INES-EDUCATION

FORMATION DES 21, 22, 23, 24 janvier 2008

COMMENT DIMENSIONNER
VOS PROJETS PHOTOVOLTAIQUES ?
Niveau Approfondissement - FCPV02
André MERMOUD
Chercheur en Energie Solaire
CUEPE
Centre Universitaire d’Etude des Problèmes de l’Energie
Institut National de l’Energie Solaire – BP 258 – Savoie Technolac – 73375 LE BOURGET DU LAC CEDEX
Tél. : 04 79 26 44 33 - www.ines-solaire.com - grosjean@ines-solaire.fr
Géométrie et Gisement
Solaires
Cours INES
21-24 janvier 2007
André Mermoud
CUEPE – Université de Genève

cuepe
 Sommaire

• Géométrie solaire
• Energie du soleil
• Rayonnement horizontal (météo)
• Rayonnement sur un plan incliné
• Ombrages lointain et proche
• Evaluations pratiques

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 Le Soleil et la Terre

Le Soleil
• Sphère gazeuse: Hydrogène et Hélium
• Energie: réacteur de fusion 4 H => He + énergie
• L’énergie est rayonnée sous forme de photons et neutrinos
• Diamètre 1.4 M km

La Terre
• Distance Terre-soleil 150 M km (149.6 +/- 1.7%)
• Diamètre apparent: 0.53°
• Axe incliné de 23°27’ sur plan de l’écliptique
• Déclinaison = angle entre axe terre-soleil et équateur
Sin(δ) = 0.4 sin t
(t = coord. ang. position de la terre, orig. = équinoxe. printemps)

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Le système Terre - Soleil

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 Trajectoire du soleil

Pour un observateur terrestre:

chaque jour le soleil décrit un cercle autour de l’axe de rotation

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 Définition des « angles solaires »

• Hauteur du soleil = angle par rapport à l’horizontale

• Azimut = angle par rapport au sud (positif vers l’ouest – après-midi)

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 Calcul des angles solaires

Angle horaire: angle entre la projection du soleil sur le plan de

l’équateur et le « Midi vrai ». Il vaut 15°/heure

sin HS = sin LAT * sin δ + cos LAT * cos δ * cos AH

sin AZ = cos δ * sin AH / cos HS

Valeurs remarquables:
Heure du lever: cond. HS=0 => cos AH = - tg LAT * tg δ
Hauteur à midi: HSmax = 90° - LAT + δ

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Trajectoires du soleil à Genève

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 Temps solaire – Temps Légal
Temps solaire (AH):
• Durée du jour définie par le passage du soleil dans le plan du méridien
• Durée du jour: 1 tour de la terre + arc autour du soleil
• Pas constant au cours de l’année pour 2 raisons:
• Ellipticité => Loi des aires de Képler, variation sinus. de +/- 7.8 min
• Obliquité => Allure sinus sur 6 mois, +/- 10 min
• => Equation du Temps, qui varie lentement d’année en année sous
l’effet de la précession des équinoxes
Temps Légal:
• Temps des horloges: 24h / jour 365.25 jours/an
• Dépend de la longitude du lieu (fuseaux horaires, diff. selon GMT))

TL = TS + FusH + Long/15° + EqTemps

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 Equation du temps

EqTemps = 0.0072 cosJ – 0.0528 cos 2J – 0.0012 cos 3J

- 0.1229 sin J – 0.1565 sin 2J – 0.0041 sin 3J
J = j * 2 π / 365.25 j = no du jour de l’année

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 L'Energie du Soleil

Quasi-totalité de l'énergie renouvelable disponible sur

Terre:
• Extraterrestre: Cte solaire 1363 W/m² (ellipticité: +/- 3%)
• Sur terre: Moyenne 137 W/m² horizontal à Genève

Autres ressources:
• Chaleur de la Terre (géothermie, < 1 W/m²)
• Marées
• Fission (Uranium: ressources limitées)
• Fusion

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 Rayonnement extraterrestre
• Plan normal: Io = 1367 * (1 + 0.033 cosJ) W/m²
• Plan horizontal: Ih = Io * <sinHS> (< > = Moy. 24h)

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 Masse d'air

Masse d'air optique: par ciel clair:

masse d'atmosphère traversée par le rayonnement. direct /
masse d'atmosphère de référence
(verticale au niveau de la mer)
=> dépend de l'altitude et de la hauteur du soleil:

En 1ère approximation: MA = Exp (-Altitude / 7800) / SinHS

Pour les HS < 10-15°: tenir compte de la courbure de la terre

Rappel: Pression atmosphérique exponentielle avec l'altitude,

P = Po * Exp (-Altitude / 7800)

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Rayonnements direct et diffus, albédo

Global = Direct + Diffus + Albédo

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 Déf. des composantes du rayonnement
• Direct: rayons parallèles sans diffusion par l'atmosphère
il forme des ombres, peut être concentré
• Diffus: photons diffusés par l'atmosphère (air, nébulosité, aérosols)
Par temps couvert: admis isotrope
Par temps clair ou voilé: ciel "bleu" relativement isotrope
Couronne plus brillante autour du soleil (circumsolaire)
Renforcement sur l'horizon ("bande horizon")
• Albedo: Partie réfléchie par le sol, dépend de l'environn. du site
Intervient pour le rayonnement sur plans inclinés
• Direct normal: direct mesuré perpend. à la direction du soleil
Mesuré selon un plan non normal, le même rayonnement
irradie un surface plus grande ("effet cosinus")
• Indice de clarté Kt: Rayonnement au sol, normalisé à
l'extraterrestre (mesure de l'atténuation dans l'atmosphère)

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Spectre du rayonnement

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 Spectre du rayonnement
Energie de chaque photon: E = h·ν = h·c / λ
h = cte de Planck, c = vitesse de la lumière,
ν = fréquence, λ = longueur d'onde

AM0 : Spectre du rayonnement extraterrestre

rayonnement d'un corps noir à 5'800 °C
AM1.5: Spectre normalisé d'un rayonnement ciel clair,
après traversée d'une masse d'air de 1.5 (HS=48° niveau mer)

Répartition de l'énergie (extra-terrestre):

Ultra-violet UV : 0.2 < λ < 0.38 µm 6.4 %
Visible 0.38 < λ < 0.78 µm 48.0 %
Infra-rouge IR 0.78 < λ < 10 µm 45.6 %

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 Données météorologiques
Les stations météorologiques enregistrent:
¾ le rayonnement global sur plan horizontal (base de calcul
pour tous les systèmes solaires).
¾ Très rarement le rayonnement diffus horizontal
¾ La température ambiante (abrité, 2 m du sol sur herbe)
¾ La vitesse et direction du vent (normalement à 10m)
On définit les quantités suivantes:
Irradiance [ W/m²] flux d'énergie par unité de temps et de surface
Irradiation [kWh/m²] intégration sur une durée déterminée (énergie)
Heures d'ensoleillement: bases de données anciennes
Ces données sont habituellement disponibles sous forme
Mensuelle, Journalière ou Horaire

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 Mesures d'ensoleillement

Pyranomètre: mesure de l'élévation de température d'une surface

noire sous une double coupole de verre ou quartz.
Large fraction du spectre. Précision de l'ordre de 1 %
Détecteur photovoltaïque: réponse spectrale selon sensibilité des
cellules PV cristallines, précision de l'ordre de 5 %
Cellule de référence: détecteur PV calibré et vendu par un
centre officiel (JRC/ISPRA) – prix env. 300 euro
Mesures satellite: Analyse du rayonnement réfléchi
dans différentes longueurs d'ondes
Héliographe (de Campbell-Stokes): mesure des heures d'ensoleillement:
une boule de verre focalise les rayons sur un papier qui
noircit. Mesure le rayonnement direct, à partir de
150-250W/m² (selon appareil et lecture opérateur ! )

