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A : 2002/2003
1. CONNAITRE LE BETON
1.1. présentation :
porosité du béton :
Les bétons comme les roches naturelles, sont des matériaux
poreux. Même pour un béton très compact possédant une
haute résistance en compression, il existe, d’une part, à
l’échelle macroscopique, des bulles d’air qui correspondent à
de l’air introduit dans le béton au moment de la mise en place
et, d’autre part, à l’échelle microscopique, des bulles d’air qui
correspondent à des espaces rendus disponibles par le
départ de l’eau excédentaire au moment du durcissement du
béton après hydratation du ciment.
Comportement du béton à la
compression :
Lorsqu’un effort de compression tend à rapprocher les
grains entre eux et à concentrer la matière, on parle
d’effort de compression. Les forces internes cristallines de
nature électrostatique sont alors sollicitées et s’opposent au
rapprochement imposé. Il y a apparition d’une
déformation( raccourcissement) dans le sens des efforts
appliqués et, la quantité de matière restant constante, d’une
Le fluage :
Sous l’action des charges de traction ou de compression
appliquées, les matériaux sont susceptibles de se déformer
de façon différée par réorganisation interne de leur
structure.
Le béton va également évoluer sous chargement. La
déformation produite sous le poids propre, par exemple, va
s’accentuer au fil du temps jusqu’à atteindre deux fois sa
valeur de départ. On parle alors de déformation différée du
béton et on associe à ce matériau deux valeurs de module
d’élasticité, à savoir :
- Un module de déformation instantanée valant environ
32 200 Mpa ;
- Un module de déformation différée valant environ
10 800 Mpa.
Le retrait :
On observe, sur une éprouvette de pâte pure de ciment
exposée à l’air, une diminution de longueur d’environ 2 mm
par mètre pendant son durcissement. Dans le cas des
mortiers et des bétons, le retrait existe également, mais il
est d’autant plus faible que le dosage en ciment diminue.
Quatre phénomènes interviennent dans cette variation de
volume du béton.
- Le ressuage : il se manifeste par l’apparition d’une
pellicule d’eau claire à la surface libre du béton frais et
un tassement du volume sous l’effet de la pesanteur.
- Le retrait plastique : il s’agit d’un retrait par
dessication qui intervient pendant la prise du béton.
1.4.2.Résistance au feu :
ciment se contracte
De 400 à 500°C l’hydroxyde de calcium se décompose en CaO et H 2O
La vapeur d’eau peut engendrer un phénomène d’écaillage.
De 570 à 700°C Le quartz a devient quartz b (573°C).
Les ciments :
C’est le liant du béton. Il résulte du broyage et de
l’homogénéisation de divers constituants, dont le plus
spécifique, le clinker est obtenu à partir de la cuisson à
haute température (1450°) d’un mélange de calcaire et
d’argiles.
Parmi les propriétés physicochimiques ; Un phénomène
résulte d’un ensemble de réactions très complexes désignées
sous le nom d’hydratation – au cours de la quelles les
silicates et les aluminates se développent, formant un gel
cristallin qui marque le début de phénomène de prise. La
multiplication de ces microcristaux au cours de la phase de
durcissement, qui peut durer plusieurs mois, explique
l’augmentation des résistances mécaniques et faites du
ciment une véritable roche composite. Durant son
hydratation, la patte de ciment passe par trois étapes
successives :
-la phase dormante, au cours de laquelle elle reste en
apparence inchangée malgré le démarrage des premières
réactions.
-la prise qui, pour la plus part des ciments, commence
une ou deux heures après la gâchage –le début de la prise se
caractérise par une augmentation brusque de la viscosité
accompagnée d’un dégagement de chaleur, tandis que la fin
de prise est effective lorsque la patte cesse d’être
déformable.
-le durcissement, durant laquelle l’hydratation du
ciment se poursuit avec l’augmentation de la résistance
Les adjuvants :
Ce sont des produits dont l’incorporation à faible dose
inférieur à 5 pour cent de la masse de ciment, au moment de
malaxage ou avant la mise en œuvre, modifie certaines
Les granulats :
Les granulats sont essentiels puisqu »ils représentent le 2/3
du volume de béton. Ils sont constitués de différents grains
minéraux, naturels ou artificiels, dont les caractéristiques
influent sur la qualité des bétons.
Leurs formes et leurs dimensions (comprises entre 0 et 125
mm) jouent un rôle important pour la mise en œuvre et la
compacité des bétons. Leurs caractéristiques sont définies
dont la norme XP P 18-540.
