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_ --_- _-
ECOLE INTER-ETATS D’INGENIEURS
DE L’EQUIPEMENT RURAL (E.I.E.R.)
OUAGADOUGOU
NOTES DE COURS
DE
BETON ARME
--------
SOMMAIRE
-----II-w-
Le béton est un matériau obtenu par le mélange, dans des proportions convenables,
des constituants ci-après :
Le béton de ciment ainsi obtenu est un matériau capable de supporter des efforts de
compression considérables (de 15 à 60 Wa) tandis que sa résistance aux efforts de traction est
faible (de l’ordre du l/lOè de sa résistance à la compression). Le béton de ciment est donc un
matériau fiagile.
C’est pour pallier cette fragilité qu’est néée l’idée de placer, dans les zones soumises
à des efforts de traction, des barres d’acier (ou armatures) qui, elles, sont résistantes aussi bien
en compression qu’en traction. Le matériau résultant de l’association du béton et de l’acier est
appelé béton armé.
C’est en 1848 que Joseph Louis LAMBOT eut l’idée d’associer intimement un
réseau de barres d’acier et du béton de ciment pour se construire ... une barque.
Par la suite, parmi les pionniers qui ont donné une impulsion au matkriau béton
armé, on peut citer :
m
Joseph MONlER, un jardinier de Versailles qui utilisa un procédé analogue pour
confectionner des caisses pour fleurs et arbustes;
m
FranGois HENNEBIQUE, qui mit au point les premières bases d’un calcul
permettant l’utilisation rationnelle de ce matériau;
m
Edmond COIGhTET, en 1891 fut le premier à utiliser, dans la construction
d’un immeuble, des poutres préfabriquées en béton armé;
Y
Notes de cous de béton armé par Bakary HEMA - 1999
a) le béton résiste bien aux efforts de compression mais résiste mal aux efforts
de traction,
zone comprimée
fwe cw-nprimée
&q--2$- ..:-e
/ ;” --y
1” \
1 zone tendue
L- neutre /
1 :.mne tendue
2:zone comprimée
Notes de cours de béton armé par Bakary HEMA - 1999
Dans tous les cas ci-dessus, des armatures longitudinales doivent être disposées près
des faces tendues des poutres.
TV
,
appui I appui
TV contraintede cisaillement
surle planvertical
4 Th Th
appui ! ’ appui
Th contraintede cisaillement I
surle planhorizontal
‘” P
V appui
appui
Rupturepar effort tranchantV
7
Après conception et calcul d’un ouvrage ou une partie d’ouwage, de sorte à assurer
une sécurité appropriée pendant sa du& dexploitatio~ la réalisation dun tel ouvrage ou parue
&Ouvrage comporte les quatre (4) opérations fondamentales suivantes :
S’il s’agit d’une mise en oeuvre traditionnelle, les différentes opérations ci-dessus
sont effectuées in situ, c’est-à-direà l+empIacementdéfinitif de l’ouvrage ou partie d’ouvrage.
Par contre, dans le cas d’une préfabrication, les quatre (4) operations énoncées ci-
dessussont réaliséesen atelier ou sur le chantier puis il s’en suit des opérations de manutention
(transport et levage), de mise en place et d’assemblagedes pièces préfabriquées.
Le béton étant mis en forme à l’état pâtteux, il epouse, après durcissement la forme
du moule qui le contient ; aussi on peut donner au béton toutes sortes de formes, même
compliquées ; cependant il faut noter que plus les cofkages sont complexes, plus ils coûtent
chers et la mise en oeuvre du béton délicate.
Le béton est un mauvais conducteur de chaleur, aussi peut-on lui faire jouer un rôle
important en matière de sécurité-incendie.
Dans une mise en oeuvre traditionnelle la continuité des éléments ou des phases
d’exécution est assurée par simple recouvrement des armatures; en constructions métalliques,
par exemple, des organes spéciaux de liaison seraient nécessaires.
Notes de cours de béton armé par Bakary HEMA - 1999
Il est possible d’obtenir diEérentes finitions pour les parements du béton armé en
prenant des précautions appropriées dans la réalisation des coffrages, le choix des granulats et
du liant.
VI. 7. - Inconvénients
1. - LES ACIERS
I. 1. - Obtention de l’acier
L’acier liquide ainsi obtenu est coule dans un moule, généralement un tronc de
pyramide, mais parfois aussi un prisme, pour donner, en se refroidissant, des lingots.
Si nous portons sur un graphique les résultats donnés par l’expérience, nous
obtenons pour la courbe os = f (as) un diagramme du type ci-dessous :
contrainte
cil
Es = 200.000 Mpa
= 200.000 Nmm2
a) Ronds lisses : ils sont obtenus par laminage à chaud d’un acier doux ;
leur surface ne présente aucune aspérité en dehors des irrégularités de laminage qui
sont négligeables. Ils sont de nuance FeE225 ou FeE235 et leurs limites d’élasticité :
-fe=215MPapourlanuanceFeE215
- fe = 235 MPa pour la nuance FeE235
Les ronds lisses sont couramment utilisés comme cadres et étriers des poutres et
des poteaux ou comme anneaux de levage des pièces préfabriquées.
- Type 1 : ce sont des barres H.A. obtenues par laminage à chaud d’un
Notes de cours de béton armé par Bahy HEMA - 1999
- Tvpe 2 : barres H.A. obtenues par laminage a chaud suivi d’un écrouissage
par torsion à froid sans réduction sensible de section.
Les armatures haute adhérence sont utilisés sous deux nuances (ou classes) :
Outre les limites d’élasticité, les deux (2) nuances se distinguent par le diamètre
des mandrins à utiliser lors des pliages ou des façonnages.
Chaque type d’armature à haute adhérence et chaque $pe de treillis soudé ftit
l’objet d’une fiche d’identification délivrée par une commission spéciale au producteur et qui
comporte entre autre :
- la classe de l’acier
- la nature de l’acier
- les caractères géométriques des sections,
- les caractères d’adhérence,
- les caractéristiques mécaniques garanties,
- les recommandations d’emploi : conditions de cintrage, de façonnage, de
soudage, etc.
Dans les calculs de beton armé relatifs aux Etats Limites Ultimes (E.L.U.), on
remplace les diagrammes réels décrits ci-avant par le diagramme conventionnel ci-dessous et
qui est valable pour tous les aciers quelque soit leur mode d’élaboration :
contrainte
ci’
fe
-1004 -fe/Es
1 fe/Es
déformation
-fe
Pour les calculs aux états limites, on introduit, en outre, une coefficient de sécurité y
s qui prend les valeurs suivantes :
fe A
déformation
DIAGRAMME DE CALCUL
15
II. - LE BETON
Le béton destiné au béton armé se différencie du béton ordinaire par son dosageen
çiment (plus riche) et la grosseur des granulats.
Les ciments sont des liants hydrauliques, poudres minérales fines qui forment
avec l’eau une pâte faisant prise et durcissantprogressivement.
- des frllers : produits obtenus par un broyage fin de roches (calcaires, etc.) qui,
par leur granularîté appropriée agissentsur certaines qualités du ciment telles que la maniabilité,
la fissuration, l’imperméabilité, etc.
Notes de cours de béton armé par Bakary I-EMA - 1999
Des sous-classes apparaissent parfois pour mesurer la résistance à deux (2) jours
d’&e.
La désignation des ciments se fait par des inscriptions réglementaires portées sur les
sacs et autres contenants. Ces inscriptions comportent:
11.2. - Granulats
Les sables et les graviers (voire les cailloux), matériaux inertes, constituent les
granulats qui entrent dans la composition des bétons. Leur granulométrie et leur propreté ont
une grande influence sur la qualité du béton.
