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Les périodes de l’Histoire :

La préhistoire : toute la période qui s’étale des origines de la terre fixée à 4.6 ou 4.7
milliard d’années avant JC à la découverte de l’écriture -3300.

L’antiquité : période qui s’étend de la fin de la préhistoire -3300 jusqu’à 476 chute de
l’empire romain d’Occident. Elle est une période de grandes civilisations humaines :

• Civilisation égyptienne : -3300 à -800.


• Civilisation grecque -800 à -400 (l’apogée de la civilisation grecque), -400 à -
100 (déclin et romanisation de la Grèce).
• Civilisation romaine -100 à 100 (l’apogée de la civilisation romaine), 100 à 476
(lent déclin de la civilisation romaine d’Occident).

Le Moyen-âge : selon les historiens, c’est toute la période qui s’étend de la fin de
l’antiquité à 476 jusqu’en 1453 chute de Constantinople. C’est une période caractérisée
par l’obscurantisme en matière de connaissance humaines. Elle est considérée comme
une période de mort intellectuelle pout l’Occident et notamment pour l’Europe (peste,
guerres, famine…).

• Civilisation arabo-musulmane s’étend du 6ème jusqu’au 13ème siècle.

L’époque moderne : selon les historiens, c’est la période qui s’étend de la fin du
Moyen-âge en 1453 jusqu’à la Révolution de 1789.

L’époque contemporaine : la période qui s’étale de la Révolution française de 1789


jusqu’à présent.

Après le Moyen-âge, synonyme d’obscurantisme au niveau des connaissances


humaines, va succéder une période appelée Renaissance. La Renaissance signifie le fait
de renaître après la mort intellectuelle qui aura caractérisé le Moyen-âge. Il existe deux
renaissances : la Renaissance italienne du 15ème siècle et la Renaissance française du
16ème siècle. Des avancées dans tous les domaines vont marquer l’Europe à partir de
cette période.

Le Grand siècle (17ème siècle) : la France est la première puissance mondiale.

Le siècle des Lumières (18ème siècle) : cette appellation de Lumières correspond à la


pensée intellectuelle en général et philosophique en particulier. Le siècle des Lumières
est aussi appelé le siècle des philosophes. Il est aussi connu par la Révolution de 1789.
Révolution qui va avoir un impact considérable sur le 19ème siècle.
Le système politique français depuis les origines jusqu’au 19ème siècle :

A partir de -52, la Gaule est envahie par des légions romaines. Pendant toute
l’occupation romaine, la Gaule (-2000) va être dotée d’institutions politiques qui lui
permettront par la suite de se constituer en tant qu’Etat en 511.

L’établissement de l’Etat français en 511 ne signifie pas un pouvoir politiquement fort.


En effet, le régime politique que connaîtra la France à partir de son établissement est
celui de la féodalité (511-1515), un pouvoir partagé entre roi et seigneurs.

La fin de la féodalité correspond logiquement au début de l’Ancien Régime 1515 qui


représente un pouvoir royal fort en France (pouvoir absolu du roi).

L’Ancien Régime : selon les historiens, c’est toute la période qui s’étale du règne de
François 1er en 1515 à la Révolution française en 1789. Cette période est caractérisée
par une monarchie absolue où le roi détient tous les pouvoirs : exécutif, législatif,
judiciaire. Pendant cette période, les pouvoirs de la monarchie s’accentueront ainsi la
monarchie inaugurée par François 1er se consolidera et s’affirmera jusqu’à la Révolution
française.

Les philosophes des Lumières vont attaquer violemment la monarchie absolue à travers
leurs écrits. Ils voulaient remplacer cette dernière par une monarchie constitutionnelle
qui pourrait modérer le pouvoir royal. La Révolution de 1789 va mettre fin à la
monarchie absolue et instaurer une monarchie constitutionnelle où le pouvoir exécutif
(le roi) sera modéré par le pouvoir législatif (le Parlement).

Les philosophes du 18ème siècle voulaient écarter la monarchie absolue, synonyme


d’injustice sociale afin de tendre à la démocratie. Selon la théorie de la séparation des
pouvoirs de Montesquieu, on ne peut réaliser la démocratie qu’en séparant les 3
pouvoirs.

L’évolution politique au 19ème siècle reste complètement tributaire de la Révolution de


1789. En effet, celle-ci aura des répercutions sur tout le 19ème siècle. Ce n’est en réalité
qu’à partir du 1871 que la France va connaître des gouvernements démocratiques.

