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ISSN .. 0984-0982

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RAPPORTS DES LABORAT.OIRES


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S,É RIE : OUVRAGES D'ART
OA- 3


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. Comportement local de connecteurs


acier/béton sollicités au cisaillement
.Etude bibliographique
' ' I,

Pierre î ROUILL.ET

Octobre 19 87
MINISTËRE DE L'ËQUIPEMENT, DU LOGEMENT,
DE L'AMËNAGEMENT DU TERRITOIRE ET ·DES TRANS flORTS
LABORATÇ>IRE CENTRAL DES PONTS ET Cl"IAUSSËES
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RAPPORTS DES LABORATOIRES
SÉRIE : OUVRAGES D'ART
OA- 3

Comportement local de connecteurs


acier/béton sollicités au cisaillement
Etude bibliographique
Pierre TROUILLET

Octobre 19 87

MINISTÈRE DE L'ËQUIPEMENT, DU LOGEMENT,


DE L'AMËNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DES TRANSPORTS
LABORATOIRE CENTRAL DES PONTS ET CHAUSSËES
Pierre TROUILLET
Ingénieur ENSAIS
Laboratoire régional de NANCY
BP 8 - 54510 TOMBLAINE

R E S U M E

Cette étude présente la synthèse des connaissances publiées sur le


comportement d'un connecteur destiné à solidariser une pièce en béton et
une pièce métallique soumises à une action tangente à leur interface. Près
de 180 références ont été analysées à la lumière des résultats d'essais
acquis par notre laboratoire en la matière.

Dans les quarante dernières années, l'on s'est attaché à définir la


réponse globale (charge ultime, courbe charg~/ glissement) de gouj ans ( 360
essais réalisés) et d'un grand nombre d'autres connecteurs. Très rares sont
les études détaillant le fonctionnement local d'un connecteur.

L'étude bibliographique présente les données disponibles et montre


qu'il existe un continuum entre connecteurs souples et rigides, aussi bien
au ni veau du mode de ruine que de la raideur. L'incidence de différents
paramètres géométriques (hauteur, largeur, épaisseur ••• )et mécaniques
(résistance du béton, limite élastique de l'acier ••• ) sur le
fonctionnement (en déplacement et en déformation) d'un connecteur soumis à
des sollicitations statiques ou de fatigue sont montrés. Il en est de même
pour le comportement d'un connecteur appartenant à un groupe de
connecteurs.

En conclusion, la rigidité relative milieu/connecteur serait le


paramètre de base du comportement d'un connecteur.

Dessins M.TEDESCO
Dactylographie C.CLEMENT

Action de recherche pluriannelle AR n°41 : FONCTIONNEMENT DES STRUCTURES

·fiche d'action élémentaire de recherche FAER 1.41.20.6 : Connexion des


ponts mixtes.
SOMMAIRE

I - NOTATIONS UTILISEES •...•.••••.••.........••.••.•.••.••.•..••......• 5

II - EVOLUTION DES TECHNIQUES DE CONNEXION ET DES THEORIES DE CALCUL ..... 7

II .1 - Présentation . • . . . . . . . . . • . . . . . . . . . . • . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
II.2 Evolution des systèmes de connexion .•.•.•................ 8
II.3 - Evolution des différentes théories de fonctionnement des
poutres mixtes . . . . • . . . . . . . • . . . • . • . . . . . • . . . . . • . . • . . . . . • . . . 14

III - ESSAIS REALISES . . . . • . • • • • . . • • • . • . • . . . . . . . • . . • . . . . • . . . . . • . . . • . . . . . . . 20


III.1 - Comparaison des différentes catégories d'essais ......... 20
III.2 - Comparaison push-out/poutre 22
III.3 - Influence de différents paramètres ...................... 25

IV - CHARGE LIMITE ULTIME EXPERIMENTALE (Que) ...........•...•.••.•...... 27


IV .1 - Modes de rupture . . • • . • . . . . . • . . . • . . . . . . . • . . . . . . • . • . . . . . . . . 27
IV.2 - Incidence des différents paramètres géométriques......... 28
IV.3 - Incidence de la qualité des matériaux .................... 30
IV.4 - Incidence du mode de chargement ..................•......• 30
IV.5 - Résultats expérimentaux ..•..••••... ...................... 31

V - GLISSEMENTS ........••...•.•....•••..•.••.••..••.................... 32
V.1 - Incidence de différents paramètres géométriques ........... 32
V.2 - Influence de la qualité des matériaux et de l'adhérence
acier/béton • . . • • • . . • . . • . . . • . • • . • • . . • . . • . • . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
V.3 - Incidence du mode de chargement ....•..............••...... 34
V.4 - Soulèvement 35
V.5 - Glissements ultimes ...................................... . 35
V.6 - Modélisation de la courbe charge/glissement ...•......•..•. 36

VI - EFFET DE GROUPE ...........•••...............••.•..•...•.......•.... 37


VI.1 - Incidence sur la charge limite ultime ........•.........•• 37
VI.2 - Incidence sur les glissements ..........•................. 37
VI.3 - Effet de l'espacement .•..•......•.•...................... 38

VII - CRITERES DE COMPARAISON............................................ 38


VII.1 - Critères en glissement.................................. 39
VII. 2 - Autres critères . . . . . • • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . . . . . . . . 39
VII.3 - Ductilité d'un connecteur;.............................. 40
VIII - DEFORMATIONS - EFFORT NORMAL - SOUDURE ....•.•..........•.•.•... • .. 43
VIII .1 - Déformations . . • • . . . . . • . . . . . . . . • . • . • . . • . . . • . • . . . . • • • . • . 43
VIII. 2 - Effort normal . . . . . . • . . . • • • • . . . • . . . . • • . . • . • . • . . . . . • • . . . 43
VIII.3 - Charge de plastification ..••.•••••••••................ 43
VIII. 4 - Soudure • • • • • • • • • • • . . . . . . • . . . . . . . . • . • • . . . . . . • • • • . . • • • . . 44
VIII. 5 - Glissements résiduels • • • • • . . • • • . • . . • • • • • • • • • . • • . . • . . . . 44

IX - COMPORTEMENT EN FATIGUE DE DIFFERENTS CONNECTEURS •..•••••••••••••• 45


IX .1 - Représentativité de 1' essai push-out .. .. .. .. . .. .. .. .. .. • 45
IX.2 - Panorama des essais réalisés •••..••••.•......••..••...•. 45
IX.3 - Résultats détaillés et essais de goujons, U, barres...... 45
IX.4 - Paramètres influant sur le comportement en fatigue ..•... 46
IX.5 - Mode de rupture en fatigue 49
IX.6 - Formules de résistance .•..••••.•.•••.••••. . .........•..• 50
IX.7 - Variation de raideur du connecteur au cours de l'essai
de fatigue . • . • • • . • . . . . . . • . . • . . . . • . . • . . . . . . • • • . • . . . . . • . . . 50
IX.8 - Fatigue de la membrure seule............................ 51

* planches III à IX 52 à 73
* Annexe 1 - Références bibliographiques 75
* Annexe 2 - Tableau récapitulatif des essais réalisés 83

Ce document est propriété de l' Administration et ne peut être reproduit, même partiellement,
sans l'autorisation du Directeur du Laboratoire central des Ponts et Chaussées
(ou de ses représentants autorisés).

© 1987· LCPC

Publié par le LCPC, 58 bd Lefebvre · 75732 PARIS CEDEX 15 sous le numéro 3548
Dépôt légal : Octobre 1987

ISBN 2-7208-3548-X
- 5 -

NOTATIONS UTILISEES

I.l - PARAMETRES GEOMETRIQUES GENERAUX


h = hauteur totale (soudure comprise)
L = largeur
a = épaisseur de la soudure (au sens du CPC)
el = épaisseur de la partie libre
es = épaisseur de la partie soudée.
lx = inertie suivant l'axe x
s = section (transversale).

Conventions particulières aux cornières

h.0 = hauteur de l'axe du perçage depuis la base de la c;:ornière.


f.0 = diamètre du filant( acier lisse et doux.)
nbf = nombre de filants.
e.0 = diamètre du perçage pour filant.

Conventions particulières aux arceaux

df = diamètre du fil utilisé pour l'arceau


D = diamètre hors tout de l'arceau (diamètre de cintrage+ 2df)

Conventions particulières aux goujons

dl = diamètre du corps
d2 = diamètre de goujon
la tête
Ag section du
= contrainte de rupture
<:Jar = de l'acier du goujon
hs' = hauteur du fut
h2 = hauteur de la tête

Conventions particulières aux systèmes combinés

Al = surf ace de la butée


A2 = section des ancrages

I.2 - NOTATIONS LIES AUX CHARGES


Q = charge appliquée à un connecteur
Qr = charge d'accroissement des glissements résiduels
Qr80 = charge pour laquelle le glissement résiduel atteint 80 microns
- 6 -

Que = charge ultime de calcul


Que = charge ultime expérimentale (plus grande charge observée lors
des essais)
Qc = charge de calcul (généralement état limite de service)
Qp = charge de plastification
Qmc = charge maximum maximorum appliquée dans toute l'histoire du
chargement
Ql = fraction de la charge totale Q appliquée sur la partie flexible
Qs = fraction de la charge totale Q appliquée sur la partie soudée
ou rigide des connecteurs.
M,T,N = moment fléchissant, effort tranchant, effort normal.
q = taux de charge

Rappel sur terminologie des essais de fatigue.

~l
Q

~c
Qmax

Qmin
t

sollicitation ondulée répétée altérnée


: AQ/Qmax < l l 2
lr 0 < lr < l 0 - l

rsd = Qmax/Que lr = Qmin/Qmax

I.3 - NOTATIONS LIES AU DEPLACEMENT OU A LA DEfOR~1ATION

G = glissement = déplacement relatif acier-béton, dans le sens de


l'effort.
S = soulèvement = déplacement relatif acier-béton, dans le sens
perpendiculaire à la sollicitation.
é = déformation mesurée en un point.

I.4 - AUTRES NOTATIONS

E = module d'élasticité (indices a acier, b béton module sécant


dans ce cas)
K = module de réaction
0- = contrainte normale
Re = résistance du béton à la compression.
Rt = idem en traction par feridage
C7é = limite élastique de l'acier du connecteur
Rr =raideur relative connecteur/ béton - paramètre qualitatif.
- 7 -

II - EVOLUTION DES TECHNIQUES DE CONNEXION ET DES THEORIES DE CALCUL I

II.l - PRESENTATION

On appelle construction mixte le mode de construction associant des


matériaux différents reliés entre eux en vue de bénéficier des performances
de chacun de ceux-ci. Ce concept est très ancien et dès 1 'antiquité
différentes constructions ont été réalisées.

Le nombre de couples de matériaux associes ne cesse de croître


depuis cette époque (métal/pierre, bois/métal, béton/acier ••• )jusqu'à nos
jours avec l'apparition des matériaux dits composites.

En matière de construction de ponts les matériaux concuramment


utilisés du fait de leur rapport coOt/performances sont l'acier et le
béton.

Depuis la fin du siècle dernier, de nombreuses solutions ont été


présentées en ce qui concerne leur association :

liaison continue par adhérence : béton armé, poutrelles


enrobées de béton.

- liaison discrète par connecteurs construction mixte,


scellements.

Dans le cas des poutres mixtes, le système de connexion permet, en


reprenant les différentes sollicitations existant à l'interface des deux
matériaux leur solidarisation.

L'objet de cet te étude bibliographique est de présenter une


synthèse des différentes recherches réalisées sur le comportement de
différents connecteurs d'ossatures mixtes.

Bien que ne faisant pas stricto sensu l'objet de cette étude, le


comportement de structures connectées et des théories de calcul de
celles-ci font l'objet d'une présentation succinte ci-après.
- 8 -

II.2 - EVOLUTION DES SYSTEMES DE CONNEXION (voir planche Ici-après)

En 1922 la "Dominion Bridge Compagny of Canada" réalise des 'essais


d'éléments de plancher composés de poutres métalliques en I enrobées de
béton, et, à cette occasion apparaissent pour la première fois les termes
d'interaction et de connexion entre l'acier et le béton.

Ce type d'essais, réalisé jusque vers 1930 a permis de montrer que


l'adhérence existant entre les deux matériaux ne pouvait être prise en
compte que dans le cas de poutres enrobées soumises à des sollicitations
statiques et munies de dispositifs d'ancrage à leur extrémités.

De ce fait, au début des années 1930 les recherches portent sur la


définition de systèmes de liaison plus performant et les premiers essais
sur connecteurs sont réalisés. ·

La première recherche systématique est due à Voellmy ( 1933,


Institut Fédéral pour l'essai des matériaux - Suisse).

Il s'agissait de Connecteurs composés d'une hélicoîde d'axe


longitudinal et soudée à son contact avec la membrure supérieure. (dessin
I.4.2).

Sur la base des essais push-out réalisés, Voellmy conclue que ce connecteur
en spirale est sollicité globalement et après rupture de l'adhérence
béton/poutre par des contraintes de cisaillement globales de l'ordre de 180
à 430 psi (1,2 à 3 MPa) et que la résistance du connecteur ne dépend que du
diamètre de la barre et de la résistance du béton. L'effort de cisaillement
est transmis pour partie directement par la partie inférieure soudée, pour
partie par flexion de la barre formant la spirale.

Après les premières études de spirales, les laboratoires européens


et américains ont essayé entre 1940 et 1950 d'obtenir des connecteurs plus
performants et ont eprouvé :

* des barres d'acier à béton armé en forme de crochet ( I .1. 3,


I.1.6, I.1.12 ••• ).

* des butées réalisées à partir de profilés divers carrés, T,


U (dessins I.2).

* des systèmes combinés butées arceaux réalisés à partir des deux


types ci-dessus.(dessins I.3).
I1 1 CONNECTEURS DITS SOUPLES I flexible shear connector u PLANCHE I

GOUJONS

7 8 9 10

11

I 2 j BUTEES / stiff s·hear connecter 1

1 2 3 4 5

J:l J"'"'"'"Ill"'"""' l D. D J."""lll'""i!!'"'·'u

~~FORT
[]==il] Li RASANT

I3 CONNECTEURS COMBINES I cembined shear connecter

I 4 j CONNECTEURS CONTINUS A ADHERENCE RENFORCEE

continueus ~ms wtth- strengffïenmg adresion


2 ~------ 3
- 10 -

Les essais de Ros publiés en 1944 et portant sur un système combiné


cornière/arceau ont montré que

* La ruine se produit dans les essais statiques sur poutre comme


lors des essais push-out, par rupture de béton pour des con-
traintes environ 3,5 fois plus élevées que la résistance con-
ventionnelle sur cube. En fatigue, la rupture se produisait
dans la soudure dans les deux cas.

* Les fortes contraintes dans le béton étaient possibles du fait


de l'état d'étreinte latérale. Il recommandait de limiter la
contrainte dans le béton (calculée en supposant une
distribution uniforme) à la fraction suivante de la résistance
conventionnelle :

• 55 pour les ponts


• 75 pour les bâtiments

Graf 11361 , 11371 trouve des ratios similaires (contraintes de


ruptures égale à 1,7 à 3,2 fois la résistance conventionnelle sur
cube) et propose une limitation similaire des sollicitations (50%
de la résistance conventionnelle sur cube). A son sens, l'arceau ne
participe à la résistance du système combiné que pour autant qu'il
y ait une déformation suffisante du béton.

Ros 11381 et Graf 11361 ont étudié les possibilités de redis-


tribution entre systèmes combinés ("effet de groupe"), le premier
avec 3 niveaux de connexion, le second avec 2 niveaux de
connecteurs disposés dans le même corps d'épreuve • Les conclusions
étaient les suivantes :

- on retrouve globalement les ratios ci-dessus, même en


l'absence de dispositif anti-soulèvement

- la raideur et la résistance moyenne par connecteur


diminue légèrement avec le nombre de ceux-ci

Compte tenu de la difficulté de réalisation, les laboratoires


américains ont recherché à mettre au point un connecteur flexible plus
économe en main d'oeuvre.

L'étude a porté au début sur différents connecteurs estimés comme


étant flexibles. (U, arceaux, systèmes divers) C'est à ce moment
"charnière" que Viest, Siess et Newmark ont produit une intérressante étude
de comparaison entre différents types de connecteurs. Puis la recherche
s'est axée sur l'utilisation de goujons soudés au départ manuellement
jusqu'à l' appari tian du système industriel proposé et commercialisé par
Nelson Stud Welding ( NSW). La plupart des études sur ces gouj ans ont été
conduites au laboratoire d'ingénierie Fritz pour le compte de NSW et tous
les résultats des essais de mise au point réalisés dans ce laboratoire
n'ont pas été publiés.
- 11 -

Les études de comparaison des différents connecteurs ont montré


que

* dans le cas où la poutre est dimensionnée en interaction


complète, les différences de raideur (très importantes) entre
les différents types de connecteurs apparaissaient plus rédui-
tes au niveau du comportement d'ensemble de la poutre. L'inci-
dence de la raideur du connecteur ne serait pas linéaire : 1901
note que la réduction de raideur a plus d'incidence que son
augmentation.

* les glissements relevés lors des essais push-out n'étaient re-


versibles que pour partie. En ce qui concerne le connecteur en
U la partie irréversible s'accroît fortement à partir d'une
certaine charge. Viest nomme celle-ci "charge c'ritique" et es-
time qu'elle doit correspondre à la plastification du métal du
goujon. La charge cri tique se produit pour un glissement
résiduel de 0,003 pouces (80 microns) pour les goujons de petit
diamètre. Pour les goujons de gros diamètres cette charge n'é-
tait pas aussi bien définie et l'on a conservé la référence au
glissement de 80 microns ci-dessus.

* pour le connecteur en U, la majeure partie de la charge


transite par la soudure.

* La durée de vie en fatigue d'une poutre isostatique est augmen-


tée si l'adhérence béton/membrure n'est pas empéchée (graisse)
et est limitée par la résistance des connecteurs d'extrémité
(les premiers rompus).

* le comportement du connecteur en U 1901 était affectée par la


largeur, l'épaisseur de l'aile libre, et la résistance du béton

Les essais systématiques publiés sur les goujons NELSON ont débutés
en 1954 à l'Université de l'Illinois et à l'Université Lehigh toutes deux
américaines. Les essais ont porté sur des poutres, sur des corps d'épreuve
"push-out" sollicités aussi bien de manière statique qu'en fatigue ( l 133 I
' l 139 I ' l 1401 ' l 141 I ) •
La capacité de charge du goujon était évaluée comme étant celle
pour laquelle il y a accroissement net des glissements résiduels , et, quand
celle-ci ne pouvait être repérée avec suffisamment de clarté, comme étant
la charge pour laquelle le glissement résiduel atteint une valeur
forfaitaire (75 microns).