17
Les granulats couramment utilisés sont des produits naturels plus ou moins roulés,
obtenus par criblage (quartzite) ou des produits de concassage plus ou moins anguleux
(concassésà partir de banc de roche massif).
- massevolumiaue :
Al
- 1 = 1,5.10’4à5.10-4(art. A.2.1,2B.A.E.L91)
Aa
/
O=a= variation unitaire du côté = déformation laterale
-Al raccourcissement unitaire déformation longitudinale
1
j
. .fc28 pour fc28 < 40 MPa
fcj = 4,76 + 0,83 j
.--.-ii--
b fc28 pour fc28 > 4OMFa.
fcJ - 1,40 + 095 j *
- Module d’élasticité :
E=d?-
Al/1
On admet que :
Dans les calculs relatifs à l’Etat Limite Ultime (E.L.U.), on utilise, pour le béton, un
diamamme conventionnel dit “parabole-rectangle” et, dans certains cas, par mesure de
simplifkation, un “diagramme rectangle”.
6-L
G contrainte (MPa)
/diagramme réel
Deformation
l Entre les abscisses 2 go et 3,5 go, par une droite horizontale d’ordonnée
fbu _ 0,85.fc.28
Cette droite est donc tangente à la parabole en S.
8.yb -
entre1hetXh
9 = 0,85 pour une durée d’application des actions inférieures
à 1 h.
axe neutre
l Sur une distance 0,2.yu à partir de l’axe neutre, la contrainte est nulle.
- 0,85.fc28
pour les zones comprimées dont la largeur est croissante ou
afi
constantevers les fibres les plus comprimées.
- 0,8O.fc28
pour les zones comprimées dont la largeur est décroissante
8.e
vers les fibres les plus comprimées
21
III. 1. - Adhérence
Le béton et l’acier présentent la propriété d’adhérer fortement entre eux Lorsque les
armatures sont convenablement enrobées de béton. C’est là une propriété importante puisque
c’est grâce à elle que les efforts peuvent se transmettre en& l’acier et le béton.
L’adhérence est due à des forces tangentielles de frottement d’autant plus importante
que la surface de l’acier présente des irrégularités.
III3 - Comportement
INDICATIONS GENERALES
SUR LES REGLES B.A.E.L. 91
La méthode de calcul aux Etats Limites, définie par les règles BAEL, consiste à se
référer a des Etats-Limites dans la structure; un état-limite dans une structure se définit comme
un état Darticulier au-delà duquel une structure cessede remplir les fonctions pour lesquelles
elle a été conçue. Un état-limite est done atteint lorsqu’une condition requise d’une construction
(ou d’un de ses éléments) est strictement satisfaite et cesserait de l’être en cas de modification
défavorable d’une action.
Les divers état-limites que l’on peut envisager peuvent être classésdans les deux (2)
catégoriesselon le tableau ci-dessous :
- Mettent en jeu la sécurité des biens et des - Sont liés aux conditions normales
i personnes d’exploitation et de durabilité.
I
-- -- --._-- ----_- - ---
I
Les actions sont les forces et/ou les couples dus aux charges appliquées et aux
déformations imposées à une construction.
Les actions accidentelles ne sont à considérer que pour les états-limites ultimes
(E.L.U.) et leurs valeurs sont fuiées par des textes réglementaires.
III. 1. - Généralités
Exemple :
0 2e cas de charge : Y Y
l 3è cas de charge : - - -
Notes de cours de b&on armé par Blary IfiZikfA - 1999
l 4è casde charge : - - -
Pour une même combinaison, on peut avoir plusieurs cas de charges. Les cas de
charges conduisent au tracé des “courbes enveloppes” des moments de flexion ou des efforts
tranchants.
avec
l/e, = 1,35 pour les cas particuliers tels que les ponts-routes, les convois
militaires, les convois exceptionnels,
avec:
/
/ Gmax + Gmin + Ql T Cvoi.Qi
Dans le cas particulier des bâtiments, les relations générales données ci-avant
peuvent être simplifiées (article B.6.1,2 des règles BAEL 91):
l la comb&ison (2) est à considérer dans le cas d’une travée prolongée par
un porte-à-faux.
c) A PE.LS
G + QB + Cyroi Qi
Ce sont :
- le moment de flexion M
- le moment de torsion T
- l’effort normal N
- l’effort tranchant V.
31
-.soit à l’aide de méthodes simplifiées dans les cas oti celles-ci sont
applicables (méthode forfaitaire, méthode de CAQLJOT, etc.)
- soit à l’aide des méthodes de la résistance des matériaux (R.D.M) dans les
autres cas.
Four que les règles BAEL soient applicables à une pièce, il faut que celle-ci fasse
partie du domaine du béton armé, c’est-à-dire qu’elle présente une section minimale d’armatures.
On dit alors que la pièce est “non fragile”.
Est considérée comme non-fi-agile une section de béton, tendue ou fléchie, telle que
la sollicitation provoquant la fissura.tion du béton dans cette section entraîne dans les armatures
tendues une contrainte au plus égale à leur limite d’élasticité fe.
Ex : Traction simple
Soit une pièce de section B en béton armé soumise à la traction simple et soit &4sla
section des armatures tendues ;
d’où As 2 B*fi28
fe
Notes de cours de bétm amé par Bakaty HEMA - 1999 32
VI. - :X+?ITES
Les unités utilisées dans les règles BAEL 91 sont les unit& du système M.K.S. ou
Système International (S 2. j
Bien qu’il ne soit plus lé& on utilise encore souvent le système pratique.
Les unités dérivées que l’on utilise dans les calculs de résistance du béton armé sont
les suivantes :
= 1 kg - masse x 1 m x secm2
lnewton
lpascal=r
Le pascal étant une unité trop faible pour les besoins de la pratique, on
utilise le mégapascal @@a).
106N
1MPa=106Pa= s = 106 mm 2
105N 4 1daN
1 bar = 105 pascals = 3 = $$$ =,,z
33
. Unité de moment : le MOMENT, produit d’une force par une longueur, s’exprime en
newton-mètre (N&I) ou à l’aide de multiples tels que kilonewton-mètre (kNm)
Les unités dérivées utilisées dans les calculs de béton armé sont :
cal35 (kgfYcm2)
ADHERENCE-ANCRAGE-RECOUVREMENT-
ENTRAINEMENT DES ARMATURES
----------
I. - ADHERENCE
1.1. - Généralités
Soit une barre d’acier de diamètre 4 scellée dans une massede béton:
// -7
( I
Exerçons sur cette barre une force de traction progressive F; Tant que F demeure
inférieure à une valeur limite Fl donriée, la barre n’est pas arrachée du béton.
La résistance à l’arrachement caractérise la qualité de la haison du béton et de
l’acier. Elle varie avec l’état de surface de la barre et la qualité du béton.
T------------
-l
F’
uxlx z,=F
avec:
rd = force tangentielle de frottement
r, = contrainte d’adhérence
u= p&h&re utile de la barre (voir définition ci - après)
soit:
F
Z-b.-.--
zt uxl
Dans les zones courantes, sous l”effet de la variatic~~ de l’effort de traction entre deux (2)
sections (dans le cas d’une poutre par exemple), le phénomene d’adherence oblige i suivre
I’armature d’où l’appellation “adhérence par entraînement”. Il en resulte une contrainte
d‘adhérence dite d’entraînement due à ia tendance au glissement de l’armature par rapport au
béton.