Au lendemain de la Révolution de 1789 est apparue la monarchie constitutionnelle. La


Révolution de 1789 va instaurer de très grands bouleversements que ce soit au niveau
politique, économique ou social. En effet, toute la période de 1789 à 1799 sera appelée
la « Terreur ». Dans cette situation d’anarchie, les révolutionnaires vont donner le
pouvoir à un homme fort qui pourrait rétablir l’ordre dans le pays. C’est ainsi qu’en
1799, Bonaparte se voit confier tous les pouvoirs (législatif, exécutif, judiciaire). Il est
nommé 1er consul en 1799. Très vite, Bonaparte va se sacrer empereur le 2 décembre
1804 sous le nom de Napoléon Bonaparte 1er. Le premier empire s’étale de 1804 à
1815. Napoléon va consolider son autorité grâce à son pouvoir militaire mais il perdra
contre la Russie à Waterloo le 18 juin 1815.

Après ce gouvernement autoritaire de Napoléon Bonaparte 1er, la France va rétablir la


monarchie. La restauration de 1814 à 1830 : dynastie des Bourbons. Louis XVIII va
régner de 1814 à 1824 et Charles X de 1824 à 1830. Le règne de Charles X va s’arrêter
en 1830, fin marquée par des manifestations s’opposant à la crise économique qui
sévissait. On l’appelle aussi la Révolution des trois glorieuses. Cependant, le régime
monarchique va perdurer avec l’avènement de la monarchie de juillet (1830-1848).
Cette période va être représentée par le roi Louis Philippe 1er (dynastie des Orléans). Si
pour les historiens, la monarchie de juillet présente quelques avancées au niveau
politique (début de démocratisation de la vie publique). Elle reste par contre une période
où la situation économique est assez désastreuse pour la classe ouvrière ce qui entraînera
la Révolution de 1848.

La monarchie de juillet est renversée. En février 1848, la 2ème République est proclamée
par les révolutionnaires (1848-1851).Cette deuxième république va être dirigée par un
Président Louis Napoléon Bonaparte neveu du premier empereur français. Il incarne le
retour à l’ordre avant de renverser le régime par un coup d’état le 2 décembre 1851 où
il va se proclamer empereur sous le nom de Napoléon 3ème, c’est le deuxième empire de
1852 à 1870. De la Révolution en 1789 jusqu’à la fin de 1870, la France va connaître
une succession de règnes politiques qui tenteront bon gré mal gré de réaliser certaines
aspirations du peuple en matière de démocratie. Cependant, il est possible d’affirmer
que ce n’est qu’en 1870-1871 avec l’instauration de la 3ème république que la vie
politique française va connaître les débuts d’une véritable démocratie et un véritable
régime présidentiel.

Les idéologies politiques au 19ème siècle

Pendant le 19ème siècle, le système économique peut être qualifié de libéralisme, la


liberté d’entreprise existe. Avec la montée de la mécanisation et l’avènement de la
révolution industrielle, les échanges vont s’accélérer, la productivité va s’accroître et
la condition des ouvriers va se dégrader peu à peu. En effet, les cadences de travail
vont devenir de plus en plus dur et peu à peu une idéologie opposée au capitalisme va
apparaître : le marxisme.

Il est possible d’affirmer que le capitalisme ne s’est réalisé qu’à partir du moment où
la productivité a été extrêmement développé et nécessitant beaucoup de capital. Le
libéralisme ou le capitalisme ne va commencer a être critiqué que lors de la révolution
industrielle (la plus-value). Selon Marx, la relation patron-salarié est criante
d’injustice.
• 400x / mois : le salaire qui touche un ouvrier.
• 600x / mois : le salaire qu’il doit toucher pour mener une bonne vie.

Selon Marx, la partie du salaire qui a été subtilisée à l’ouvrier (200x) est le prix de
l’exploitation. Elle s’appelle la plus-value. C’est la partie du salaire non-perçue par
l’ouvrier et que celui-ci aurait dû percevoir. Ainsi, la plus-value est la partie du salaire
volée par les bourgeois aux prolétaires et qui appauvrit l’ouvrier tout en enrichissant le
patron. C’est le prix de l’exploitation selon Marx.

Certains concepts marxistes :

Le matérialisme historique : c’est une conception marxiste de l’histoire qui fait


descendre en dernière instance tous les phénomènes historiques, politiques et sociaux
du facteur économique et attribut un rôle moteur à la lutte des classes. Selon Marx,
seule une modification des structures entraînera celle des classes sociales. La structure
économique d’une société conditionne tous ces aspects. L’histoire est donc faite entre
classe exploitée et classe exploiteuse.