Cette dernière charge paraissait une fonction des dimensions du


goujon (diamètre, hauteur) et de la résistance du béton. Les essais sur
poutre réalisés par 11331 ont montré que l'interaction était complète pour
des charges sur connecteur voisines de la charge utile ci-dessus.
Tableau l - VENTILATION DES ESSAIS REALISES ENTRE 1930 ET 1986
X.Y = X nombre de poutres, Y = nombre d'essais de push-out réalisés

------------------------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------------------
IHélicoidel Goujons 1 Butées 1 U !systèmes 1 Arceauxlcornièresl Divers 1 Total !Total rela-
1 1 1 1 lcombinés 1 1 1 1 ltif (%)-%)

:30-40 1 17-36 1 1 1 1 5.0 1 1 1 22-36 1 15-4 1-'


1\)

40-50 1 4-lo 1 1 0.1 1 6.47 1 5.23 0.14 1 3.o 1 o.56 1 18-157 1 12-19

50-60 1 1 1-112 1 1 4.0 1 6.8 1 1 1 11-120 1 8-15

70-80 1 1 37-118 1 1 0.40 1 3.56 1 0.12 1 0.4 1 37-230 1 25-27

ultérieur 1 1 20-101 1 1 1 1 1 7. 49 1 27-150 1 20-18


à 80 1 1 1 1 1
7-35 1 1 1 2.44 1 1 19.68 1 28-147 1 20-17
----------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Total 1 21-46 1 65-366 1 0-7 1 10-87 1 14-87 1 7-58 1 3-12 1 26-177 1146-840 1 100-100 1
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Total 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
relatif 1 14-5 1 44-44 1 0-1 1 7-10 1 10-10 1 5-7 1 2-2 1 18-21 1100-100 1 / 1
(%)-%) 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- 13 -

Chapman et Balakrishnan ont montré, à l' Imperial College que la


charge ultime du connecteur constituait un indicateur plus intéressant que
la charge critique : la connexion ne devait pas rompre avant la poutre. De
ce fait, ils proposaient de limiter la résistance de calcul des connecteurs
à 0,8 Que pour le calcul des moments ultimes.

Les goujons ne représentent pas, selon 11081 la solution optimale


du fait des coûts et des contraintes d'utilisation car

* Les coûts sont élevés pour la fourniture du goujon, pour l'in-


vestissement des pistolets de soudage et leur entretien.

* Les contraintes d'utilisation sont importantes :


Il
Un transformateur de soudage pèse environ 500 kg et permet le
raccordement d'un seul pistolet de soudage. Sur de grands
chantiers, le système est trop lent.

- L'équipement de soudage nécessite une alimentation électrique


avec une puissance raccordée de 80 kVA qui souvent, surtout
sur les chantiers éloignés, n'est pas disponible. En outre,
l'installation électrique provisoire nécessaire à
l'alimentation électrique sur le chantier revient très cher.

- Pour les tôles profilées, les tôles galvanisées, en cas de


protection contre la corrosion des poutres, la liaison par
soudage est mauvaise de sorte qu'on peut normalement
s'attendre à un pourcentage de défauts de 8 à 12% et que l'on
se montre donc plutôt sceptique vis-à-vis de ce système.

- Di verses influences climatiques (température inférieure à


+ 2°C, humidité relative élevée, temps pluvieux) ne
permettent pas le soudage, d'où des retards dans l'avancement
des travaux.

- Il arrive souvent que des soudeurs qualifiés ne soient pas


disponibles."

Enfin, si les cadences de mise en place sont élevées (120 unités


par opérateur et par heure, au maximum maximorum) le nombre d'unités peut
être très élevé (jusqu'à 125.000 selon 11651 sur 12 ponts anglais) et ce
système peut s'avérer beaucoup plus coûteux que les solutions de connexion
pour cornière. (enquête réalisée par le LRN).
- 14 -

De ce fait, se développent dans différents pays et depuis 1980


environ, des recherches en vue de diminuer les inconvénients ci-dessus
voire remplacer ce type de connecteur :

- Au Liechstenstein, la Société HILTI étudie et vend un


connecteur en cornière destiné au bâtiment et mis en
place par cloutage.(dessin 1.1.11).

- Au Japon, l 'uni ver si té de Kobé et un lamineur ( Sumi to


métal Industries) étudient un profilé à membrure
embossée.

- Au Japon l'université étudie le couplage ferraillage


transversal/connecteur.

- En Italie, l'université de Trieste étudie la découpe et


pliage de l'âme du profilé pour réaliser la connexion.

- Aux U.S.A. sont étudiés des groupes discrets de goujons


mis en place au travers de bacs aciers, en bâtiment, et
en vue de réaliser des poutres à âme discontinue
permettant une réduction des hauteurs de plancher par
intégration des tuyauteries dans l'âme (Stub Girder,
Framing System)

- En U.R.S.S. apparaissent sur de nouveaux ponts des


groupes discrets de connecteurs réalisés à partir
d'arceaux et constituant des éléments de forte puissance.

- En Allemagne est étudiée la connexion par boulons à haute


résistance.

- Enfin, en France, outre notre étude sur la compréhension


du fonctionnement des connecteurs et plus
particulièrement le connecteur en cornière, des études
particulières ont été réalisées sur les butées arceaux
dans le cas d'un pont prototype et d'autres sur les
goujons auto foreurs en vue dans ce cas d'une utilisation
en bâtiment.

La diversité des recherches réalisées montre qu'il n'existe pas de


connecteur idéal et qu'il demeure un besoin de compréhension du
fonctionnement des différents connecteurs.

Les tableaux en annexe n°2 donnent la liste des essais réalisés et


la nature de ceux-ci.

If .3 - EVOLUTION DES DlffERENTES THEORIES DE FONCTIONNEMENT DES POUTRES MIXTES

Dans une première approche, Andrews ( 1912) on a considéré que


l'acier et le béton restaient liés par adhérence. De ce fait, les sol-
licitations internes étaient calculées avec les hypothèses classiques de la
résistance des matériaux.
- 15 -

Cette première approche s'avérait expérimentalement suffisante, au


moins jusqu'à rupture de l'adhérence. Pour reprendre les sollicita- tians
au delà de ce seuil, des connecteurs ponctuels ont été utilisés
ultérieurement. Le modèle d'Andrews s'avérant inutilisable pour ces niveaux
de sollicitations, plusieurs théories élastiques ont été proposées (Stüssi
1947, Granholm 1949). La plus connue est celle de Newmark (USA, Université
de l'Illinois, 1951) dont les principales hypothèses de base sont les
suivantes

- continuité de la liaison acier/béton


- le glissement à l'interface acier/béton en un point donné
est proportionnel à l'effort de cisaillement en ce point.

Ce modèle s'avérait suffisant pour les charges de service, et trop


approximatif pour les charges élevées, ceci étant plus particulièrement du
à l'hypothèse de la linéarité de la courbe charge/glissement relative aux
connecteurs.

Cette théorie a fait l'objet d'une vérification :

3 poutres étaient éprouvées, la longueur de la dalle représentant


10 fois son épaisseur, et la portée 3 fois la largeur de la
dalle.L'interaction n'était pas loin d'être complète. On concluait
que la théorie était valide et que les courbes charge/glissement
notées lors de l'essai push-out étaient très voisines de celles
relevées sur poutres. (l'on notera que les sollicitations imposées
aux connecteurs restaient faibles et le comportement du connecteur
pouvait être qualifié de linéaire en fonction de la charge
appliquée).

Newmark propose dans cet te étude les notions d'interaction et de degré


d'interaction.

L'interaction totale ou complète (entre la poutre et la dalle)


est définie par l'absence de glissement entre les deux matériaux.
Dans ce cas, la poutre mixte se comporte de façon monolithique et
ce cas représente une limite supérieure en résistance, et
inférieure en déformation et flèche.

L'absence d'interaction est caractérisée par le libre glissement


de l'acier et du béton. Ceci représente la limite inférieure en
résistance, et supérieure en déformation et flèche.

L'interaction partielle est obtenue dans le cas de poutres


munies de connecteurs mécaniques souples où i l y a toujours
glissement entre la dalle de béton et la poutrelle métallique
impliquant une discontinuité de déformation à l'interface
acier-béton.
INTERACTION 1 PLANCHE II
L

DEFLEXIONS POUR DIFffRENTES VALEURS DE 1le

o/.,/P

Lt2

GLISSEMENTS LE LONG DE LA POUTRE POUR DIFFERENTES VALEURS DE 11 c

1 Ir:= oo (int~a r:tion tata te J


1/r:: 80
1/r: = 20
-::.--.;:~-1lc=13
~-""""~~-1/r::10

L/2
1COMPRESSION OU BETON LE LONû DE LA POUTRE POUR DIFFERENTES VALEURS DE 1/c
- 17 -

Les valeurs des déformations et flèches sont comprises entre les


valeurs des deux cas précédents.

La planche II extraite de 171, illustre ces notions dans le cas


d'une poutre mixte de 6 m de portée soumise à un effort centré
unitaire et donne l'allure de la flèche, du glissement et de la
compression dans le béton le long de la poutre pour différentes
valeurs du degré d'interaction l/C.

Le degré d'interaction est une fonction de différentes


caractéristiques géométriques de la partie métallique et du
hourdis béton et caractérise le niveau d'indépendance de ces deux
matériaux.

Après Newmark, Siess et Dai (USA, Université de l'Illinois, 1967)


présentaient un modèle de comportement pour des états élastiques
et plastiques basé sur les considérations suivantes :

- la liaison acier/béton est discrétisée


- la courbe charge/ glissement est décomposée en plusieurs
droites.

Aucune comparaison avec un modèle expérimental n'a toutefois été


faite.

Chapman et Yam proposeront en 1968 un modèle analytique


élasto-plastique prenant en compte une relation logarithmique entre
l'effort appliqué et le glissement. Cette analyse a été utilisée
partiellement pour l'élaboration du code anglais CP 117.

Hallam (Australie) développera (en 1978) un modèle prenant en


compte une loi de comportement du connecteur dépendante de l'histoire du
chargement. Un modèle de ce type sera développé par Behr et Seddik au LCPC
pour le cas de matériaux élastiques-plastiques.

Roderick (Université de Sidney) développera le modèle Chapman-Yam


en y incluant une fonction polynomiale pour la courbe charge/glissement
ainsi que les effets des déplacements résiduels.

Le dernier modèle de calcul développé est celui de Aribert-Labib


repris ensuite par Aribert-Abdel-Aziz. Ce modèle prend en compte des lois
de comportement des matériaux très fines ( élasto-plastique écrouissable
pour l'acier, loi non linéaire pour le béton) mais ne concerne que les
chargements monotones croissants.
- 18 -

CALCUL A L'ETAT LIMITE-ULTIME

Lors d'essais de poutres mixtes dotées de connecteurs


"flexibles" (goujons) on a constaté qu'une redistribution s'opérait au
voisinage de la charge ultime et que tous les connecteurs étaient à ce
niveau de charge également sollicités.

De là est apparue la notion de connexion adéquate (ou


totale).

Une connexion est totale si la résistance de la poutre n'est


pas augmentée par addition de connecteurs supplémentaires.

Les théories concernant l'état limite-ultime peuvent être


classées en deux catégories

- celles basées sur l'équilibre statique des efforts


internes
- celles considérant en plus la répartition des dé for-
mations.

* Les premières sont basées sur l'hypothèse de la plastification


totale de chaque matériau dans la section.(matériau idéalement
élastique/plastique) • Simples, ces théories donnent la limite
inférieure de la résistance globale car ne prenant pas en
compte l'écrouissage de l'acier. Dans le cas de butées trop
petites (induisant dans ce cas une rupture fragile) ces
théories surestiment la capacité portante.

* Les secondes ont été proposées en premier par Stüssi qui sup-
posera que la réparti tian des déformations était continue et
linéaire dans l'ensemble de la poutre mixte.

Le tableau II récapitule les différentes théories proposées.


- 19 -
TABLEAU Ii - THEORIES DIVERSES DU CALCUL DES POUTRES MIXTES

===============================================================================================================================
1 DATE 1 AUTEURS - PAYS !Réf. 1 Hypothèses principales (outre celles de Méthode de résolution 1
1 1 1 1 la théorie de l'élasticité) 1 1
1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1912 !Andrew (GB) 1 l 1- béton tendu fissuré 1 1
1 ! Interaction totale 1 1- planéité des sections déformées 1 1
1 !poutres enrobées 1 1- pas de glissement à l'interface acier/béton 1 1
1 1 1 1 (adhérence acier/béton non rompue ) 1 1
1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1947 IStüssi (D) 1 160 1- connecteurs de comportement élastique 1 Calcul de la répartition des efforts 1
1 !Interaction partiel-! 1 linéaire Ide cisaillement par un système d'é- 1
1 Ile 1 1- pas de soulèvement à l'interface acier/béton lquation linéaire (l par connecteur) ré-1
1 1 1 1 1solution par la méthode des différences 1
1 1 1 1 !finies. 1
1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1949 IGranholm 1 161 1- connexion continue !Equation différentielle résolue par 1
1 fpoutrea composites 1 1- glissement proportionnel à la contrainte de !différences finies. La résolution est 1
1 l(en bois) symétri- 1 1 cisaillement. !donnée pour des systèmes isostatiques 1
1 lques par rapport au 1 1- pas de décollement entre les différentes !(poutre et console) 1
1 fplan médian. 1 1 couches 1 1
1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1952 fNewmark (USA) 1 162 1- connexion continue !Equation différentielle du 2ème ordre 1
1 !Interaction partiel-! et 1- glissement proportionnel à la charge transmi-ldont l'effort de cisaillement et sa ré-1
1 f le 1 5 1 se 1partition sont les inconnues. Résolu- 1
1 1 1 1- pas de décollement à l'interface acier/béton ftion par différences finies. 1
1 1 1 1- matériaux de comportement élastique linéaire 1 1
1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1967 ISiess Dai (USA) 1 1- matériaux élastiques-plastiques 1 1
1 1 1 1- connexion discrète 1 1
1 1 1 1- loi de comportement du connecteur multi-liné-I 1
1 1 1 1 aire. 1 1
1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1968 IYam-Chapman 1 1- matériaux élastiques-plastiques 1 1
1 1 1 1- loi de comportement du connecteur logarithmi-1 1
1 1 1 1 que. 1 1

1-------------------------------------------------------------------------------------------'-------------------------------- -1
1 1978 IHallam (AUS) 1 117 1- matériaux élastiques linéaires 1 1
1 1 1 1- résistance nulle du béton à la traction 1 1
1 1 1 1- égalité des courbures 1 1
1 1 1 1- la courbe de comportement du connecteur dé- 1 f
1 1 1 1pend de l'histoire du chargement. 1 1
1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------I
1 1980 1Seddik-Behr (f) 1 1- connexion discrète 1 f
1 !Interaction partiel-! 1- pas de décollement (égalité des courbures) 1 1
1 l le 1 1- gliseement non linéaire 1 1
1 1 1 1- chargement non monotone croissent. 1 1
1 1 1 1- matériaux élastiques puis parfaitement plas- 1 1
1 1 1 1 tiques. 1 1
1 1 1 1- béton tendu non pris en compte. 1 1
1-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1985 IAribert-Abdel-Aziz 1 1- chargement monotone croissant 1 1
1 1 ( f) 1 73 1- planéité des sections pour l'acier et le bé- 1 1
1 1 1 1 ton 1 1
1 !Interaction partiel-! 1- connexion discrète 1 1
1 Ile 1 1- loi de comportement du connecteur non linéaire f
1 1Calcul jusqu'à l 'é- 1 1- deformée dO à l'effort tranchant négligé et 1
1 1tat ultime. 1 1 et fluage non pris en compte. f
1 1 1 1- possibilité de décollement à l'interface 1
1 1 1 1 acier/béton 1
1 1 1 1- matériaux élasto-plastiques écrouissables 1
1 1 1 1 (y compris acier des armatures) • 1
1 1 1 1 1
===============================================================================================================================
- 20 -

III - ESSAIS REALISES I

Les essais de cisaillement réalisés en vue de représenter le


comportement d'un connecteur appartenant à une poutre sont nombreux.

Grossièrement, ils peuvent être classés en 5 catégories (voir


planche III.l)

push-out l 136 I , l167 I Cet essai tend à représenter le


fonctionnement de la connexion d'une poutre, les dalettes
de béton simulant le hourdis et le profilé, la poutre.
Comme le montrent les croquis de la planche, les formes
retenues ont été diverses ainsi que les conditions
d'appui des dalet tes ( platre au contact dalet te/plateau
de la presse, liaison des dalettes par des armatures ••• )
De même, diverses natures de contact connecteur/béton ont
été étudiées (voir dessin issu de 11281).
- double push-out (ou essai de cisaillement bisymétrique
réalisé sur une dallette tendue ou comprimée) (11211,
l 1361)
- push-off 11361, se rapprochant d'un cisaillement pur par
diminution de l'excentricité.
- push-around ou cisaillement giratoire l 121 I , essai se
rapprochant des conditions réelles de sollicitation d'un
connecteur d'une plaque mixte par exemple
- push-in 1321, l3ül.

Pour chacune de ces catégories, des dimensions différentes du corps


d'épreuve ont été utilisées ainsi que différentes conditions d'interface et
l'on peut se poser les questions suivantes :

* Comment comparer ces essais entre eux ?

* Quel est le degré de représentativité de ces essais ?

* Quelles sont les incidences des différents paramètres ( géomé-


triques, mécaniques ••• ) sur les résultats obtenus?
* Quelle est la façon optimale de tester un connecteur ?

III.! - COMPARAISON DES DIFFERENTES CATEGORIES D'ESSAIS

Dans l'essai push-out on peut penser que le plateau de la presse


limite les possibilités de soulèvement au moins à son voisinage, ce qui
n'est pas le cas dans l'essai double push-out (DPO).

Teraskiewicz 11631 compare les corps d'épreuves de ces deux types


ne différant que par la longueur de la dalle et le type de sol-
licitation (les connecteurs étudiés étant des goujons 19 x 102).
- 21 -

A charge donnée, les glissements et soulèvements sont plus im-


portants dans l'essai DPO. La charge ultime expérimentale (Que) y
est beaucoup plus faible (moitié environ, voir courbes l 163 I
planche III.l).

Le mécanisme de sollicitation y est différent. l 136 I indique


qu'il se forme une bielle de compression de largeur beaucoup plus
réduite que dans l'essai push-out. l 21 I indique que le mécanisme
de ruine n'est pas conforme à celui observé sur poutres.

Compte tenu du peu de représentativité, l'essai DPO n'a plus été réalisé.

On peut penser que l'excentricité est mieux connue dans l'essai push-off et
que cet essai est plus pur.

Les données présentées dans l'étude de Teraskiecwicz l 136 I


permettent une comparaison push-out/push-off à l'aide de l' in-
dicateur charge/glissement (planche III.l). On constate que la
réponse des deux types de corps d'épreuves est identique pour une
valeur de charge de l'ordre de 0, 6 Que ( 9t sur le graphe) • Au
delà de cette charge, les glissements croissent de manière très
importante dans l'essai push-off.

D'autre part, la figure 1181114 - planche III.3 - montre que


l'excentricité de l'effort (jusqu'à une certaine valeur ne mo-
difie que peu la charge ultime (dans le cas de dalles à
renformis).