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 Pyranomètre et cellule PV

Pyranomètre

Cellule PV de référence

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 Bases de données Météo
METEONORM: Sous forme de logiciel.
• Données mensuelles, pour env. 1750 "stations" (15 en France)
• Année-type, en général basée sur données 1961-1990, MN6: 1983-1993
• Sites quelconques: interpolation (en valeurs mensuelles)
NASA-SSE : Données satellites Mensuelles, dans PVsyst
• couvrent la terre par cellules de 1° x 1° (111 km x 80 km)

PV GIS: Photovoltaic Geographical Information System: mensuelles

MeteoFrance: disponibilité, prix ?
Satellight: couvrant l'Europe, gratuites,
• Données réelles mesurées en valeurs ½ horaires, années 1996 .. 2000
• Pour n'importe quel pixel de 5 x 7 km² en Europe
• Téléchargeables gratuitement de www.satellight.com
• Précision: meilleure dès qu'on est à plus de 20 km d'une station de
mesures terrestre

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cuepe
 Comparaison entre bases de données

Meteonomn, by resp to average

Yearly GlobH Differences between data sources NASA, by resp to Meteonorm
Satellight, by resp to Meteonorm
15%
PVGIS, by resp to Meteonorm

10%

5%

0%
Caen Paris Genève Lyon Toulouse Marseille Rom a Barcelone Madrid Séville

-5%

-10%

-15%

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 Chaîne de Modèles
Rayonnement horizontal (Météo)

Données mensuelles Données horaires

Génération synthétique

Modèle pour diffus

Global et diffus horaires

Géométrie solaire
Transposition
sur plan incliné

Global, Diffus, Albédo s/plan

Horizon, ombrages proches

Effets optiques (IAM)

Champ PV
(Energie utile)

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 Modèle mensuel => horaire
Génération de données horaires synthétiques
• La simulation détaillée nécessite des valeurs horaires
• A partir de données mensuelles (12 valeurs irradiation et température):
Créée une suite aléatoire de valeurs horaires (G et T)
Dont la distribution est analogue à une distribution réelle
Dont la somme/moyenne correspond à la valeur mens. spécifiée
Basée sur le modèle Jour Clair
• Rayonnements: suites construites avec des matrices de Markov
Etablies selon données de nombreux sites
• Températures: allure sinusoïdale, amplitude selon l'irradiance
Déphasage de 2-3 heures selon situations géographiques

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 Modèle de diffus
Modèle de rayonnement diffus
• Nécessaire pour évaluer la transposition sur plan incliné
• En valeurs mensuelles:
Corrélation de Liu-Jordan (grossier)
• En valeurs horaires :
¾ Corrélation de Liu-Jordan: Modèle simple et robuste,
estimation du rapport Diffus/Global selon Kt (càd Global)
¾ Modèle de Perez-Ineichen: plus sophistiqué,
fait intervenir le type de temps (heures avant/après)
seulement si les données originales de global sont excellentes
(inutile avec données synthétiques)

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 Modèle "Jour Clair"

• Simple (PVsyst): Global selon la masse d'air

• Plus sophistiqués: Nécessite humidité et coefficients de trouble

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 Rayonnement sur plan incliné

Inclinaison β: angle par rapport à l'horizontale

Azimut γ : orientation par rapport au sud ( > 0 vers l'ouest )

Angle d'incidence α (souvent noté i) :
angle entre la normale au plan et les rayons du soleil
cos α = cos β · sin HS + sin β · cos HS · cos (AZ-γ)
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 Modèle de transposition

Global P = DirectP + DiffusP + AlbedoP

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 Modèle de transposition de Hay
La transposition s'applique différemment à chaque composante:
Direct: transformation purement géométrique:
DirP = DirH cos α / sin HS
Diffus isotrope: portion de ciel "vue" par le capteur:
DiffP iso = DiffH iso · (1 + cos β) / 2
Diffus circumsolaire: fraction du diffus (dét. par modèle de Hay)
se comporte comme le direct
Diffus horizon: Pas pris en compte dans modèle de Hay
Albedo: Proportionnelle au global horizontal
(coefficient d'albedo ρ )
et à la fraction de sol "vue" par le capteur:
AlbP = ρ · GlobH · (1 – cos β) / 2

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Modèle de transposition Perez-Ineichen

Modèle plus complexe, ajusté sur climats de

nombreux sites dans le monde
• Direct : Géométrique, identique
• Diffus: Le ciel est décomposé en plusieurs zones.
Coefficients spécifiques pour chaque zone,
dépendent de la "qualité" du ciel
• Albedo: Traitement analogue au modèle de Hay

• Ne se justifie que si les donnés de base sont de bonne qualité (inutile

avec des données synthétiques)
• Optionnel dans PVsyst (Modèle de Hay par défaut)

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 Optimisation de l'orientation
Facteur de transposition: rapport Global plan / Global horizontal
Optimisation: Graphs du Facteur de Transposition selon l'orientation,
dépend de l'utilisation du système:
Système réseau: maximiser la production annuelle
Système isolé: dimensionnement sur les périodes les plus critiques
(hiver, vacances, pompage, etc...)
=> PVsyst donne des tables du facteur de transposition pour une lieu
(météo) donné, avec choix de la période.

o Lors du choix d'une orientation, PVsyst montre la situation par rapport

à l'optimum, pour une utilisation donnée (annuelle, hiver, été)

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Exemple de graphique FT - annuel

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Exemple de graphique FT - Hiver

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 Plans suiveurs
• Montage des capteurs sur une mécanique de poursuite:
Axe incliné : orientation N-S, inclinaison selon la latitude
Axe horizontal N-S: comme axe incliné, poursuite diurne
Axe horizontal E-W: poursuite surtout selon la saison
(ex: centrales thermiques à concentration)
2-axes: héliostats, mécanique plus complexe
• Dans tous les cas: tenir compte des limites de course
• Champs de capteurs: bien étudier les ombrages mutuels
• (beaucoup plus critique que pour des sheds, orientation)
• Les champs suiveurs sont surtout adaptés aux climats très
ensoleillés (forte composante directe)
• Gain de l'ordre de 30, 35% dans les cas les plus favorables
• Gains hivernaux accentués

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Disposition en sheds

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Ombrages mutuels de sheds

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Optimisation de sheds

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Pare-soleils en façade

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Ombrages mutuels de pare-soleils

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 Backtracking
Tracking standard:
• La distance entre suiveurs est beaucoup
plus critique que pour les sheds
• car irradiance utile importante même
lorsque le soleil est bas
• Effet électrique de chaînes de modules
important

Back-Tracking :
• Orientation telle qu'il n'y ait pas
d'ombrages mutuels
• Evite l'effet des chaînes de modules
• Irradiance reçue est la même !!!
(aux effets de bord et IAM près)

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 Backtracking avec Pare-soleils
Angle de profil pas très "élevé"
(autour de midi en été ! )
¾ Plan suiveur perpendiculaire:
Collection PV optimale
Protection également optimale !

