure
complexe pour en extraire des sous figures en fonction du pas de déduction
correspondant.
Ouvrir le fichier « concours hauteurs ». Un triangle ABC s’affiche à l’écran. Les trois
sommets sont libres : on peut déformer le triangle.
Appuyer sur la touche A, à plusieurs reprises… jusqu’à apparition du point K. La
figure se construit et se code pas à pas, ce qui peut permettre à certains élèves de
corriger ou terminer leur propre figure.
Appuyer sur la touche B : elle permet d’isoler certains éléments de la figure dans le
but de démontrer que D1 et d1 sont perpendiculaires.
Ré appuyer sur la touche B pour réinitialiser la figure.
Appuyer sur la touche C : le but est de démontrer que le quadrilatère AIBS est un
parallélogramme.
Ré appuyer sur la touche C pour réinitialiser la figure.
Appuyer sur la touche D : le but est de démontrer que le quadrilatère ABCK est un
parallélogramme.
Ré appuyer sur la touche D pour réinitialiser la figure.
On pourra aider les élèves à déduire que AK = IK, puis on codera les nouvelles
propriétés.
Appuyer sur la touche E : le but est de démontrer que D1 est la médiatrice de [IK].
Ré appuyer sur la touche E pour réinitialiser la figure.
Appuyer sur la touche G (plusieurs fois) : elle permet de faire afficher ou de faire
disparaître les codages permettant de justifier, de la même façon, que D 2 est la
médiatrice de [IJ] et que D3 est la médiatrice de [JK].
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Les 3 droites D1, D2, D3 sont les 3 médiatrices du triangle IJK donc elles sont
concourantes.
Mais qu’étaient ces 3 droites pour le triangle ABC ? Touche F : les hauteurs !!!
AUTRE EXEMPLE
Objectif : démarche expérimentale conduisant à la formule de l’aire d’un disque.
Niveau : 5ème.
Commentaires : Vous trouverez une animation attrayante sur le site du kangourou à
l’adresse suivante : http://www.mathkang.org en cliquant sur le lien de l’animation :
Archimède .