L’eau de gâchage :
Nécessaire à l’hydratation de ciment elle facilite aussi la
mise en œuvre de béton ou du mortier. Attention : un excès
d’eau diminue la résistance et la durabilité du béton.
Notre projet est situé dans le Sud de la TUNISIE dans un climat non
agressif.
pour le dimensionnement des éléments de la structure,
- une épaisseur d’enrobage des armatures égale à 3 cm
- une fissuration peu préjudiciable
-
pour le dimensionnement des fondations,
- une épaisseur d’enrobage des armatures égale à 5 cm
- Une fissuration préjudiciable.
Notre construction n’est pas de très grandes dimensions ainsi les
effets du retrait et des variations de température peuvent être
contrés par des dispositions constructives.
Dimensionnement à l’ELU :
Les hypothèses à considérer pour la détermination des armatures à
l’ELU sont :
- Les coefficients de pondérations des charges permanentes et
des charges d’exploitations sont respectivement égales à 1.35
et 1.5.
- La contrainte admissible en compression du béton est égale à :
0.85 f c 28
f bu 11 .33MPa
1 .5
- la contrainte admissible de traction dans les aciers
longitudinaux est égale à :
fe
f ed 347.82MPa
1.15
Vérification à l’ELS :
Les hypothèses à considérer pour la vérification des contraintes à
l’ELS sont :
- Les coefficients de pondération des charges permanentes et
des charges d’exploitation sont égaux à 1.
- la contrainte admissible en compression du béton est égale
à :
bc 0.6 f c 28 12 MPa
- la contrainte de traction des aciers longitudinaux n’est pas
limitée.
Charge
Local
(daN/m²)
Habitation 150
Jardin 500
Escaliers 250
Terrasse non accessible 100
Magasin 500
plancher terrasse :
Plancher courant :
- Enduit plafond : 30 daN/m2.
- Corps creux : 285 daN/m2.
- Revêtement : 150 daN/m2.
- Cloison 100 daN/m2.
565 daN/m2.
3. Méthodes de calculs
moment fléchissant :
Le moment minimal dans la travée i est égal à ; avec
i 1,2
1
Le moment minimal sur l’appui est égal à 0.6fois M 02 .
Ma 1
0.6 M 02
0
2 3
Effort tranchant :
On désigne par :
V0iG
: Effort tranchant sur l’appui gauche de la poutre isostatique
associée i ;
V0iD
: Effort tranchant sur l’appui droite de la poutre isostatique
associée i.
Sur l’appui central les efforts tranchants des travées isostatiques
associées sont majorés de 15%
Les efforts tranchants sont illustrés sur la figure ci-dessous :
1
V0G 1.15V02G
1
2 3
V0D
2
1.15V02D
Moments fléchissant :
Le moment minimal dans une travée de rive est égal à fois le
moment de la travée isostatique associée.
Le moment minimal dans une travée intermédiaire est égal à
fois le moment maximal de la travée isostatique associée.
Le moment minimal sur un appui voisin de l’appui de rive est égal à 0.5
fois le max des deux moments maximaux dans les deux travées
adjacentes considérées isostatiques.
Le moment minimal sur un appui intermédiaire est égal à 0.4 fois le
max des deux moments maximaux dans les deux travées adjacentes
considérées isostatiques.
Les moments (moment en travée et moment sur appuis) de chaque
travée continue doivent vérifier l’inégalité suivante :
MW M e (1 0.3 ) M 0i
Mt max
2 1.05M 0i
Ma 1
0.5M 02 0.4 M 032
0
1 2 3
Efforts tranchants :
On désigne par :
V0iG
: Effort tranchant sur l’appui gauche de la poutre isostatique
associée i ;
V0iD
: Effort tranchant sur l’appui droite de la poutre isostatique
associée i.
Sur l’appui voisin de l’appui de rive les efforts tranchants des travées
isostatiques associées sont majorés de 10%
Les efforts tranchants sont illustrés sur la figure ci-dessous :
1
V0G 1.1V02G 3
V0G
1 1.1V01D 2 3V0D
2
On définit :
Gi : l’appui où on veut déterminer le moment,
Gi-1 , Gi+1 : respectivement les appuis réels avant et après l’appui G i ,
G’i-1 , G’i+1 : respectivement les appuis fictifs avant et après l’appui G i
,
L : Longueur réelle de la travée,
l’ : Longueur fictive de la travée,
I : le moment d’inertie de la travée,
Mi : moment sur l’appui Gi,
Mi-1 , Mi+1 : respectivement moment sur l’appui G’i-1 et sur l’appui G’i+1 ,
Mi+1
Mi-1
Figure: Combinaison des charges pour le calcul du moment maximal sur l’appui Gi
Figure : Combinaison des charges pour le calcul du moment minimal sur l’appui Gi
Pe : la charge uniformément
Figurerépartie
: Cas des sur la travée
charges à droite de l’appui
réparties
Gi.