Cet essai n'a plus été réalisé par la suite, peut-être à cause de sa
complexité et de la similitude des résultats obtenus avec ceux de
l'essai push-out.

La difficulté d'obtenir deux dalles de béton présentant des résistances


quasi identiques avait amené, entre autres, à la réalisation d'essai
push-in.

En fait, dans ces essais, deux connecteurs sont testés de manière


simultanée dans la même masse de béton, ce qui pas~ des problèmes de
fonctionnement et d'interprétation.

Ces derniers essais présentés à titre indicatif, n'ont été réalisés qu'en
un petit nombre d'exemplaires.
- 22 -

On peut penser que l'essai de cisaillement giratoire (push-around) est plus


représentatif de la réalité des sollicitations d'un connecteur (goujon)
d'une plaque mixte.

En effet, sur les dalles mixtes ou poutres mixtes, l'effort de


cisaillement varie en intensité mais aussi en direction suivant la
proximité du point d'impact de la charge par rapport au connecteur.
De ce fait, Clarke 11211 propose ce type d'essai, pour des goujons
13 et 19 mm.

L'intensité de l'effort varie suivant l'angle d'attaque (voir


planche 111.1), les valeurs extremales (min, max) étant appliquées
respectivement à chaque quart de tour.

Si l'on considère que l'on peut comparer les deux endommagements


suivants
* Celui produit dans un essai classique pour une charge
passant de Qmin à Qmax.

* Celui produit sur un quart de tour lors de l'essai de


cisaillement giratoire d'amplitude variable.

Alors, l'auteur signale que ce dernier essai est plus sévère que le
premier : pour une configuration donnée, la durée de vie serait à
titre d'exemple réduite d'une facteur 10.
Toutefois, les résultats des essais classiques (push-out) de fati-
gue peuvent être pris en compte si l'on utilise la notion d'ampli-
tude équivalente de cisaillement (dont les valeurs sont spécifiées
dans 11211. De ce fait, ce type d'essai ne présente pas un intérêt
majeur.

On conclut que sur l'ensemble des catégories d'essais envisagés,


c'est l'essai push-out qui est considéré communément comme étant
le plus représentatif.

Quel est sa représentativité par rapport au fonctionnement du


connecteur dans une poutre ?

III.2 - COMPARAISON PUSH-OUT/POUTRE

Quelques objections sont souvent faites à l'encontre de la re-


présentativité de l'essai push-out.

l) La dalle est contrainte sur toute sa largeur, ce qui n'est pas le cas
dans l'essai push-out pour lequel la dalle n'est sollicité qu'au droit du
connecteur.
- 23 -

En fait, les efforts de cisaillement sont maximaux au droit des


appuis (poutres isostatiques) ou au droit des points d'inflexion.
Dans les deux cas, le béton est peu sollicité et dans ces condi-
tions, l'essai push-out est assez bien représentatif.
Les essais réalisés par Teraskiewicz 11631 sur des corps d'épreu-
ves push-out et pour des goujons de 19 mm montrent que les résul-
tats sont peu affectés par la compression de la dallette.

2) La taille de la dalle et la quantité de ferraillage peuvent être dif-


férents dans l'essai push-out et dans la réa l i té. Ceci né ces si te une
définition correcte de la géométrie du corps d'épreuves.

3) Le nombre de sections connectées est différent : une seule dans le cas


de l'essai push-out. Ceci pose la question de l'effet de groupe qui est
traité plus loin.

4) La flexion transversale, qui tend dans le cas des poutres de rive, à


comprimer la base du connecteur n'est pas bien représentée dans l'essai
push-out.
Au vu des essais que nous avons réalisés nous estimons que cette com-
pression tend à renforcer l'état d'étreinte latérale ce qui améliorerait
les performances du connecteur.

Comparaison des courbes charge/glissement

Les courbes charge/glissement définies lors des essais push-out et


celles déduites à partir des essais de poutre sont identiques selon
l 5 1 ' 1 8 I ' 1 90 1 •

Comparaison des charges limites ultimes

Cette comparaison n'a pas été réalisée en détail pour plusieurs


raisons

la plupart des essais push-out ont été réalisés en effort


et non à déplacement contrôlé, de ce fait, les courbes
charge/glissement ne sont connues que pour partie.

- La répartition des efforts entre connecteurs d'une poutre


sollicitée à l'état limite ultime n'a jamais été mesurée
mais à été estimée sur la base de quelques mesures.
- 24 -

Comparaison des déformations d'un connecteur

17 I indique que la répartition des déformations sur un U


appartenant à un corps d'épreuve push-out ou à une poutre (dimensionnée en
interaction totale) ont même allure.

L'allure des déformations mises en évidence par 1191 sur un ouvrage


sont qualitativement comparables à celles relevées lors d'essais push-out.

Comparaison des soulèvements

Les ratios soulèvement/glissement définis lors d'essais push-out et


lors d'essais de ponts sont voisins ou identiques 1541.

Représentativité de l'essai push-out en fatigue

Pour un pont isostatique, les connecteurs en extrémité sont soumis


à des efforts de même sens au passage des surcharges alors qu'en partie
centrale, ils sont soumis à des efforts al térnés, et 1' amplitude du
cisaillement y est supérieure au cisaillement maximal (voir ligne
d'influence de l'effort tranchant). Le long de la poutre l'amplitude de
cisaillement ne varie que très peu alors que la valeur maximale évolue
fortement.

Ces sollicitations de ni veaux et d'amplitudes différents peuvent


être prises en compte lors de l'essai push-out de fatigue.

La figure 13 l 116 I (planche III. 2) présente une comparaison de


courbes de Woehler pour des gouj ans appartenant à des poutres ou à des
corps d'épreuves push-out.

Dans les poutres, les efforts sont calculés en interaction complète


et il n'est donc pas tenu compte de la redistribution des efforts.

Mainstone constate que les deux domaines d'existence des courbes


de Woehler se recoupent et il conclut que les résultats d'essais push-out
sont plutôt pessimistes par .rapport à ceux tirés des essais de poutres.
- 25 -

King, Slutter, Driscoll, cités par 11181 admettent que la rupture


par fatigue de goujons sollicités par essai push-out est très
légérement plus précoce que celle observée (à sollicitations
égales), sur poutres. Culver et Caston font la même observation
pour des connecteurs en U, la différence push-out/poutre étant
plus marquée.

On conclue que dans les conditions étudiées, l'essai push-out


statique rend bien compte du comportement du connecteur dans une poutre
sollicitée de manière monotone et croissante. En fatigue, cet essai ne
représente pas trop mal, compte tenu de la dispersion relative à ce type
d'essai, la réalité de la fatigue d'un connecteur d'une poutre.

III.3 - INFLUENCE DE DIFFERENTS PARAMETRES

Adhérence - frottements

L'incidence de l'adhérence béton/membrure est importante. Selon 121


au moins 20% des efforts appliqués sont repris de cet te façon si la
membrure n'est pas graissée. Selon 17 I , à charge donnée les glissements
sont réduits d'au moins 30% (voir planche lll.2 - figure 11817).

Du fait de la présence de soulèvements à l'interface acier/béton


l'adhérence n'intervient que pour les charges extrémement faibles.

Différents systèmes ont été employés pour empécher l'adhérence


membrure/dalle: huile de décoffrage, peinture bitumineuse 1321.

Qualité du contact connecteur/béton

L'importance de ce paramètre est faible - voir fig. l 18 l 7 planche


II l. l 8 I indique que cet effet est quasiment nul dans le cas de la
présence de colle à jauge disposée en partie courante du connecteur.

Conditions de contact dalle/plateau de la presse.

L'Eurocode n°4 basé sur les standarts britanniques BS 5400 propose


de mettre en place une couche de plâtre ou une base rigide.

Les auteurs de 1501 ont utilisé une plaque d'élastomère (néoprène)


de 4mm d'épaisseur recouverte d'une feuille de carton; l 9 I attribue des
écarts de 10% sur la charge limite ultime du fait que les plateaux de la
presse ont été graissés.
- 26 -

Oehlers a fait une étude complète du problème montrant que


l'incidence des conditions de contact dépend en fait de la géométrie du
système : quand le ratio longueur du connecteur/longueur de la dalle est de
l'ordre de 0,2 pour une longueur de dalle supérieure à trois fois sa
largeur, alors la distribution des déformations est quasi indépendante des
conditions de contact dalle/plateau de la presse.

Les figures 13 et 14 données par 11841 de la planche III.3 montrent


l'effet de l'excentricité de l'effort extérieur.

Incidence d'une compression extérieure de la dalle

Teraskiewicz l 163 I a appliqué lors d'un essai push-out une con-


trainte de compression constante sur chaque dallette et égale à 1/6 et
1/12 de la résistance conventionnelle du béton définie sur cube, lors
d'essai push-out sur connecteurs goujons 19 x 102 pouces. Il conclue que
dans ce cas les contraintes extérieures appliquées n'ont aucune incidence
ni sur la courbe charge/glissement ni sur la courbe charge/soulèvement. Par
contre, la charge ultime diminuerait de 15 à 13,8 t soit 10% environ par
application de cet effort extérieur de compression.

L'application d'un effort extérieur de traction ne modifie pas la


charge limite ultime d'un goujon sollicité dans un essai push-out 1221.

Incidence de l'histoire du chargement 11701

La figure 24, planche III.3 montre que les courbes charge/glis-


sement obtenues pour un chargement monotone croissant et pour un chargement
discontinu peuvent être superposées.

Nota - répétabilité de l'essai push-out

Suivant les résultats obtenus par l 5 I l'essai push-out apparait


comme un indicateur fidèle, l'écart sur les charges limites ultimes cons-
tatées sur un même groupe de corps d'épreuves ne dépassant pas 7% (très
exceptionnellement 15%).
- 27 -

IV - CHARGE LIMITE ULTIME EXPERIMENTALE <Que) I

L'objet de ce chapitre est d'étudier les paramètres influant sur


la charge limite ultime. Celle-ci est définie communément comme étant
la plus élevée rencontrée au cours de l'essai. Elle ne correspond donc
pas à la limite de reversabilité ou à la charge maximale . obtenue en fin
d'essai pour une histoire donnée de chargement.

rv.1 - MODES DE RUPTURE

Plusieurs modes de rupture sous sollicitations statiques peuvent


être envisagés.

Mode l : rupture par le béton. Ce mode peut se décomposer en


sous modes : ruptures par écrasement local, (conjugué ou non au
cisaillement du béton), rupture par fendage de la dalle, ruptu-
re mixte.

Mode 2 : rupture par l'acier : cisaillement du corps du con-


necteur, cisaillement de la soudure.

Mode 3 : rupture mixte : déformation excessive de l'acier en-


trainant une concentration accrue des contraintes dans le béton
puis le rupture dans celui-ci.

Le mode de rupture dépend de la "raideur" relative con-


necteur/béton, Rr.

* Pour les connecteurs très raides (ou Rr élevé) la rupture se


produit en mode 1. A titre indicatif, dans le cas de
membrures embossées l 1881 la rupture par cisaillement
intervient quand le ratio surface horizontale de la
membrure/surface frontale des butées est inférieur à 9. Pour
une valeur plus forte de ce ratio, la ruine se produit par
écrasement local du béton, au droit de l'embossement.

Cette rupture par cisaillement s'accompagne de déplacements


très faibles, 3 à 4 fois inférieurs à ceux introduits par l'é-
crasement du béton en pied de connecteur selon 11681

La contrainte dans le béton que l'on peut calculer pour des


butées sollicitées au voisinage de la charge de rupture est
de l'ordre de 2, 5 fois celle déterminée expérimentalement
par des essais sur cylindres.
- 28 -

* Pour des connecteurs très souples ( Rr faible) : la rupture


se produit dans l'acier. A titre d'exemple, ce mode de rup-
ture a été obtenu sur des cornières disposées dans une dalle
de béton à hautes performances (essais du LPC NANCY), et sur
des goujons 11701 ,151 •

* Pour des connecteurs "intermédiaires" (Rr moyen)

Cet te catégorie concerne les U qui, observés après rupture


font apparaître 181 , 11681 un écrasement local du béton à
la base et une déformation importante de l'aile libre du
connecteur. La fissuration des faces de la dallette précède
cette rupture.

Ce type catégorie concerne aussi les goujons. Sur la base


des photos présentées par 11701 on retrouve les mêmes indi-
cations que ci-dessus (voir planche IV.l FIGURE 1 11701). La
déformation du goujon LAl est plus importante que celle du
goujon LEZ (résistances de béton différentes).

Ainsi le mode de rupture dépend essentiellement de la raideur relative


connecteur/béton.

IV.2 - INCIDENCE DES DIFFERENTS PARAMETRES GEOMETRIQUES

Incidence de la présence d'un renformis

Dans les domaines de géométrie étudiés, la présence d'un renformis ne mo-


difie pas fondamentalement la valeur de la charge limite ultime Que.

Ainsi

* 181 indique que du fait de l'augmentation de l'excentrici-


té, (présence d'un renformis,) Que chute de 6,5% (valeur du
même ordre que la dispersion sur la valeur de la charge.

* l 181 I indique que l'incidence de l'augmentation de la lar-


geur du renformis (10 à 17 cm) n'augmente que peu (10%) Que.
(voir planche III.3). Par contre, l'augmentation du nombre
de cadres verticaux (2 à 9) se traduit par une forte
augmentation (25%) de cette charge.

Un nervurage longitudinal (exemple : bac acier disposé


transversalement à la poutre) réduit notablement la charge
ultime (voir les essais réalisés sur goujons et bacs)
- 29 -

Incidence du ferraillage

La mise en place d'un ferraillage hélicoïdal (diamètre de cintrage


50 mm, pas 25 mm) augmente fortement la résistance ultime d'un goujon :

- 30% selon 11651 pour des goujons 19 x 75


- 20% selon Sattler cité par Janss 11071 •

Le ferraillage de la dallette intervient l 22 I sur Que mais aucun


essai comparatif n'a été réalisé (hormis les études de Oehlers, en cours).
Les connecteurs Robinson, les butées arceaux, les cornières, sont dotés de
filants. Seul 12 I a tenté une première analyse de leur rôle vis à vis de
la rupture : i l constate que les filants constituent un encastrement
limitant les déformations du connecteur et améliorant la résistance à la
rupture.

Incidence de la présence d'un dispositif anti-soulèvement

L'incidence de la présence ou l'absence de la membrure horizontale


d'un U est décrite dans le paragraphe "sens de sollicitation".

Teraszkiewicz 11631 a montré pour des essais double push-out (ou la


liber té de soulèvement est plus grande) que l'absence de tête pour un
goujon 19 x 102 réduisait la charge limite ultime Que d'environ 15% ( 25%
pour des essais push off).

Incidence de la géométrie du connecteur

Pour des connecteurs peu hauts, (en U ou en Z) Que est fonction


linéaire de la largeur (fig 15119 planche IV.l) et de l'épaisseur de l'aile
libre (fig 15117 de la même planche et pour un plat de 2,5 cm de haut)

Epaisseur de la membrure

La réglementation 11041 , 11071 fixe des épaisseurs minimales mais


aucune étude n'a été faite sur l'incidence de ce paramètre sur Que.
- 30 -

IV.J - INCIDENCE DE LA QUALITE DES MATERIAUX

Incidence des caractéristiques mécaniques de l'acier

Selon l 18 I , si la limite élastique du goujon diminue et que la


contrainte de rupture reste constante, alors il n'y a aucune modification
de Que.

l 21 I a réalisé une étude comparative relative au modes de soudage :


soudage traditionnel/soudage par étincellage pour des gouj ans. Les
paramètres et procédures de soudage ne sont pas définies, mais il annonce
que Que est plus élevée ( 20% environ) dans le cas de soudure manuelle du
fait d'une meilleure résistance du métal dans la zone de soudage.

Incidence de la résistance du béton (Re)

Quel que soit le type de connecteur étudié, goujon, butée, arceau,


U, chevilles, la résistance ultime est fonction de la résistance du béton.
Cette incidence est d'autant plus marquée que le connecteur est rigide : la
figure 144112, planche IV.2 montre que l'incidence de la résistance sur Que
est plus importante sur un connecteur l" x 4" que sur un connecteur
3/4"x4". D'autre part, on peut déduire le même type de résultat de la
figure 14417 figurant planche IV.J. En effet, les relations entre Que et Re
sont :

Que = 0,357 Re + 11,4 pour la butée arceau 102 x 25


(KdaN) (MPa)

Que = 0,200 Re + 10 pour la goujon 25 x 102 (l "x4")


(KdaN) (MPa)

On retrouve ce résultat sur la planche IV.4 représentant l'analyse


statistique d'une centaine d'essais push-out, analyse réalisée par Oehlers
à l' université de i'iarwick sur des gouj ans de 13 mm, 16 mm, 19 mm, l 22 I
précise même que pour des goujons de 8mm de diamètre Que est indépendante
de la résistance du béton.

La planche IV. 4 (figure du bas) présente une comparaison de


l'incidence de la résistance du béton sur la charge limite ultime
expérimentale pour différents types de connecteurs étudiés par 1441.

IV.4 - INCIDENCE DU MODE DE CHARGEMENT

Incidence du sens de sollicitation

Pour les connecteurs inclinés : arceaux, Robinson, l'application


d'effort en sens inverse introduit une réduction importante de Que,
respectivement 25% et 70%.
- 31 -

En ce qui concerne les U cette réduction est plus réduite, environ


15% selon 1441 pour des connecteurs de 75 mm de haut. En d'autres termes,
la résistance du U est environ 15% supérieure quand les membrures sont
tournées dans le sens opposé à la poussée (voir planche IV.5)

En ce qui concerne les sollicitations multiaxiales appliquées à un


goujon 1221 propose la courbe d'interaction suivante :

Que = Qo Tu/h
Que = charge limite ultime quelle que soit la direc-
tion de sollicitations.
Qo = charge ultime en cisaillement simple.
Tu = Effort maximal de traction dans le goujon.

Incidence de la vitesse de mise en charge

Thür limann ci té par l 901 estime que la vitesse de chargement


intervient au voisinage de la charge limite ultime et justifie les écarts
constatés sur celles-ci.

Incidence de l'excentricité de l'effort

11811 a étudié l'effet de l'excentricité sur Que en faisant varier


au maximum celle-ci. La variation de la charge limite ultime obtenue était
de l'ordre de 50%.(voir ci-avant).

Incidence de la présence d'un effort extérieur

l 22 I a réalisé des essais push-out sur des dallet tes tendues et


montre qu'il n'y a pas, dans la gamme étudiée, de relation entre les ré-
sistances ultimes et la tension de la dalle. La résistance ultime Que
serait plus influencée par des effets locaux autour du goujon (vides,
fissuration, ••• ).

IV.5 - RESULTATS EXPERIMENTAUX

Dispersion des résultats

Selon l 93 I , qui a travaillé sur 125 essais push-out de configu-


ration quasi identiques et réalisés par différents laboratoires sur gou-
jons, le coefficient de variation de Que est de l'ordre de 8%.