Angle de profil élevé

(matin et soir en été)
¾Pare-soleils très inclinés
Collection faible mais
pas d'ombrages mutuels
Bonne protection solaire

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Exemple: 4 ans de mesures à Genève

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 Variations annuelles
L'irradiation annuelle ne varie en général pas de plus de +/- 5%
Exceptions notoires en 2003, et suivantes…

Irradiation Globale Annuelle

1400

1350

1300

1250 Genève-Cointrin, Evolution du Global horizontal

kWh/an

1200 15%

1150
10%
1100

1050 5%

1000
DRY

0%
1994

1996

1998

2000

2002

2004

2006

-5%
Moyenne sur 14 ans = 1224 kWh/m² an

-10% DRY

1994

1996

1998

2000

2002

2004

2006
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 Rayonnement horizontal selon latitude
On trouve les plus fortes irradiations dans les régions tropicales
Varie de moins d'un facteur 2 entre Genève et Tamanrasset
Utilisation optimale: Tracking dans régions désertiques
Plan fixe incliné dans les moyennes latitudes

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Ressources selon la latitude

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 Ombrages
On distingue deux types d'ombrages :
Ombrages lointains (ou Horizon)
• Suffisamment éloignés pour affecter l'ensemble du champ à un instant
donné (ON-OFF)
• Direct OFF lorsque le soleil est caché derrière l'horizon
• Diffus pas affecté (sauf si l'obstacle est moyennement proche)
Ombrages proches: ombres portées partielles
• Nécessitent une représentation 3D de l'environnement du champ
• Direct: Facteur d'ombrage "linéaire": fraction ombrée du champ
• Facteur selon modules: effet électrique sur le champ PV
• Diffus: Facteur est une intégrale du FO sur la voûte visible
=> ne dépend pas de la position du soleil, constant au cours de l'année
• Albédo: Idem, intégrale sur la partie "visible" du sol

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 Relevé de l'horizon
Relevé sur place des caractéristiques environnementales
• Photographies: plusieurs photos de l'horizon (panoramiques)
• Difficultés: définir le niveau horizontal et l'échelle verticale

• Quelques points de référence: Suspension

Lunette de géomètre
Point visé

A défaut:
Azimut: Boussole de visée
θ
B

Hauteur: instrument de fortune: H

croisillon de bois Mesure

Mesure = Racine (H*H + B*B - 2 H B sin(θ) )

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 Système de mesure de l'horizon
Technique "classique":
Appareil photo avec un objectif "oeil de poisson"
=> Photo circulaire 360° superposable au diagramme polaire
des trajectoires du soleil (généré par PVsyst)

Système complet pour le relevé et l'enregistrement d'un horizon:

¾ Panorama Master 2.0: Pieds rotatif pour votre appareil photos
Permet de prendre une série de photos "normalisées" sur 360°
¾ Horiz'on 2.0: Logiciel juxtapose les photos en un panoramique
Permet de tracer une ligne d'horizon (points hauteur/azimut)
Sauvetage sur un fichier importable dans PVsyst
Ref: www.energieburo.ch/fr_produkte.htm (135 € + 199 €)

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 Relevé pour ombrages proches
Pour reconstruire la scène 3D:
• Les moyens décrits pour l'horizon ne suffisent pas
• La vision est différente selon les points du champ:
=> choisir un seul point comme référence
• La distance et les dimensions des objets d'ombrage
• La hauteur absolue par rapport au niveau du champ
doivent être relevés

• Le plan de situation (avec immeubles environnants)

peut être utilisé
mais doit être complété par les hauteurs réelles

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 Conclusions
• La connaissance de l'irradiance est un point crucial de la
conception d'un système PV
• En général données rudimentaires (moyennes mensuelles)
Pas toujours fiables (moyennes sur 30 ans 1961-1990)
Pas pour le lieu exact
• => Chaîne de plusieurs modèles pour obtenir valeurs horaires
• Global et diffus - sur plan incliné – avec ombrages
• Ombrages lointains: relativement faciles à appréhender
• Ombrages proches: nécessitent construction 3D,
données géométriques
occasionnent des pertes électriques selon disposition
des chaînes de modules

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Générateur Solaire

Cours INES
21-24 janvier 2007
André Mermoud
CUEPE – Université de Genève

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 Sommaire
• Technologies actuellement commercialisées
• Modélisation – Modèle standard (utilisé dans PVsyst)
• Validations du modèle
• Modélisation de modules amorphes
• Correction d'incidence
• Température du module
• "Hot-Spot" – Diodes de protection
• Panneaux courants
• Caractéristiques mécaniques

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 Technologies de modules: Cristallins
Silicium Monocristallin
Silicium Polycristallin
• Mono- ou PolyCristal de silicium
• Sciés en plaquettes (épaisseur typ. 150 µm), "wafers"
• (cellules éventuellement tirées en rubans)
• Traitements de surface (anti-reflet, dopage, électrodes)
• Encapsulées dans des modules (typ. 36, 72 cellules)
• Modules typiques: 50 – 200 Wc
• Efficacités courantes: Monocristallins 15-18%
• Polycristallins: environ 2% de moins
• 93% de la production mondiale

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 Structure d'une cellule cristalline
1. Grille de collection
avant
2. Couches antireflets
3. Surface avant dopée
n et texturée
3-4. Jonction et
champ électrique
4. Substrat dopé p
4-5. BSF, champ arrière
5 Dopage p+
6 Métallisation
aluminium
Plaquette de silicium, env 250-300 µm 7. Métallisation
soudable

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 Structure du module cristallin
Etapes de fabrication du module:
• Tri des cellules, assemblage de bandes de cellules (soudage de tabs)
• Nettoyage des soudures, Contrôle électrique et optique
• Dépôt d’une couche EVA, bande de cellules, fibre de verre, EVA
• Feuille étanche (kevlar, verre)
• Passage au laminateur:
Evacuation de l’air
Cycles thermiques (polymérisation)
• Collage boîte de jonction, diodes
• Joint étanche, cadre
• Test en simulateur, tri

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Cristallines: sensibilité spectrale

Utilisation du
spectre solaire

Egap = 1.12 eV
λ = 1.1 µm

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 Technologies couches minces
Couches déposées sur un substrat (verre, métal, plastique)
Matériaux avec coeff. d'absorption élevé => Epaisseurs typique 1-2 µm
Silicium amorphe:
• a-Si:H, simple cellule, tandem, triples
• Egap = 1.6 eV, Jonctions p-i-n
• Longueur de diffusion courte => augmente résistivité
• Efficacités typiques 5%, multijonctions (tandem, tripple) 8%
CIS ou CIGS
• CuInSe2 - Copper-Indium-Selenium + évent. Gallium
• Efficacités typiques 10%
CdTe
• Technologie simple
• Cadmium (polluant – problèmes de recyclage ?)
• Efficacités typiques 8% - 9%

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 Structure d'un module amorphe
Exemple de réalisation (sur verre), par dépôts de couches successives
On pourrait avoir les étapes suivantes:

Dépôt d'une métallisation

transparente (par ex. oxyde
de Zinc) sur tout le verre
Dépôt de a-Si dopé p
Dépôt d'alliage a-Si:H
Dépôt de a-Si dopé n
Délimitation des cellules
(attaque chimique)
Dépôt des métallisations
arrière en série avec les
métallisations avant

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 Autres technologies
HIT (Sanyo)
• Une cellules a:Si-H est superposée à une cellule monocristalline
• Efficacités env 18-20%
Contacts arrière
• Pas de grille de collection, noires, efficacités 20-22%
Si - Micro-cristalline
• Technologie prometteuse, en développement
• En tandem avec cellules amorphes
Cellules à colorants (électrochimique)
• DSC – Dye Sensitized Cells
• Principe proche de l'absorption chlorophyllienne
• Développée notamment à l'EPFL par le Pr. Graetzel
• Technologies simples en principe à très bas coûts
• Efficacités de plus de 10% obtenues en laboratoire
• Pas encore au stade industriel

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 Modèle "standard" à 1 diode
La cellule PV peut être représentée par le shéma équivalent suivant:

I
Rs

Photocourant Diode Utilisateur

Iph Rsh V RL

I = Iph - Io [ exp (q · (V+I·Rs) / ( Ncs·γ·k·Tc) ) - 1 ] - (V + I·Rs) / Rsh

Photocourant Courant dans la diode Courant dans Rsh

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 Modèle "standard" à 1 diode
Module I/V Characteristics
0.9
Photocourant
0.8
R shunt
0.7

0.6
FF = (Vmp*Imp) / (Vco*Isc)
Current [A]

0.5
R serie
0.4

0.3 1000 W/m², 25°C

Isc, (Vmp,Imp), Vco

0.2
R shunt
0.1
R serie

0.0
0 20 40 60 80 100 120
Voltage [V]

I = Iph - Io [ exp (q · (V+I·Rs) / ( Ncs·γ·k·Tc) ) - 1 ] - (V + I·Rs) / Rsh

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 Modèle "standard" à 1 diode
Variables
• I = Courant fourni par le panneau [A].
• V = Tension aux bornes du panneau [V].
Paramètres à déterminer
• Iph = Photocourant [A], proportionnel à l'irradiance Φ,
• Io = Courant inverse de saturation diode, dép. de la température
• Rs = Résistance série [Ω].
• Rsh = Résistance shunt (ou parallèle) [Ω].
• γ = Facteur de qualité de la diode, normalement entre 1 et 2.
Constantes
• q = Charge de l'électron = 1.602 · 10-19 Coulomb
• k = Constante de Bolzmann = 1.381 · 10-23 J/K.
• Ncs = Nombre de cellules en série.
• Tc = Température effective des cellules [Kelvin]
• q/kT = 26 mV à 300 K

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 Paramètres du Modèle Standard
Pour déterminer les 5 paramètres (Iph, Io, Rsh, Rs, γ)
La mesure complète d'une caractéristique I/V à (Gref, TRef) suffit !