Les périmètres utiles pour Lecalcul des contraintes d’adhérence sont les suivants:
L’ancrage de l’ensemble d’un paquet de barres n’étant pas admis, une barre
d’un paquet doit toujours être ancrée individuellement ; ainsi nous aurons :
-au= 0,6.q~~~ft28
zse,u = yrs.f’t28
concentrées,
II. - ANCRAGES
zsu=O,6Ybt28
avec Ys = 1 pour les ronds lisses
Ys = 1,5 pour les H.A.
fi28 = 0,O + 0,06.fc28 (MPa)
pour qu’une barre rectiligne de diamètre 4, soumise à une contrainte égale à sa limite ilastiqge,
fe = asu 7@.ls
Les règles BAEL 91 admettent (article A.6.1.22), qu’à défaut de calcul précis, on
adopte pour ls les valeurs forhitaires suivantes :
* Remarque :
La longueur 1s nécessaire pour ancrer une barre droite est souvent trop importante
par rapport 2 la place dont on dispose.
Pour remédier à cela, on recourt à des ancrages courbes.
‘j \
j la i début de la zone d’appui
Les ancrages courbes les plus fkéquemment utilisés et normalisés sont les suivants :
Notes de cours de béton armé par B&ar)’ HEMA - 1999
-.-
Schémas Appeilation i Condition pour assurer
/ I’anqe -
/? -+-----
1 1IOdiam
la
la
Sdlam.
I
l
Remarque :
L’ancrage courbe le plus classique est le “crochet normal” ; par simplification, Les
régies BAEL indiquent (Article A.6.1,253) qu’à défaut de calculs plus précis, on peut admettre
que l’ancrage d’une barre rectilignes terminée par un crochet normal (mesure hors-crochet), est
au moins égale à :
R = 3diam. si ronds
L’article A.6.1.,255 des règles BAEL indique que pour les cadres, étriers et
épingles, l’ancrage des extrémités est assure lorsque les parties courbes sont Prolong&es de
parties rectilignes d’une longueur au moins égale à :
Notes de cours de bét.on armé par Bakwy HEMA - 1999 42
11.5. - Remarque
L’ancrage de l’ensemble d‘un paquet de barres est interdit. Une barre doit toujours
être ancrée individuellement et les longueurs d’ancrage des barres d’un paquet ne doivent pas se
chevaucher. En outre, les paquets de pIris de 3 barres ne doivent ètre composés, que d%léments
d’une seule longueur ancrés par épanouissement à leurs extrémités (Article A.6.1,21)
PAQUET DE 2 BABRES
l /I
lI 1
l
r- -- ------- ----
PAQUET DE 3 BARRES
III. - RECQUVREMENTS
Les aciers livrés dans le commerce étant de longueur limitée, il peut être nécessaire,
dans une pièce de grande longueur par exemple ou pour des commodités de construction, de
constituer chaque armature longitudinale au moyen de plusieurs longueurs consécutives.
Dans ce cas, pour rétablir la continuité mécanique entre les armatures, on les fait
chevaucher sur une longueur lr dite longueur de recouvrement.
Soient deux barres rectilignes parallèles distants de C dans un même plan ; suivant
les cas, on a les longueurs de recouvrement suivantes :
Notes de cours de béton arr116par Bakary HE3vïA - 1999
* Remarque
En principe, aux recouvrements des barres tendues, il est nécessaire de prévoir des
armatures de couture sur la longueur lr.
Les recouvrements des barres comprimées se font sans crochets (prévoir toujours
des ancragesdroits).
Lorsque les conditions ci-dessus sont remplies, les longueurs de recouvrement pour
les armatures comprimées sont :
Si les banes qui se recouwent sont susceptibles d’être tendues ou peuvent être
soumisesà des chocs et des vibrations, la longueur de recouvmment doit être prise égale à ls.
Vu Asi
zse = -.- (Art.A.6.1,3)
9d.ui A.s
Si toutes les barres sont de même diamètre et sont, ou toutes isolées, ou toutes
groupéesen paquets égaux, la valeur de xse s’écrit :
vu
me = 0,9d.Çu
zse,u = Y s.&28
Notes de ~OUIS de béton armé par Bakary HEMA - 1999
* Remaraue :
1. - HYPOTHESES GENERALES
Les hypothèses générales applicables aux calculs en béton armé sont celles de la
Résistance Des Matkriaux @DM) dans la théorie des poutres :
l la ligne moyenne reste rectiligne ou varie très peu (le rayon de courbure
reste très grand).
Les çalculs vis-à-vis de l’état limite ultime de résistance sont conduits suivant les
hypothèses ci-dessous :
-----_-
----
-_. -------
_-_-_-_-_
,
fibre comprimée
‘n
I
h
h
-_-
0 -2”/Il,
fibre tendue ou la
moins comprimi% section ava 6 t
déformation
allongement raccourcissement
,
l
d ml 3,5%
t h4
->déform.
l domaine (1)
El’
d
h
w
1 OnLI allongement raccourcissement
TRACTION PRESSION
51
ES= 10 0/ 00’
0~ cbc I 10 ydo.
Es= 100/
00
01 Ebç < 3,5 Y;0
B01 = 4’
-~ 3,5 1
d’où y = 0.2593 d
AU d-Y soit -EL = d-Y
donc:
l domaine (2)
Al Y1
Esl
L___ ----- - \ I
I
allongement Cl raccourcissement
TRACTION COMPRESSION
- Région 2a:
-Région 26:
cbc=3 ’ 50ho’
0 5 ES< ES1
idem 2a mais l’acier est mal utilisé.
0,2593 dl y < h
53
Les droites de déformations pivotent autour d’un point C intérieur à la section. Dans
ce domaine, la section est entièrement comprimée.
Al
MPRFSm
Dans les calculs relatifs aux états-limites de service, les sollicitations sont
déterminées à partir des combinaisons d’actions ci-avant définies ; on admet les hypothèses
suivantes (art.A.4.5.) :
Es
n=G =15
e) - on ne déduit pas dans les calculs les aires des aciers de l’aire du
béton comprimé ; on peut, en outre, supposer concentrée en son
centre de gravité l’aire d’acier de la section transversale d’un
groupe de plusieurs armatures (à condition que l’erreur ainsi
commise sur les déformations ne dépasse pas 15 % pour les
armatures extrêmes).
55
Il est nécessaire de limiter l’ouverture des fissures qui peuvent se produire dans les
ouvrages en béton armé, ceci dans le but d’éviter la corrosion des armatures, d’assurer
l’étanchéité, etc.
- n’utiliser les gros diam&res d’acier que dans des pièces suffisamment
épaisses,
- éviter les très petits diamètres dans les pièces exposées aux intempéries,
- prévoir le plus grand nombre de barres compatible avec une mise en
place correcte du béton, et avec la règle ci-dessus relative aux
petits diamètres.
J& : les dispositions des figures 3 et 4 sont meilleures que celles des figures
1 et 2, pour une même section d’armatures.
57
(en MPa)
- le diamètre des armatures les plus proches des parois est au moins
égalà6mm.
- le diamètre des armatures les plus proches des parois est au moins
égalà8mm;
- dans le cas des dalles et des voiles d’épaisseur inférieure à
40 cm, Picartement des armatures d’une même nappe est au plus
égal à la plus petite des deux (2) valeurs 20 cm et 1,5 (h = épaisseur
totale de l’élement) ;
1. - DEFINITION
Une pièce est sollicitée en traction simple lorsque l’ensemble des forces extérieures
agissantà gauche d’une section (X) est réductible au centre de gravité G de (C) à une force
unique N (effort normal) perpendiculaire au plan de (C) et dirigée vers la gauche.
l Toute pièce tendue en béton armé comporte des armatures longitudinales et des
armatures transversales qui doivent être sufbsamment enrobéesde béton.