11701 a réalisé 48 essais pour tester 16 configurations


différentes, l'écart moyen entre essais d'un même type a été trouvé de 6,8%
de la valeur de Que max. et conclue que la charge limite ultime est connue
à plus ou moins 3,4%.
- 32 -

V - GLISSEHENTS /

Le glissement caractérise globalement la réponse d'un connecteur à


une sollicitation donnée. Il a fait l'objet d'un relevé systématique, ce
qui n'est pas le cas du soulèvement. La quasi totalité des essais réalisés
ont été pilotés en effort, de ce fait la courbe charge/glissement n'est pas
connue en totalité, le glissement à rupture n'etant que rarement donné.

V.l - INCIDENCE DE DIFFERENTS PARAMETRES GEOHETRIQUES

L'augmentation de hauteur du connecteur entraine une diminution des


glissements, 181 ,1131 • Ceci est d'autant plus marqué que la résistance du
béton est faible.

La diminution des glissements reste toutefois modérée :

* Pour un goujon de 22 mm, les charges (à glissement don-


né) sont inférieures de 8% pour un ratio hauteur/diamè-
tre de 3,3 par rapport à un corps d'épreuve disposant
d'un ratio de l selon 1181 •

* Pour un U quand la hauteur passe de 7,6 à 12,7 cm, le


glissement à charge donnée est réduit dans un rapport
de 1,6. selon 171. L'augmentation de la hauteur entrai-
nant une augmentation des autres dimensions du con-
necteur, le ratio ci-dessus est une valeur maximale.

L'augmentation de la largeur se traduit par une réduction des glisse-


ments. Dans les domaines étudiés, la fonction liant les deux paramètres
serait linéaire (voir planche V.1 fig l 5 I 19) et l 7l16. Pour certains
connecteurs il y aurait même proportionnalité.

Il en est de même avec l'épaisseur de l'aile libre : le glissement


à charge donnée est une fonction linéaire de cette épaisseur l 5 I , 171 ,
voir figure 171 13, et figure 181 12.

Une augmentation de l'épaisseur de l'aile soudée augmente la rai-


deur du connecteur. Il n'a pas été réalisé d'essais portant exclusivement
sur ce paramètre dans les études de Viest et Siess sur des U et il n'est
pas possible d'avoir des données quantitatives. Nous présentons toutefois
quelles allures générales (figure 18115.)

On trouve la même conclusion dans 11881 où, quand le ratio surface


de butée du connecteur/ surface de contact (de frottement) membrure/béton
augmente, la capacité de déformation diminue. On peut toutefois mentionner
avec 17 I que l'effet d'une variation de l'épaisseur de l'aile soudée se
fait moins sentir lorsque l'âme est moins épaisse.
- 33 -

Le renformis interviendrait légèrement ou pas selon les auteurs


(respectivement l 181 I et l 159 I . Selon le premier, pour une valeur fixée
du ratio de charge Q/Que, plus le renformis est important en largeur, plus
le glissement diminue. Le second a montré, pour des goujons coudés de 57 mm
de haut que la présence d'un renformis ne modifiait pas la courbe
charge/glissement (dalles étudiées = rectangulaire 152 x 500, trapézoïdale
(152 + 76) x 500). 181 montre qu"il en est de même pour une dalle de 177 x
610 et (177 + 63) x 610, (connectée par des U de 102 mm de haut) même pour
différentes resistances de béton (20, 40 MPa).

L'incidence de la présence d'une cavité en pied de connecteur est


particulièrement importante. Selon les essais réalisés par l 301 sur une
goujon de 16 mm de diamètre la raideur du connecteur, prise comme étant la
pente moyenne de la courbe charge/glissement, est divisée par 3 quand la
hauteur de la cavité, de forme conique, passe de 0 à 30 mm.

Dans un groupe de 2 connecteurs Robinson, la présence de filants


permet une solidarisation des deux niveaux de connecteurs et de ce fait une
augmentation de la raideur d'ensemble d'environ 30% selon les courbes tra-
cées par 141. Les glissements résiduels sont réduits du même fait.

La présence d'un ferraillage à proximité du connecteur modifie for-


tement la charge limite ultime mais peu la courbe glissement fonction du
chargement relatif (G = f (Q/Que), voir les résultats de 1651 pour des
goujons 19 x 75).

On peut déduire quelques indications purement qualitatives (inté-


ressant le cas des cornières munies de filant) sur l'incidence du diamètre
de perçage à partir des essais de 11851 , réalisés sur des nervures munies
d'un filant 0 16 (perçages étudiés : 20, 20x25, 20x40)

- pour Q < 0,65 Que, aucune incidence n'est relevée


- pour Q > 0,65 Que, le glissement est d'autant plus impor-
tant que le perçage l'est, le ratio des glissements peut
atteindre 2. (voir figures planche v.2).

La partie supérieure de l'aile libre ou même son inclinaison l 5 I


n'interviennent que peu sur la courbe charge/glissement • .

V.2 - INFLUENCE DE LA QUALITE DES MATERIAUX ET DE L'ADHERENCE ACIER/BETON

La figure l 5 I "incidence de ·l'adhérence" de la planche V. 2 montre


la part respective de l'adhérence poutre/dalle et de l'adhérence
profilé/connecteur. L'incidence de l'adhérence du profilé est beaucoup plus
grande que celle du connecteur (ici un U de hauteur réduite) • A charge
donnée, la perte d'adhérence sur le connecteur majore les glissements d'en-
viron 20%. Cette valeur est un maximum pour le type de connecteur étudié
d'autres auteurs affirmant que la nature du contact béton/connecteur n'in-
tervient que peu ou pas.
- 34 -

Incidence de la qualité de l'acier

A partir d'un certain niveau de chargement, les glissements obser-


vés par 1181 sont d'autant plus importants que la limite élastique du mé-
tal du connecteur est faible (voir planche V.3). Le rapport des charges à
glissement donné semble toutefois plus lié, selon ce même auteur, au rap-
port des contraintes de rupture du métal du connecteur.

Incidence de la résistance du béton (voir planches V,3)

La résistance du béton intervient directement sur la valeur des


glissements quel que soit le type de connecteur, et quel que soit la nature
du béton (normal, léger, ••• )

Le glissement diminue quand la résistance augmente. Selon l8I


cette réduction est d'autant plus marquée que

le niveau de chargement est élevé


le niveau de référence de la résistance est bas.

Selon l 8 I et à titre d'exemple : la réduction peut se faire


dans un ratio de 2 quand les résistances sont augmentées dans un ratio
de 3.

Selon 1441 , la résistance du béton n'intervient que peu sur les


courbes glissements fonction de la charge ultime (Q/Que).

Viest a testé dans 11331 des corps d'épreuve avec des résistan-
ces de béton variant de l'ordre de 5 MPa, et conclue qu'à glissement don-
né, la charge était proportionnelle à (Rc)l/2, ce qui a été confirmé par
l 19 I toujours pour des goujons et pour un domaine de variation plus
important (18 MPa).

V.3 - INCIDENCE DU HODE DE CHARGEMENT

Si l'on procède par chargement monotone croissant ou par charge-


ment intermittent, on obtient deux courbes charge/glissement superposa-
bles, l'une (chargement monotone) étant l'enveloppe de l'autre (voir fi-
gure 151 26, planche v.4).

L'effet de l'orientation intervient pour les connecteurs en U ou


similaires. Les glissements sont majorés (d'environ 20%, selon IBI et
171). Cet effet n'apparait pas sur les courbes glissement en fonction de
la charge ultime (G = f Q/Que, figure 1441 10, planche V.4).
- 35 -

V.4 - SOULEVEMENT

Puhali et Mehle lient la présence du soulèvement à la non


co-axialité des efforts normaux de la dalle et ceux appliqués sur le
connecteur.

Le soulèvement n'a fait l'objet que de très rares mesures. Les es-
sais que nous avons réalisé sur des connecteurs en cornière ayant montré
que le ratio soulèvement/glissement ne variait que peu, on peut voir s'il
en est de même pour d'autres connecteurs. Le traitement des essais réalisés
par 191 permet de présenter quelques ratios.

goujons 19 x 102 mm S/G = 0,25


U 75 x 40 x L = 100 soudés en périphérie S/G = 0,30
Butées arceau 25 x 25 mm S/G = 0,50
La nécessité d'un dispositif anti-soulèvement fait l'objet de posi-
tions diverses.

* l' ACI (Américain Concrete Insti tu te) fixe, selon l 17 I une


valeur d'effort de traction à prendre en compte
F = 0,33 f'c A
(N) (Mpa)

* L' Euro code n°4 précise que les connecteurs (autres que les
goujons) doivent être munis de dispositifs capables d'équi-
librer un effort de soulèvement dont l'intensité est du
dixième de celle de l'effort de cisaillement.

* Le standart Britannique n°5400 considère que la partie d'un


connecteur destinée à reprendre le soulèvement est suffi-
sante si celui-ci reste inférieur à la moitié du glissement
mesuré lors d'un essai push-out et pour des sollicitations
de l'ordre de 80% de la charge limite ultime.

Les essais de Viest et Siess 1111 ont montré qu'une distance de


90 cm entre connecteurs (en U) peut être excessive vis à vis du soulè-
vement.

V.5 - GLISSEMENTS ULTIMES

Selon 1181 et dans le cas de goujons, le glissement ultime :


- croit avec la résistance du béton et la hauteur du con-
necteur
- décroit avec le diamètre du goujon et la limite élastique
de celui-ci.
- 36 -

V.6 - MODELISATION DE LA COURBE CHARGE/GLISSEMENT

Plusieurs types de modélisation ont été réalisés dans le passé

* Représentation de la courbe enveloppe charge/glissement

Slutter et Fisher 11701 proP.osent la formule suivante, applicable aux


goujons: Q/Que= (1 - e-18G)2/5 (G en pouces).

* Représentation de l'ensemble de la courbe charge/glissement, décharges


comprise

Proposée par Ill

'"-------...1.-------~7G

t•

= = (1 - eAG)B (1)
..Q.!.
Qu
avec Gp négligeable soit G voisin de G2

* Qmaxi>Qi>Qc Qi = K Gei (courbe 1) (2a)


Qmax = Qu (1 _ eA'Gp1)B' (2b)
avec Gi = Gei + Gpi (2c)
Qmax = ( Gp, A, B)
- 37 -

VI - EFFET DE GROUPE I

Si l'on dispose maintenant de quelques éléments de compréhension du


fonctionnement d'un connecteur isolé, on ne sait pas si ce fonctionnem~nt
reste le même dans le cas d'un connecteur situé dans un groupe. En d'autres
teI'mes, on étudie dans ce chapitre l'incidence de l'espacement des con-
necteurs et du nombre de ceux-ci dans le cas d'un essai de cisaillement
"push-out".

VI-1 - INCIDENCE SUR LA CHARGE LIMITE ULTIME (voir aussi planche VI.l)

La charge limite ultime d'un groupe de connecteur est inférieure à


la somme des charges limites ultimes de chaque connecteur.

----------------------------------------------------------------------------------------
1 référence! 11381 1 11811 11171*11701**1 11681 1 1181 1 121 1 121 ·1
1--------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1
lconnecteurldemi I âmel goujons !goujons IU et L es-lgoujonslRobinson !Robinson
!testé !soudée à ldallette àl 19xll4 lsai double! 1 filant !sans fi-
1 !membrure !renformis 1 lpush-out 1 1 llant
1- - -
1 Que pour 1
- --
- ----- 1
1 l connec.1 l l l l l l 1 l
1 2 connec. I 1,58 l l** 1,6 1,6 l et 1,071 1,66
1 3 connec. 1 1,96 1,2 / / / / 1
1 4 connec. 1 / 1,4 2* / / / 1
1 1 1
----------------------------------------------------------------------------------------
VI.2 - INCIDENCE SUR LES GLISSEMENTS

* Comparaison des efforts extérieurs à glissement donné.

Nous disposons des essais de 11381 sur des connecteurs très raides
(demi-profilés en I. Voir planche VI. l) et de l 17 I sur des gouj ans 19 x
114. Dans les deux cas, le rapport des efforts pour deux niveaux est voisin
ou égal à 2.

* Comparaison des glissements à efforts extérieur donné.

Nous ne disposons que des essais de 11381 qui montrent que dans un
groupe de deux connecteurs, les glissements sont réduits dans le rapport
0,30 et 0,2 pour un groupe de trois butées.
- 38 -

VI.3 - EFFET DE L'ESPACEMENT (voir planche VI.2)

Aucun essai n'a été réalisé en vue de définir l'espacement longitu-


dinal minimum de connecteurs; On ne trouve sur ce point que des recom-
mandations (particulièrement détaillées en ce qui concerne les chevilles).

Les efforts admissibles sont généralement réduits en fonction du


rapport des espacements réels/espacements admissibles (voir planche VI. 2
pour les goujons sollicités en traction ou en cisaillement et planche 6.4
pour des chevilles).

L'espacement longitudinal minimal est au moins de 2, 5 h si l'on


veut utiliser à plein la résistance de scellements sollicités en cisaille-
ment ( l 14 I , l 28 I citant une étude du TNO).

En ce qui concerne l'espacement transversal l 133 I et l 48 I ont


montré qu'il n'influait pas (pour des valeurs comprises entre 50 et 100 mm)
dans le cas de goujons 12 x 100 et 19 x 100 et des connecteurs en corn1ere
Hil ti ni sur les glissements ni sur la charge limite ultime ni sur les
glissements résiduels.

VII - CRITERES DE COMPARAISON I

La diversité des connecteurs éprouvés dans le passé est gran-


de et continue de croître avec l'apparition de nouveaux systèmes.

Le problème de la comparaison des performances de ceux-ci se


pose d'autant plus que la charge limite ultime, valeur la plus communé-
ment étudiée, ne suffit pas pour comparer deux connecteurs. En effet,
de zéro à la charge ultime, plusieurs lois de comportement en déplace-
ment peuvent être envisagées, (bi-linéaire, non linéaire •.• ) ainsi que
plusieurs modes de ruine (ductile, fragile, mixte, ••• ).

La question des critères de comportement n'a jamais été évoquée dans la


littérature en vue d'une comparaison de différents connecteurs. La fi-
nesse des études faites sur les connecteurs a évoluée avec la sophis-
tication des calculs de connexion de poutres (voir chapitres ci~avant)
et cette comparaison devient de plus en plus nécessaire.
- 39 -

VII.! - CRITERES EN GLISSEMENT

Viest et Siess proposent la notion de résistance critique, définie


comme étant la charge au delà de laquelle les glissements résiduels s'ac-
croissent de manière importante.

La courbe glissement résiduel en fonction de la charge la plus


élevée atteint lors du cycle est schématisée par deux droites et la
résistance cri tique est définie par l'intersection de celles-ci (voir
figure l - planche vrr.1).

S'il est possible de définir avec précision cette charge pour les
goujons de petit diamètre, ceci est impossible pour les goujons de gros
diamètres.

l 133 I retient alors la valeur forfaitaire du glissement


résiduel de 0,003 in (80 microns). Cette valeur ne fait pas
l'unanimité.

Pour des arceaux la charge cri tique se produit pour des


glissements résiduels de l'ordre de 40 microns selon 141 •

Faute de mieux, cette notion sera adoptée par différents auteurs


l 5 I , l 107 I
et sera utilisée implicitement comme base réglementaire. La
OIN 1078 (1970) et le réglement Autrichien de 1964 proposent, selon 11071
de prendre un coefficient de sécurité de 2 par rapport à cette charge.

l 165 I montre que pour des goujons, la résistance cri tique est de
l'ordre de la moitié de la charge limite ultime (Que). Le coefficient de
sécurité à la rupture serait donc, pour ces deux réglements, de l'ordre
de 4.

Avec l'apparition des méthodes de calcul de la connexion en in-


teraction partielle (méthode de Newmark par exemple), ce critère de glis-
sement résiduel est insuffisant et il est nécessaire de connaitre la forme
de la courbe charge/glissement.

VII.2 - AUTRES CRITERES

1111 propose la notion d'efficacité relative i l s'agit du


rapport de la charge limite ultime au poids du connecteur.

Pour les connecteurs en U on peut montrer que compte tenu de leur


forme (imposée par le laminage) les connecteurs hauts (18 cm par exemple)
sont "moitié moins efficace" que les connecteurs réduits (7,5 cm par
exemple). Voir planche VII,l.
- 40 -

11861 propose (voir planche VII.2) de prendre en considération les


courbes reliant le glissement à la contrainte "moyenne" dans le connecteur
ou la courbe glissement/contrainte "moyenne" dans le béton.

1501 propose de retenir pour des connecteurs Hilti comme charge de


calcul le minimum de

*·0,8 Q (G = 5 mm)
* Q (G = 10 mm)

VII.3 - DUCTILITE D'UN CONNECTEUR (voir planche VII.l)

* 1501 propose le classement suivant

Comportement ductile :

La courbe est tangente à l'origine. Pour une charge voisine de 0,8


Qu le glissement augmente rapidement, les charges diminuent lentement puis
rapidement jusqu'à la séparation béton/profil.

Le glissement en service est faible et la capacité de glissement à


la charge ultime grande.

Comportement ductile avec décroissance lente

Le glissement en service est faible. La connexion n'est pas capable


d'absorber de grands déplacements sans une forte décroissance des charges.

Comportement fragile

La courbe est tangente à l'origine, les déplacements restent fai-


bles et augmentent progressivement jusqu'à la rupture brutale.

Ces critères restent très qualitatifs et une définition plus ri-


goureuse serait souhaitable.

* 11891 considère deux classes de connecteurs

ductiles si leur capacité de déformation est suffisante pour


adopter l'hypothèse d'un comportement idéalement plastique de
la connexion, même dans le cas d'un degré de connexion
faible( de l'ordre de 4N/Nf = 0,5 voir Eurocode n°4).
semi ductile dans le même cas que ci-dessus et pour N/Nf
compris entre 0,5 et 1.