Shell ST40
Rsh est déterminé par
3.00
l'inverse de la pente à Isc = 0

La caractéristique écrite aux 3

2.50

2.00
points remarquables donnés dans
toutes les spécifications:
Current [A]

1.50

(0, ISC) (Vmp, Imp) (Vco,0)

Measured caracteristics)

1.00 Model, RS = 0

donne 3 équations, dont la

Model, RS optimal

0.50 Model, RS = RSMax

Pmax, Isc and Vco résolution laisse un seul paramètre

0.00
0 5 10
Voltage [V]
15 20 25 libre, par exemple Rs

=> Pour une valeur donnée de Rs, on peut calculer Iph, Io et γ,

donc le modèle I/V complet
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 Paramètres du Modèle Standard
Sigma Error (Model - Measurements) on Current

70.0

=> On calcule l'erreur modèle-mesure et 60.0

on cherche le minimum. 50.0

Sigma [mA]
40.0

NB: les erreurs σ (Imodel – Imes) sont

30.0

en général inférieures à 0.4 % de Isc

20.0

!
10.0

0.0
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00 1.20 1.40 1.60 1.80
Serie resistance [ohm]

Données fabricant:
Habituellement Isc, Vco, Imp, Vmp
aux conditions standard (STC: standard Test Conditions):
Gref = 1000 W/m² Tcref = 25°C AM = 1.5 (AM = Masse d'air)

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 Selon données fabricant
Dans PVsyst: muVco evolution mu Vco [mV/K]

• Les données fabricant ne comportent pas

-72

de courbe I/V.
-74

-76

• Rsh est pris comme une fraction de la

muVco [mV/K]
-78

conductance (Isc-Imp)/Vmp
-80

(peu influente avec modules cristallins)

-82

-84

• Rs pourrait être déterminé selon µVco -86

donné par le fabricant

-88
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00 1.20 1.40 1.60 1.80
Serie resistance [ohm]
Gamma
Gamma and I0Ref evolutions Io Ref
2.50 180

160

Pas très fiable: µVco spécifié peut être

2.00
140

en dehors de la plage !
120
Io Ref [uA]

1.50
Gamma

100

80

=> PVsyst choisit Rs selon la valeur de γ

1.00
60

( normalement compris entre 1 et 2)

40
0.50

20

0.00 0
0.00 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00 1.20 1.40 1.60 1.80
Serie resistance [ohm]

cuepe
 Conditions à (G, T) différentes
Le modèle a été établi pour des conditions de référence
• Gref = Irradiance pour laquelle on a effectué la mesure
• Tcref = Température cellules lors de la mesure

Le photocourant Iph est proportionnel à l'irradiance

Iph = ( G / Gref ) · [ Iph ref + µISC · (TC - TC ref) ]
(faible variation avec la température: µISC ≅ 0.05%·ISC / °C)

Le courant inverse de saturation de la diode Io varie avec la température:

Io = Io ref ( TC / TC ref )3 · exp [ ( q · εG / γ · k) · ( 1/TC ref - 1/TC ) ]

(où εG = énergie de gap du matériau semiconducteur)

cuepe
 Validations du modèle
Le but du modèle est de restituer le comportement du module réel
dans toutes les conditions d'irradiance et température.
• Au CUEPE: un banc de mesures enregistre une caractéristique
I/V toutes les 10 minutes, pour 8 modules.
• La qualité du modèle est estimée par les indicateurs suivants:
µ = Σ (Val. mes – Val. modèle) / Nmes
σ = SQRT [ Σ (Val. mes – Val. modèle)2 / Nmes ]
Pmax Error, Meas - Model vs GlobP
4.0

3.0
Pmax Error (Meas-Mod) [W]

2.0

1.0 Ex: Module Si-mono 53 Wc

0.0

-1.0 modèle standard "brut":

-2.0

-3.0
0 < Tmod < 80°C Model µ = 2.0% σ = 1.3% (% de Pnom)
-4.0
0 200 400 600 800 1000
GlobP [W/m2]

cuepe
 Correction Rshunt
Le modèle "standard" postule une Rsh constante.
Or on constate qu'elle a une allure exponentielle selon l'irradiance:
Siemens M55 - R shunt function of Irradiance
1400
Measurements
1200
Parametrization
R Shunt measured

1000

800

600

400

200

0
0 200 400 600 800 1000
Irradiance [W/m²]

Rsh = Rsh (GRef) + [ Rsh(0) – Rsh(Gref) ] * exp (- Rsh exp · (G / Gref))

( RshExp fixé à 5.5 pour tous les modules)

cuepe
 Modèle avec corr. Rshunt
Pmax Error, Meas - Model vs GlobP

Ex: Module Si-mono 53 Wc

4.0

3.0
Pmax Error (Meas-Mod) [W]

modèle standard + corr. Rsh:

2.0

1.0

0.0
Effet sur Pmax (% de Pnom)
Sans corr: µ = 2.0 % σ = 1.3 %
-1.0

-2.0

-3.0
0 < Tmod < 80°C Model Avec corr: µ = 0.4 % σ = 0.7 %
-4.0
0 200 400 600 800 1000
GlobP [W/m2]

Pmax Model vs Pmax measured

45

40

35
Pmax model [W]

30

25

Effet sur la modélisation de Vco:

20

15

Sans corr: µ = 3.1 % σ = 6.1 %

10

5
0 < Tmod < 80°C Model

Avec corr: µ =-0.2 % σ = 1.0 %

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Pmax measured [W]

cuepe
 Avec spécifications fabricant
Ne pas confondre
Précision du modèle et Précision des paramètres
Modèle de qualité: si on peut trouver des paramètres pour qu'il restitue
le comportement dans toutes les situation
Paramètres constructeur: peuvent être non-représentatifs du module

Pmax Model vs Pmax measured Mais ce sont les seuls dont on

dispose pour les simulations !
50

45

40

35
Ex: Module Si-mono 53 Wc
Pmax model [W]

30

25 Selon fabricant:
µ = -4.5 % σ = 4.0 %
20

15

10
à 1000 W/m² : -16%
5
0 < Tmod < 80°C
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Pmax measured [W]

cuepe
 Modélisation modules amorphes
3 corrections du modèle standard:
• Correction Rshunt – poids beaucoup plus important
• Courant de recombinaison dans la couche –i-
• Correction de sensibilité spectrale

SHR-17 (old) - I/V Characteristics Measurements

2.5 Model
Ginc = 881 W/m² Max. power
2.0
Pour une caractéristique
mesurée, il est toujours possible
Ginc = 680 W/m²
Current [A]

1.5
Ginc = 501 W/m²
de construire le modèle avec
grande précision
1.0
Ginc = 329 W/m²

(erreurs σ(I) < 0.4%)

0.5 Ginc = 209 W/m²

0.0
0.0 2.0 4.0 6.0 8.0 10.0 12.0
Voltage [V]

cuepe
 Correction de recombinaison
Ajoute un terme dans l'équation I/V [Mertens et al]
I
Rs

Photo- Recom-
courant binaison Diode Utilisateur

Rsh V RL

Iph Irec (Iph, V)