L’analyse marxiste s’est fondée sur l’observation de la répercussion de la révolution


industrielle sur la société européenne. On rappelle la révolution de 1848, des émeutes
des ouvriers protestant les conditions de vie et de travail dur.

Le marxisme n’a pas eu véritablement d’impact au 19ème siècle. Ce n’est en réalité


qu’au 20ème siècle qu’il va envahir le monde. Nous pouvons affirmer en revanche
qu’après la révolution de 1848, les ouvriers vont commencer à avoir confiance que
leurs associations pourraient les aider à combattre l’exploitation des capitalistes. C’est
dans cette optique que va naître en 1864 à Londres la première association
internationale ouvrière ayant pour un but de « regrouper tous les militants ouvriers du
monde en vue d’une action commune dans ce monde de libre échange ».

La Révolution industrielle :

Le 19ème siècle est connu comme étant le siècle de la révolution industrielle, un


changement radical au niveau des structures économiques, politiques et sociales. C’est
le passage de structures de production artisanale peu compétitives à des structures de
production industrialisée, mécanisée et plus productive. La Révolution industrielle va
pouvoir se réaliser grâce aux avancées scientifiques majeures que va connaître ce
siècle, ainsi que l’exploitation du charbon qui va permettre en grande partie
l’industrialisation. Le système fer charbon va peu à peu remplacer la technique
artisanale fondée sur le bois, le feu, le vent et l’eau (des énergies naturelles). Cette
révolution va associer la machine à vapeur créée au début du 19ème siècle au charbon.
Par conséquent, le chemin de fer verra le jour et permettra l’évolution du transport,
évolution très importante pour l’industrialisation.
Les avancées scientifiques majeures du 19ème siècle :

• 1735-1761 : chronomètre de marine de plus en plus performant permettant de se


situer en mer.
• 1793 : premier télégraphe de Chappe.
• 1799 : Volte invente le pôle électrique.
• 1803 : première locomotive à vapeur.
• 1807 : mise en œuvre du premier bateau à vapeur.
• 1816-1826 : invention de la photographie.
• 18225 : première ligne commerciale du chemin de fer en Angleterre.
• 1827 : invention de la turbine hydraulique.
• 1828 : moissonneuse à vapeur.
• 1830 : télégraphe électrique.
• 1840 : les grandes villes sont éclairées par des lampes.
• 1843 : invention du réfrigérateur.
• 1850 : invention des jeans.
• 1850 : développement du grand bateau à vapeur qui ira plus vite qu’avant.
• 1858-1860 : premier moteur à explosion.
• 1859 : premier puits de pétrole et début de prospection pétrolière.
• 1861 : invention du vélocipède.
• 1866 : Nobel invente la dynamite.
• 1867 : invention de la bicyclette.
• 1869 : inauguration du canal de Suez. Un gain pour le transport maritime.
• 1870 : eau courant « le tout à l’égout ».
• 1870 : la mer demeure le grand chemin du monde. Le marché mondial est
d’abord une grande communauté maritime dominé par les européens.
• 1878 : invention de la lampe électrique.
• 1877 : invention du phonographe.
• 1881 : le monde est divisé en 24 fuseaux horaires.
• 1883 : gratte ciel de Chicago.
• 1884 : installation des premières cabines téléphoniques à Paris.
• 1886 : invention de Coca Cola.
• 1888 : invention de la pneumatique.
• 1888 : le réseau de chemin de fer britannique est entièrement constitué, celui de
la France commence à naître.
• 1888 : découverte de gisement d’or.
• 1890 : télégraphe sans fil.
• 1890-1891 : réseau européen du chemin de fer.
• 1893 : invention du moteur diesel.
• 1897 : premier vol en avion sur 300m.

Toutes ces avancées scientifiques sont certainement d’une importance capitale au


niveau de l’évolution économique mais socialement, ceci causera des grands
problèmes. L’industrialisation va enrichir un nombre limité de personnes au détriment
de la masse, d’où la conception marxiste. En effet, la Révolution industrielle va
révolutionner le mode de vie des sociétés européennes notamment dans la recherche
d’une mécanisation encore plus poussée et d’une productivité de plus en plus grande.
Ceci va instaurer un capitalisme ne pensant qu’au profit, aux éléments matériels au
détriment de l’humain. C’est ainsi que le capitalisme, s’il a été une réussite
économique incontestable, est en réalité source d’une très grande dégradation de la
qualité de vie des masses laborieuses.