En outre, lorsqu’il existe des armatures longitudinales en dehors des angles de la section,
il n’est pas indispensablede réunir ces armatures par des épingles ou des étriers.
l Si les barres constituant les armatures longitudinales d’une pièce tendue comportent
Notes de cours de béton armé par Bakaty !klEMA - 1999
avec:
, Asser = section totale d’armatures à l’E.L.S.
. Nser
- = effort normal de traction à 1’E.L.S.
. 0; = contrainte limite des armatures, fonction de la fissuration.
fe
-B<AS.-
fi28
111.4. - Récapitulatif
i-8
~AS2 Max(Asu; Asser;B.--)
fe j
1
Armatures de couture
Dans un recouvrement, l’effort existant dans une barre se transmet par des
bielles de béton comprimé, inclinées à 45” sur l’axe de la barre.
N&s de COU~ de ‘Mon armé par Balwy HEMA - 1999
Pour équilibrer ces bielles, il faut disposer sur la longueur h des armatures de couture
telles que:
lzAt.fet 2 A.feI
<
F lA#LI/l#1/, > At
1111111 l
-T+
< Ir >I
Avec:
. A = section de chacune des barres se recouvrant;
. fe = limite élastique de l’acier des barres se recouvrant;
. CAt = section totale des armatures de couture;
. fet = limite élastique de l’acier des armatures de couture.
Dans les cas des poutres couramment rencontrées, les armatures d’âme sont
généralement suffisantes pour assurer le rôle de couture vis-a-vis des efforts transversaux
développés aux recouvrements.
LA COMPRESSION SIMPLE
1. - DEFINITION
Une pièce rectiligne est sollicitée en compression simple (ou “centrée” ou “réputée
centrée”) lorsque l’ensemble des forces agissantes à gauche d’une section (C) est réductible à une
force unique N perpendiculaire à (Z), appliquée au centre de gravité G de (C) et dirigée vers la
droite.
Dans la réalité pratique, il n’existe pas de compression centrée car un poteau réel est
toujours soumis à la flexion composée (effort normal N + moment de flexion M = N.e) par suite :
- de dissymétrie des charges,
- des imperfections géométriques d’exécution,
- de la solida& avec les poutres,
- etc.
C’est po-ur tenir compte de cette impossibilité pratique qu’on admet, conventionnellement,
qu’un poteau est réputé soumis à une compression “centrée” s’il n’est sollicifé, en plus de l’effort
normal de compression, que par des moments dont l’existence n’est pas prise en compte dans la
justification de la stabilité et de la résistance des &men& qui lui sont liés et qui ne conduisent par
ailleurs qu’à de petites excentricités e:
--
l Cette convention permet d’eviter davoir à faire, dans tous les cas, un calcul en
flexion composée; elle s’applique aux poteaux de b&iments courants ;
* Si un poteau de petit côté a subit un effort de compression N + un moment de flexion M,
ce poteau sera calculé en compression simple si la valeur de M < N.e = N. 12
Considérons une pièce rectiligne assezlongue, dont lune des dimensions de la section
transversale est faible par rapport à la longueur.
- tant que l’effort de compression est suffisamment faible, l’axe de la pièce demeure
rectiligne et il se produit un raccourcissement élastique proportiornel à l’effort
applique;
s
si l’effort de compression augmente, pour une certaine valeur de cet effort, la pièce
s’incurve brusquement et elle se rompt sous une charge inférieure à celle qui aurait
provoque ia rupture dune pièce courte de même section transversaie.
La longueur libre d’un poteau, 10, est prise égale, suivant le cas, à lune des
valeurs suivantes:
--
66
- If = 10 dans tous les autres cas (donc, en particulier, pour les poteau préfabriqués).
III.3. - Elancement
- Section rectangulaire a x b; (a 5 b)
V
n
b
lf
v1‘ ‘Dl
faD
- Section octogonale de hauteur h:
Les pièces en béton armé, soumises à la compression knple et toutes celles qui sont
notablement comprimées, pièces qui sont généralement des poteaux, doivent comporter deux (2)
types dkrmatures:
l Si Les armatures Longitudinales ne sont pas d’une seule longueur, la Liaison entre
deux armatures successives se réalise en faisant se recouvrir lesdites armatures sur
une Longueur sufhsante h. Il ne doit pas exister de crochets aux recouvrements,
car des crochets risqueraient de faire éclater le béton entourant les armatures.
l Les armatures longitudinales doivent être placées à une distance suffisante des
parois de la pièce (enrobage).
e En pratique, les pièces soumises à la compression simple ont une section carrée,
rectangulaire, polygonale ou circulaire et les armatures longitudinales sont
disposées comme suit:
On place une barre à chaque angle et, si I Scessaire,on prévoit des barres
intermédiaires de maniere que dans la section, la distance entre axes de deux
barres voisines sur une même face soit au plus égal à:
b
V
/
Cl
/
d d I Mini (a+10 cm; 30 cm)
- Sedon polygonale
On doit placer une barre à chaque angle, et si nécessaire des barres intermédiaires.
Les armatures sont à répartir uniformément sur tout le contour de la section avec
un minimum de six (6) barres.
Les armatures transversales sont disposks dans des plans perpendicukres à l’axe
longitudinal de la pièce et entourent les armatures longitudinales, de manière à empêcher tout
mouvement de celles-ci vers la paroi.
Par conséquent, si dans une section re&ngulake ou carrée, il existe des armatures
longitudinales en dehors des angles, il est necessaire, pour les empêcher de tout mouvement, de les
relier soit par des épingles, soit par des étriers.
Notes de cmr~ de!hAan an-népar Bakary HEMA. 1999
En outre, le tracé de l’armature constituant la ceinture doit etre tel qu’il ne comporte ni angle
rentrant ni recouvrement parallele A Paparoi.
e Il est loisible de ne pas entourer par des armatures transversales les armatures
longitudin~es de diamètre tiérieur à 20 mm et qui ne se trouvent pas dans les angles
(Art. A.8.1,3) ;
l On ne doit pas prendre en compte dans les calculs de résistance Ies armatures
comprimées qui ne sont pas ligaturées tous les diamètres au plus par des armatures
transversales (Art. A.4.1,2)
D
incorrect
incorrect
correct
on doit avoir:
-.
72
V. 1. - Remarque fondamentale
Le calcul des poteaux est toujours conduit à l’état-limite ultime (E.L.U.) et dans
les cas les plus courants, l’unique combinaison d’actions à considérer est:
On désignepar:
Par conséquent:
0 l
J
A
b
on ne prendra qae les armatures disposées k long des grands cotes:
fbu = 0,85.fc28
( 8 = 1 pour une durée d’ application
0. *
des actions supérieure à24 heures)
a) - Pour tenir compte des impe.&ections d’exécution et des défauts de centrage des
charges, on remplace la section réelle de béton B par une section réduite Br en
déduisant 1 cm sur tout le pourtour de la section.
T1 cm
b) - Les règles B.A.E.L.91 tiennent compte du degré de maturité du béton à Hge
(généralement supérieur à 90 jours) où le béton reçoit la majeur partie de ses
charges.
d) - Elles admettent que l’on a toujours oS(2 !$io> = 2 (ce qui n’est pas le cas pour
Ys
l’acier écroui type 2 pour lequel 0, (2 yio) 4 - ).
YS
Si on appelle Nu l’effort normal agissant uitime, les regles B. A.E.L. (art. B. 8.4,l j
indiqrrent que:
I 1
/Nu= a(+;: + As.;j
/ ‘.
avec: cx= (485
pour ,J < 50
1+ 0,2(&jX
.#
u = O,SO($)’ pour 50-C J. I 70
* Les valeurs de a sont à diviser par 1,lO si plus de la moitié des charges est
appliquée avant 90 jours.
