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Département d’Architecture
3éme année LMD
Cours Structure I
La structure d'un ouvrage est l'ensemble des éléments de construction assurant sa stabilité en
regard de toutes les sollicitations possibles.
Cet ensemble s'appelle également l’ossature de l'ouvrage. Elle supporte les efforts dus au
poids de la construction elle-même, aux charges d’exploitation (poids des personnes, du
mobilier et d’équipements), aux charges climatiques (neige, par exemple) et éventuellement
sismique. Ces efforts sont reportés jusqu’au sol par les fondations.
La structure d’un bâtiment forme un tout. Toute modification, toute intervention sur l’une des
parties peut avoir des répercutions sur l’ensemble structural du bâtiment.
D'une manière générale, on peut considérer qu'ils assurent les fonctions de supportage et les
fonctions de contreventement. Toutefois, le mode de fonctionnement de chacun des ces
éléments est spécifique. L'analyse des ces modes de fonctionnement permet de fixer des
ordres de grandeur de dimensionnement qui facilitent le travail du concepteur. Leur
conception varie également en fonction du matériau utilisé.
L'objet de ce cours est d'approcher ces ordres de grandeurs et les principes de conception.
I) La charpente métallique :
L'industrie sidérurgique s'est développée à la fin du 19ème siècle en proposant des produits
de construction (laminés ou moulés) adaptés à la construction d'ossatures métalliques -
Charpente Métallique.
Ces éléments de construction "rigides" permettent de dégager des grands espaces utiles au
sol. La portée des éléments d'ossature peut atteindre plusieurs dizaines de mètres.
En outre le poids de ces éléments d'ossature, comparé à ceux d'une même structure en béton
armé (ou maçonnerie) est réduit et allège considérablement les charges transmises au sol.
Associé à des éléments de peau "légers" (bardage, façades rideau ... ), ces structures sont
adaptées à la réalisation de constructions telles que salles de sports, piscines, entrepôts,
usines... Leur réalisation est rapide (assemblage direct d'éléments préfabriqués) et donc d'un
prix très compétitif.
10
10
55
66
44 99
11
33
77
22
88
11 Fondations
Fondations 44 Panne
Panne sablière
sablière 77 Lisse
Lisse de
de bardage
bardage
22 Portique
Portique de
de rive
rive 55 Panne
Panne faîtière
faîtière 88 Potelet
Potelet
33 Portique
Portique courant
courant 66 Panne
Panne courante
courante 99 Palée
Palée de
de stabilité
stabilité
10
10 Poutre
Poutre au
au vent
vent
Lorsqu'il existe des planchers intermédiaires, ceux ci sont fréquemment constitués d'une
association acier-béton : les planchers collaborants. On trouve aussi des pré-dalles, des dalles
alvéolaires et des planchers secs.
a)-Définition
Le béton hautes performances est apparu à la fin des années 80. Les bétons hautes
performances (BHP) se caractérisent par des résistances mécaniques élevées à 28 jours
comprises entre 60 et 100 MPa, contre 25 à 35 MPa pour des bétons traditionnels. Au-delà de
100MPa, ces bétons sont appelés bétons très hautes performances (BTHP).
b)-Avantages
c)-Domaines d’application
Les avantages des BHP les destinent à des ouvrages à fortes sollicitations tels que les
ouvrages d’art ou encore des bâtiments de grande hauteur.
La résistance au jeune âge du BHP permet des décoffrages rapides ainsi que des
précontraintes accélérées : préfabrication de poutres ou de planchers en usine et réalisation
sur le chantier de voussoirs de ponts ou de poteaux.
d)-Caractéristiques techniques des BHP
a)-Définition
Le béton auto-plaçant (BAP) est un béton très fluide, stable et homogène. Il se distingue des
bétons ordinaires par ses propriétés à l’état frais et sa capacité de moulage, d’enrobage et de
compaction par le seul effet gravitaire.
b)-Avantages
c)-Domaines d’application
Le BAP est une solution bien adaptée pour
Tous types de dalles y compris dalles de compression sur poutrelles hourdis
Radiers
Plancher dalle pleine et plancher chauffant
Fondations superficielles
Voiles, poteaux, poutres.
Ce type de béton est particulièrement bien indiqué pour le remplissage d’éléments à forte
densité d’armatures. Il répond également bien aux exigences posées par la réalisation
d’éléments en béton à géométrie complexe, en génie civil comme en bâtiment.
Un béton fibré est un béton dans lequel sont incorporées des fibres. À la différence des
armatures traditionnelles, les fibres sont réparties dans la masse du béton, elles permettent de
constituer un matériau qui présente un comportement plus homogène.
