L’analyse des charges et le

seuil de rentabilité

AUTEUR : OLIVIER
BAUDRY LYCEE R . SCHUMAN / METZ 1
Introduction
Parmi les charges de l’UC, certaines sont
fixes et incompressibles : ce sont souvent
des charges de structure liées aux
investissements réalisés.
Ces charges sont engagées quel que soit
le niveau d’activité.
L’UC doit donc réaliser un CA suffisant et
dégager une marge permettant d’absorber
ces charges de structure et de réaliser un
bénéfice.
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Section 1 : L’analyse des charges
Le manageur doit avoir une idée de la situation
économique de son unité commerciale, il
dispose, sur son tableau de bord de clignotant
tel le seuil de rentabilité.

Nous étudierons successivement :

Section 1 : L’analyse des charges

Section 2 : Le seuil de rentabilité
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Section 1 : L’analyse des charges
L’analyse des charges permet de
distinguer :

les charges directement liées au niveau

d’activité

les charges qui dépendent de la structure

mise en place pour exploiter l’activité
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Section 1 : L’analyse des charges

11 / L’analyse différentielle
Elle permet de distinguer :

111 / Les charges liées à la structure

Dites charges fixes, car elles évoluent par

palier à chaque changement de structure
(loyer, remboursements de crédits)
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Section 1 : L’analyse des charges
112 / Les charges liées au niveau d’activité

Dites charges variables, elles sont

proportionnelles à l’activité (chiffre
d’affaires) essentiellement les
dépenses relatives aux achats de biens
et services

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Section 1 : L’analyse des charges
12 / Les charges fixes et les charges variables

 Bon nombre d’UC dont le CA diminue, même

provisoirement font faillite car leurs ressources
ne leur permettent plus de régler les charges
dont le montant est engagé chaque mois, même
si aucune vente n’est réalisée.

 L’analyse en charges fixes et variables est issue

de cette problématique.
 Elle constitue un outil simple de prise de
décision.
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Section 1 : L’analyse des charges

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Section 1 : L’analyse des charges
121 / Les charges fixes
Ce sont les charges qui ne voient pas leur montant modifié par
une variation d’activité : loyers, amortissements…
La majorité de ces charges sont liés à la structure de l’UC.
Elles varient par paliers.
Donc un niveau insuffisant d’activité risque de générer des
pertes car les charges fixes ne seront pas couvertes mais un
niveau trop fort d’activité impose un nouvel investissement et
donc un nouveau palier plus difficile à absorber.
Charges fixes
Nouveau niveau
de structure
Une structure
correspond à
certain niveau de Investissement
coûts fixes

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 Section 1 : L’analyse des charges
122 / Les charges variables

Le CA de l’UC doit également couvrir les charges variables.

Elles augmentent
proportionnellement
à l’activité
Les charges
variables
sont nulles si
l’activité
est nulle

Celles ci varient en fonction de l’activité : on considère qu’elles lui sont

proportionnelles : achats de marchandises, rémunérations du
AUTEUR : OLIVIER personnel…
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Section 1 : L’analyse des charges
123 / Charges semi-variables (ou mixtes)

Elles sont composées d’une partie fixe et d’une

partie variable.

Exemple :
rémunération (une partie fixe et une partie en fonction
du chiffre d’affaires réalisé).

124 / Le coût total

C’est la somme des charges fixes et variables.

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Section 1 : L’analyse des charges

Chiffre Charges 13 / La marge sur

d'affaires variables
coût variable
= =
Quantités Coût
vendues variable
X
Prix de
vente
Charges
unitaire Marge
fixes
sur
Résultat
coût Résultat exceptionnel
variable courant Résultat de
l'exercice
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Section 1 : L’analyse des charges
La marge sur coût variable
=
Chiffre d’affaires - Coût variable

Le taux de marge sur coût variable

=
Marge sur coût variable X 100
Chiffre d’affaires
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BAUDRY LYCEE R . SCHUMAN / METZ 13
Section 1 : L’analyse des charges
Ici :
Taux de marge sur coût variable = ?

Donc chaque fois que le CA augmente de

100 €, l’UC génère X € de marge sur coût
variable.

