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La préhistoire : toute la période qui s’étale des origines de la terre fixée à 4.6 ou 4.7
milliard d’années avant JC à la découverte de l’écriture -3300.
L’antiquité : période qui s’étend de la fin de la préhistoire -3300 jusqu’à 476 chute de
l’empire romain d’Occident. Elle est une période de grandes civilisations humaines :
Le Moyen-âge : selon les historiens, c’est toute la période qui s’étend de la fin de
l’antiquité à 476 jusqu’en 1453 chute de Constantinople. C’est une période caractérisée
par l’obscurantisme en matière de connaissance humaines. Elle est considérée comme
une période de mort intellectuelle pout l’Occident et notamment pour l’Europe (peste,
guerres, famine…).
L’époque moderne : selon les historiens, c’est la période qui s’étend de la fin du
Moyen-âge en 1453 jusqu’à la Révolution de 1789.
A partir de -52, la Gaule est envahie par des légions romaines. Pendant toute
l’occupation romaine, la Gaule (-2000) va être dotée d’institutions politiques qui lui
permettront par la suite de se constituer en tant qu’Etat en 511.
L’Ancien Régime : selon les historiens, c’est toute la période qui s’étale du règne de
François 1er en 1515 à la Révolution française en 1789. Cette période est caractérisée
par une monarchie absolue où le roi détient tous les pouvoirs : exécutif, législatif,
judiciaire. Pendant cette période, les pouvoirs de la monarchie s’accentueront ainsi la
monarchie inaugurée par François 1er se consolidera et s’affirmera jusqu’à la Révolution
française.
Les philosophes des Lumières vont attaquer violemment la monarchie absolue à travers
leurs écrits. Ils voulaient remplacer cette dernière par une monarchie constitutionnelle
qui pourrait modérer le pouvoir royal. La Révolution de 1789 va mettre fin à la
monarchie absolue et instaurer une monarchie constitutionnelle où le pouvoir exécutif
(le roi) sera modéré par le pouvoir législatif (le Parlement).
La monarchie de juillet est renversée. En février 1848, la 2ème République est proclamée
par les révolutionnaires (1848-1851).Cette deuxième république va être dirigée par un
Président Louis Napoléon Bonaparte neveu du premier empereur français. Il incarne le
retour à l’ordre avant de renverser le régime par un coup d’état le 2 décembre 1851 où
il va se proclamer empereur sous le nom de Napoléon 3ème, c’est le deuxième empire de
1852 à 1870. De la Révolution en 1789 jusqu’à la fin de 1870, la France va connaître
une succession de règnes politiques qui tenteront bon gré mal gré de réaliser certaines
aspirations du peuple en matière de démocratie. Cependant, il est possible d’affirmer
que ce n’est qu’en 1870-1871 avec l’instauration de la 3ème république que la vie
politique française va connaître les débuts d’une véritable démocratie et un véritable
régime présidentiel.
Il est possible d’affirmer que le capitalisme ne s’est réalisé qu’à partir du moment où
la productivité a été extrêmement développé et nécessitant beaucoup de capital. Le
libéralisme ou le capitalisme ne va commencer a être critiqué que lors de la révolution
industrielle (la plus-value). Selon Marx, la relation patron-salarié est criante
d’injustice.
• 400x / mois : le salaire qui touche un ouvrier.
• 600x / mois : le salaire qu’il doit toucher pour mener une bonne vie.
Selon Marx, la partie du salaire qui a été subtilisée à l’ouvrier (200x) est le prix de
l’exploitation. Elle s’appelle la plus-value. C’est la partie du salaire non-perçue par
l’ouvrier et que celui-ci aurait dû percevoir. Ainsi, la plus-value est la partie du salaire
volée par les bourgeois aux prolétaires et qui appauvrit l’ouvrier tout en enrichissant le
patron. C’est le prix de l’exploitation selon Marx.
La Révolution industrielle :
La littérature n’est devenue une discipline à part entière qu’à partir du 19 ème siècle. En
effet, la littérature au 19ème siècle représentait l’ensemble des connaissances humaines.
Tout provenait de la littérature. La littérature française ne remonte en réalité qu’à la fin
du 10ème siècle. A l’époque, le latin était la langue intellectuelle par excellence.
Cependant, les œuvres littéraires vont peu à peu passer du très ancien français à celui
d’aujourd’hui.
I. Le romantisme :
II. Le réalisme :
Le 1er théoricien du réalisme est Champ Fleury. Son œuvre « le réalisme » parue en
1857 présente les formes qui font le mouvement du réalisme.
III. Le naturalisme :
L’école naturaliste se situe entre 1860 et 1880. Elle va naître sous la double influence
de Flaubert et du positivisme. Le positivisme est une doctrine philosophique et
scientifique qui privilégie l’observation et l’expérimentation.
La méthode expérimentale :
Zola considère que le théoricien, le romancier, l’auteur doit écrire, consigner les
résultats d’une sorte d’expérience d’une expérimentation, donner à lire des tranches de
vie, des notes prises sur le vif et logiquement classées de sorte de procès verbaux.
L’œuvre littéraire doit pouvoir tout accueillir : réflexion, histoire, analyse… Elle doit
pouvoir traiter tous les sujets et tout décrire. Il n’y a pas de sujet bas.
La fidélité au réel :
Il ne faut pas composer un univers factice mais s’en tenir exclusivement à la peinture
de la réalité par exemple dans la représentation des héros, il ne faut pas les idéaliser.
Dans le réalisme et le naturalisme, les écrivains portent sur le réel un regard
sociologique. Ils s’intéressent aux classes sociales du milieu. L’individu est soumis à
la pression sociale. Il n’y a pas cette toute puissance du héros romantique. C’est donc
la fin du héros idéalisé, on s’intéresse désormais au monde ouvrier. Exemple :
« L’assommoir » et « La Bête Humaine » de Zola. On est souvent en présence, dans
les ouvrages réalistes ou naturalistes, d’un personnage banal et qui peut même être en
situation d’échec (exception pour Balzac et Stendhal).
IV. Le parnasse :
Doctrine :
La poésie doit rester à la recherche de la beauté sans autre utilité. Le poète n’a pas de
rôle social spécifique. Ce n’est pas un auteur engagé. Il ne défend pas une cause
sociale.
2. Impersonnalité :
4. L’apologie du travail :
5. Elitisme et pessimisme :
Les parnasses estiment que la poésie est un art difficile. Il est une expression de la
beauté idéale que la foule ne peut pas comprendre. Selon les parnassiens, l’homme ne
peut résoudre les problèmes métaphysiques qui l’accablent.
V. Le symbolisme :
Mouvement littéraire de la fin du 19ème siècle dont les acteurs cherchent à suggérer par
la valeur musicale et symbolique des mots, les nuances les plus subtiles de la vie
intérieure. Les principaux auteurs représentant le symbolisme sont : Rimbaud,
Verlaine, Mallarmé.
Doctrine :
Il faut pouvoir lire les symboles d’un monde idéal. Ces correspondances entre les sons,
les images, les parfums sont repris et amplifiés.
Quelques fois le vers est libre. A la suite de Verlaine, ces symbolistes privilégient le
vers libre et le rythme impair.
3. La mort de l’éloquence :