Les fibres, selon leur nature ont un comportement contrainte-déformation très différent. Elles
peuvent, sous certaines conditions et pour certaines applications ou procédés, remplacer les
armatures traditionnelles passives. Les bétons fibrés font l’objet de méthodes spécifiques de
dimensionnement pour des applications structurelles (dalles, dallages industriels, voussoirs,
pieux, etc.).
I) Introduction et généralités :
C'est en 1848 que LAMBOT imagina d'associer des barres d'acier et du béton de ciment pour
réaliser une barque. Quelques années plus tard, J MONIER, un jardinier de Versailles
utilisera un procédé analogue pour fabriquer des caisses pour fleurs. On lui attribue
l'invention du BA qui a ensuite été exploité en Allemagne par l'entreprise MONIER BETON
BRAU (brevet déposé en 1868).
Ensuite HENNEBIQUE met au point les bases de calcul pour son utilisation rationnelle mais
il faudra attendre 1897 pour que RABUT professe le premier cours de BA à l'ENPC.
Auparavant, en 1891, COIGNET utilisa des poutres BA préfabriquées pour la construction
d'un immeuble.
En 1906 parait la première réglementation s'appuyant sur une méthode de calcul dite aux
contraintes admissibles. La circulaire de 1906 sera remplacée par les règles BA45 puis BA60,
BA68, BAEL80, BAEL83, BAEL90 et enfin BAEL91. Actuellement les règles
EUROCODES sont en phase de démarrage.
Dans la plupart des structures, certaines parties sont soumises à des contraintes de
compression et d'autres à des contraintes de traction. Or le béton est un matériau qui résiste
fort bien en compression mais très mal en traction, alors que l'acier y résiste très bien. D'où
l'idée de placer des barres d'acier dans les zones où se produisent des efforts de traction
dirigées dans le sens de ces efforts; on pourra donc voir apparaître dans ces zones des micro
fissures du béton sous l'effet des contraintes de traction mais les aciers empêcheront les
fissures de s'ouvrir et prendront seuls à leur compte les efforts de traction.
Le Béton est un élément mélangé par plusieurs matériaux. Il est constitué par :
- liant hydraulique (ciment)
- granulats (sable, gravier,.....)
- l’eau
B.Krobba (U.A.T.L) 17 Année universitaire 2012/2013
On appelle béton armé le matériau obtenu en ajoutant au béton des barres en acier. Ces barres
en acier sont généralement appelées armatures.
Dans l’association béton + acier, le béton résiste aux efforts de compression et l’acier résiste
aux efforts de traction et éventuellement aux efforts de compression si le béton ne suffit pas
pour prendre tous les efforts de compression qui existent.
Considérons la poutre à porte à faux en béton non armé de la figure 2.1 qui soumise à l'action
de deux forces concentrées P1et P2. La rupture intervient brutalement sous une charge faible
suite à une insuffisance en traction comme le montre la figure 2.2.
La résistance en compression du béton, de l'ordre de 25 à 35 MPa est 10 fois plus importante
que sa résistance en traction.
Figure 2.1 : Poutre à porte à faux en Béton Figure 2.2 : Rupture totale de la poutre
Figure 2.3 : Même poutre armée Figure 2.4 : Les armatures empêchent l'ouverture
des fissures
Considérons la poutre de la figure 2.5 armée par des barres longitudinales supposées
suffisantes pour reprendre la traction due à la flexion.
Figure 2.5 : Poutre à deux porte à faux Figure 2.6 : Développement des fissures
inclinées à 45°
La figure 2.6 montre les fissures créées et la rupture par détachement des porte à faux. Une
façon pour reprendre cette traction consiste à disposer des armatures transversales; on dit que
l'on réalise la couture de la section. Lorsque les deux types d'armatures sont disposés par
exemple dans le cas d'une poutre isostatique afin de supporter un chargement uniforme, on
obtient le plan de ferraillage de principe de la figure 2.7.
B.Krobba (U.A.T.L) 19 Année universitaire 2012/2013
Figure 2.7 : Schéma de principe de ferraillage d'une poutre
La sécurité est définit comme l’absence de risque dans le domaine de construction ; cela
implique la stabilité et la durabilité et l’aptitude à l’emploi. La sécurité absolue n’existe pas;
il faut accepté une probabilité non négligeable d’accident. Le dimensionnement des ouvrages
Ces règlements utilisent la méthode des contraintes admissibles qui consiste à calculer les
contraintes dans l'acier et le béton sous l'effet le plus défavorable des charges calculées par la
R.D.M et de vérifier que l'on ne dépassait pas les contraintes admissibles obtenues en divisant
la contrainte de ruine du matériau par un coefficient de sécurité fixé à l’avance.