La littérature au 19ème siècle :

La littérature n’est devenue une discipline à part entière qu’à partir du 19 ème siècle. En
effet, la littérature au 19ème siècle représentait l’ensemble des connaissances humaines.
Tout provenait de la littérature. La littérature française ne remonte en réalité qu’à la fin
du 10ème siècle. A l’époque, le latin était la langue intellectuelle par excellence.
Cependant, les œuvres littéraires vont peu à peu passer du très ancien français à celui
d’aujourd’hui.

I. Le romantisme :

Selon certains historiens de la littérature, ce mouvement littéraire est présent au


lendemain de la Révolution française de 1789. Mais pour beaucoup d’autres, le
mouvement commença au début du 19ème siècle en France. Il représente l’ensemble
des mouvements intellectuels et artistiques qui, à partir de la fin du 19ème siècle en
Europe, firent prévaloir la sensibilité individuelle sur la raison et les créations de
l’imaginaire sur la représentation classique de la nature humaine.

Les thèmes majeurs du romantisme :

Recherche de l’évasion dans le rêve, l’exotisme ou le passé. Le romantisme exalte le


goût du mystère et du fantastique. Il réclame la libre expression de la sensibilité en
prônant le culte du « moi » et affirme donc son opposition à l’idéal classique. Le
romantisme peut être délimité à partir de la fin du 18ème siècle en Europe jusqu’à la
Révolution de 1848. Après cette date, on reviendra à certains principes du 18ème siècle,
l’œuvre littéraire devrait répondre à un certain utilitarisme permettant à l’intellectuel
de représenter la réalité tout en mettant l’accent sur le dysfonctionnement de son
époque. Le pouvoir doit être utile. Il doit œuvrer pour le bonheur de l’individu et de la
société toute entière C’est ce qui débouchera sur le mouvement réaliste.
Quelques auteurs romantiques :

• Goethe, « les souffrances du jeune Werther », 1774.


• Lamartine, « les médiations poétiques », 1820.
• Chateaubriand, « François René » et « Les Mémoires d’Outre-tombe ».
• Victor Hugo.
• Jean-Jacques Rousseau.
• Alfred de Musset.
• Mme de Staël.

II. Le réalisme :

Disposition à voir et à décrire la réalité telle quelle est et à réagir en conséquence. Ce


mouvement va se préciser à partir de la Révolution de 1848, caractère de ce qui est une
description objective de la réalité qui ne masque rien de ses aspects les plus crus. C’est
un mouvement littéraire de la seconde moitié du 19ème siècle qui privilégie la
représentation exacte et non idéaliste de la réalité humaine et sociale.

Le 1er théoricien du réalisme est Champ Fleury. Son œuvre « le réalisme » parue en
1857 présente les formes qui font le mouvement du réalisme.

• Gustave Flaubert, « Madame Bovary », « L’éducation Sentimentale ».


• Stendhal, « Le Rouge et le Noir ».
• Honoré de Balzac, « Le Père Goriot ».
• Guy de Maupassant, « Le Horla ».

La systématisation du réalisme conduira au naturalisme. Il va se consolider et durer


jusqu’à ce qu’il se confonde avec le mouvement naturaliste qui va débuter dans les
années 1860.

III. Le naturalisme :

L’école naturaliste se situe entre 1860 et 1880. Elle va naître sous la double influence
de Flaubert et du positivisme. Le positivisme est une doctrine philosophique et
scientifique qui privilégie l’observation et l’expérimentation.

La méthode expérimentale :

Zola considère que le théoricien, le romancier, l’auteur doit écrire, consigner les
résultats d’une sorte d’expérience d’une expérimentation, donner à lire des tranches de
vie, des notes prises sur le vif et logiquement classées de sorte de procès verbaux.
L’œuvre littéraire doit pouvoir tout accueillir : réflexion, histoire, analyse… Elle doit
pouvoir traiter tous les sujets et tout décrire. Il n’y a pas de sujet bas.
La fidélité au réel :

Il ne faut pas composer un univers factice mais s’en tenir exclusivement à la peinture
de la réalité par exemple dans la représentation des héros, il ne faut pas les idéaliser.
Dans le réalisme et le naturalisme, les écrivains portent sur le réel un regard
sociologique. Ils s’intéressent aux classes sociales du milieu. L’individu est soumis à
la pression sociale. Il n’y a pas cette toute puissance du héros romantique. C’est donc
la fin du héros idéalisé, on s’intéresse désormais au monde ouvrier. Exemple :
« L’assommoir » et « La Bête Humaine » de Zola. On est souvent en présence, dans
les ouvrages réalistes ou naturalistes, d’un personnage banal et qui peut même être en
situation d’échec (exception pour Balzac et Stendhal).