* Si plus de la moitié des charges est appliquée avant 28 jours, on doit diviser a par
1,20 et substituer à fc28 la valeur fçj.
--
As> -$1,35.bNu-OZ85.Br.fc28j
,
/ avec: p !!L!!?
/ a! /
j!3= 1+o,&J2 pourii.5 50 j
/
p= 0,85& p*ur50~/z<70~
* Si plus de la moitié des charges est appliquée après 28 jours et avant 90 jours,
on multiplie p par 1,lO.
* Si plus de la moitié des charges est appliquée avant 28 jours, on multiplie p par
1,20 et on substitue fcj à fc28.
La section As ainsi trouvée doit satisfaire la double condition suivante (art. A.8.1,2):
-l
. As 2 Asmin t
. As I Asmax i
Remara ues
VS. - Dimensionnement
On a: As2 $1,35.,B.Nu-0,85.Br.fG28)
1,35.,fi.Nu-As.fe
soit : Br>
0,85.fc28
Comme on est libre d’un certain nombre dç choix, on peut chercher à dimensionner
le poteau de maGère à avoir:
As
-=--.-.- 1
Br 100
1’35.~~Nu-~.fe
Cinaura BrZ I
0,85,fc28
1,35$Nu
soit: Br>
0,85.fç2.8 + 0,Ol. fe
* Si les aciers sont du type FeE4OO (sas courant), fe = 400 MPa et si on a un béton
tel que fc28 = 25 M?a,
alors: Br 2 0?9535.@,Nu
Rr 2 0,07. ~%NU
h = 35 alors p = 1,2
78
h = 50 alors p = 1,41
B=axb
Br = (a - 0,02)(b - O,L12 j (a et b en m)
si on veut A i 35, il faut, puisque
et b 2 0,066. Eu (m-q
+ 0,02 (mj POU fc28 = 25 MPa
a -0>02
et b > O,û84.Ml (Imq
- + V?O2 (mj pour fc28 = 20 M?a
a - 0,02
c’est à dire:
i4 * O?066 * Nu (MN)
172 M& 1 (ml
9’ d, A
2oj - Armatccres As
Uiie îois choisis a et b (oü a), il faüt talc-üler l%iancement réel du poteau püis le çoefficient
@et dkterminer les armatures As:
jet 5 0
80
-.-.-_ ---.-.-
--
St /9‘
.lA
.Y--
-/lr;-
jr T-1 3 nappes
&
_ - -w.I
__-.-_.
P lr=O$.ls
l 1s= 511~) pwx ks ronds lisses et les Ha FeESOO
= 50.41 pour les Ha FeE400
Notesdc,coursdebirton armépar BakaryHEMA - 1999
LA FLEXION SIMPLE
I. - DEFIN~TIION ET NOTATIONS
1.1. - Définition
- une force V (effort tranchant) contenue dans (L) et dans le plan de symétrie de la section.
Y
VT
---.-
‘T‘-
5 1 __.-.-.-.-_-_-.-_-_-.-~-.
Y
-. ___.______-__.__
x
--------- /
< \
1.2. - Notations
_---- - - -.
----- ---
zone Fbsc
A’3
comprimde
B’
_ -.-_-.-_-.-
~ axe neutre
-i - -- 4
---
II. - GENERALITES
La flexion simple se rencontre très souvent dans les ouvrages en béton armé
tels que:
N&s de COUP~
deMm armépar r(akary HE MA - 1999., SS
Comme en général la section droite des éléments de ces ouvrages est une section
rectangulaire ou une section en T, on examinera successivement ces deux types de sections.
l A K.L.U., le moment agissant est MU = C$.Mi. La section n’est jamais entièrement cwnprimee
si bien que Lediagramme des déformations ne passe jamais par le pivot C. On utilise par
conséquent un diagramme rectangulaire en heu et place du diagramme parabole - rectangle pour le
béton.
l A I’E.L.S., le moment agissant est Mser = CMi. Le diagramme est élastique, Lescontraintes et les
déformations sont proportionnelles:
A 1’E.L. S. on distingue:
-- T- -- ïP ----
-r:--j-1 - 1 ---__
El Ebc b
I T d’et Y
I
d’l-.-._..-.-.---.-.1~
,i:
hl I
-1-i _a A_----
i ------ ---___
Posons: w = i = hauteur relative de 1‘axe neutre
27 A 1’E.L.S.:
-OI-
.-----.-_
d’où:
C&c dÇ 0.3
-=a1 15(&6) = 15(1-al)
B Ebc b
1 /
4Y
FbC
-XL
axe neutre
---~-- ----~----- l
t iz
1
I
1
---
--
a
---- L-
----
_----
-I-l+---
L-------Es---
données:
IncoMues:
Posons: w=&y=ad
d
MU
iJ=
bo.d”.fbu
z=p.d
hfti
Etant donne que l’expression de ,D= ne dépend que des donneesdu problème
bd” .Lpxl
0 85 $28
MU, bo, d etfbu = ’ ” on peut donc calculer la valeur exacte de p et en déduire les valeurs
f3,yh Y
de ccpuis de p et de z à l’aide des expressions(5j, (6j, (4j et (3) ci-dessus.
Soit le diagramme des déformations passant par les pivots A et B: diagramme frontike.
-i
h
d
l
I
l
I
1 1 As
, &Y-.-i-i-
-- \
3,5
Les triangles semblables 3 g =* 3 2 =-
&3 d-y 10
l2d û 3,5
or y=a.da.-------E---L---
d-ad l-a! 10
1occ = 3,5(1- û)
3,5
ff= - 0,259
lot 3,5 -
/y& = 0,8ar(l-0,4w)= 0,186
Msrn = pm .bo.d2.fbu = 0,186.bo.d2.jbu
0,85.&28
avecJbu =
0. ti
si sbç = 3,5%0, les équations de compatibilité permettent de connaître ESet par conséquent
os:
--
w ~=l-û-
or &c = 3,5.10-’
ibc a
m.103 1-a
-E---z-- 1 4
3,5 ff a
MU
Y=-
Mser
MLF moment agissant à.1‘E .L. U.
Mser= moment agissant à 1‘E.L.S.
MU
Rappelons que: ,D =
bo.d’.Au
I fi23
Valeurs de @u ------+- 20.-MPa
Acier FeE400 0,318y - 0,1745 0,34?y - 0,1776
Daz tws les cas, une valeur approchée de @G est: flu = 0,30.
Le moment r&istant de la section de béton armé do’It être au moins égal au moment qui
provoque la rupture du béton & la traction.
La rupture à la traction étant considérée comme très fragile, ti faut qu’il y ait une section
d’acier suffisante pour que l’acier résiste encore lors de la rupture du béton.
Asrnin*z*fe = M,
,=~,~“i%122!
2 bh’ bh’
&c=6NIFF,MpRz ch”bo*hî
bo. h” 0
or 0%~= fi28
MRB _ ft2S*bo*hî
d’où: Msmk~ = ~ -
z * fe 6*z*fe
ft2s
or h= l,ld 3 Asmin = 0,23*bo*d*-
fi
et z= 0,9d
d’où:
fi28
Amin=0 , 23*bo*d*-
fe
fi281
Asmin= 0,23*bo”d*-
fe J
Exercice d’ar3dication
Lorsque M, = Mser, l’axe neutre occupe une position bien précise définie par les
triangles semblables.
NatesdecmrrsdebétcinamnépacBakwyHEMA-1999
*4’sser = 0 et Asser f 0
données:
inconnues:
Asser.
- 15.&c
avec a1 = - _ valeur approchée par !kger excès.