Voc Model vs Voc measured Voc Model vs Voc measured

Paramètre
14.0 14.0

13.0 13.0

d²µτ

Voc Model [V]

Voc Model [V]

12.0 12.0

11.0 11.0

Effet sur la
10.0 10.0

9.0
9 10 11 12 13 14 tension Vco 9.0
9 10 11 12 13 14
Voc measured [V] Voc measured [V]

cuepe
 Correction spectrale
Correction proposée par le CREST [Univ. de Loughborough]
• Caractérisation du contenu énergétique (APE – Average Photon Energy)
selon la masse d'air et l'indice de clarté Kt
• "UF = Facteur d'utilisation: convolution avec la sensibilité spectrale de
chaque technologie (amorphes: εG = 1.7 eV)

Utilization Factor a-Si:H 0.670-0.700

0.640-0.670
0.610-0.640
0.70 0.580-0.610

Cette correction est basée sur :

0.67 0.550-0.580

0.64 0.520-0.550

• le climat de Loughborough
0.490-0.520
0.61
UF a-Si

0.460-0.490
0.58
0.55
0.52 • calculée pour l'amorphe simple
0.49

Elle concerne le photocourant (Isc)

0.46
0 0.2 1
2
0.4 3
0.6 4

Amélioration σ d'environ 10%

0.8 5
KTc 1 6
Air Mass

cuepe
 Correction d'Incidence (IAM)
Pour toutes les technologies.
Le rayonnement incident est partiellement réfléchi par la couverture
selon l'angle d'incidence (lois de Fresnel).

1.2
Facteur de correction d'incidence (IAM)
Paramétrisation usuelle "ASHRAE":
1
FIAM = 1 - bo · (1/cos i - 1)
0.8

0.6

0.4 F IAM = 1 - bo * ( 1/cos(i) - 1 ) avec i = angle d'incidence

bo = 0.05 pour le verre
0.2 ( with bo = 0.05 )

0
0 15 30 45 60 75 90
Incidence angle [°]

cuepe
 Température des modules
Simulation PVsyst: Rayonnement
Réfléchi

solaire Energie
selon bilan thermique : produite

Energie absorbée =
Energie perdue (Pout,
convection, rayonnement)

Gincid · α · (1 – Pout) = U · (Tmod – Tamb)

α = Facteur d'absorption lumineuse (env. 0.9)
U = Uc + Uv · VitVent = Facteur de pertes thermiques [W/m²·K]
La plupart du temps VitVent non fiables et on se restreint à
U = Uc = 29 W/m²·K Valeur typique capteur nu (sheds)
= 15 – 22 W/m²·K Si isolé par l'arrière

cuepe
 Température des modules - NOCT
Paramètres spécifié par les fabricants:
NOCT: Normalised Operating Collector Temperature [°C]
Température du module sous les conditions:

Gincid = 800 W/m², Tamb=20°C, Wind velocity = 1 m/s.

Valable pour un capteur nu !

Si on ne fait pas intervenir la composante vent:

on peut calculer le facteur Uc correspondant:
NOCT = 45 °C Ù Uc = 29 W/m²·K
NOCT = 48 °C Ù Uc = 25 W/m²·K

cuepe
 Ombrage d'une cellule – "Hot Spot"
¾ Le courant d'une chaîne de cellules est limité par la cellule la plus faible
¾ La cellule ombrée devient "récepteur":
Le reste du panneau peut dissiper son énergie dans la cellule
¾ Peut conduire à un échauffement et destruction

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 Diode de protection
Montage d'une diode de protection "by-pass" antiparallèle
La diode doit pouvoir supporter le courant maximal du module

Module 36 cellules: Une seule diode ne suffit pas !

cuepe
 2 diodes de protection
Nécessite de "sortir" le point milieu du module !

cuepe
 Modules courants
Traditionnellement:
• Modules 36 cellules pour la charge d'une batterie 12V (évent. 40-44)
• Puissances 40-75 Wc - Tension Vmpp 14.3 à 15 V à 60°C (-80 mV/°C)
• Boîte de connexions avec diodes de protection
Modernes pour grands systèmes ou intégration:
• Modules courants 120 à 250 Wc
• Connexions par boîtes ou câbles
• Avec ou sans cadres (laminates)
• Modules verre-verre pour intégration, avec ajourage entre cellules
Modules en couches minces
• 40 à 130 cellules, hautes tensions et petits courants
• Modules semi-transparents ou de couleurs différentes
• Modules de couvertures très grandes dimensions (1500 Wp, 33 m²)

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 Connexions
Boîte de connexions traditionnelle
Contient les diodes de protection
(by-pass)
Passage de câbles étanches

Pour grands systèmes:

Câbles prémontés, fiches spéciales
étanches à monter en atelier
(Multi-Contact, Tyco)

Réaliser les câblages avec câble spécial résistant aux ultra-violets

Surveiller la disposition, "gouttes pendantes" pour éviter humidité
Eviter les "boucles" de courant de grande surface (champs e-m. foudre).

cuepe
 Construction
La couverture – support mécanique – est le plus souvent un verre trempé
¾ Très grande transparence
¾ Indice de réfraction élevé => favorise action de la couche anti-reflets
¾ Coefficient de dilatation proche de celui des cellules
La protection arrière est souvent du Tedlar ou Polyester
¾ Parfois un second verre => sortie des connexions sur les côtés
¾ Matériau intermédiaire EVA (EthylvinylAcetate)
Cadre
¾ Le plus souvent an aluminium
¾ Sans cadre ("laminate"): fragile à la pose !
Pour l'intégration
Pose à très faible inclinaison (évite accum. de saletés et mousses)

cuepe
 Temps de retour énergétique
Energie "grise" nécessaire pour construire un module ou système:

Technologie Annee Module seul Système

En. grise Rendement En. grise Système/
kWh/Wp kWh/Wp module

SI-Monocristallin 1994 4.69 15.5%

SI-Polycristallin 1994 3.52 13.50% 5.00 1.42

2002 1.52 14% 1.79 1.18
SI-amorphe 1994 2.54 8% 4.50 1.77
2002 1.00 9% 1.25 1.25
CdS / CdTe
2002 0.99 9% 1.26 1.27

Dans nos régions, un système optimal produit env 1000 kWh/kWc

=> temps de retour système: Si-Poly 1.8 an, Si-Amorphe 1.25 ans.
Le temps de retour dépend de la production réelle

Source val 2002: Kazuhiko Kato, AIST/MITI

cuepe
Onduleurs pour le réseau

Cours INES
21-24 janvier 2007
André Mermoud
CUEPE – Université de Genève

cuepe
 Sommaire
• Types d'onduleurs
• Fonctionnalités et caractéristiques
• Caractéristiques d'entrée - sécurités
• Caractéristiques de sortie - sécurités
• Principes de fonctionnement
• Perturbations du réseau
• Injection réseau - Dimensionnement
• Sécurité fonctionnement en îlot
• Efficacité

cuepe
 Type d'onduleurs
Pour le réseau
• Présence du réseau obligatoire
• Puissance de fonctionnement: déterminée par énergie disponible
• Entrée: adaptée au champ PV: recherche du MPP