Les tableaux ci-après donnent les différentes résistances


ultimes des différents connecteurs étudiés.
- 41 -
RESISTANCE ULTIME GOUJONS

i==~~~=~;===1~~;~;=~~==i=====~~;~~~=~===~~~~~~=============1====~~~=~~====~====~=~~~~~~===~~~=;~=~~~~~===========1
1 Date 1 1 1 · 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
ISLUTTER 1 cité par 1 Qu R = 930 d2 .("R; 1 1 1
IDRISCOLL I l I (lb) = (in) (psi sur cylin- 1 h/d > 4,2 1 1
1 1954 1 1 dres à 28 j) 1 1 Avec Qu < Ag e 1
1 1 --------------------------------------------------! 1
1 1 1 Qu R = 220 hd Re 1 1 0,5in < ~ < 1in 1
1 1 1 (lb) (in,in) (psi sur cylin-1 h/d < 4,2 1 1
1 1 1 dre) 1 1 1
1 1 1 1 1 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
ICHAPMANN lcité par 1 Que = 0,8 Que donné par Slutter 1 ? 1
IBALAKRISMANI l 1 1 1
1 1962 1 1 1 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
IMAINSTONE !cité par 1 Que = 0,6 Que donné par Slutterl 1
IMENZIERES I 18 I 1 1
1--------------------------------------------------------------------------------~-------------------------------I
IBADOUX lcité par 1 QuR = 0,132 As ~ 1 G = densité apparente 1
IMINGARD 1 l 1 1 AS = section du goujon 1
1 1973 1 1 (t) (cm) t/cm2 1 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 r.;r-t 1formule pro- 1 1
ICIOLINA 1 106 1 Qu = 0,23 ~2 ~ 'i1'28 112..osée par VIESTldans le cas de sollicitations dynami-1
1 1 1 (t) (cm) N/mm2 l<Ïe >180 N/mm2 lques utilisation de coefficients ré- 1
1 1 1 1 lducteurs donnés par CP 117 2e partie 1
1-----------------------------------------------------------------------------------------------------~----------1
= 30 d2~ 1Tck 1 h/d ~ 5,5
1
IJapan Road 1 104 1 Qc 1 O"'ck résistance spécificiée > 28 MPa 1
IAssociationl 1---------------------------------------------------1
1 1
1 1976 1 1 Qc = 5,5 hd {"fck 1 h/d < 5,5 1 d = 19 ou 22 H = 15 cm !
1-----------------------------------------------------------~----------------------------------------------------I
IJANSS 1 107 1 Qr80 = 80 d2 ~ 1 h/d > 4 1 majorable de 20% si présence d'une
1 1974 1 1 (kg) (cm) (bar) 1 1 spire métallique. 1
1 1 1-------------------~-------------------------------1 1
1 1 1 Qr80 = 20 hd {R'ibr1 1 h/d < 4 1 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
l SA TT LER 1 1 Que = 1, 5 Qr80 défini ci-dessus 1 on note dans ce cas Que voisin de 0, 8 Que 1
1cité par 1 1 1 1
IJANSS 1 1 1 1
l------------------------~----------------------------~--------~-------~------------------------------------1
IVIEST 1 1 Qr = 332 d2 ~ 1 (formlule adoptée par l'AASHO 1961) j
1SIESS 1 1(lb) in (psi }:y lindre) 1 h/ d ? 4, 2 * 1 330<Ve<390 MPa 1
1 1 1-------------------------------------------------1 17<Rc< 35 MPa 1
1 1 1 Qr = 79 h.d Re 1 h/d < 4,2 1 .Sin d< 5/4 in 1
1 1 1 1 I* glissement résiduel pris en compte : 1
1 1 1 1 1 0,1 mm 1
1----------------------------------------=-----------------------------------------------------------------------1
1 Que = 0, 32 d2 ~ <J"• 28 Eb
1
1JANSS 1 1 rupture par le béton h>d>4 1
11974 1 1 (kg) (cm (bar) 1 si h/d = 3 on applique un coefficient minorateur 1
IBAOOUX 71 1 1 1 de 0,85 I
IAIPC 73 1 1 Que = O, 7 Ag Ci°;i,r 1 si 3 ~ h/d < 4 on interpole linéairement pour le 1
1OLLGAARD 711 1 1 coefficient minorateur. 1
1 1 1 1 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
IOLLGAARD I I Que : 0,5 As ~ I Que < ATa 1
ISLUTTER I I (kips) (m2) (ksi) I 1
IFISHER-19711 I I 1
!d'après 17 1 1 1 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
ICEBTP 1251 1 TRACTION r.-'/(_ ~~ 1 Formule de l'homologation et donnant un coefficient 1
1 1 Que < min{ 2, 75 ~hSl._''$td2)1~ f, 79 1 de sécurité de 3 sur Que 1
l1982 1 ' (1'1~ 1 Hs = hauteur du corps du goujon 1
1 1 1 d2 = diamètre de la tête du goujon 1
1 1 • As.O"'e/1,7 1 fc28 =résistance du béton à 28j. sur cylindre 1
1 1 1 distance mini entre goujon supérieure à 3,5 h. 1
1 1----------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 CISAILLEMENT -, I 1
1 1 1 Que= min{.~.0,10 dfnj0,83 fc28.Ebl Formule de l'homologation donnant un coefficient
1 1 1 J = l si h/d1. = 4,2 1 de sécurité de 3. 1
1 1 1 ,/. = 0,8 si h/~ = 3 1 1·
1 1 1 • o,55/1, 75 d2 1 o-eg 1 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
IFULOP 1 45 1 Que = 6,5.102d~ 1 H/D > 4,2 formule proposée pour des planchers de 1
l1983 1 1 1 bâtiments 1
1 1 1 (daN) (cm) {?m) (N/mm} 1 330 <<:Je < 390 MPa 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1THURLIMANN 1 150 1 Que = 120 .{Rc1 1 Re > 3000 psi goujon courbé 12 x 57 l = 44 1
1 1 1 ( lb) (psi) 1 1
==================================================================================================================
CONNECTEURS U
- 42 -
1==~~~=~~===1~~;~~=~~==1=====~~~~~~=====~~~~~==============1====~~~=~~====~====~=~~~~~~=:=~~==~~=~~~~============1
1 Date 1 1 1 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
IFULOP 1 45 1
1 Que : 1,46 (es + ea/2) L {<:fl28 1 formule proposée pour les planchers mixtes 1
1 1 1 ea =épaisseur âme (mm) 1 . résistance du béton variant de 25 à 40 MPa 1
1 1 1 es = épaisseur semelle (mm) 1 • hauteur du U variant de 100 à 200. 1
1 1 1 IJ"• 28 en bars 1 230 < e < 250 MPa 1
1 1 1 Que ( daN) 1 1
==================================================================================================================
CORNIERES

ïëiüLï~;-------ïü~-----ï-â:~-:-ü~;;-z5~-:-2-~-~L-~72;ï-----~--~--;--~-;;--------------------------------------ï
1 1973 1 1 1 O, 3 < es < l, 3 cm 1
lselon CTICMI 1 cm cm cm N/mm21 se < 2,4 cm 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
IJANSS 1974 1 107 1 Que :\lb (0,5 ea +es) L 1 üb < R'br/2 1
IVIEST 1958 I I 1 1
1-------------------------------------------------------~-------------------------------------------------------1
IBADOUX 1 48 1 Que : 23KN (HV8: 80). 1 Connecteurs Hilti d.e type HVB (cornières embouties) 1
1 1 1 1 1
1 1 1 Que : 31 KN (HVB 105) 1 1
==================================================================================================================

ïëiüLï~;-------ïü~-----ï-â:~-:-2-j~~-~2;;-----------------ï-;;~;;-~;-ï7;;~;;:-ï;;-------------------------------ï
1 1 1 l < ~ : diamètre de la barre < 2 cm 1
1 1973 1 (t) (cm)(N/mm2) 1 7,5 0 <diamètre hors tout de l'arceau < 12,5 0 1
1 1 1 largeur soudée = 1,8 D 1
1 1 1 1 la soudure doit reprendre Qu 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
ISEDDIK 1 l 1 Que = (21Rc0,l33 dfa0,912)- 219 1 l < dfa < 2 cm diamètre fil de l'arceau
1 1980 1 1 (KN) (bars) (cm) 1 8 < da < 20 cm diamètre cintrage arceau 1
1 1 1 1 23 < Re < 38 280 < Ile < 300 1

1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
ISEDDIK 1 1 Qr = 0,5 Que 1 14 < diamètre fil < 20 mm 1
1 1 1 1 40 < rayon boucle < 100 mm 1
1 1 1 1 23 < Re < 38 MPa 1
1 1 1 1 280 < CT"e < 300 MPa 1
======================================================================:===========================================

lsÂ~~LER----1----------1-â~~-:-;0-~-fb---------------------1-----------------------------------------------------ï
1 1959 1 1 1 1
lorn 1078 1 1 \Tb = min ( Ob fA1 1 1
l 1970 cités 1 1 ( 'J' 'j(s 1 1
1par JAN SS 1 107 1 ( R'br 1 1
1 1 1 ( -2 1 1
==================================================================================================================
BARRES LONGITll>INALES SOll>EES (Linear shear connector LSC)

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
!JONES- 1
1 BOWLER 32 1 Que : 16,5 0 + 190 20 < 0 < 36
1 1979 1 KN/m (mm) 24 < RC < 36 MPa
1 1 la rupture se produit par le béton .2.!!. par l'acier.
==================================================================================================================
CONNECTEURS A• FROTTEMENTS''

jëiüLï~;----ï-ïü6 ______ î_â:;ï;-:-ü:~-h-------~Ï-~---------o=~;-17~;~;;-~;-~;-;~ï;;2---------------------------

==================================================================================================================
BUTEES / ARCEAUX

---------~--------------------------------------------------------------------------------------------------------
1Japan Road 1 104 Qc = ~Al + crsa A2 boucles fermées 1
IAssociationl (kg) (cm2) 1 (cm2) Al : surface frontale de la butée 1
1 1976 1 A2 = 2 sections fils 1
1 1 ,,_, = 0, 7 pour o/_: 45° 0 pour cJ..:
90°(vetical) 1
1 1 O"sa = limite élastique de l'arceau 1
1 1 CT1 : ( 0, 25 + 0, 05 A ) ck A < 5Al A : boho 1
1 1 bo = largeur ~ 1
1 1 ho = épaisseur de la dalle dans l'axe de l'âme 1
1 1 métallique 1
1 1 1 1 d > 15 dfa, enrobage > 2 dfa 1
1 1 1 1 acier SR 24 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1J~NS 1974 1 107 1 Qc = Al CTb, B + E. A2 O';; 1 butées à arceaux, à crochets, quelle que soit l' in- 1
!citant 1 1 1 clinaison. 1
IDIN 1078(1970) 1 selon SATTLER 1 E.. : 0,5 si crochets en extrémité de la barre 1
let regl Autrichien 1 Qu = 4 Qc ci-dessus. 1 é. : O, 7 arceau bouclé 1
~-----------~ _. 1 1 majorable de 50~ pour les bAtimants. 1
- 43 -

VIII - DEFORMATIONS - EFFORT NORMAi - SOllDURE I

VIII.l - DEFORMATIONS

Peu d'études ont été réalisées sur les déformations d'un


connecteur.

Selon l 8 I , la déformation en partie basse d'un U, au droit du


congé croît pour une même charge appliquée quand
- l'épaisseur de l'aile libre diminue
- la résistance du béton diminue
- l'épaisseur de l'aile soudée diminue

L'allure générale de la distribution des déformations le long de


l'aile libre ne varie que peu si la résistance du béton varie fortement (14
à 42 MPa pour les essais réalisés par l 8 I voir figure l 8 I .10 planche
VIII.l). Les déformations maximales sont observées en pied de connecteur et
changent de signe le long de l'aile libre et s'annulent au ni veau de la
partie supérieure du connecteur. ( l 8 I pour des U, l 21 pour des connecteurs
Robinson), voir figure 121 , planche VIII.l)

A partir de là, 181 montre que dans le cas de U, la majeure partie


de la charge n'intéresse que la partie inférieure du connecteur (voir
figure 181 2, planche VIII,l).

La proportion d'effort reprise par l'aile libre croît avec la


diminution de l'épaisseur de la partie libre du profilé et avec la dimi-
nution de la résistance du béton.

VIII.2 - EFFORT NORMAL

L'effort normal interne d'un connecteur appartenant à une poutre


n'a pas fait l'objet d'études particulières.

Pour des U, l'effort normal reste faible, positif (compression) ou,


selon l 8 I nul.

VIII.3 - CHARGE DE PLASTIFICATION

Cette charge n'a pas fait l'objet d'études particulières. On peut


toutefois déduire de llll que pour des charges d'intensité comprises entre
le tiers et la moitié de la charge limite ultime, apparait la plastifi-
cation du métal du connecteur (pour des U de hauteurs comprises entre 7,5
et 12,7 cm et des résistances de béton comprises entre 15 et 43 MPa).
- 44 -

VIII.4 - SOUDURE

De même, peu d'essais ont été réalisés en vue de définir la raideur


de la liaison connecteur/profilé. l 3 I a étudié la raideur de la jonction
suivante

- corps d'épreuve connecteur Robinson 50 x 6 h = 130


incliné à 45°
- tôle 10 mm infinie (à l'échelle du problème) dans toutes
les directions
- soudure en V en extrémité des connecteurs.

La raideur trouvée est comprise entre 0, l et 0, 3 MNm/mlrad ce qui


est confirmé par les valeurs proposées par PAVLOVIC pour le raccord à 90°de
2 tôles par une soudure de 6,3 mm. ( 0,2 à 0,5 MNm/mlrad).

VIII.5 - GLISSEMENTS RESIDUELS

Le glissement résiduel (Gr) mesuré immédiatement après enlèvement


de la charge est proportionnel au glissement maximal (Ge) enregistré lors
du précédent cycle de charge.

C'est ce que l'on peut mettre en évidence (planche VIII.2) à partir


des tableaux de résultats de 11331, 11651, 11861.

Le ratio Gr/Ge est compris entre 0,4 et 0,8.

courbe charge/glissement résiduel

La figure inférieure de la planche VIII, relative à des butées


montre qu'à partir d'une certaine charge, les glissements résiduels
s'accroissent fortement (voir charge cri tique, chapitre critères de
comparaison) •

L'allure de cette courbe est plus ou moins brisée. Pour des goujons
de petit diamètre elle parait même être linéaire : l 133 I attribue ceci à
la faible différence de charge qu'il y a entre la charge à laquelle
apparait la plastification du métal et la charge par laquelle apparaît la
rotule plastique.
- 45 -

IX - COMPORTEMENT EN FATIGUE DE DIFFERENTS CONNECTEURS I

IX.! - REPRESENTATIVITE DE L'ESSAI PUSH-OUT

Pour Mainstone l 115 I le corps d'épreuve push-out sollicité en


fatigue reproduit bien le comportement d'un connecteur appartenant à une
poutre sollicitée de la même manière.

Ainsi la durée de vie d'une poutre isostatique calculée en inté-


raction complète peut être estimée avec une bonne approximation et plutôt
par défaut, à l'aide des résultats "push-out" (fig.5, 6 pl rx.1).

Notons au passage que la rupture de la connexion d'une poutre


nécessiterait une définition claire car plusieurs critères peuvent être
envisagés

- initialisation d'une fissure dans un connecteur


- ruine d'un ou plusieurs connecteurs
- diminution importante du degré de connexion •••

Les candi tians de réalisation de l'essai push-out fatigue sont


prescrites par les standarts britanniques BS 5400 qui limitent la fréquence
à 4Hz et la valeur de la charge maximale à 0,5 Que.

IX.2 - PANORAMA DES ESSAIS REALISES (voir liste en annexe 2)

De beaucoup les goujons ont fait l'objet d'études détaillées


puisque l'on compte le nombre minimal d'essais de fatigue suivant :

- goujons 198
- u 42
- Butées arceaux : 36
- arceaux : 14
- cornières (sans filant) 5 ?

IX.3 - RESULTATS DETAILLES ET ESSAIS DE GOUJONS, U, BARRES

Les courbes de lfoehler (ou assimilées) sont données pour les


différents types de connecteurs, par les planches IX.l, IX.2, IX.3, et IX.4
croquis du bas).
- 46 -

La charge limite ultime statique servant au calcul de rsd est


estimée à partir d'essais statiques préliminaires et connaissant la
relation existant entre la résistance du béton et la charge limite ultime
statique. Dans les figures 191 20 à 22 planche IX.2, les ruptures dans le
métal de la soudure sont repérées par un trait continu, les ruptures par
déformation excessive du connecteur et écrasement du béton par un trait
discontinu.

Pour un nombre de cycles donné, la rupture est obtenue bien entendu


pour le plus faible ratio rsd.

La contrainte nominale (pl IX.l) est calculée sur la base de toute


la soudure disponible. Il faut noter que les corps d'épreuves pour lesquels
l'épaisseur de soudure est supérieure à celle de l'âme du profil du U (h =
105 1 = 150) et pour lesquels la rupture s'est produite dans l'âme n'ont
pas été pris en compte.

IX.4 - PARAMETRES INFLUANTS SUR LE COHPORTEHENT EN FATIGUE

Outre la charge maximale appliquée lors du cycle de sollicitation


et outre le nombre de cycles déjà appliqués, les paramètres influençant la
durée de vie en fatigue sont suivant les différents auteurs

* La charge maximale appliquée lors du cycle

La figure 1441.16 de la Planche IX.4 montre que plus la charge


maximale est élevée, plus la rupture est atteinte rapidement.

* La résistance du béton

Quand la résistance augmente, la proportion d'effort reprise en


pied de connecteur augmente, diminuant ainsi la proportion reprise
par la flexion de la partie noyée dans le béton et par voie de
conséquence la contrainte maximale dans le connecteur a son
encastrement et, par là, le degré de multiaxialité des contraintes
dans la soudure. Ceci est d'autant plus net que le connecteur est
flexible. Ceci confirme les indications trouvées lors des essais
statiques (voir chapitres précédents).
- 47 -

Expérimentalement, l'incidence de la résistance du béton a été


mise en évidence par une nombre réduit d'essais réalisés :

- sur des goujons par 11191, 151 et 191


- sur des butées arceaux par 191
- sur des connecteurs en U par 191

Cette incidence n'est pas toujours très nette du fait de la


dispersion habituellement observée dans ce type d'essais et de la faible
amplitude des résistances de béton prises en compte 11161

Menzies indique dans 1441 que la fonction reliant la contrainte


de cisaillement maximal (à amplitude de charge et à durée de vie donnée)
est du même degré que celle reliant la résistance statique à la résistan-
ce du béton (fig 15 1441 pl IX.4) (Ceci quand la rupture du connecteur se
produit dans la soudure, en fatigue). De là, on peut déduire que la con-
trainte de cisaillement max~male pour un corps d'épreuve disposant d'une
résistance RCl de béton peut être déduite à partir de la contrainte de
cisaillement Z maximale pour une résistance de béton RC2 connue par la
proportionnalité.

* L'amplitude de charge (delta Q) ou le ratio de charge (lr)

Selon 11761, cette influence n'avait pas été clairement montrée


dans les premiers essais de fatigue car la charge minimale Q min n'avait
pas été prise comme étant une variable.

A ampli tu de de charge donnée, les connecteurs (goujon 19xl00


pour 11161 ) soumis à des ratios de charge négatifs (exemple Qmax = 20 ;
Qmin = -6) ont une durée de vie plus importante (trois fois plus selon
Jonhson) que ceux dont le ratio est positif (Qmax = 20 ; Qmin = 10 voir
l 1161.

Selon l 1201 , la loi de Miner n'étant pas trop fausse, on


peut, dans une certaine gamme, déduire la durée de vie d'un essai réalisé
à amplitude variable à partir de résultats d'essais réalisés à amplitude
de charge fixe (Ce point serait à étudier car seuls 4 essais ont été
réalisés).