15.&cT 0s
Mser j
Asser = -
d -1
W-3)“/
l
--
111.3. - Dimensionnement d’une section rectangulaire
Données:
Le principe du dimensionnement est d’admettre que la section de béton est suffisante pour
qu’il n’y ait pas d’aciers comprimés c’est - à - dire:
A’s = 0 (A$u = 0 ou A’sser = 0)
On obtient:
l I
1bo.d’ 2 /‘; 1 b. dz > ?‘ser
u. u I ou /u,-dc i
/
j(m, m2, MNm, MPa jj ‘(m, m2 , MNm, lMl?a)
Une fois la dimension inconnue (bo ou d) fnée, As s’obtient comme ci-avant en III. 1. ou
IlI.2.
- .
Notes de cms debétonm6pw Bakary HEMA - 19%
h w 2,5.bo à 3bo
1 1
avec: h > ss à 3. pour les dalles continues portant dans un seul sens
b) - Si bo est l’incomute,
il contient de vérifier en plus, Les conditions relatives à la contrainte
tangente du béton et choisir une valeur telle que bo = 0,3.h ZI0,4.h.
a) - à 1’E.L. U.:
- si p > 0,480: auquel cas aucune solution ne comportant que des armatures
tendues n’est pas possible;
- si p > Nu: auquel cas aucune solution ne comportant que des armatures
tendues n’est pas économique.
b) - càG’ELS.:
- si pser > y.RI ou Mser > MRB; on doit prevoir des aciers comptimés.
IV.2. - Dismsitions constructives
aj - L’article A.4.1,2 des règles BAEL 91 precise que les armatures longitudinales
compknées ne sont prises en compte dans les calculs de résistance que si elles sont entourées tous
les 15 diamètres au plus par des armatures transversales.
Par conséquent, s’il existe des armatures comprimées en dehors des angles de la section, il
sera nécessaire de disposer, en plus des cadres, des étriers (e I 15.G) pour empêcher tout risque de
flambage des armatures comprimées situées dans la parties centrale.
* Si f&rier n’existe pas, l’armature supérieure centrale devrait être considérer comme une
simple barre de montage et non prise en compte dans les calculs.
b) - L’article B.G.6. des règles BAEL 91 indique que la part du moment de flexion à
équilibrer en compression par des armatures ne doit pas dépasser 40% du moment agissant M (MU
ou Mser).
La section à calculer (a) peut être considérée comme la somme de deux sections fictives (b)
et (c).
,
Notesde GOUCS
det&m an-népar Bakary HE MA - 1999
---
--çq-----
7 A’s
As1
_---
------ ----
Donnkes:
Inccmues:
As et A’s.
MU
Y= ~
Mser
* Si fs28 = 20 MPa et fe = 400 MPa:
alors 0sc.e= 18Oy-6106 MPa
avecmee<- i
i ys
Par hypothése, MU > Mlu = du. bo. d2 . obc (sinon il n’y aurait pas eu besoin de prévoir des
aciers compknés).
i MU-Mhl j
iA's,u> (1)
l osce(d-dl
Par hypothé-se: M,,, > M, (sinon il n’y aurait pas eu besoin d’aciers comprimés)
--
NO&S
deCOU~S
debétwi tmnépar BakscyHEMA- 1999
avec S=-
d
(3)
IV.6 - Exer=d’application:
5cm
Mg = 0,16MNm
Mq = 0,16 MNm
Acier FeE400, fe = 400 MPa
55 cm
60 cm
a) - Cssuration peu prgudiciable
b) - fissuration préjudiciable
c) - fissuration très préjudiciable
MU 0,456
= 0, 355
’ = bad”. jlm = 0,3(0,55)*.14,17
Adu
~~-------= 0,456
- 1,425
AJser 0,16+0,16 -
,&=0,341.y-0,1776=0,308
,u > ,uh s il faut des aciers comprimés .
MU 2 0,06
-=-=13,16%<40% o.k.
MU 0,456
fflu=1,25(1-jl-2.~u)=O,4754
adu = d(l- 0,4&) = 0,445 F?I
3,5 l-du 3,862
&&=--.---.-=-
1000 cxz?d 1000
Notesde ccm debhn armépar Bakary HEMA - 1999
-- 15dC
al= -- - 0,527
15trzic+as-
!@%~=7,6?/b<400/0 o.k.
Mser ,-
-
--d-6
oxser = 15. dc -=-- = 186,19~Pcz
a1
Mser - MRR = 7 5g cm2
A’ser 2
mcser(d - d’) *’
MRB mcser
Asser 2 _ + A’sser-- = 36,2 cm’
,&.d.G Os
.-.
V. - VERIFICATION DES CONTRAINTES - SECTION RECTANGULAIRE
Ce calcul n’est pas toujours effectué. IÏ n’est nécessaire qu’à l’E.E.U. en fissuration peu
préjudiciable, pour vérifier que l’état limite de compression du béton n’est pas atteint. Il est
également nécessaire lorsque As etiou A’s sont imposées (cas des ouvrages existants à vérifier par
exemple).
h
I I t Axe neutre
bo 7
- -
Données: Mser, As, A’s, obc et CQ
lèri? éq#4don:
ho*~l*~+15*A’s(yl-d’)-l5~/ls(d-)>l)-0 (1)
Dans cette équation (1) on connaît bo, ,4’s? As, d’ et d et la seule inconnue est yl.
7
~pm.yP + 15A’s(yl- d’) - 15As (n - yl) = OI (1)
ll restera Il, moment d’inertie de la section homogénéisée par rapport à faxe neutre:
Toutes les variables étant connues, y compris yl, on peut calculer Il.
Mser
On peut donc connaître Ia vateur de C&C= -
Il yr
104
Con_n_aissant&xj CES
et ! ou CEG,il s’agira de vkrifier que:
C&Ci dc = O$.fc28/
&=d(l$) avecal=+
alors: jcn
, S (6)
l zb.As 1
VI. 1. - Généralités
Dans la plupart des cas, les poutres supportent une dalle à laquelle elles sont
associées; la section résistante est alors une section en T.
&Mesde cowsdebétm armépacBakay MiMA - 19% 44/
Les sections en ‘L Lwrencontrent frequemment dans les constructions en béton armé tels que
les planchers de hâtiments~ les tabliers de ponts et, d’une manière générale? dans tous les ouvrages
où l’on fait concourir le hourdis à la résistance de la poutre.
La largeur de hourdis à prendre en compte de chaque côté d’une nervure à partir de son
parement est limitée par la plus restrictive des conditions ci-après (Art. A.4.1,3 BAF,L 91):
. --
b
>I
Données:
- b, ho, bo, d, fe, fL!% . 13-ho
-
- MU I
d /
Inconnues: 1
’ i
- Asu: section des arm. tend &e I
-bld ____--
\G -_------
e-3
bo
a) - ler C(I~: La zone comprimée n’intéresse que la table, mais toute la table
w----=--
y1
JL -~ ~- I
Axe neutre
Appelons Mtu le moment qu’équilibre la section lorsque la table est entièrement comprimée
sur la hauteur ho à la contrainte abc.
b) - 2e cas: discussion
alors:
avec: j3=1-0,4.ff
u= 1,25(1-Jl-2&
b0
* Section (c):
. --
* Section (b):
Ml
d’oùp= on en déduit a et ,B
bo.d”. crbc
d’où
* Section (c) :
Fbç2 = As2. m(lO%)
/ MU - Adtu = /
(b - bo) ho. oh /
~AS= A,, + Asi = b 4-p
d(l-
,
O,4a) asllO%o~
I i I
0s(lo?60j,
!