Le coefficient de sécurité pris sur le béton est égal à 28% de la limite de rupture à 90 jours et
le coefficient de sécurité de l'acier à 60% de sa limite élastique.
La notion de sécurité est liée à la résistance intrinsèque des matériaux.
C’est les règlements techniques algérien qui viennent se substituer à la pratique admise du
B.A.E.L (Béton Armé aux Etats Limites) ; en donnant des recommandations spéciales pour le
pays Algérien dans le domaine parasismique R.P.A (Règlement Parasismique Algérien)
Les actions sont des forces ou des couples directement appliqués sur la construction. Elles
peuvent aussi provenir de déformations imposées à la structure tels que dilatations,
tassements d'appuis, retraits, etc.
Elles résultent du poids spécifique des matériaux mis en œuvre et des dimensions de
l'ouvrage. Nous prendrons pour le béton une masse volumique de 2,5 t/m 3 (A.3.1,21). La
norme NF P 06-001 précise les poids volumiques des divers matériaux.
Exemple :
- Sable : 18 KN/m3 - Bois : 8 KN/m3
- Gravier : 20 KN/m3 - Béton : 22 KN/m3
- Acier : 78,5 KN/m3 - Béton armé : 25 KN/m3
- Aluminium : 27 KN/m3 - Béton léger : 11 KN/m3
- Brique creuse : 09 KN/m3
* Calcul de G/m² d’un plancher terrasse (16+4) inaccessible:
1
2
3
4
5
6
Le retrait, faisant partie des déformations imposées à une construction, est une
caractéristique du béton et correspond à une rétraction du béton pendant les phases de prise et
de durcissement. Prendre en compte les effets du retrait dans une construction, revient en
général à éviter la fissuration. On peut ainsi prévoir des joints, des phases de coulage
alternées ou des éléments fractionnés.
Les tassements différentiels des sols constituant l'assise des fondations peuvent amener des
actions à considérer dans cette rubrique.
Ce sont des phénomènes rares, de brève durée d'application. On peut citer en exemple les
séismes, les chocs, les explosions. Leurs valeurs sont fixées par des textes réglementaires en
particulier les règles parasismiques RPA 99 révisé 2003
V.1) Béton :
Le béton est un mélange optimal de liants (ciments), de granulats (sables, graviers...), d’eau et
éventuellement d’adjuvants (entraîneurs d'air, plastifiants,...)
Ses principales caractéristiques sont :
- une bonne résistance en compression simple,
- une mauvaise résistance en traction,
B.Krobba (U.A.T.L) 30 Année universitaire 2012/2013
- un poids volumique compris entre 22 et 24kN/m3 environ pour le béton, et 25kN/m3 pour le
béton armé
- un coefficient de dilatation thermique identique à celui de l'acier de 10 -5/°C
Lorsque l'age du béton est inférieur à 28 jours, on prend en compte pour les calculs de
résistance fcj, valeur caractéristique à j jours, obtenue suivant les cas par les formules
suivantes:
Cette résistance (fcj en Mpa) est obtenue par un grand nombre d’essais de compression
jusqu’à rupture sur une éprouvette normalisée cylindrique 16 cm * 32 cm.
Les résistances caractéristiques en traction ftj peuvent aussi être déterminées par essais:
- par l’essai de traction par flexion (NF-P 18-407)
- par l’essai de fendage ou essai brésilien (NF-P 18-408)
b = 1,5 dans le cas général pour les combinaisons fondamentales et = 1,15 pour les
combinaisons accidentelles
θ = 1 dans le cas général quand la durée d'application des charges considérée est > à 24
heures,
= 0,9 lorsque cette durée est comprise entre 1 heure et 24 heures,
= 0,85 lorsqu'elle est inférieure à 1 heure.
Sous des contraintes normales d'une durée d'application inférieure à 24 heures, on définit un
module de déformation longitudinale, Eij, égal :
V.2) Acier :
Le matériau acier est un alliage fer et carbone en faible pourcentage. Les aciers utilisés en BA
sont les aciers de nuance douce (0,15 à 0,25 % de carbone) et les aciers de nuance mi-dure et
dure (0,25 à 0,40 % de carbone).
On utilise pour le béton armé, les ronds lisses, les armatures à haute adhérence et les treillis
soudés. On considèrera pour l'acier, un poids volumique de 78,5kN/m3.