* Les dimensions du connecteur

Ces paramètres n'ont pas fait l'objet d'une étude particulière


en tant que tels (excepté les travaux de Mainstone sur le U). Les essais
réalisés par 11661 ont montré que à durée de vie donnée, les goujons de
19 mm périssaient en fatigue pour des contraintes inférieures à celles
appliquées à des goujons de 12 mm.
- 48 -

* L'épaisseur de la membrure supérieure supportant le connecteur

La durée de vie en fatigue est une fonction croissante de cette


épaisseur l 5 I •

* Le recouvrement de béton en partie supérieure du connecteur

Plus le recouvrement du connecteur est important (valeurs testées


par l 1201 : 102 et 230mm de haut pour un goujon 19 x 75), plus la
résistance en fatigue est élevée.

* La qualité du béton en pied du connecteur

Le bétonnage de la base de connecteurs peut, pour certains cas de


figure être délicat et l'on peut craindre que la mauvaise qualité de
celui-ci est une incidence sur la tenue en fatigue. Les essais push-in
réalisés par l 301 , consistant à étudier l'incidence de cavités de diffé-
rentes hauteur en pied de connecteur, permettent de juger de ce point. La
relation suivante est avancée pour des goujons de 16 x 80 :

hcav = 20 + Sr + (2,6 - ...§.!:.) log N


(mm) 3 9

hcar = hauteur maximale de la cavité conique étudiée.


Sr = amplitude de contrainte.(MPa)

Grossièrement dans le domaine étudié, l'augmentation de la cavité


(5a 25mm de haut) se traduisait pour une réduction de la durée de vie d'une
puissance de 10.

* L'orientation du connecteur

La résistance en fatigue de U n'est pas modifiée par le sens de


sollicitation (11161 pour un nombre réduit d'essais).

* Le niveau de déformation du métal

Du fait de la friction béton/connecteur, il n'est pas évident que


l'amplitude de charge ou le ratio de charge soient proportionnels à
l'amplitude ou au ratio de déformation du métal du connecteur ou de
la soudure. l 115 I estime qu'une partie de la dispersion observée
peut être attribuée à ce facteur.
- 49 -

IX.5 - MODE DE RUPTURE EN FATIGUE

Si la charge maximale Qmax est voisine de Que, charge limite ultime


relevée lors des essais statiques, alors les modes de rupture en statique
et en fatigue sont identiques. Au contraire, plus ces charges sont diffé-
rentes, plus les modes de rupture le sont. A l'exception des butées ar-
ceaux, la rupture se produit toujours dans 1 'acier pour tous les connec-
teurs étudiés.

On relève :

* Pour les goujons

Plusieurs types de rupture peuvent être envisagés 11201

Mode A

La fissure est initialisée à l'interface goujon/soudure puis se


propage dans cet interface ou dans le métal de la soudure, ou de la
membrure.

Ce type de rupture se produit pour des ratios de charge négatifs ou


faiblement positif l 9 I ou en sollicitation répétée l 1201 avec des
charges maximales faibles.

Mode B

Initialisation et rupture dans le corps du goujon a une hauteur d'une


diamètre par rapport à la membrure. Ce type de rupture n'a été
constaté que par 1301 dans le cas d'essais de goujons avec une cavité
à la base.

Mode C

Rupture consécutive à un endommagement excessif du béton. Ce type de


rupture se produit pour goujons l 9 I pour des ratios lr positifs
(sollicitations ondulées) et pour des charges maximales élevées avec
des ratios importants.

* Pour les connecteurs en U

La rupture est très fréquemment initialisée dans la soudure l 116 I ,


191puis se propage soit dans le congé soit dans l'âme du connecteur. Les
ruptures initialisées dans l'âme sont peu nombreuses et n'ont été
constatées que pour des charges maximales faibles et des amplitudes de
charge fortes 191 •
- 50 -

IX,6 - FORMULES DE RËSISTANCE

CONNECTEURS EN U

* Johnson N sr8 = 2,os/1022


Sr amplitude de contrainte dans la soudure
(N/mm2) formule valable pour un ratio
de charge positif.

* Mainstone Qmax - Qmin = mJ


W = largeur du connecteur (pouces)
B = 4.000 pour N = 105 cycles
3.200 N = s.105 cycles
2.600 N = 2.106 cycles.

POUR LES BARRES

* Johnson 1986 Nsrs = 3,494 1020


lr>O, Sr amplitude de contrainte dans la soudure
(N/mm2) ratio de charge positif

IX.7 - VARIATION DE RAIDEUR DU CONNECTEUR AU COURS DE L'ESSAI DE FATIGUE

IX.7.1 - Glissements

Au cours de l'essai de fatigue, le glissement à charge donnée et quel


que soit le type de connecteur augmente (jusqu'à 300%) avec le nombre de
cycles et quel que soit le ratio de charge (lr positif ou négatif) (voir
fig 191 l pl IX.5).

Pour les sollicitations alternées (lr = -1), l'accroissement de glis-


sement est identique pour le sens positif et le sens négatif : la valeur
moyenne reste nulle.

L'accroissement de soulèvement DS reste toujours proportionnel à


l'accroissement de glissement DG (191).

Pour une amplitude de charge donnée, l'amplitude des glissements est


une fonction inverse de la charge moyenne 191.
- 51 -

11201 prec1se que l'accroissement de glissement constaté à chaque cy-


cle (delta gc) est fonction de l'amplitude de charge (Delta Q) et de la
charge ultime statique : (Q'ue)

log (delta gc) = -10 + 0,13 Delta Q


Q'ue

Selon les travaux de Foley et Oehlers, l'accroissement de glissement


par cycle est : df = 1,70.10-S (Qmax-Qmin)4.55
Que

IX.7.2 - Courbe charge glissement (essai statique post fatigue)

Au cours de l'essai de fatigue, la raideur du connecteur (goujons de


13 ou de 19 mm de diamètre) reste identique (ou devient très légèrement
supérieure) à celle observée lors du premier cycle de charge (voir figure
7.11711, planche 1x.s.

Les analyses statistiques réalisés dans le cadre de ces travaux mon-


trent que la raideur du connecteur après sollicitations ondulées est
trois fois plus importante que lors du premier essai ( Kc voisin de 2, 8
Ks)(planche IX.5 - figure 11711.7). On montre aussi que Kc augmente
linéairement durant les essais de fatigue, étant plus important à la
rupture : (Kc voisin de 3,2 Ks pour l'étude de Foley).

IX.8 - FATIGUE DE LA MEMBRURE SEULE

De nombreux essais ont été réalisés dans le passé afin de juger de


l'incidence d'une soudure de connecteur sur la durée de vie en fatigue de
la membrure. Le document Eurocode n°3 fixe des règles sur ce sujet.

En ce qui concerne les connecteurs en cornière, des essais réalisés


(et non publiés) sur une poutre métallique seule et sollicitée en flexion
circulaire montrent que le coefficient de concentration de contraintes
dans la membrure est de l'ordre de 2 et que la fissuration se produit
toujours à l'interface cordon avant/membrure.
Différents corps d'épreuves 1 PLANCHE m_ 1
+
( 321

PUSH·OUT [136]
(1281

PUSH·OUT (1671 cité par (11

IPUSH~ AROUND 1
(121J
14•
12"x 5" CISAIU.EHENT
R.S.J. GIRATOIRE

Concrete
Slab

Q.ftl
CHARGE I GL .SSEMEHT 1163! goujons 19x100
16

12

s· 12 • , s·, 8
! !
AJ: piah. out Qu =15 Re= BIXD psi I cub• PUSH·O FF (1361
4 C2: putll•o" Qu=",6 fir.,uœ
81: push ·out Q_
u= 9,6 Rc=ll'1J

DO'JBL.E: PIJSl.4° OU (1361 [21] 0,02" 0.1 •

- lOl • .151 • S2kg T. F. 9 .

.Aluminium. bruk•l
~-~--.,==:::;t=:::::::=====;::::=:iglurd ta c.onctttt
25 mm Plth mic:hi.-..d
on both f•cu

(301
SECTION B·B

t32) série 1
SECTION A · A
PUSH · IN
- 53 - PLANCHE fil.2

2.5
(/)
Q.
::ic:
z 20
~ Fallure of Connection in Baom

~ -.........; ......::: ~ Initial Connector Failure ln Beam


rJJ
(/)
LIJ
a:
1-
en
15 --- --:::----_
..............
...........................

u. Connector Foilure ln Pushout ..............


0 ..............
10
LIJ
C!)
z
et
a:
15

10 4 J05 10 8 J07
NUMBER OF CYCLES TO FAILURE (N)

1[116J 1 Figure 13. Comparison of initial connector failure and final failure of shear connection in composite
beams.

courbes durée de vie en fonction de /'amplitude de contrainte pour des


connecteurs appartenant à des poutres et des corps d'épreuves a
push-out [ 116 J

/()

~ ôi------r--,.~.r-~~
.......
s
~

1 41----.........~.,.....-+----'i---~----
1
t... :3 -Natvra/ bond Io ccl'1n~ctor '7na to bm"'1.
c:i
Q. l H-+fi'---i----- b - Bt:1nd Io ccnnedor at!'~lror/t'a'.
c - Bond Io cc.?net:lcr 3na1 ét!'am deslr~!fé'd.
~ .f' - tJcnd ta luam deslro~ea
~
-s p - Pel/shed cormec-tor.
1 '
JO 60 90 12() /5a 180 2/d èfO
glissement moyen (0,0001 inch)
Fi_g_1_,a\ Conséquences de la suppression de lladhérence
C_7_J__
'-1

a - adhérence naturelle de l'ensemble


o- adhérence au niveau du connecteur détruite
c - adhérence détruite au niveau de la poutre et du connecteur
- 54 -

.-.f=.
r~
. ,_,.._ _,
13•65 mm

~t:
L
- ...":,

r; Ullimalt1 L11ad
oo 4CJC9 S340 psi 116.I l<ips
.s; <!. 4CJC8 4770 psi 99.Z Kip•
~ ou:;.~.e:i:._..1--1..~L--..L......L.~.l.-...L..--l~..l-....J
[1811 "'i; 0 zo 40 60 80 100
Avt1rag1 Slip 8t11wt1t1n Beam and SlaltJs, lneh~s x/0
4
Fig. 13. Arrangement for test of symmetrical test specimens ~
~ 50
...
t401---1---r~+--+---i~+--1-~+---+--+--=~""I

]Jot---+---l~+--+~1--i..1-=~,,.,,,,.,ç:.;-+---i~+--l
&

..------ -
1
..........
......
-...... ...... ~

_.
0 0~~:;..J.20~.1.--4~0--L.-6~0~..1.--a~o--~~w-0-.1..-...J
Slrain in fi/lei Gagt1, t1 x 10 5
Fi9. 2f, Compotiso1t ol Loa<l·Slip and Loa<l·St1ai11 Cur•es lot Continuoudy /ncnased
0
.. /11tormilto11tly Roloased Loadi119
(181J S•pport/locamce di&Qllcclft
courbes chargrt.:glissement (en haut) et chargg_
Fig. 14. Results of series 6 : affect of support position défcrmation (en bas J suivant le mode de char-
gement (monotone croissant: triangles intermittents,
effet de l'exentrement de l'effort sur Que
ronds J

1 PLANCHE IV_ 1

Re 26!1Pa Re 23!1Pa

béton normal LA1 béton léger LE2


Que= 24,S kips (110 kN J Que = 19,2 kips ( 87 kN J

fig 1: L170J GOUJONS ~ 19 mm


détnil goujons
E
E
'OP

0
~
1
.:
..
c
! PLANCHE IV - 2

/
)(
0
z ~

rQue =f{RcJf
" ...... ..~···
0·3

.
/ .; / ... .........······
.. ...
........
charge limite ultime en
fondion de la résistance
du béton

/
7
...0
t; ..··
QI
c
c
0
...u
..
0
1./,. . . .·/
/
.c
Cl
c
..
.!

::1
6 /'
...

<. .
QI
Q,
"O
~
0
-1
3
4
5
0·2 5 ,'

Regression lines for present tests - - -


Strengths based on American formula- · -
Proposed static strengths ........
Channels with flanges pointed A
in the d i rection of thrust u h=76 à 127 [ 441
Channets with flanges pointed T
in the opposite direction to thrust Ls =102
2000 4000 5000 6000 7000 lbf/in2 soudure 6 mm périphérique
[44) 20 30 40 50 N/mm2
Fig 13. Relationships betw1en static: strength of ch1nn1I conntctors ,ind cub• stffn9th of nÔrm1f·d1nsity concret•


la
20
z ~
20

18

18

15

l•
..... .--
.
-: 10
0

-- . -
-- --
,,,,,,,,. Differents goujons
8
[ 44 J 12
o4 o•

5 6 ~------
_..,,.:;ïi1i
4 ''1 ..

2
2
1 3000 40.00 5000 6000 7000 8000 lbl/ in
20 30 40 50 N/mm 2
Cube atren;th
1Q..-:--~ f (11..) Il
"'...b
- ~
- ~
- c:

JtlrJO /
/
28
A •• / •
A

26 • •
"'...0
1

z
1( -...
c
0 3 identical results

. 25
A
• 13
Statlc strength specifü~d
3 identical results

-·~/
\

0 ... •• in C.P 117 Part 2 .


tj 24
ID 90per cent
c: confidence
c: 12 12 A
....a.
0
u
'>
limits
Calculated
mean line
"D
22 Ul
Il Ol
90 percent
_g
E
:i
.....
"D
:i
14
11
n
confidence
limits
1
E ID
·;c 20 20 o.
Il / "D
:E A Il
10 10
/ ~ 0
Static strength specified E ~
18 /
/ • ..... 0 / ira CP 117 Part 2

water·stored cubes O
:i
E
·;c
2"' 9
0

Water-stored cubes
Air-stored cubes
o
Calculated li.
Air-stored cubes A mean line
Results from reference 3 are 0
Results from reference. 3 are 0
represented by hollow symbols A
15

14
i' represented by hollow symbols A 8 8

2000 3000 4000 5000 6000 1000 1bt / in 2


-u
r
)>
z
4000 5000 6000 1000 lbf / ïn 2 1
,--------- 1 - -- 1
1
1
__ t
n
2 20 JO 40 · 50 N/mm 2 ::i::
rn
20 30 40 5f\ N/mm
Cube strength
lig 1. Sl.Jlic st1e119th of bJr connecl0t$ rmUddN in normitl-densily concreltt
Cube strength f ifJ f , SIAlic d1en9th of stud con11ecl0ts embcdded ln nomi~l · dcnsity confrete

:<w
[44] BUTEE-ARCEAU butée 25 x 25 x102 1 [ 441 GOUJONS 19 X 100 1
arceau 12 x 102
- 57 - PLANCHE IV.41

80
RESISTANCE fKNJ DE 60UJONS f!S 13,16,19 mm
EN FONCTION DE LA RESISTANCE DU
BETON {N/mm 2J

~ 40

0 20 40 80

160

120 120

80 80

- -----
lr

" "
_....---- ---
QI
"
QJ o.. ""' )t - -- -

o..
40 40

0 60 0 20 40 60 80
feu (N/r.im2)

20 4Q 50 RcfHPaJ

aue = f (Rel ah donné et pour ure largeur unitaire


- 58 - PLANCHE IV_ S
"'0 1 c
... ,S!

2
)(
27
~
... 9

25

24
///
..
...
0
90 percent
<.I 22 confidence
ID
c limits
c
0
...<.IID
Q,
20 20
"a
"'
,g
e
:l
e
Ï(
18
:a"' Water• stored cube~ o
Air. stored cubes â
1j / Calculated
mean line
Results from reference 3 are
represented by hollow symbols
0
ô.
15 I
/ Ali channel flanges pointed in the
opposite direction to the thrust

/ 3000 4000 5000 6000 7000 lbf/in 2


zo 30 40 50 N/mm 2
Cube strength
• ...
1
... c
0
IC
z i2
27

25

24

Static strength specifled


in CP 117 Part 2 ·

...
0
<.I
ID
22

c
c:
0
<.I

Q,
i 20 20
"a
"'
,g
e:l 18
e
';ë
Water-stored cubes •
:a"' Air·stored cubes ..\.
~

16
Ali channel flanges pointed
in the direction of thrust
15

14
2000 3000 4000 5000 6000 7000 lbf/ in2
20 30 40 50 N/mm 2
Cube strength

C44J Que= f (Rel zj: ~


EFFET DE L ORIENTATION RESPECTIVE CHARGE I U SUR Que
1 PLANCHE V.1
llNC!DENŒ Dé LA LARGEUR OU 'CONNECTEUR

1...
~
10 ...__.j.,.__.j.,.__ ---1----1
~ "
~
(al• Lood·•lip 1 CtMftlC/111'
l ,...5• ~ ;o
Widllt: ~
Cl:)
~

,,,.6 .
- .,
\ 12 .'-'7 ' -
~
.a
~
... 4
/
~ 1
'--
! "r
·~
..,,
! 0
o.
" 200 400 600
J/40
Ro'
a Z41'1 p$t

80()
...,,.a~I Slip a1tw111n a1<1m and S/4bs 0
· i'n lnc/11s x ttr z () / z
Wlè:ith ,,; Ccnn1t:tor in lnd11s Qc,. ~-ICO ,tSOp.1;
r;::;:l courbes charge-glissement p_our un
~ connecteur de 5" et 6'1 de large_ courbes charçe pour un qlissemen t donné fJOJd!' différentes
largeur de connecteur de différents types: a: U
}}_:plats indinés

l1NC/OéNCé Dé L'EPAISSEUR LIBRE

Q (1'1ps) •
IZO

800
100

1 600

.- __!.-
$li" • 0.0Z()(J •
\

.10
. 400
o.oOOD·j

zo
~
a
1
1
1
. 0.()()JlJ' .J ~,r,.,.
'-(a} (11,,1lonl Slip
1 1
zoo ~
0

lc7] Bl
\__ __;
( ep. ail~ 1nc:.~)

effet de l'épaisseur de l'aif2 d'un U sur la charge 4,8 6 8 12,7 min el


à glissement donné pour une res1stonr:e donnee
du métal 1 tSJ 12 G=t (ell 1 ( rnmené à 28 HPa correction béton Re )

l tNC/DéNCé Dé L'EPAISSE UR DE L'AILE SOUDEE l


(j
(µml ~8
1000

800

600

zoo

20mm Pel

[8] 15 Ci = t (esl fromenit à 11.,S HPn correction béton Re)


U 1. in •la 6in
- 60 - PLANCHE V_ 2 ,
l 1NCIDENCE D'UN PERCAGE COURBES a/G 1
connecteurs transversau~ Qo Qu, =6S

G c.~°'1
1 2

-
z
~ K~ 4 5oujons 16 xl20 par membruriz .