L
Notes decoursdebétonarmépar Bakxy HEM A - 1999
403
VU. - Etude à 1’E.E.S
z = d - ho/3
d
d’où
Comme on cherche à atteindre ET pour les aciers tendus, on va utiliser les équations de
compatibilité pour connaître crbc.
de as -kXhO
--xz a dc=
ho 15 (d - ho) 15 (u” - ho)
(d-F)
et Mtser = 3 . b.ho’
30. d-ho
z=0,99d-0,4ko
avec OU Valeurs approchées de z.
z-d-$(omme tiE’E.L.U)
On écrit que le moment statique par rapport à l’axe neutre est nul, ce qui permet de
connaître la valeur de y 1.
.---------- I ----------------
Ecrivons que le moment statique de la section homogénéisée par rapport à l’axe neutre
est nul :
lJ0.y;
(h-bo)ho(y, -$)+--j- + lSA’s(y, - d’) - 15As (a - yl) = 0
* b~~qu’il n’y a pas d’aciers cormprim6s, on considkre toujours la m$me équation avec
A’s = 0 :
Al0l-S
oï5c~~c=O,O.fc28
0s I OS = CT( jissuration, acier, béton)
cis 0 -ET
112
LA FLEXION COMPOSEE
I. - DEFINITION
1.1. - Définition
- une force V (effort tranchant) contenue dans le plan de (L) et dans le plan de
symétrie de la section.
/$ Y
-----------_ v
__-_-__.-_-_-.-.N jq--g&l ---->x
/ ii ------
_-__-------
$1
N.B.:
Dans le présent chapitre, on étudiera uniquement les effets du moment de
flexion Mg et de l’effort normal N, ceux de l’effort tranchant V seront
étudiés ultérieurement.
En outre on se bornera ici à étudier le problème & la détermination des
armatures principales.
Notes de cours de béton amé par Bakary FEMA - 1999
Hors mis les efffats de V, le système (N, Mg) est équivalent à une force unique
équipoknte à N et appliquée en m point C appelé centre de pressbu et contenu dans le plan
de symétrie. La distance Gc est l’excentricité e :
Remarque importante:
l moment = MGO
Ad,
0 excentricité : eo = 2
AT
l moment = Ma
I excentricité = e, = aM
N
114
-- N c
~-72--------------
-+
------ -I T -
eo i
0
.- -F!!.-. I
_-.
ea ea
----M$j \II
-----A
A
\ c
il importe & ne pas commettre d’erreur dans la position respective des points C, Go
et A selon les signes de N et Mgo (ou Ma)
N.B. :
* Si N est -une compression, C est à l’opposé de A par rapport à Go
11.2. - Génémlité4
ea=Max 2cm,-
E’
[ 250 1
avec:
Notes de cours de béton armé par Bakary HEMA - 1999
a = ~~~
Mser,Go(G)
- ou plus généralement : rapport du moment
Mser,Go(G+Q) ’
de setvice dû aux actions permanentes ou
quasi permanentes au moment de service
dû à la totalité des actions de la combhison
considérke
Finalement donc:
NB:
Ces règles sont spécifiques à la flexion composée avec compression à I’ELU , ea
et e2 n‘ont pas à être pris en compte dans les sollicitations en service.
Or M, 5 0,493.bo.d%u/
I
OIM, r0,48bo.d2jbu
On calcule :
118
Mti
‘A = bo.d2 fbu
Il faut changer les signes des seconds membres des formules (1) et (2) ci-avant.
- _-_- --.- --- _.
-
11.4. - Section entièrement tendue : cas de ia section rectawulaire
Pour une section rectangulaire, le noyau çentral est hmit6 par un losange ayant pour
Il bo
centre le centre de gravite Go, et dont les diagonales ont pour longueur - et -.
3 3
Notes de cours de Mon armé par Bakaq HEMA - 1999
T
I
Mser,Co
R
Nser,Go
-
’
Mser,A
-I-
I
1 k
f
>i
I bo
La section sera :
IA’ = (J
MserA
A=-------- Nser I (Nser avec son signe)
i p.G@ Es
d’
- et s= -
d
donnée ci-dessus.
/
bo ; Y
soient :
l yc = distance du centre de pression C à l’axe neutre
w yc est pris positif si Nser effort de compression
N yc est pris négatif si Nser effort de traction
l yl=yc-tc
p’ -3C2 - W-4
q=-2c3 -90A
--(~-d’)~ -T(d-c)’
En d&gnant par eA, et eAz Zes distances du centre de pression aux 2 nappes
d’armatures, et en prenant les moments des forces successives par rapport à c.hacunedes 2
nappes d’armatures, on trouve :
Notes de cours de béton armé par Bakary HEMA - 1999
I. - GENERALITES
1.1. - Définition
Dans une section droite (C), l’effort tranchant V est la somme des composantes
perpendiculaires à la ligne moyenne et contenues dans le plan moyen des forces appliquées à
gauche de cette section.
Forces de gauche
._______._._
------ ---
Le présent chapitre ne porte que sur l’etude de l’effort tranchant dans les poutres à
section constante; les poutres-cloisons, les consoles courtes, les poutres à section variable, etc.,
ne sont pas concernées.
Les poutres soumises à des efforts tranchants sont à justifier uniquement vis-à-vis
de l’Etat4mite ultime (pas de vérification à fEtat limite de service) ; La justification concerne les
armatures transversales de l%ne des poutres ainsi que la contrainte du béton.
Notes de cours de béton armé par Bakary EiEMA - 1999
ImDortant : Pour les pièces dont toutes les sections droites sont entièrement
comprhéesF aucune justification de !a résistance n‘est à faire lorsque:
@=F+&F=“+dM M
--=-- dh’f
z Z Z
or ds = bo.dx
dF dl4
d’où
zb = b,.dx = z(b,.d,)
dh!t 6’
d’où ~b=----=-
.z.b,.cl, z.bo
N.B.:
zLi:n(l-@,c[i.~)
* A l’E.L.U.:
zz tJ9.d
c) - des armatures inclinées d’un angle a sur la ligne moyenne : 45” f: 01i 90”.
Ab >,+J
sb - st
Notes de cours de b&or_ armé p%r Rakary HEMA - 1999
L’article A. 5.1,2 deo régies BAEL 91, indique que la contrainte tangente
conventionnelle zu doit être limitée aux valeurs ci-après :
b) - lorsque les armatures transversales sont des armatures inclinées à 45” sur
l’axe de la poutre ou sont des armatures droites associées à des armatures parallèle
à l’axe de la poutre :
d
h
--
- de hauteur z
- de membrure comprimée = zone de béton comprimé
~ de membrwe tendue = armatures tendues de flexion
- de diagonales tendues = barres inclinées à a
-de diagonales comprimées = biellettes de béton inclinées à 45”.
D’après la théorie des poutres en treillis (cf cours de l?.DM), on peut écrire que :
Y
- i’effort de traction dans la diagonale BC est : N = u
sina
Appelons: ,4t = section totale de toutes les armatures inclinées situées dans
un mGme plan (un cours d’armatures d%ne)
st = écartement de 2 cours successifs.
.4t
-.z l+‘-
St i w i
la contrainte dans les armatures est Lfi puisque nous travaillons à i’ELU.
3s
L’effort résistant dans BC devant pouvoir reprendre i’effort agissant dans BC,
nous pouvons écrire :
-At.z(sina+cosa)-2J;
fe
St 3s
vu
z, = - =a b; = rJ3o.d
bo.d
%(sina+cosa)-2 fi +o.d
St F
-- A 2 z,.d z z,
bo. St z(sin a + COSa) zjê
-(cosa+sin a)
d. ys
Cette expression a été établie en supposant que l’effort tranchant a été entièrement
équilibré par les diagonales (tendues et comprimées), ce qui n’est pas tout à fait exact car la
membrure comprimée du treillis equilibre elle aussi une partie de cet effort.