Le réalisme et le naturalisme tentent de situer la littérature dans une conception


d’utilitarisme scientifique où l’auteur essaie de montrer le dysfonctionnement qui
altère les bonnes marches de la société.

IV. Le parnasse :

Mouvement littéraire au 19ème siècle qui s’intéresse spécifiquement à la poésie. Selon


Théophile Gautier, « c’est l’art pour l’art ». Ceci signifie que c’est « un travail dégagé
de toute préoccupation autre que celle du beau en lui-même ». Déjà aux 17 ème et 18
ème siècles, on donne le nom de parnasse à certains recueils de poésie. Alors qu’au
19ème siècle, le mouvement va apparaitre selon certains historiens de la littérature à
partir de 1866 où parait le 1er volume théorisant ce mouvement intitulé « le parnasse
contemporain ». Deux autres volumes finalisant cette théorisation du parnasse vont
apparaître en 1869 et en 1876. L’un des auteurs est le Comte de Lisle avec les
premières éditions de poèmes antiques en 1852 et des poèmes barbares en 1862 qui
font de lui le chef de cette nouvelle école, l’école parnassienne.

Doctrine :

1. L’art c’est l’art :

La poésie doit rester à la recherche de la beauté sans autre utilité. Le poète n’a pas de
rôle social spécifique. Ce n’est pas un auteur engagé. Il ne défend pas une cause
sociale.

2. Impersonnalité :

Il faut atteindre une beauté impersonnelle, éternelle et exprimer ses sentiments


personnels, ses passions à quelque chose de banal, de vulgaire.

3. Le culte de l’art antique :


La Grèce offre un modèle artistique et philosophique qui suggère de l’harmonie, de la
pureté et l’image d’une beauté idéale.

4. L’apologie du travail :

On donne au travail une grande importance. La réaction contre le romantisme pousse à


se méfier de l’inspiration. L’amour de la beauté formelle passe par un travail acharné
qui va jusqu’à la recherche de la difficulté.

5. Elitisme et pessimisme :

Les parnasses estiment que la poésie est un art difficile. Il est une expression de la
beauté idéale que la foule ne peut pas comprendre. Selon les parnassiens, l’homme ne
peut résoudre les problèmes métaphysiques qui l’accablent.

V. Le symbolisme :

Mouvement littéraire de la fin du 19ème siècle dont les acteurs cherchent à suggérer par
la valeur musicale et symbolique des mots, les nuances les plus subtiles de la vie
intérieure. Les principaux auteurs représentant le symbolisme sont : Rimbaud,
Verlaine, Mallarmé.

Doctrine :

1. Les symbolistes ont le sens du mystère :

Il faut pouvoir lire les symboles d’un monde idéal. Ces correspondances entre les sons,
les images, les parfums sont repris et amplifiés.

2. La musicalité des vers :

Quelques fois le vers est libre. A la suite de Verlaine, ces symbolistes privilégient le
vers libre et le rythme impair.

3. La mort de l’éloquence :

Les symbolistes fuient la solennité de la poésie parnassienne.

Auteurs ayant fait le symbolisme :

• Balzac : « Le Père Goriot », « Eugénie Grandet »…


• Baudelaire : « Les Fleurs du Mal », « Le Spleen de Paris ».
• Gustave Flaubert : « Madame Bovary », «L’éducation sentimentale ».
• Alphonse Daudet : « Les Rois en Exil », « L’immortel », « Lettres de Mon
Moulin »…
• Guy de Maupassant : « Une Vie », « Aux Champs », « Bel-Ami »…
• Alfred de Musset : « La Nuit de Décembre », « La Confession d’un Enfant »…
• Arthur Rimbaud : « Illuminations », « Poésies Complètes »…
• Stendhal : « Le Rouge et le Noir », « La Chartreuse de Parme ».
• Paul Verlaine : « Art poétique », « Sagesse »…
• Emile Zola : « La Curée », « La Fortune des Rougon »…

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