En tenant compte de ce que Mi-1 = Mi+1 = 0 sur les appuis G’ i-1 , G’i+1 ,
l’expression de Mi est donnée par :
Où :
En tenant compte du fait que M i-1 = Mi+1 =0 sur les appuis G’i-1 , G’i+1 on
aura :
Où :
Avec :
: Le moment de travée isostatique associée
: Les moments respectifs sur l’appui gauche et l’appui
droite de la travée considérée.
Avec :
: l’effort tranchant à droite de la travée à gauche de
l’appui Gi considéré isostatique
: l’effort tranchant à gauche de la travée à droite de
l’appui Gi considéré isostatique
4. Résultats
Figure: Combinaison des charges à l’ELU pour le calcul de l’effort tranchant maximal sur
l’appui Gi
- nervure 1 :
T1 A1 T2 A2 T3 A3 T4 A4 T5 A5 T6
Moment 5.95 -3.7 4.47 -3.0 1.67 -1.79 2.91 -1.79 2.69 -2.2 2.26
kN.m
Acier 0.98 0.6 0.73 0.48 0.27 0.29 0.47 0.29 0.44 0.36 0.36
Cm2
Aciers 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
choisis HA12 HA10 HA10 HA8 HA8 HA8 HA8 HA8 HA8 HA8 HA8
- nervure 3’ :
T1 A1 T2 A2 T3
- poutre A5(22*30) :
A0 T1 A1 T2 A2 T3 A4
- poutre A6(22*30) :
T1 A1 T2 A2 T3 A4
- raidisseur R3(22*21) :
A0 T1 A1 T2 A2 T3 A3 T4 A4
Moment -0.4 1.84 -1.83 2.2 -1.47 2.2 -1.88 1.65 -0.39
kN.m
Acier 0.41 0.41 0.41 0.41 0.41 0.41 0.41 0.41 0.41
2
Cm
Aciers 2 2 2 2 2 2 2 2 2
choisis HA8 HA8 HA8 HA8 HA8 HA8 HA8 HA8 HA8
NB :
IL EST CLAIRE QUE LE RAIDISSEUR DU PLANCHER TERRASSE
NE SUPPORTE QUE SON PROPRE POIDS ET CE POUR QUOI NOUS
AVONS TROUVE LES ACIERS MINIMAUX.
Moment 6.41 -4.2 5.4 -3.36 2.13 -2.02 3.49 -2.02 3.24 -2.52 3.87
kN.m
Acier 1.06 0.69 0.89 0.55 0.34 0.33 0.57 0.33 0.53 0.41 0.63
Cm2
Aciers 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
choisis HA12 HA10 HA12 HA10 HA8 HA8 HA10 HA8 HA10 HA8 HA10
- nervure 3’ :
T1 A1 T2 A2 T3
- poutre A1 (22*30):
A0 T1 A1 T2 A2
Cm2
Aciers 3 3 3 3 3
choisis HA8 HA12 HA12 HA16 HA8
Dans l’exécution nous choisissons 3 HA12 comme armature de
chapeau et 3HA16 comme armature tendue.
- poutre A5(22*30) :
A0 T1 A1 T2 A2 T3 A4
- poutre A6(22*30) :
A0 T1 A1 T2 A2 T3 A4
- raidisseur R3(22*21) :
A0 T1 A1 T2 A2 T3 A3 T4 A4
Moment -0.5 2.25 -2.2 2.69 -1.7 2.69 -2.17 2.02 -0.46
kN.m
Acier 0.41 0.41 0.41 0.41 0.41 0.41 0.41 0.41 0.41
Cm2
Aciers 2 2 2 2 2 2 2 2 2
choisis HA8 HA8 HA8 HA8 HA8 HA8 HA8 HA8 HA8
NB :
IL EST CLAIRE QUE LE RAIDISSEUR DU PLANCHER COURANT
NE SUPPORTE QUE SON PROPRE POIDS, AINSI QUE LA CHARGE
D’EXPLOITATION AGISSANT SUR SA LARGEUR ET CE POUR
QUOI NOUS AVONS TROUVE LES ACIERS MINIMAUX.