Pour tenir compte de cela, les règles RAEL 91 apportent une correction à
l’expression (1) en introduisant un coeffkient empirique K et en sîmplifiit de la façon suivante
(art.A.5.1,23) :
- en flexion simple : K - 1
- en flexion composée avec compression :
(K est à prendre avec son signe négatif dès que otm > 0,l .fc28.)
39 Contins complémentaires
Dans tous les cas, toute âme de poutre doit comporter une section
d’armature transversale qui satisfait aux conditions ci-dessous en a), b) et c).
égalàst :
Rans tous les cas, une section minimale d’armature d%ne doit être
prévue de manîere que (Art.A.5.1,22) :
zone tendue
l Dans certains cas comme les poutres à talon , il peut arriver qu’une partie
des armatures tendues ne soient pas entourées par les armatures
transversales déterminées comme indiqué ci-dessus.
On devra avoir :
ppq
En g$n&a& l’acier constituant le cadre est le même que celui utilisé pour les
armatures d’hne. Dans ces conditions, on obtient :
Notes de coum de béton armé par Baby J-IEMA - 1999
-largeur=bo=3Ocm
- hauteur = h = 110 cm
2 cadres se
çhevauchant- 110 Gtl
en H.A.8
On demande :
ru zz-=VU 500.10-’
l^) = 1,OOiMPa
b0.d 0,3x 1,04
zu =.Min’O 5Zfczs;5h4Pa
1 Yb 1 (fwsuration peu préjudiciable et
0,9.At.f+osdX+sinw)
Soit St, th 5
ys.bo.( zu - 0,3.j+l28.K)
- espacement à retenir
On prendra st = 20 cm.
Ch retiendra st = 13 cm
st- 25 cm
On doit avoir :
142
At > ys.zu
bo.st - 0,9 . fe
ys . bo . st . ru
At 2
0,9.ji -
17 Appui de rive :
(M.A.5.1,31)
A l’appui simple d’about d’une poutre, on admet que les charges sont
transmises à l’appui par l’intermédiaire d’une bielle unique dite “bielle
d’about” inclinée à 45” sur l’axe de la poutre.
On doit vkifier :
] bielle d’about
ection du nu d’appui
27 -Appui inter&&re :
fc28 ’
Vu I 0,4.a.bo.-
Y*
fi28
LTàcrnI 1,3-
Yb
principe)
p$& 2 g” ;
, sina+costu
-1---- h
d
On doit avoir, par unité de longueur :
I
3 V=a.bl I
A 2 /
0,8.d.bo.fe 1
L I
Par conséquent si AL est la section des armatures du hourdis par unité de longueur,
on devra s’assurerque l’on a :
pJziJ
En général cette condition est toujours remplie ; sinon il y’aurait lieu de renforcer les
armatures résultant du calcul du hourdis en flexion.
* D’autre part, l’article B.6.7,2 des règles BAEL 91 précise que l’on peut se
dispenser de vérifier la contrainte des armatures de couture à la liaison de la table et de la
nervure: si les deux (2) conditions ci-dessous sont remplies simultanément :
b) - la contrainte tangente iX est au plus égale à 0,025 fc28 (045 fc28 lorsqu’il
ny a pas de reprise verticale).
Notes de cours de béton anmi par Baimy HEMA - 1999
r48
METHODE DE CALCUL APPLICABLE
AUX PLANCHERS A CHARGE D’EXPLOITATION
MODEREE DITE “METHODE FORFAITAIRE”
1. - OBJECTIF
II. - DEFINITION
Four des charges localisées P telles que les meubles, l’action d’un cric, etc., qui sont
appliquées à un élément quelconque du plancher (dalle, poutrelles, poutres), ces charges
localisées doivent être inférieures à la plu grande des deux (2) valeurs suivantes : 2.000 N et le
lf4 de la charge d’exploitation gBT totale susceptible d’être appliquée à l’élément considéré :
148
2. les moments d’inertie des sections transversales sont les mêmes dans les
difbérentes travées en contitruite ;
3. les portkes successives des travées sont dans un rapport compris entre 0,X0 et
1,25 ;
NB :
l Si l’une quelconque des conditions 2,3 ou 4 n’est pas respectée,
on peut utiliser la méthode de Caquot “minorée++ (voir plus loin).
La méthode consiste, pour les dalles continues portant dans un seul sens, les
poutreiles et les poutres continues, à évalwr les valeurs maximales des moments en travées et
sur appuis à des fractions, fixées forfaitairement, de la valeur maximale du moment fléchissant
Mo dans la travée ind6pendante de msme portée que la travée considérée et soumise aux
mêmes charges. Cette travée independante est appelée travée de comDaraison ou de
référence.
Notes de cours de béton armé par Bakary ltIEN.4 - i999
ÏG+‘J.QB;l,os
]
‘=hfmlG+Q,
N.B.:
* S’il s’agit d’une poutre (ou poutrelle), on prendra pour G et Qb
les valeurs réelles appliquées sur la poutre.
l notation .y
*poutres à 2 travées :
opoutres à 3 trimées :
: arp!p~uIJa~u! a+u?J~ aun inod - ‘1 ‘IA
152
a) QB<G
b) il n’y a pas de chargeslocalisées :
on a:
4A\/ I / 1 1 / l
I 1 1 l
l 1 , Ii/
/ I
1 j<k lw
/ \
Appui Ai
Notes de cours de béton armé par Bakq i-lEMA - 1999
1. - OBJECTIF
- l’inertie des poutres est supposée constante dans les différentes travées.
Cette méthode est une méthode de continuité simplifiée due à Albert CAQUOT.La
méthode de Caquot apporte des corrections à la méthode théorique par :
- 1’= 1pour une travée de rive avec un appui simple de rive (et non
une console)
I
I
p, lN3,&l+ p, Ié’
lp‘fa /=
8,5(1’, i- l’e) /
Pour déterminer les moments en travée, on trace pour chaque travée supposée
independante et en considérant la portée réelle 1:
l pour les moments positifs, la droite qui joint les moments d’appui minimaux
en valeur absolue ;
. pour les moments négatifs, la droite qui joint les moments maximaux en
valeur absolue ;
Ceci dans chaque cas de charge et compte tenu du fait que les charges
d’exploitation peuvent être ou non appliquées dans les difl%rentes travées.
Considkrons une travée AB d’une poutre continue ; les di&érents cas de charge à
envisager et leurs effets sont les suivants :
Notes de COUTSde béton arme par Bakary HEMA - 1999
Moment maximal
sur appui A
Moment maximal
sur appui B
Moment maximal
dans la travée AB
Moment minimal
dans la travée AI3
Momentminimal
sur appui A
Moment minimal
sur appui B
Les ef%orts tranchants d’appui sont calculés par la méthode générale applicable aux
poutres continues en faisant état des moments de continuité :
158
Soit :
si on pose :
incl (4)
I I
Elle consiste à multiplier les valeurs des moments sur appuis dus aux seules charges
permanentes et déterminés par la méthode de CAQUOT, par un coefficient réducteur compris
entre 1 et 2/3. Il en résulte une augmentation corrélative des moments en travée.
Notes de cours de béton aimé par J3akay ITEMA - 1999
BIBLIOGRAPHIE
- ” Béton armé aux Etats Limites” cours de 1’Ecok Nationale des Travaux
Publics de i’Etat (E.N.T.P.E.) par J. PERA, J. TUSET, J.L. BOSC - 1980