1 INCIDENCE DE L'ADHERENCE COURBES a 15 SELON f 5 J 1

x 1000 pounds QKN

10 45,4 C1c

' '
C1a
l C1x 5050 Psi
C1a
8

4 Re( psi Qu•


C1a = adhirMc• sur profil~ d conn«tr!tr
C1a
CTC
5050
SSTO
9,3
9,6 C1c: 0
. . " "
2
C1 x 4931 9,0 Cf,,= adh•r«ic• sur profili! s.ul

f Que

30 60 90 1CO 120 150 180 210 G (x10-'-in)


o. 2fJ6 0,53 (mm}
- 61 -
PLANCHE V. 3
INCIDENCE Dé LA LIMITE élAST/QUé OU METAL 1

70 l 1NC/OéNŒ Oé LA RéS/STANCé DU BETON J

30 atkips J ~--,...--- _fc=32CO ksi

-- Normal Weighl Re= •8 ksi


K46.47' - J 46,44 4
60
/
.--
~
....cc 50 / ,
,,~::_-::
M 46 .43
·s 46.47' ' ' - L.ight Weight fr= 2060 ksi
Re= 4 ksi
<(
:>
a
U'l
,/;-
'
I ,'/
/-.-··
~ 40 I 1/, a 1inJ
~

U'l
~
i
/lt
.,' /J
0 0 .1 0.2 0.3 0.4 0.5

30
' 1.170] 2 pour 2 x 2 goujons Q 19 par dalle
=
tJÎ avec Ec module sécant defini entre
"'...cc 10et50kips
... 20
"'c:: (courbe charge/glissement l
K 4647 J4644 H4643 S4647
...
<(

:i:: 4790 4440


(/) Re 4330 4770 lblin2
10
V'e 78 63 43 47 lb/Ïtf

40 0 120 160 200 240

AVERAGE SLlP, 1~ INCHES XI0"3

Fig. 4.-Effect of Stttl Properriu on Shear Strm-S/ip Curves.

COURBES CCJVTRAINTE HMNNE DANS LE ûOUJONIGL/SSEHENT

INCIDENCE Dé LA RESISTANCE DU BETON (suife J 1

'?2"
6t----h~~~~=---t-=·~~;,te~·-+----+----t-----1
,, ,, 1
W•l.SO Ï"'tJ./2S I
Nalural Band

~J.r ~Sa
fll-J<--+---...;---_.,...---~~3" . ~a

a en kips
M
~
1

0
0/
.,, -
.-".'.
" s1;,, Q.17200"'

- ~ t: ;J~tp f-17~0,"
·""'. 0

~ -.
...- _'~
~ ;-
~~
'--=si,.,, aao»"'
Zd

"() 2 J J ' 1 ~
2
Re en kipslin

[7J .11 effet deRc surG:f(QJ pour des U idem pour différents connecteurs
et pour differents, niveaux. de glissement
- 62 -
PLANCHE V~ 4

INCIDENCE DU MODE DE CHARuEMENT

1 ' •
(b)·tf~sidv4/ S.~',1:1
.. i i 1
!
1
'
! ~ 1 1
1 ' '

;-4'7"" 1 1 1 i
Il
1 i 1 1 1 1
10 /S
l?esid<141 .Slip
ZO
1n
ZS
0.0001 Inch
.JO Js "° Gr

Fig. Z6. E/fei:t of RelHsing Laad

monotone (-) intermittent (---)

,,
C'J
100 Q/Que ' 0
o o_.. -- -- __g_
0

.5! ;I 0
.,.JJ--
0
~.,,..-o
E
:s 0
E 80
';(
0

-
ni
E
0

..
Ill
Cl
ni 60
c
Ill
...CJIll
c.
ni
Ill 40
ni
'tl
Ill
.,,
Ill

...Illo. Channels with flanges pointed


)( 20 ln the direction of thrust
,,
Ill

ni
Channels with flanges pointed
in the opposite direction to thrust
--o--
0
..1
10 20 30 40 50 60 ( ,,, )( 10 3)
0
0 0·5 1·0 1·5 · (mm J
Slip

[44] 104~ effet de f'orientahon du conned~ur


- 63 -
PLANCHE VL 1

lEFFET DE GROUPE L INCIDENCE SUR Que POUR DES CONNECTEURS U ET L


selon [1381
Que

100KN 100KN

~ ·~~
•U h30a40
CL h30aSO

1 con~cteur 1 connecteur
100KN Que 1CC KN Qd

INCIDENCE SUR LES GLISSEMENTS

G
2000KN /. G (1 c::...)
/ /
./ / • /

,,,4/
a~

J'
<t vi/ .y,

...,. J
,,,. ~
r
....4. "
TCWKN i
~
1mm .//
/ /.
/ /
f
I
S<XJKN O,Smm

COMPARAISON DES EFFORTS GLOBAUX A GLISSEMENT


OONNE (1381 COMPARAISON DES GLISSEMENTS GLOBAUX A EFFORT
DONNE (1381

j ~! •w rza 1io ' lll

. ~·r===---===·~q_;L; Il' i ~1--=::::t='~J~l...i.;!


in
~~!
CORPS D'EPREUVES UTILISES PAR {1381
fUFE'[ OE l'ESPACEHENT SUR LES GOUJONS NELSON! PLANCHE VL 2
1
SELON f 25 /

fi} 10, 13, 1 ~19. 22


ftendu i0=1.75h 1 3.5h amax=Dréel Q
1,75 l
Goujons NELSON homologués ! lcisaiU é 18 ou 15 0 1
10 t1J
frheffe 115

Fa, riel
Foadm.
J[ J[
D f

0,2
2gou}a7s
en /:xJrd
r F par goujon F ( 1+ -4-J ~ f! donn~ par
2 E la rilsistancede
l'arier

F par goujon ..f.. ( 1+ ~ f) ~ Fdonn~ par


0 0 0
3 goujons 0 0 0 3 E ta risistanœ œ
0,2 1 Frr~t l'al:ier
Fradm

fig 7: interaction traction _cisaillement GroupJt. : multiplication des coefficients pour effets en bord

l fSPACEHENT OES CHEVILLES SELON (14/ 1

1'~··
Conditions normales

X X •
X X
X X X

1.2s1 z.s 1

Conditions minimales
XX

X
X
>
·-
.... . - - ... D mini =<i51 QITX7X =Qx 1,25(
_Q_
X
X >
X
X >

X
X
'
Emini=l Qmax= (1+-'- J _Q_
xxx
xx 1 J 1 C x x x x · lc ·· x · · x:.1>ex
lC ;. xxxxx
'"
x~xxx
X
A A

X
A

X
A

:.(
A

)(
A
xxxx
:OC
X

l(
A

X •
2,51 2
D

Group~ multiplication des coefficients


amaxl a
- - 01
a max= a)( )C ( 1 + - -r - ) " -'-
" ;;t ···--··
1,251 2.Sl 2
/
/

z.s
- 65 -
PL ANCHE VIL 1

CRITERES DE COHPA RA /SON

Resistance crffi9ue a /Que Ductilité

CHARGE

.B
' '\ \
' •. ''
1
1 ''
' ''
' ......
---

G,LISSEMENT RESIDUEL s 10 15 5fmml

- ductile
- - ductile avec dicroiissance lent11
- -- • fragile

Efficacité relative selon [11 J

EFFICACITE
RELATIVE

100"!.

3 4 s 6 7 8 9 h(poucel

Efficacité relative ( ~) expn'mée en fonction de la valeur maximale


pOlrJS

( U de 3 pouces J en fonction de la hauteur du U [ 11 J


- 66 -
PLANCHE VIL 2

1 EFFICACITE RELATIVE SELON f 186 / J

" SURFACE FRONTALE CONNECTEUR


< P10
"'<
0: 10

"z:
~ P1
p 11
"'a: a:....
<D
-...o
ou
.... "'
u z: P5
~ s '
8~
z: 0
0

SLIP IN INCH ES ( 0-0t IN. GRIO J G uO, 01• J

1(186 J 12 I -Comparison of Sata,. Ccmnecto,.s on th1 Bw of Bearing Area.

P15

SLIP IN INCHES !0-0t IN GRJO) G(><0,01')


[ (186 ] 13 l -comparison of Shta~ Comrmo,.s on the Basû of Ave,.age Shea,. Smss.

a
PŒDS CONNECTEUR

P3

PB
PS
19

SUP IN INCHES l0-01 IN. QUO)

(186) 141 -Compariso11 of Slt~ar Co11ncctars 011 the Basis l}j Wdght.

P1 et P19 P3 PS PB p 10 P11 Pf3 P 1S


butée tarœau comiere
verticale
arceau
verticale
Tâme.
verticale
3crochets
horizontaux
bufée u goujon

h (mm) 25 38 51 38 / 25 38 50
t (hors fout) 63 38 63 50 / 57 50 10
et • H 12 5 10 5 10 12 5 10
- 67 -
PLANCHE VIII 1

DEFORMATIONS

ê max (t!n partit! inférit!Urt! dt! l'am11 du connt!cf'eurl


2000 10-'

1000 10-•

10 20 30 40 so Re (HPaJ
{~] (801 (1001 {1601 {2001 a (KN J

(81 10 pour U4 in 154 lb épaisseur d'âme 3116"

M(doN.cm)
60

<OO

] Q(kN)
1, 25
}, SIJ
), 75
200 ~' 100

ni----'~~-~:~~~=-_,_...
f 2} LONGUEUR CIJNNECTEUR ROBINSON
[8} 2 -Di~tribution o/ load on cltCmnel.

REPARTITION DES CHARGES LE LONG


D'UN U
- 68 -
PLANCHE VIIL2

liLI SSEHENTS RESIO UELS

ac (mm)
4

5ooy

(138/ Butées { 186/ • but~s arceaux, U, goujons


• Essai 1d4 T. éch 112
+ Euai 5à 8 {133] • goujons
{1651 • goujons 19•75
espact!ments 200 et 100
G f'isidue({ mm J Grfµm/

2 3 4

GLISSEMENTS RESIDUELS BUTEES {1381

G r~siduel

Zmm
Valeur du glissemt!flt résiduel apr~s décharge
- 69 -
PLANCHE IX_ 1

COMPARAISON PUSH-OUT I POUTRES (RESULTATS DE l91 J


lz (tonlin J ta/culé 2
avllC' toute la soudure
100~_..............-----..----.--...-................~----~------..-~~.........- - - -..........-..........--.-,
GOUJON 19 X 102
Push-out tests
'V À t:l /::; r fig 41
50

Ga;-~,.~-ir---------...!-~"~------i---L-•lld......··_·_'· o.s
.......
- - .. A.
10

·-----· ~Lo..i •atlo o.aa ------------.:.1.~-~=-=·~-:-;:~-J


. .
~~ ;;-1ï."ï:1o;;ëo>::.nn------.11at....__

AU failuret in beiMS ..et thoH in oush-out speci-.nt ret)rHMUd


"'*----2',.
r•---~--
.

• -· __
lo.td r•tio

Load ratio
o.

10
_,

by tof..fd syllbols wer• in ... eld or hut·•ffected zon.


Ottier f1iluret by yield of stud and local cr-ushinlJ of concret•

6
s ~Cl

s ll 10 10 5 ll 10 10 s JI 10 10

SHEAA COHNECTOAS lN COfiPOS ITE 9EA"5

100
Z max 1
s.- '"
CDNNEŒEUR EN u 76 X 38
~
50
Push~t-tests
soudure 6 mm
"1 è.O t:i
! (fig 5 )
~
2 S.•• tests
~ ~
z
+A.
.-..ê~
0
a
~
~

~ ..

·-
''/Lold ratios o.1a
: g
a
10
~



- - ..-'->.-
• +

...
:; ~
• .. Load rar io 0.1

..
~

5
~

-
••
-o-.o
<
~ " IC
LOld r•t io - 10

~ All f1ilures urktd by bars alon11 sidlt s'(labols in fillet or web of ch.wi•l•
All other hilurts reftrnentfll by sol id sy.t>ols in weld only
• -
~z s Oth•r fai lurH by yitld of ch..n•l web .nd local crush Inn conreu

"
~ s 10"
l
" 1
10 5' 10· 10 ' s Il 10\ 10 .. 10

100
Z max
BUTff ARCEAU
Push-out lHU A Lo•d rat Io 0.1 <;) load rat in • .. 10
largeur 102
50 Push-out tHU O Load retio .. 10
soudure 6 mm
Be•tHU ).. Lolld •••Io 0.1
(fig 6)
All hHutH '" bH-S .nd those '" push""'OUC speci..n1
re-orestnted by 1ol id 1y9bol1 wre in wtd
Other feilures w•n \n concnte with ,hearing of the hooo

A
10
.... • ·-i
Lo•d rac;o 0 . 1

·- • -o- -·
Z iditnttcal rHult9
\ 0
li

racio .. 10

s~d:l
5 • 1 10 ~
1 l.JFE (tO : c~da:':.j
~-L~~ PLANCHE IX. 2
9
tM>od r a t i o - - - , _ .
~.ta Lood ratio o.5
4*----
• • Lo.d rat't'O:t
,,
cf IX. 1

:: 5

..
.!
• 4
L =
N f rsd selon [ 9 J

"' ·o.a
. Crcl ic load ratios : ratio
ô Y";n/•H • 0.75 O' "in/•H • 0 .5
Al'in/•1• • 0.1 Ofhn/au • l .O or H •1rked
1:3

!. La,.ge sy.OOL s
SMLL syfllbols

Sol td symbols
1t1tic strengths esti . . t~ fro9 concrtte cl.Jbtl ttren'1th
,,ercent1g11 of natic strenQths esti•1t1d fr'Ofl slips on first
din;
represtnt fnc ture1 of the welds
Solid syllbols whh bars reore11nt fractures of the channel
Ontn s,...,.,ls ritQresent yield of the channel .nd local cru1hinn of concret•

.~
~ 1 ---~~~-...,~o~~~--:,~o':-o-~~~~,~~~~~~,~o.--~~~4".-.~~~-Ji...-~~~~o'(E) ~
Li fe <N> cycl 1t

100

90
-- •Lo.d ,. 1 ,;o o.7S

"~
c

.
~
80

70 -
..
u 60

.
'Z 50

.
.!
40

;
ô
30
i Cyclic load ratios : Load ratio • o. aa
.,,.inl••• • o. 75 C Min/•H • O.S

~8. t."inl••• • 0.1 6f0nl••• • 1 .. 0 or H earked


St1tic urengths estiMted froa concrete cube st~th

..
Lar.,e s)"llboll
Sull sy.OOLs Percent..,s of suth streneth1 est1Nt•d frot1 1Lht1 Or'I
20 laoding

~~
Solid syèoh reoresertt ailurH ;n weld or heat affected zone
o~ syllbols reor111nt y;elt of ltud and Local cru1h;ng of concret•

.
~

~
2

.
!
E
~
10

L ife (N) cycles

-~ lL...__
::=::::::::: ~
=..--
Q - - -

~-- Laad ••t.io o.


r--- -
Laad ratio O
.J.._
--. ----

-o---
--
A


C1clic load ratfos :
Qptin/uia • O.S C.. "inl••• • o. 1
<1 .. inl••• = - 10 <~ in welds) O PUn ••• • - 10 < ~ tn wtlds>

All. static strlft'fhl estt•ated fro• concrete cube stren ths


Sol 1d sylllbolt reoresent fr1ctures of the welds q
Op.n
5Y•bols reornent concrete -:f•Huret wtth· shearino of the hooo

.~
~IO '-----~---':--,---"------"---.o---....1-.---'0 [19] 22 l 2 1
IO 10 10 10 10 10. 10'
Llfe (N) cycles
- 71
PLANCHE IX_ 3
ARCEAUX I 1 I

lrsdj
100
80

60

40

• r = 1,0
.. r =O,S

r::60

~ Re: 30HPa

10 10' 10' to'J.