Le module d’élasticité longitudinal de l’acier Es est toujours pris égal à 200 000 Mpa
η est le coefficient de fissuration: η = 1 pour les RL, η = 1,6 pour les HA et η = 1,3 pour les
TS
As = 24,80 cm2
la symétrie :
la répartition :
F F F F F F
Angle
de
mur F F F
F F F
st<stmaxi.
St<stmaxi.
L’objectif de tout calcul est de définir les dimensions du coffrage ainsi que le ferraillage de
tous les éléments d’une construction.
La notion d’états limites introduit un nombre important de conditions. Il faut en effet
s’assurer que l’élément de structure étudié satisfasse les conditions imposées par l’ELS et
aussi par l’ELU. C’est pourquoi, le calcul de béton armé est basé sur le principe du
dimensionnement / vérification.
Dans un premier temps, une phase de dimensionnement va permettre de déterminer une
première valeur de section d’aciers. Ce dimensionnement résulte de l’application d’une seule
des dispositions réglementaires.
Dans un deuxième temps, on vérifie que toutes les conditions réglementaires sont satisfaites.
Ainsi dans le cas général, si le dimensionnement exploite une condition de l’ELS, la
vérification sera réalisée avec les conditions de l’ELU.
Méthodologie de calcul
1) Evaluation des actions et des combinaisons d’actions
2) Etude de résistance des matériaux à N, V et M et déformations en toute section de
l’élément considéré
B.Krobba (U.A.T.L) 44 Année universitaire 2012/2013
3) Détermination des courbes enveloppes et déduction des « sections dangereuses » (valeurs
maximales des sollicitations)
4) Dimensionnement au droit de ces « sections dangereuses » des sections d’armatures à
l’ELS (ou l’ELU)
5) Vérification de ces mêmes sections d’armatures à l’ELU (ou l’ELS)
6) Etablissement des plans d’exécution : armatures/coffrages
0,8 y
y
0,2 y
a)Domaine 1 : pivot A
- Les droites de déformation pivotent autour du point A correspondant à un allongement de
l'acier s = - 10 ‰.
de levier est donc faible. Un exemple est donné par la figure dans le cas d'un
raccourcissement de bc = 1.6 ‰.(figure 5e)
b)Domaine 2 : pivot B
Les droites de déformation pivotent autour du point B correspondant à un raccourcissement
ultime du béton de bc = 3.5 ‰. La section est soumise à la flexion simple ou composée, la
position de l'axe neutre est
0,259 d < y ≤ h, on distingue trois cas :
Casououss=>LL.
Cas Cas ou s < L
c) Domaine 3 : pivot C
fc28 = 25 MPA
Fe = 400 MPA
60 b = 1,50
As = 3HA25 =1
s = 1,15
As = 3HA25 = 14,73cm²
20
bc
1) Caractéristiques des matériaux :
14,20
a) Béton : fbu = = = 14,20 MPA
2) Diagramme de déformation :
B.Krobba (U.A.T.L) 52 Année universitaire 2012/2013
1,74 10 s
Flexion simple SPC
Diagramme de passe soit par : A ou B
a) 1éreitération :
On choisi la droite AB comme digramme de
y= = 22,56 cm
s = = 5,04‰
3,5‰
y = 22,56
Z = d- 0,4y
B.Krobba (U.A.T.L) 53 Année universitaire 2012/2013
Fb = 512,6 KN
5,04‰
3)Le moment résistant ultime ;
MRU = Fb.Z = 512,6(55-0,4.22,56) = 235,64 KN.m
Donc tant que Mu < MRU la section est convenable.
Etat limite service :
Le but des justification à l’ELS est d’assurer une sécurité suffisante vis-à-vis la durabilité de l’ouvrage,
l’aspect et le confort des ouvrages.
b) Règles de construction :
- Règle de BAEL :
1. condition de non fragilité :
une section d’acier minimale Amin doit étre prévue dans la zone tendue pour que la section devient non
fragile.
Pour traction : Amin > B·ft28/fe
Pour flexion simple : Amin >0,23bd ft28/fe
2.disposition des armatures :
Pour les fissurations préjudiciable et très préjudiciable
- Le diamètre des armatures les plus proches des parois est au moins égal à 6 mm.
- Dans le cas des dalles et des voiles faisant au plus 40 cm d'épaisseur l'écartement des armatures d'une
même
nappe est au plus égal à la plus petite des deux valeurs 25 cm et 2 h (h désignant l'épaisseur totale de
l'élément).