Ce système permet de calculer un résultat

prévisionnel pour n’importe que CA.
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Section 1 : L’analyse des charges
14 / Le compte de résultat différentiel
141 / Elaboration du compte de résultat différentiel
C O U T S M A R G E S %

C h iffre d 'a f f a i r e s 1 0 0

* A c h a t s d e m a r c h a n d is e s
V a r ia t io n d e s s t o c k s d e m a r c h a n d is e s
= C o û t d 'a c h a t d e s m a r c h a n d is e s v e n d u e s
* F r a is v a r ia b le s d 'a c h a t
= C o û t v a r ia b le d e s m a r c h a n d is e s v e n d u e s (1 )

* C o û t v a r ia b le d e d is t r ib u t io n ( 2 )

= C o û t v a r ia b le to ta l (1 + 2 )

M a rg e s u r c o û t v a ria b le

* C h a r g e s f ix e s
- P r o d u it s f ix e s
= C h a rg e s f ix e s n e tte s

* R é s u lt a t c o u r a n t

* R é s u lt a t e x c e p t io n n e l

* I m p ô t s u r le s b é n é f ic e s

R é s u lta t d e l 'e x e r c i c e

Résultat exceptionnel = produits exceptionnels – charges exceptionnelles

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Section 2 : Le seuil de rentabilité

21 / La détermination du Si résultat = 0 M/CV = Charges fixes

seuil de rentabilité par le Soit SR le seuil de rentabilité (chiffre d’affaires)

calcul
Taux de M/CV * SR = Charges fixes

C’est le CA au-delà duquel l’UC Charges fixes

commence à faire des
bénéfices, c’est à dire le CA SR =
pour lequel son résultat est Taux de M/CV
juste nul.

L’UC couvre ses charges fixes Le seuil de rentabilité en quantité

avec la MSCV. =
SR / prix de vente unitaire

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Section 2 : Le seuil de rentabilité

22 / La détermination graphique du seuil de rentabilité

Au delà du SR,
MSCV > CF;
Charges
l’entreprise réalise un bénéfice

En dessous du SR, MSCV = 0,6 CA

CF >MSCV ;
l’entreprise fait des pertes.

CF = 75 000

CA
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BAUDRY 125/ 000
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MSCV = CF = SR ; R = 0
Section 2 : Le seuil de rentabilité

En abscisse figure le chiffre d’affaires et

en ordonnée, on représente la M/CV
(y=ax) et les charges fixes (y=a)
Sur le graphique apparaissent :

avant le SR : une zone de perte, car la
M/CV ne couvre pas intégralement les
charges fixes ;

après le SR : une zone de bénéfice, car la
M/CV est supérieure aux charges fixes.
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Section 2 : Le seuil de rentabilité

23 / La détermination du point mort

Date à laquelle on atteint le seuil de rentabilité et à

partir de laquelle on commence à faire du bénéfice. Plus
cette date est atteinte rapidement dans l’exercice plus la
sécurité est importante pour l’entreprise.

PM = SR * 360 / CA

Ici : 125 000 * 360 / 200 000

=
225 jours de vente soit le 16 août
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Section 2 : Le seuil de rentabilité

La notion de point-mort
Valeur
(Euros) Chiffre d'affaires

Bénéfice
Frais totaux
P0
Frais variables

Frais fixes
Perte

Q Volume d'activité
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Section 2 : Le seuil de rentabilité

24 / L’indice d’efficience

Il représente le pourcentage du chiffre d’affaires réalisé

au delà du seuil de rentabilité. C’est une marge de
sécurité dont dispose l’entreprise.

Indice d’efficience
=

(chiffre d’affaires de la période - Seuil de rentabilité)

Chiffre d’affaires de la période X 100

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Section 2 : Le seuil de rentabilité

24 / Limites de l’utilisation du seuil de rentabilité

Dans la pratique la détermination du seuil de rentabilité
suppose certaines conditions :

la capacité d’identifier les charges pour chaque type

d’activité ou de produit vendu

l’application d’un taux de marge sur coût variable

identique dans le temps

l’existence d’une activité à peu près régulière

l’existence de charges fixes identiques dans le

temps
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AUTEUR : OLIVIER
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