Pour installations autonomes

• Puissance de fonctionnement déterminée par la demande
• Entrée: tension fixe de la batterie, courant "illimité"
• Caractéristiques significatives: rendement à charge variable,
consommation à vide
variations de tension de sortie
• Forme de la tension de sortie: idéalement sinusoïdale
peut être trapézoïdale, presque carrée, etc

cuepe
 Fonctionnalités

Transformer l'énergie continue du champ de capteurs

en énergie alternative compatible avec le réseau
• Entrée: Tirer du champ PV le maximum d'énergie possible
Recherche du point de puissance maximum (MPPT)
Enclenchement / déclenchement automatiques
Sécurités (puissance maximum, surtensions, foudre)
• Sortie: Transfert de l'énergie au réseau
Synchronisation
Forme sinusoïdale sans distorsions (harmoniques)
Pas de déphasages importants
Limiter les perturbations électromagnétiques
Sécurités: déclenchement si pas de réseau, surtensions

cuepe
 Autres caractéristiques à surveiller
• Puissance nominale
• Plage de tensions d'entrée
• Puissance de seuil
• Consommation propre / de nuit
• Efficacité selon la puissance
• Protections en température
• Affichage des paramètres de fonctionnement
• Relevé et Stockage des données et des pannes
• Fiabilité
• Encombrement et poids
• Modes de montage (évacuation de la chaleur)
• Classe Protection IP (montage intérieur/extérieur)
• Niveau sonore (pour le montage en habitations)

cuepe
 Puissance nominale
La puissance nominale caractérise la puissance de sortie
Gamme de puissances usuelles
o 100–300 W: Pour "modules AC"
o 1 – 6 kW : Mono - Onduleurs domestiques ou en batteries
o 10 – 1000 kW Tri – Onduleurs centralisés
Les fabricants spécifient en général une puissance nominale
et parfois une puissance maximale

Temp
onduleur

Pour certains appareils la

puissance de fonctionnement
à un instant donné est limitée
selon la température
Pnom Pmax

cuepe
 Caractéristiques d'entrée
Pour le dimensionnement:
• Plage de tensions (min et max) pour la recherche du MPP
• Tension minimale pour atteindre la Puissance nominale
• Tension max. absolue ( > Vco du champ à -10°C )
• Courant maximum ( > Isc à 1000 W/m²)
• Comportement aux limites Pmax, Vmin, Vmax
Anciens: incapables de redémarrer en charge
Modernes: diminuent la puissance en suivant la courbe I/V
Pour le design du système:
• Interrupteur général champ PV: devient obligatoire (GE)
• Polarité: + - ou bipolaire (diminue la tension champ)
• Entrées "Strings" avec protections diode et surtensions
(remplacent la boîte de connexions intermédiaire)
• Nombre d'entrées "String" – MPPT individuels
cuepe
 Recherche du MPP
Principe: adapter l'impédance d'entrée de l'appareil en permanence
Tirer exactement le courant correspondant au I MPP

Le courant du champ PV charge I champ I Pulsé Interrupteur

la capacité, le transistor la
décharge par impulsions
Circuits
Champ PV
Commande: impulsions onduleur

de largeur adéquate

I ch

Le point de fonctionnement est

modifié en permanence, et se
P=U*I

déplace vers la puissance maximum

V ch
calculée par le microprocesseur

cuepe
 Caractéristiques de sortie
Pour le dimensionnement
• Tension nominale - Mono ou Triphasé - Fréquence
• Puissance AC nominale et maximale
• Sécurités: Tensions réseau, minimum et maximum
=> dimensionnement des conducteurs de liaison
Pour le design système
• Interrupteur de marche
• Principe de fonctionnement
Sinus référence interne ou piloté par le réseau
• Isolation galvanique
Transformateur BF, HF, ou sans
• Technologie des circuits de sortie
Transistors IGBT, MOSFet, Thyristors, GTO
• Sécurités de fonctionnement en îlot
cuepe
 Pilotés par le réseau
Technologie appliquée dans d'autres domaines de conversion
=> Appareils simples et bon marché
Equipe surtout les très gros onduleurs – de moins en moins utilisé
Commutations par thyristors, enclenchés par un signal de commande
déclenchés par le passage du courant à zéro
=> Déphasage inévitable
Génèrent des signaux rectangulaires, ou trapézoïdaux en triphasé
=> Beaucoup d'harmoniques,
Transformateur BF et très grosse self de sortie

cuepe
Onduleurs à référence interne
b): Technol. 6 impulsions
Très gros onduleurs
Beaucoup d'harmoniques
Grosses selfs de filtrage

c) Technologie PWM
(Pulse Width Modulation)

Eléments de commutation
sont des IGBT, MOSFET,
GTO (gated thyristors)

Transformateur BF

cuepe
Onduleurs à circuit HF
Onduleur HF
(10 – 100 kHz)
Transfo HF
Redresseur
=> 1/2 sinus de
même signe
=> Alternance
par thyristors

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 Harmoniques
Théorème de Fourier:
Le taux d'harmoniques mesure la qualité de la sinusoïde
La Norme EN-60555-2 fixe le taux maximum qu'un appareil peut
générer dans les réseau:
Ordre Imax [A] ∆U [%] Ordre Imax [A] ∆U [%]

2 1.08 0.4% 3 2.30 0.7%

4 0.43 0.4% 5 1.14 0.6%
6 0.30 0.6% 7 0.77 0.7%
9 0.40 0.9%
11 0.33 1.0%
13 0.21 1.2%
>6 0.23 * 8/n >13 0.15 · 15/n

Les tensions sont calculées pour une impédance donnée, ici:

Z = 0.4 W + j · n · 0.25 W (pour U = 230V)

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 Protections du réseau
Tension de sortie aux bornes de l’onduleur:
Limites selon norme 230V +6% /-10% 244V / 207V
400V +6% /-10% 424V / 360V
=> surveiller pertes de charge entre onduleurs et point d’injection !

Z = R + L · 2πf R = ρ · l/S [Ω] ρ = 22 mΩ·mm²/m

Ex: onduleur de 3.5 kWac (15A) avec 20m 2x2.5 mm² => ∆U = 5.3 V !

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 Impédance du réseau
A surveiller, surtout en campagne !
Quelques valeurs pour estimer l’impédance du réseau:
Transfo MT 16kV / 400V, au secondaire:
Réactances à 50 Hz P nominale Résistance Réactance
à 50Hz
Conducteur libre 0.34 mΩ/m kVA mΩ mΩ
(ligne aérienne)
Câble isolé 0.18 mΩ/m 63 42 104
monoconducteur 100 25 69
Câble 4 conducteurs 0.085 mΩ/m 160 14 45
sous gaine ou tube 250 8.6 30
400 5.4 20

Installations triphasées:
dans le conducteur neutre, les harmoniques impaires s’ajoutent !
=> si plusieurs onduleurs monophasés, tirer câbles P+N pour chaque appareil !

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 Fonctionnement autonome (islanding)
En cas de coupure du réseau, l’onduleur ne doit plus fournir de tension
(en principe dans les 5 sec, pratiquement fraction de sec.)

Exigence difficile à réaliser, surtout avec de nombreux onduleurs:

Si la consommation propre ≅ la production, pas de différence de tension.
2 méthodes principales:
¾ La fréquence propre du générateur est réglée un peu différente de 50 Hz
Si le réseau est déconnecté, elle dérive => coupure
¾ L’onduleur surveille l’impédance du réseau

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 Séparation galvanique
La nécessité d’une séparation galvanique est discutée.
Ses avantages touchent essentiellement à la sécurité:
¾ L’une ou l’autre des polarités du champ peut être mise à la terre
¾ Permet de choisir la tension champ indépendamment de celle du réseau
¾ En cas de panne onduleur, pas de risque d’avoir tensions réseau sur le champ
¾ Aucun risque d’introduire des tensions continues sur le réseau
¾ De petits courants continus peuvent induire des corrosions galvaniques
(en particulier: peuvent endommager les modules amorphes)
Mais:
¾ Le transformateur est un élément cher et encombrant
¾ Il pénalise le rendement de l’onduleur (sans transfo: 96 à 97%)
NB: Onduleurs sans transfo incompatibles avec modules amorphes
les courants parasites peuvent induisent des altérations à long terme.

cuepe
 Montage – Côté champ
Onduleurs "standard"
Boîte de connexions intermédiaire au niveau du champ
o Reçoit chaque string avec coupe-circuit
o Inclut une diode de protection pour chaque string
o Parafoudres: VDR entre les pôles PV et la terre
Onduleur "String"
Les fonctionnalités de la boîte de connexion sont incluses
=> un couple de bornes + et - par string
Les strings sont directement connectés sur l'onduleur
Onduleurs Master-Slave
Fonctionnement en cascade selon puissance champ
Le "Master" gère la conduite du MPP