Pour les fissurations très préjudiciable
- les armatures de peau pour les poutres de grande hauteur ont une section au moins égale à 5 cm2 par
mètre de longueur de parement.
cv ≥ a
B.Krobba (U.A.T.L) 54 Année universitaire 2012/2013
cv ≥ cg.
c≥a
ch≥ a
ch ≥1,5 cg
C.Traction simple
I.2) E.L.U :
Etant donné que le béton est négligé, il résulte que les armatures longitudinales doivent
équilibrer à seul les efforts appliqués.
B.Krobba (U.A.T.L) 55 Année universitaire 2012/2013
I.3) E.L.S :
Du moment qu’il s’agit de fissuration du béton en traction; nous devons passer par la
vérification à l’ E.L.S.
La section des armatures longitudinales sera la suivante : As = Max (Asu ; Ass ; AsB )
=
I) La longueur de flambement (Lf) : Elle dépend de la longueur de l'élément (L0) et du type
de la liaison.
III.1) Etat limite de service (E.L.S) : Les règles C.B.A n'impose aucune hypothèse.
Remarque : 1- Si la moitié de la charge est appliquée avant 90 jours α sera divisé par 1,1
0,2 % minimum
III.3) Pourcentage d'armatures
III.4)Armatures transversales :
Elles n'ont aucun rôle de résistance, le rôle principale c'est d'empêcher le flambement des
armatures longitudinales.
Le diamètre sera : φt ≥ φL/3 avec φtmin = 6 mm
I .Introduction :
Un élément est soumis à de la flexion simple si les
sollicitations se réduisent à un moment fléchissant
Mz et un effort tranchant Vy. Si l’effort normal Nx
n’est pas nul, alors on parle de flexion composée.
En béton armé on distingue l’action du moment
fléchissant qui conduit au dimensionnement des
aciers longitudinaux de l’action de l’effort
tranchant qui concerne le dimensionnement des
aciers transversaux (cadres, épingles ou étriers).
Les éléments d’une structure soumis à la flexion
simple sont principalement les poutres, qu’elles
soient isostatiques ou continues. Pour une poutre
isostatique, le calcul des sollicitations Mz et Vy est
simple et il est conduit en utilisant les méthodes de
la résistance de matériaux (RdM). Pour une poutre
continue, l’hyperstaticité rend les calculs plus
compliqués et le BAEL propose deux méthodes qui
permettent d’évaluer les sollicitations dans les
B.Krobba (U.A.T.L) 62 Année universitaire 2012/2013
poutres continues en béton armé.
B.Krobba (U.A.T.L) 63 Année universitaire 2012/2013
II. Etat limite ultime de résistance pour une section rectangulaire :
fbu fbu
y = d 0,8 y
Pivot A : Cette état limite sera caractérisée par les déformations suivantes :
Pivot B : Cette état limite sera caractérisée par les déformations suivantes :
Z = d- 0,4y
Fs
st
a)le moment réduit "µ":
Mu = 0,8 . α . d² . b . fbu . ( 1 - 0,4. α)
= = 0,8 (1-0,4)
• Moment résistant:
ML = µl . b . d² . fbu
• Moment résiduel :
Le moment résiduel sera la différence entre le moment sollicitant et le moment
résistant :
Mr = Mu – ML
bc
0,8y
Fb
y
Zb = d- 0,4y
Fs
st
B.Krobba (U.A.T.L) 68 Année universitaire 2012/2013
< l A's = 0
On choisi comme origine de l'axe "zb" le point d'application Fb
Mu = F s . z + F b . 0
Mu = Ast . σst . zb
Zb = d – 0,4 y = d (1 – 0,4 .α)
bc
F’s
0,8y
Fb
y
Zs = d- d’
Zb = d- 0,4y
Fs
st
Mu = Fs . z(=0) + Fb . zb + F’s . zs
Mu = 0,8 . αl . d² . b . fbu . ( 1 - 0,4. αl) + Asc . σsc . (d – d')
Mu = µl . b . d² . fbu + Asc . σsc . (d – d')
L'équilibre de la section :
ΣFx = 0
B.Krobba (U.A.T.L) 69 Année universitaire 2012/2013
Fs - F’s - Fb = 0
Fs = Fb + F’s
Ast σst = 0,8 . αl . d . b . fbu + Asc σsc
Ast =
I. Introduction :
Les contraintes tangentes t sont induites seulement par V. Elles sont classiquement présentes
dans les poutres soumises à la flexion (M et V au moins présents). Les éléments de type
poteaux et tirants ne reprennent aucun efforts tranchants.