Pré dimensionnement :
Exemple de calcul pour la travée 1 :
- charge par mètre carré :
g=5.3 kN/m2
q=1.5 kN/m2
- surface d’application :
S=(4.23-2*1.64)*4.23*1.64/2=8.49 m2
- la charge par mètre linéaire est :
G=5.3*8.49/4.23=10.64 kN/m
Q=1.5*8.49/4.23=3.01 kN/m
T1 T2 T3 T4 T5 T6
Charge permanente hors poids propre (kN/m) 10.64 10.64 7.63 8.69 8.69 7.6
Charge d’exploitation (kN/m) 3.01 3.01 2.16 2.46 2.46 2.1
Moment maximal sur l’appuis N°1=21.51 kN.m
Ce qui donne : H=35 cm et b0=15cm.
Chargement :
T1 T2 T3 T4 T5 T6
Charge permanente (kN/m) 12.52 12.52 8.97 10.21 10.21 8.6
Charge d’exploitation 3.01 3.01 2.16 2.46 2.46 2.1
(kN/m)
Résultats
T1 A1 T2 A2 T3 A3 T4 A4 T5 A5 T6
Moment 35.2 -23.9 29.17 -19.2 8.42 -9.4 15.48 -9.4 14.3 -11.7 8.97
kN.m
Acier 3.6 2.35 2.91 1.84 0.78 0.87 1.74 0.87 1.35 1.1 0.83
Cm2
Aciers 2 4 2 4 2 2 2 2 2 2 2
choisis HA14+2 HA10 HA14 HA10 HA10 HA10 HA10+ HA10 HA10 HA10 HA10
HA10 2HA 8
4.3.2. POUTRES PRINCIPALES :
Pré dimensionnement :
Exemple de calcul pour la travée 1 :
- charge par mètre carré :
g=5.3 kN/m2
q=1.5 kN/m2
- surface d’application :
S=(3.28/2)*0.82=1.34 m2
- la charge par mètre linéaire est :
G=5.3*1.34/3.28=4.33 kN/m
Q=1.5*1.34/3.28=1.23 kN/m
T1 T2 T3
Charge permanente hors poids propre (kN/m) 4.33 4.33 4.16
Charge d’exploitation (kN/m) 1.23 1.23 1.18
Charge concentrée permanente 30.92 30.92 -----
Charge concentrée d’exploitation 8.74 8.74 -----
Moment maximal sur l’appuis N°1=-26.51 kN.m
Ce qui donne : H=40 cm et b0=22cm.
Chargement :
T1 T2 T3
Charge permanente (kN/m) 5.98 5.98 5.81
Charge d’exploitation (kN/m) 1.23 1.23 1.18
Charge concentrée permanente 30.92 30.92 -----
Résultats
T1 A1 T2 A2 T3
Dimensionnement :
On a :
Soit h0=10 cm
Sollicitations
Charges permanentes :
Poids propre :
Enduit sous plafond :
Revêtement : g3 1.5KN / m²
Charge de cloison :
Charges permanentes : gper=5.3 kN/m2.
Charge d’exploitation :
- Bande de 1 m II à lx :
- Bande de 1 m II à ly :
On a bien
Sur appuis :
Finalement on prend :
Et
Armatures longitudinales :
Mu est proportionnel à M0 qui lui-même proportionnel à p d’où :
(Constante)
En outre, on a FeE 400 HA et fc28=20 < 30MPa et =1 :
104 lu 3440 49f c28 3050
Effort tranchant :
Sollicitations ultimes :
- Au milieu du grand côté (charge répartie) :
Vérification :
4.4. POTEAU :
Dimensionnement :
Les poteaux constituent l’un des éléments porteurs de la structure, il
ne travaille qu’à la compression et éventuellement à la flexion
composée.
Dimensionnement de la section :
Le poteau P8 est un poteau de centrale, la longueur de flambement
est égale à : lf = l0 = 3.1 m.
L’élancement de la section est égal à :
I f 12
3.1 12 48.81
a 0.22
50 10.2 2
35
=1.389
Br = (a-2) (b-2) = (22-2) =400 cm2.
2
Al 1
0.85347.82
0.9
11.389122.66.103 10.0411 .33 0.330
Sections extrêmes :
B 22 2
Amax 5 5 24.2 cm 2
100 100
Amin Max(40.88;0.2 222 ) Max(3.52 cm 2 ; 0.97 cm 2 )
100 = = 3.52 cm2.
Al Amin
On prend Al = Amin = 3.52 cm 2
Armatures transversales
Diamètre :
Le diamètre des armatures transversales est donné par :
1 1
l max 12 mm 12 12 mm
3 Donc 3
4 12 mm : Soit un cadre 6 .