a max I conn11cteur

250

• .,,.. Aa = 100
~-
-~
~~~1so
-~----- ......
4Q;~.----
<oo --. - ----- ----

.______m+------r10~2 ----~w~3----~~~4-----1+0•:------1~0':----~10~~:----...-tN

GOUJONS I 112 J

&0.-----......--------------...-----......------"T"""------...-----.........,
RANGE • 100 (Smgx-•.,.,,o )
star •C: !>tr4"'G1~

N•IO....:yc~

'••
40
10 5 ~ ------------
~o o O o o OO 0 0 0 0

20

':;:...!.:: :-;-·_;__;__•_-O•____
10 8
o_•__o_ : j'

- - ond - - - Pl'CPo5td ou1qn YOiiAs (Tobtq ~)


• aod o F'r"om Taci.z 3 of Cl'tt7: PQ,.t 2

0 ~-------10-------------=2~0------~-----~:=----~-------"°,.,,...

roo s,.., 011


MAXIMUM• 6fQTIC !>fl"itnqrh

FIG. 3. FATIGUE STRENGTH OF STUC CONNECTORS

résistance en fatigue de _gci_ujons


- 72 -
PLANCHE IX _4
1·3

0
0
0

tests for
l
Results of fatigue Normal-density concrete
Lytag concrete
o

Static relationship used as a basis __ _
of the code of recommandations
Proposed static relationship - -

. -1000 +1000 +2000 1bt / in 2

-10 .-5 0 +5 +10 +15 N{mm 2


Oifference between cube strength of specimen and mean cube strength of group
. V•rt•tion in the {•ligue slffnglh of stud connectors wilh concrot~ strength

1(44J 14- Ratio des résistances ultimes statqull en 'onction de la variation de résistance (sur cube) du béton
Ratio des contro.intes de cisaillèment maximale (dans la soudure) en fonction de la variation de
résistance du béton (a LlQ = 0,9)

Building Research Station tests o


University of Texas tests +
Fatigue strengths specified in C P 117 Put 2
in terms of the static strengths given
100 by the lines in Fig 8
90 The number adjacent to each result
is the load ratioSmin/Smax
80
70
.c:
'C ... 60
CD en
Cil c:
-~ e 50
c. t1.
Xu 40
...
Q).-
..- CIS
Smin/ 5 max
x ...
CU <Il
e... 0·5
ie. 0 30 ....
'O Cl)
CU 0)
o~
- c:
E Cl)
:d:
E Q) 20 J
·- c.
~ ('J

~~

IN=f(rsd.r} 1
10 -,..__-------....--------...,----------r---------;---------,
104 105 106 107 10 8 109
Life (N) cycles
1(441 Fig 1~. 1Fatigue strength of stud connectors embedded in lightweight concrete
- 73 -
PLANCHE IX_ 5

·OJs.--~~....-~~~--...~~--,~~~....-~~~--...~--;.-n

Loc:l ratio 011


·03 ::::J Studs (sl)llcimens S2,S7l

:ê' ·025
=::::1 Channzls (Sptlclmens C1, C6)
<fi

.\! :.::.::1 Bars (specimens a5, 86)


-g,.., ·02

ë ·ois
-~
:J

2 5 10 20
Cycles expr<zSSed as l)llrcentages of ~matai Jife of ccnnectors

Load ratio -1-0 .


·015 I

=!:: } Channels Cspecimens C21, C22l


·015 :~::· } Sars (spicimens Sil, 813·):

2 5 10 - 20
Cycles expressed as percentages et estimattzd life of connec:1Crs

t91 1 Accroissement de glissement en fonction du ratio


nombre de cycles ao.pliçiués/nombre de cycles à
ru~re .

- ,... - real path


H

18
I
1 1 Kc
I I

0 0 E
6s
l 1711 Fsg. 7. Predicted Joad-slip curve.

modélisation de la courbe char~glissement


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- 83 -

A NNE XE 2
Tableau récapitulatif des
essais réalisés
- 84 -

TABLEAU RECAPITULATlf DES ESSAIS SUR CONNECTEURS


ET POUTRES CONNECTEES

i~=~:=i==~:~::~======i=~=~===j~:=~:;~j======~~~~~~====i=~~~~=~===i====~=~=~:~~===~~:~~:==~~~==~==~7:;::~=~:=~~~:~=================1
1 1 1 1 1Poutres1Push-out1chargement1 et nombre d'essais réalisés 1
1---~~-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 IS: statique! 1
1 1 1 If: fatigue 1 1
1 1 1 1---------- 1
11933 1 VOEUHY 1 CH 142 4 1 statique hélicoide d'axe longitudinal 1
l 1933 1 BRUNNER 1 CH 142 1 " " 1
11935 1 VOELLHY I CH 143 2 1 retrait " I
l 1935 1 VOELLHY 1 CH 148 2 1S 1
l 1935 1 VOELLHY 1 CH 144 5 36 1S+f il barre : 2, il hélice : 2, pas : 5, résistance béton : 2 essais
l 1935 1 EHPA 1 CH 149 l 1 f puis S arceau et butée 1
l 1937 1 COLIHIIA lklivl USA 145 4 1 S hélicoide d'axe long 1
l 1939 1 GRAF 1D 150 4 1S arceau et butée boucles et boucles + rainurage de la membrure 1
l 19 39 1 BA THO 1 GB 156 2 1S Connecteurs en U 1
l 1940 1 HORRISOH 1 CAN 157 l 1 1S Connecteurs en I 1
11940 1 MEIER 1D 151 3 1 S arceau et butée crochets inclinés+ l cornière à chaque about 1
11943 1 LEHIGH 1 USA 146 1 4 S Résistance du béton,hélicotde d'axe longitudinal (poutre 1
l 1943 1 HAINS 1 USA 147 4 1 S Hélicotde d'axe longitudinal 1
11943 1 LEHIGH lkliv. 1 USA 146 1 4 S arceau et butée profil H soudé verticalement 1
11943 1 LEHIGH lkliv. 1 USA 147 1 8 S Pull-out test sur L
142-481 SIESS 1 USA 5 88 1 56 S+f Connecteurs rigides constitués de profilés et plats soudés
142-481 SIESS 1 USA 5 1 8 S arceau et butée,essais à échelle réduite de U, cornières, Tés.
11944 1 R6S 1 CH 149 l2S,3D l21S,40 S + f arceau et butée tés, cornières, certains munis de crochets
147-501 VIEST 1 USA 8 1 1 3 S arceau et butée, 3 essais avec carrés
147-501 VIEST 1 USA 8 1 4 1 43 S Connecteurs en U : 39 essais,Plats : l essai; carrés : 3
11950 1 FUCHS 1D 152 1 divers S arceau et butée, crochets et carrés, membrure soudée après béton-
11950 1 GRAF 1D 153 1 1 14 S arceau et butée, crochets seuls (barres cylindriques) (nagel
11950 1 GRAF 1D 154 1 6 1 8 S, f arceau et butée, carré +crochets inclinés (barres plates) 1
11953 1 LAPSINS IOWA 1 USA 155 1 4 1 S arceau et butée, connecteurs en U 1
l 54-571 VIEST 1 USA 141 1 1 22 S Goujons à tête,a : 6 à 37 placés à un seul niveau. 1
j ____ _:. _____________________~------~---------------~~...:---------------------------------~-----------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
l 1955 1 SINCLAIR 1 USA 1 140 1 divers 1f 1 ) goujons à tête il : 6 à 37 placés à un seul niveau 1
155-561 CASILLAS 1 USA 1 139 1 divers I S 1) " " " " I
l 1956 1 VIEST 1 USA 1 135 1 1 6 1S 1 Hélicotde d'axe longitudinal 1
l 1957 1 THORLIHANN 1 USA 1 158 1 l 1 1f 1 goujon il : 6 il : 19 à tête placés à 2 niveaux 1
l 1958 1 1 USA 1 159 1 1 10 1s+f 1 gOUJOn 6a= 1
11958 1 1 USA 1 159 1 0 1 24 1S 1 Etude comparative de goujons droits 100 x 12 et de goujon cour-1
1 1 1 1 1 1 56 1f 1 bés à 90° 12 x 57 de longueur totale identique. Effet de la
1 1 1 1 1 1 1 1 forme de la dallette (présence de renformis ou non) 1
1---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
11961 1 CULVER 1 USA !cité 1 4 1 ? I S 1 1
1 1 ZARSECSNY 1 !par 90 1 1 1 1 I
1---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
11931 1 SATTLER 1D 1 165 1 2 1 6 1S 1 résistance béton 38-49 Mpa. Présence d'une frette hélicoîdale. 1
1 1 1 1 1 1 1 1 Espacement longitudinal des connecteurs ( 10 - 20 cm) 1
1---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
l 1 1 1 cité 1 1 1 1 1
11963 1 BALAKRISHHAN 1 USA !par 90 1 17 1 1 S 1 Goujons et connecteurs divers 1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
1---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
l 1965 1 BARNARD 1 1 1 6 iso 1 1S 1 goujons diamètre 12- 1
1 1 1 1 1 4hyper 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
===================================================================================================================================
- 85 -

TABLEAU RECAPITULATIF DES ESSAIS SUR CONNECTEURS

ET POUTRES CONNECTEES

==================================================================================================================================
!Date 1 Auteur 1 Pays IN° Réf.I Nombre d'essais! Type de 1 Paramètres étudiés lors de l'essai push-out
1 1 1 1 1Poutres1Push-out1chargement1 et nombre d'essais réalisés
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1
11966 1 DAVIES
1
IGB cité 90 1 8
1
1 34
1
1 S
1 1
1 Poutres échelle 1/4.Position transversale du goujon sur la
i
1
1 1 1 par 1 1 1 1 membrure, Espacement des connecteurs (poutre) 1
1 1 1 1 1 1 1 ferraillage transversal (poutre) 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
11967 1 FOUR[ 1f 1 10 1 0 1 12 1S 1 Eprouvette pueh-out béton tendu - 6 essais à un seul connecteur!
1 1 1 1 1 1 1 1 3 cornières h = JO, 40, 50, es = el = 5mm = constante 1
1 1 1 1 1 1 1 1 3U h:J0,35,40,eeetelvoieinede5mm
1 1 1 1 1 1 1 1 6 essaie à 2 niveaux de connecteurs (mêmes dimensions que
1 1 1 1 1 1 1 1 ci-dessus) 1
1------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
11967 1 HAINSTONE 1 GB 1 9 1 1 11 1 S 1 goujon J;I : 19 H = 102 mm
1 1 1 1 1 1 23 1 f 1 " "
1 1 1 1 1 1 7 1 S 1 U 75 x 40x(L = lOO)eoudée en périphérie h: 6,3 mm
1 1 1 1 1 1 15 1f 1
1 1 1 1 1 1 7 1 S 1 butée avec arceaux soudure h = 6, 3 mm
1 1 1 1 1 1 13 1f 1
1 1 1 1 1 0 1 6 1f 1 soudure h = 9, 5 mm 1
1----------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 Paramètres : Q max, Q min 1
11968 1 SLUTTER 1 USA 1 116 1 0 1 12 1F 1 U hauteur 102 - longueur environ 150 mm 1
1 1 FISffER 1 1 1 1 35 1F 1 goujons 19 x 102 mm 1
1 1 1 1 1 1 9 1F 1 goujons 22 x 102 mm 1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
11 -----------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1
11968 FOURE 1F 1 10 1 0 1 12 1 S 1 Eprouvettes push-out béton tendu 1
1 1 1 1 1 1 1 1 6 cornières de 50 nvn, 6 U de 40 mm 1
1-------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
11969 1 NARAHARI RAO 1 AUS 1 186 1 3 1 30 1 S 1 Etude comparative de différents types de connecteurs : butée 1
1 1 IIndie 1 1 1 1 1 arceau, butée, U, crochets, cornière avec 2 ailes verticales 1
1 1 1 1 1 1 1 1 réalisée à l'échelle d'environ 1/2 1
1 1 1 1 1 1 1 1 butées arceaux, crochets goujons Nelson. 1
1~---------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
11970 1 UYANIK 1 USA 1 118 1 9 1 1F 1 Fatigue de poutres munies d'un nombre réduit de goujons 12 x 501
1 1 JETTER 1 1 1 3 1 1 S 1 dont 3 poutres dimensionnées selon AASHO 1961. 1
1--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
l 1971 1 HENZIES 1 GB 1 44 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1 25 1 F 1 Goujons 19 x 102,10 essais béton normal 15 essaie béton léger 1
1 1 1 1 1 1 15 1 F 1 U h = 7.6mm L = 102 essaie aile vers l'effort 1
1 1 1 1 1 1 1 1 6 eeaais effort inverse 1
1 1 1 1 1 1 9 1 F 1 Butées arceaux butées = carrés 25 x 25 mm 1
1 1 1 1 1 1 1 1 Arceaux = h = 102 diamètre 12, 7 mm 1
1--------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
11971 1 NISHIHURA 1 J 1 185 1 7 1 1 S 1 Barre transversale de 16 mm de diamètre supportée par une ou 1
1 1 ORlHJRA 1 1 1 1 27 1 S 1 deux nervures verticales. Le perçage de cette nervure varie en 1
1 1 ARIGA 1 1 1 1 1 1 forme et en importance. 1
1-------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
l 1971 1 TAYLOR 1 GB 1 181 1 8 1 35 1 S 1 Effet d'un renformis (6). Effet du ferraillage du renformis ( 8) 1
1 1 PLl.lt 1 1 1 1 1 1 De l'espacement (ou du nombre de connecteur goujons (6). Effet 1
1 1 PARASOZONEHOSI 1 1 1 1 1 d'un effort de bridage (6) Comepraison push-out/Push-off, inci-1
1 1 1 1 1 1 1 1 dence de l'excentricité de l'effort dans un essais push-out ( 9 ) 1
1l-------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1
11970 1 CLARKE 1 GB 1 121 1 0 1 20minil f 1 Fatigue sous cisaillement giratoire d'amplitude variable 1
1 1 1 1 1 1 1 1 de gouj one Nelson 13 x 65 et 19 x 100 mm 1
11 1 -----------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1
l 1972 1 HAWKINS 1 AUS 1 18 1 1 47 I S I Goujons
1 1 1 1 1 1 1 1 - propriétés mécaniques du métal du goujon 32 < Cïe < 70
1 1 1 1 1 1 1 1 62 < r < 85 kip/sin
1 1 1 1 1 1 1 1 - résistance du béton/cylindre l980<Rc<8990 190<Rt<S9l(lb/sqin~
1 1 1 1 1 1 1 1 - ferraillage des dsllettes
1 1 1 1 1 1 1 1 - nature du béton = béton léger
1 1 1 1 1 1 1 1 - diamètre du goujon 19 et 22 mm
1 1 1 1 1 1 1 1 - ratio hauteur/diamètre du goujon 6 2,3 3,3 j

1--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------i
TABLEAU RECAPITULATIF DES ESSAIS SUR CONNECTEURS

ET POUTRES CONNECTEES

i~=~==i==~~~~~;======i=~:;;==j~:=~:;~j=~~~~;~=~7====~:i=~;~:=~:==i====~:;:~:~;::=:~~~~::=~~;:=~==~7:;::~=~~:~~~~~=================i
1-----i
1 1______________ i1_______i1_______i1Poutres1Push-out1chargement1
_______i _______i ___________ ï________________________________________________________________
et nombre d'essais réalisés 1\

11978 1 HALLAM I AUS 1 120 1 0 1 18 1f 1 Goujons 0 19- définition des courbes charge/glissement. I
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1 lJ essais à sollicitations répétées( Qmax/Que
1 5 essais à amplitude variable. Etude de validité de la
=
0 ,2-0, 3-0, 1-0, 4 i
1
1 1 1 1 1 1 1 1 loi de Miner, évolution des glissements suivant le nombre de 1
1 1 1 1 1 1 1 1 cycles appliqués 1
1-----~-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
11978 1 VIRDI 1 AUS 1 30 1 O 1 12 1f 1 Goujon 16 mm soudé sur tôle 10 mm incidence de la présence de 1
1 1 WOO 1 1 1 1 1 1 cavités coniques (45°) à la base des goujons. variable :
1 1 1 1 1 1 1 1 hauteur de la cavité de 0 à 25 mm 1
1-~~------------------~~----------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
11979 1 JONES 1 AUS 1 32 1 O 1 8 1S 1 barre longitudinale droite soudée Dia = 20, 24, 32, 36 mm 1
1 1 BOWLER 1 1 1 1 1 1 Re : 26, 5 à 36 MPa I
1 1 1 1 1 1 2 1S 1 idem soudées sur plats espacés Dia = 24, 36 mm 1
1 1 1 1 1 1 4 1 S 1 barre longitudinale droite Dia = 20, 24, 32, 36 Re 26 1
1 1 1 1 1 1 1 1 à 29 1
i _____i ______________ ï_______i _______ i _______ i ___: ___ i ___________i_: ______ ___________________________________________ ,
1 1 1 1 1 1 2 1S 1 idem ~ondulée soudée Dia 24 Re 23 à 29 MPa 1

11980 1 PRCFIL MIXTE 1 f 1 29 1 8 1 O 1S 1 Essai de plaques mixtes spéciales fonctionnant en poutres


1 1 L.N.(. 1 1 1 1 1 1 (procédé "profil mixte") 1
1--------------------------------------------------------------------,-------------------------------------------------------------1
I I 1 1 1 1 1 ARCEAUX 1
1 1 1 1 1 1 1 ------------------------------------ 1
11980 1 SEDOIK 1f 1l 1 I I 0 mm 114 16 20 20 20 1 14 16 16 16 1 •dont sollici- 1
1 1 1 1 1 1 1 r 111111 140 60 60 80 1001 40 60 80 1001 tations inver-1
1 1 1 1 1 1 1 Re 1 30 MPa 1 40 MPa 1 ses 1
1 1 1 1 1 l 30 1S 1 nombre 1 l l Z Z Z 1 l &> 5* Z 1 1
1 1 1 1 1 1 1 - - - - - - - - - - - - - - - - - - ·------- 1
1 1 1 1 1 1 1 2 fois 1
1 1 1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 0 14 1f 1 0 : 16, r : 60, Re : 30 MPa I
1 1 1 1 1 1 1 -------- ------------------------------ 1
1 1 1 1 1 1 1 Qmax 1 0,5 QU 1 O, 7 Qu 1 0,9 Qu 1
1 1 1 1 1 1 1 ratio 1 1,0 0,51 0,13 0,33 0,55 1 0,27 0,47 0,64 1 1
1 1 1 1 1 1 1 ----------------------------------------------- 1

1------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
11981 1 CANCIANI 1 1 21 1 l? 1 6 1S 1 Goujons diamètre 12 mm soudés horizontalement sur l'âme 1
1 1 PUHALI 1 1 1 1 1 1 - nature de la soudure (manuelle, automatique) 1
1 1 1 1 1 1 1 1 - distance axe goujon/nu parement 1
1 1 1 1 1 1 1 1 - incidence de la densité du fernillage. 1

11-------------------------------------~------------------------------~~--------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 i
11983 1 CASTAl.LIJCI 1f 1 122 1 6 1 1f 1 fatigue de poutres métalliques pour ponts mixtes sollicitées 1
1 1 SOCQUET 1 1 1 1 1 1 en flexion circulaire. Incidence de la nature du profilé 1

/ _____ ! ______________ !------~-------~-----~-------~----------1 sup~~~-~~~~...':'.~:~-:~~=~:~~-~:-=~~~~:~2 _______________ )


l 1984 1 BAOOUX 1 CH 1 50 1 1 1 1 support 1 IPE 180 HEB 240 HEB 240 1
1 1 BRYAN 1 GB 1 1 1 1 1 type connecteur 1 HVB 80 HVB 105 (connecteur HIL TI) 1
1 1 LEARY 1 GB 1 1 l 16XJ dont (( 15x3) S 1 Nb bacs étudiés 1 4 4 lx2 1
1 1 STARK 1 NL 1 1 1 1 ((lxJ) f 1 Nb essais sens bacs 1 l l 1
1 1TSCtEM:RNECG 1 A 1 1 0 1 1 1 espacemt connec.(111111) 1 45 100 40àl00 1
1
1
1pour Hilti
1
1
1
1
1
1
1
l 3x3 essais
!sens becs
1
1
---------------------------------------------------1
4 connecteurs HILTI par face 1
1 1 1 1 1total essais Hilti = 48 1 divers:sur IPE 180 = fatigue l essai, résistance béton 2 essais 1
1 1 1 1 1 1 1 1 HVB 80 = chargement transversal sans bac l 1
1--------------------------------------------------------~~---------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 . 1
l 1984 1 HAWKINS 1 AUS 1 18 1 0 1 10 1F 1 Goujons 19 mm 1
1 !MITCHELL 1 CAN 1 1 1 13 1S 1 -type de chargement : alterné/statique 1
1 1 1 1 1 1 1 1 -bacs colleborsnts : avec/sens 1
1 1 1 1 1 1 1 1 -géométrie du bac f
1 1 1 1 1 1 1 1 -orientation du bec 1

11-----~----------------------------------------------~~--~---~~------~---------------------
1 1 1 1 1 1 1 --------------------11
11984 IROIK HANSVILLEI D 1 15 1 1 9 1 S 1 Mécanisme d'introduction des charges dans les poteaux mixtes 1
1 1 1 1 1 1 1 1 connectés par goujons Nelson de 22 mm de diamètre soudés sur la 1
1 1 1 1 1 1 1 1 membrure. Le paramètre est le nombre de niveaux de connecteurs.!
1----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
1 1 1 1 1 1 1 1 1
11984 1 CANCIANI 1I 1 134 1 6 1 1S 1 goujons soudés horizontalement sur l'âme 1
1 1 PUHALI 1 1 1 1 1 1 I
1-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
11985 1 KATO et Al 1 J 1 188 1 11 1 20 1 S 1 Essais de profilés à membrure supérieure embossée 1
1 1 1 1 1 1 1 1 forme de l'embosaement. 1
1-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------1
l 1985 1 NADASl<AY 1 USA 1 23 1 1 1S 1 "Stub Girder floor system" 1
1 1 BIJCl(NER 1 1 1 1 1 1 boulons 2,5 111111 dans le cadre de modèles réduits de plancher 1
1 1 1 1 1 1 1 1 mixtes à connecteurs concentrés 1
==================================================================================================================================
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RAPPORTS DES LABORATOIRES


Série OUVRAGES D'ART

Titres parus

OA-1 - Les pierres . Altérations. Traitements. Alain Lootvoet (1986)


OA-2 - Corrosion des aciers dans lès bétons . Pierre Brevet, André Raharinaïv©(1987)
OA-3 - Comportement local de connecteurs acier/béton sollicités au cisaillement.
Étude bibliographiqÙe.Pierre Trouillet (1987)

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