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 Efficacité
6000
Psortie vs Pentrée
2 composantes:
5000
POut lim = 5 kW AC
• Consommation propre
(seuil de fonct.)
Avec pertes res.
Sans perte Res.
PAC sortie [W]

4000

• Pertes "ohmiques"
3000

Pseuil = 100 W
2000

Efficacité selon Pin

1000 100%

0
80%
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
PDC entrée [W] Sans perte résistive
Avec perte résistive

Efficacité
60%

40%

20%

0%
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000
PDC entrée [W]

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 Efficacité "européenne"
Paramètre standardisé (donnée fabricant)
pour caractériser l'efficacité moyenne en fonctionnement

Efficacité normalisée selon la distribution de puissances de

fonctionnement "usuelles" en Europe
η (Euro) =
0.03 · η(5%) + 0.06 · η(10%) +
0.13 · η(20%) + 0.1 · η(30%) +
0.48 · η(50%) + 0.2 · η(100%)

NB: dans PVsyst, ηmax et ηeuro

permettent de construire la caract.

cuepe
 Fonctionnement Master/Slave
Fonctionnement de 2 onduleurs en cascade selon l'irradiance
Optimise le fonctionnement en se positionnant au point de meilleure
efficacité
Efficacité Master / Slave
100%

¾ Entrées champs branchés 80%

2 ond. en parallèle
sur les 2 onduleurs Fonct. Master/Slave

Efficacité
60%

¾ Le "Master" gère
la recherche du MPPT
40%

¾ Liaison "information" 20%

(entre microprocesseurs) 0%
0 2000 4000 6000 8000 10000 12000
PDC entrée [W]

NB: les onduleurs ont fait de gros progrès concernant l'efficacité à

basse puissance, très peu de tels appareils sur le marché !

cuepe
 Centrales PV
raccordées au réseau
Cours INES
21-24 janvier 2007
André Mermoud
CUEPE – Université de Genève

cuepe

1
 Sommaire
• Dimensions du système
• Choix et Dimensionnement des onduleurs
• Dimensionnement du champ photovoltaïque
• Montage (boîtes de connexions, mise à terre)
• Raccordement au réseau, comptage
• Contraintes mécaniques
• Simulation
• Analyse économique
• Mesures In-Situ

cuepe

2
 Dimensionnement du système PV
Eléments pour la dimension du système PV [kWc] :
¾ L'investissement envisagé (6 - 10 €/Wp)
¾ La place disponible (8 m² / kWc en Si-C)
¾ L'énergie désirée (env. 1000 kWh/kWc optimal )
¾ Le type de centrale
Facteur d'utilisation de la surface (Scell / Sdispo)
Facteur d'utilisation de l'irradiation (Esol / Esol optim)
¾ Eventuellement la puissance maxi que peut absorber le réseau

Ex: Pour une maison individuelle (consomm. 5000 kWh/an)

une installation de 5 kWc optimale couvre l’équivalent
de la totalité des besoins domestiques d'une famille.

cuepe

3
Facteurs d'utilisation

cuepe

4
 Facteurs d'utilisation sheds
Le facteur d'utilisation = L/P
dépend principalement de
l'inclinaison des capteurs:
env 45% à 30°
80% à 5°

PVsyst offre un outil détaillé pour

l'étude de la disposition en sheds
(facteur d'utilisation, orientation,
ombrages)

cuepe

5
 Choix de l'onduleur
Type selon la Puissance de l'installation:
• 1 à 10 kWAC: 1, 2 ou 3 onduleurs (répartis sur phases différentes)
ou Modules AC: minimise effets d'ombrages ou orientations
• > 10 kWAC: gros onduleur centralisé (triphasé)
ou batterie d'onduleurs-strings
Choisir le modèle d'onduleur, selon:
• Le marché: Fournisseurs, prix, disponibilité, garantie, …
• Montage mécanique envisagé
intérieur: bruit (habitation), local suffisamment ventilé
extérieur: classe IPx4 ou plus

cuepe

6
 Dimensionnement de l'onduleur
Tenir compte de:
¾ Pnom spécifiée = puissance de sortie AC
=> puissance à l'entré champ = Pnom / (1 – η moy) (+6%)
¾ Puissance réelle atteinte par le champ en fonctionnement
dépend de l'orientation
¾ Si le comportement onduleur au-dessus de Pmax est à limitation
=> on peut accepter quelques heures au-dessus de Pmax
sans pertes notoires

¾ Le prix de l'onduleur, en gros proportionnel à la puissance

¾ Un onduleur surdimensionné fonctionne plus souvent dans la zone
de faibles puissances – faibles efficacités

cuepe

7
 Puissances champ
30° sud:
la puissance nominale n'est
atteinte que quelques heures
par an

En façade sud:
le maximum observé est à
72% de la puissance nominale

cuepe

8
 Optimisations
En énergie produite:
Il n'y a pas d'optimum, mais la
descente est très lente
à partir de 120%
(sauf pour les onduleurs à coupure)

En coût de l'énergie
L'optimum économique est à
environ 140% pour 30°S,
> 200% pour la façade

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Le champ photovoltaïque
Choisir le type de modules, selon:
• Marché: Fournisseurs, prix, disponibilité
• Montage mécanique envisagé
• Aspect architectural
Choisir le nombre de modules en série
• Selon plage entrée onduleur:
• Vmpp (60°C) > Vmin mppt onduleur
• Vmpp (20°C) < Vmax mppt onduleur
• Voc (-10°C) < Vmax abs onduleur
• Voc (-10°C) < Vmax isol. module
Optimisation: V la plus élevée possible !
• Tension élevée limite les pertes ohmiques
• Avec certains onduleurs:
Vmin requis pour obtenir Pmax

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 Le champ photovoltaïque
Nombre de séries ("strings") en parallèle:
• Selon Puissance désirée
• Selon nombre d'entrées si onduleurs "string"
• Vérifier Isc (à 1000W/m²) < Imax onduleur
Optimisations finales par essais/erreurs
• Nombre de modules installables et disposition
• Puissance réellement désirée
Anciens montages: La diode en série dans chaque string évite qu'un string
débite dans un string plus faible (par exemple ombré).
Nouvelle recommendation: Le fusible dans chaque string
(INom > 1.25*Istc) évite le débit de tout le champ dans un seul string
défectueux. Mais ne protège pas le string d'un court-circuit.

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 Contraintes
¾ Tous les strings arrivant sur un même onduleur
doivent être identiques (nombre de modules, orientation)
Exception: certains onduleurs-string ont plusieurs entrées
avec des MPPT distincts

¾ Ne pas brancher l'entrée de plusieurs onduleurs en parallèle

Conflits lors du pilotage MPPT
Exception: onduleurs avec la fonction Master/Slave
Le Master pilote le Slave,
Fonctionnement seul, connexion en parallèle à partir d'un seuil

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 Boîte de connexions champ
Traditionnel: boîtes de connexion étanche près du champ PV
• Les câbles de chaque string
arrivent sur un coupe-circuit
et leur diode-série ou fusible
• Des para-surtensions (VDR)
sont branchées entre chaque
pôle et la terre (anti-foudre)
• Départ vers onduleur,
centralisé avec un coupe-circuit général (1 circuit par onduleur)
(câbles blindés ou sous tube métallique)

Avec onduleurs-strings: connexion directe sur l'onduleur

toutes ces fonctionnalités sont incluses !