Zone courante :
L’espacement dans la zone courante doit vérifier :
40 cm
S t Min 0.22 10 0.32 cm S t 18 cm Soit S t 18 cm.
15 1.2 18 cm.
Zone de recouvrement :
La longueur de recouvrement lr dans la zone de recouvrement, sur
laquelle on doit disposer au moins de trois nappes, est égale à :
l r 0.6l s
où u 0.6 s f t 28 et s 1.5 .
2
Avec
12103 400
ls 0.493cm
4 0.61.521.8
lr 0.60.4930.295cm.
On prend :lr=30 cm Pour les armatures transversales il faut au
minimum 3 nappes sur lr .
Dimensionnement :
On désigne par : Gr : charge permanente totale (poids propre
inclus)
Q : charge d’exploitation
Pu : charge totale ultime
a ,b : dimensions du poteau
A,B : dimensions de la semelle
di : hauteur utile respective au lit inférieur
Bb Aa
da ; db
2 2
Dans le cas d’une charge centrée, on a les relations suivantes :
pu
AB Pu B b Pu ou A a
adm a adm b adm
Avec :Pu=Nu0+Pp
Nu0 : Effort normal ultime subit par le poteau de l’R.D.C :
Nu0=743.584 KN
Pp : Poids propre du poteau de l’R.D.C :
Pp=(0.3x0.3x3.3)x25x1.35=10.023 KN
Donc : Pu=Nu0+Pp =743.584+10.023=753.6 KN
B b Pu 1.6met A a Pu 1.6m
a adm b adm
Les autres dimensions doivent respecter :
Bb da da 0.55m
4
et
Aadb db 2.2m
B Bb hd 2.75m
On a : d db
h
Dans le cas d’une charge excentrée, on a la relation suivante :
hb=2.75m
db=0.75m
da=0.77m
e=0.25m
e=0.25m
B=2.5m
A=1.6m
a) Hypothèses de la méthode :
Pour appliquer cette méthode, il faut que :
- la base de la semelle est homothétique à la base du poteau.
- la semelle est soumise à un effort normal concentrique.
b) sections d’acier :
La section d’armature dans le sens de la largeur :
Pu (Aa)
Aa 4.69cm2
8da fed
B A
ou
- si ls > 4 4 toutes les barres doivent être prolongées
jusqu’aux extrémités de la semelle et comportent des ancrages
courbes.
B B
ls
- si 8 toutes les barres doivent êtres prolongés jusqu’aux
4
extrémités de la semelle, mais peuvent ne pas comporter des
crochets.
B B
ls
Comme on a : 8 4 : donc il faut prolonger les barres jusqu’aux
extrémités de la semelle.
Avec :
L : la longueur projetée de l’escalier ((1.68-0.22)*2+1.3)
q : Charge sur paillasse autre que son poids propre=5.63 kN/m
Armatures de répartition :
As
Ar 0.63cm 2 .
4
Soit 3HA8
Armatures de chapeaux :
Achap = 0.15 As = 0.38 cm2
Soit 3HA8
Vérification à l’ELS
Condition de non fragilité :
ft 28
Amin 0.23 b0 d .
fe
orft 28 0.06 f c 28 0.6 2.1MPa.
2.1
Amin 0.23 1 0.14 1.45 10 4 m 2 2.51x10 4 m 2 .
400
Ast 2.51cm 2 / m
Par conséquent, (5HA8)
Donc, on a bien
Espacement :
1/ Sens longitudinale
2/ Sens transversale
b enrobage
St 48.74cm
4
Soit 5HA8
Armatures de chapeaux :
Achap = 0.15 As = 0.84 cm2
Soit 3HA8
-Vérification à l’ELS
Condition de non fragilité :
Donc, on a bien
Espacement :
Pré dimensionnement :
Cloison de 20 cm : 2kN/m2
Hauteur sous plafond 3.3 m
Retombée de la poutre 20 cm
Revêtement 10cm
Ceci nous donne : G=3*2=6 kN/m
Sollicitations et dimensionnement
T1 A1 T2 A2 T3 A3 T4 A4 T5 A5 T6
Moment 13.14 -9.06 10.87 -7.25 4.2 -4.36 7.1 -4.36 6.5 -5.4 4.9
kN.m
Acier 1.46 0.99 1.2 0.8 0.62 0.62 0.72 0.62 0.7 0.62 0.6
Cm2
Aciers 3 HA 3 HA 3 HA 3 HA 3 HA 3 HA 3 HA 8 3 HA 3 HA 3 HA 3 HA
choisis 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8