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 Dangers du courant continu
¾ Précautions au montage ou entretien: même non raccordé, le
champ est sous tension dès l'apparition du soleil !
¾ Courant continu plus dangereux pour le corps:
à faible dose, il peut provoquer des désordres électrochimiques
à haute intensité: brûlures internes
< 50V: pas de grands dangers, > 120V: mesures de protection
¾ Création d'arc: ne s'éteint qu'avec la disparition du soleil !
(protection par fusible impossible: Inom ≅ Imax)
¾ Utiliser des interrupteurs spéciaux DC (coupure de l'arc)
¾ Courants parasites + humidité:
corrosion du métal de potentiel électrochimique le + faible
¾ Si possible monter des champs symétriques +o-

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 Précautions de montage
Référence: ADEME Spécifications pour la protection biens et personnes
• Câbles: dimensionnés selon NFC15-100 ou CEI 364-5-523
• Extérieur: double isolation, supporte Voc * 1.15 V
• résistante aux UV et intempéries
• Température de 70°C
• Compatibles avec la connectique des modules
• Résistivité: perte < 3% aux STC (idéalement < 1%)
• Protection de chaque chaîne par fusible Inom > 1.5 * Isc
• Si pas de fusibles: câbles dimensionnés pour supporter (N-1) * Isc
• Diode de protection dans chaque string: optionnelle
• Doivent avoir une tension inverse = 2 * Voc
• Peuvent se mettre en court-circuit – surveillance nécessaire

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 Parafoudre et Mise à terre
Parafoudre extérieur:
¾ Eloigner le passage de la foudre des structures inflammables
¾ Conduire le courant à la terre, si possible par l'extérieur
¾ Liaison de toutes les structures métalliques (min 16 mm²)
¾ En particulier liaison des parties proches des capteurs
¾ Eviter les boucles de conducteurs (y.c. des conducteurs équipotentiels)
¾ Forts courants dans les cadres peuvent endommager les cellules
¾ On peut éviter les impacts par des petites piques sur les chassis
Parafoudre intérieur:
¾ Réalisation d'un réseau de
liaison équipotentielle,
¾ Résistances VDR
sur les entrées onduleur

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Liaisons équipotentielles

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 Charges sur la structure
Forces sur la structure
(additives):
¾ Poids de l'installation
¾ Poids de la neige
¾ Pression du vent
(perpendiculaire)

Effets de ces forces (surtout significatifs sur les toits plats)

¾ Surcharge sur la toiture
¾ Arrachage des structures par dépression
¾ Glissement ou déformation

=> parfois nécessite le conseil d'un bureau d'étude de génie civil

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 Méthodes de calcul
Norme suisse (SIA 160) pour le poids de neige:
Altitude [m] 400 600 800 1000 1200 1600 2000
Poids [kg/m²] 92 159 251 371 516 886 1362
Toits inclinés: préel = p · cos α
α > 60°: la neige ne tient pas !

Norme suisse (SIA 160) pour la pression du vent:

Hauteur s/sol [m] 0-5 5-15 15-40 40-80 80-160
Pression [kg/m²] 70 85 100 120 150

Méthodes pour diminuer l'arrachement (donc le poids nécessaire)

– Faible inclinaison des capteurs
– Supports plus grands (pour plusieurs sheds)
¾ Le document "Centrales PV" donne le détail du calcul pour l'arrachement
et le glissement de sheds.

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 Etat de la toiture
• L’état de la toiture avant installation doit être évalué.
L’installation solaire est mise en place pour 20-30 ans
Analyser (éventuellement avancer) les réfections prévisibles
• Surveiller les étanchéïtés,
passage des câbles, points d’ancrage, etc
• Intégration:
surveiller les interfaces entre champ PV et enveloppe

• Analyser / anticiper les ombrages techniques

(ascenseurs, cheminées, ventilations, tours de refroidissement)
• Penser aux interventions sur l’installation (trappe de visite)

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 Répartition des coûts
En exemple, répartition des coûts d'une installation réelle
de 10 kWp sur toiture plate

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Comptage/vente de l'énergie
Les compteurs sont du
domaine du distributeur
d'énergie

Revente directe en tant

que producteur:
• Energie vendue
• Energie consommée
(nuit... )

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 Evaluation - Simulation (PVsyst)
Première évaluation, paramètres principaux:
¾ Projet:
• Définir le lieu géographique
• Choisir la Météo (défaut: données synthétiques, automatique)
• (Event. définir conditions spéciale d’albédo - neige)
• Donner un nom au projet, et le sauver sous ce nom
¾ Première variante de calcul:
• Définir l’orientation des capteurs
• Définir les éléments du système:
Puissance nominale désirée
Choix du modèle d'onduleur, et nombre
Choix du modèle de panneau PV, nombre série/parallèle
• Si pas de "Warning" rouge: effectuer la simulation
• Passer aux résultats ("Report")
• Sauver cette variante (en lui donnant un commentaire)

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 Simulation - Approfondissement
Première évaluation:
Tous les paramètres (de pertes) sont à des valeurs "usuelles" par défaut.
Approfondissement: analyser les effets de chaque type de pertes:
¾ Ombrages lointains (horizon)
¾ Ombrages proches + effets électriques (partition en modules)
¾ Ajuster pertes du champ PV (depuis dialogue de déf. système):
• Résistance de câblage champ (outil dédié)
• Comportement thermique (facteur U [W/m²·K])
• Mismatch (corr. cte) (outil d'évaluation)
• Qualité des modules (par défaut: selon tolérance)
• IAM - Incidence angle modifier
• Salissures, neige (dans la prochaine version ! )
¾ Event. définir des graphiques spéciaux ou valeurs horaires,
¾ Possibilité de sortie fichiers de résultats Î EXCEL

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 Simulation - Résultats
Rapport de simulation (en différentes langues)
• Liste de tous les paramètres utilisés dans la simulation
• Diagrammes d'ombrages
• Résultats principaux (Irradiance, énergies produite, efficacités, PR)
• Diagramme-flèches détaillé du bilan et des pertes du système
• Evaluation économique

Tables ou graphiques de toutes les variables en valeurs mensuelles

Graphiques en valeurs horaires
Graphiques spéciaux prédéfinis avant la simulation
Fichiers de valeurs horaires, journalières ou mensuelles

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 Evaluation économique
Grille de définition de tous les coûts (investissement)
• Les prix peuvent être définis directement avec chaque composant
• Possibilité de définir vos propres rubriques
• Dans n'importe quelle monnaie (outil de définition des parités)
Calcule l'investissement, inclut la TVA, subventions, etc
•Donne les annuités pour conditions d'emprunt spécifiées
•+ frais d'entretien => coût annuel
Î Calcule le prix réel du kWh produit ou vendu

Le rapport de simulation génère un imprimé qui peut servir directement

d'offre détaillée au client.

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 Résultats d'exploitation réels
La vérification de la production devrait être réalisée en valeurs mensuelles
• A partir du relevé de production du compteur de revente
• Avec renormalisations selon l'irradiance réelle
(à obtenir dans une station météo proche)
Certains onduleurs sont équipés de Dataloggers
• Energie champ, énergie produite, puissance maxi, etc
• Si possible, brancher un senseur pour l'irradiance (cell. de référence)

Pour une analyse détaillée du système (recommandations JRC/ISPRA)

• Monitoring en valeurs horaires
• Mesure de l'Irradiance dans le plan capteurs
• Température ambiante (à l'ombre)
• Tension/courant champ et entrée onduleur (+ puissance, non spec. !)
• Courant, puissance sortie onduleur
• Puissance délivrée au réseau
• Durées de fonctionnement, de non-disponibilité

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 Références
Centrales Photovoltaïques: Guide pour le dimensionnement et la réalisation de projets.
cours PACER 724.243f (1996) - www.cottier.org/homejmc/courspacer.htm
J.-M. Cottier, M. Villoz, A. Mermoud, J. Graf.

ADEME: Générateurs photovoltaïques raccordés au réseau

Spécifications techniques relatives à la protection des personnes et des biens.
http://www2.ademe.fr/servlet/getBin?name=B2773E11F5F34A888E8FD39EC2A7AB591170860147412.pdf
demander "Ademe Specifications" à Google …

NFC 15000 Généralités – Hager

http://forums.futura-sciences.com/faq/nfc15100.pdf

Indices de Protection IP: classification internationale, par ex:

http://stielec.ac-aix-marseille.fr/cours/abati/download/ip_ls.pdf

Dimensionnement des conducteurs: INES_Outils.XLS

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