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Une récente visite à ce monument Barth, enfin Notre beau Niger (Du- de Prorock, 2004), puis de Mauri-
a permis à Malika Hachid de dé- bois, 1911), résultant d’un voyage ce Reygasse et son équipe durant
couvrir un bloc ayant échappé jus- effectué de Gao à Dakar en fin de l’hiver 1933 (Gautier et Reygasse,
qu’à présent à tous les observa- l’année 1907 et où il s’élève contre 1934)… fouilles qui donnèrent à
teurs et qui porte la gravure d’un l’islamisation de l’Afrique. Dans Félix Dubois l’occasion de quali-
cheval monté accompagné d’une ces textes, Dubois se fait souvent fier leurs auteurs de « pilleurs de
inscription libyco-berbère verticale l’écho des idées de l’époque : consi- tombes » (Saint-Martin, 1999:
(Hachid, 2006: 95-97 et fig. 2-4) – dérations paternalistes sur les 187). Dans ses carnets de voyage,
ce qui est d’autant plus étonnant « Noirs », acceptation sans réserve lui-même avait noté lors de son
que d’autres inscriptions relevées de la doctrine des impérialismes passage: « Si j’avais à faire des
sur des pierres du même édifice coloniaux, éloge de « l’épopée afri- fouilles à Tin Hinan, je ne démoli-
avaient de longue date attiré l’at- caine de la France », distinction rais rien: il faut avoir un sapeur,
tention (Trost, 1979: 88-89). entre « peuples majeurs » et attaquer le rocher au Sud et en-
Or le hasard de dépouille- « peuples enfants », etc. (Saint- trer dans les décombres : c’est al-
ments bibliographiques m’a fait Martin, 1999). Pourtant, il ler à la source » (Carnet No. 4, f.
prendre connaissance d’une autre convient de rappeler qu’en 1911, il 62, Archives départementales des
inscription inédite, uniquement a été décoré par la société anti-es- Deux-Sèvres, cote 43J3). L’explo-
connue par une photographie du clavagiste, et qu’il fut parfois pré- rateur ne réalisa pas ce projet –
fonds Félix Dubois aux archives curseur, découvrant par exemple heureusement sans doute – et,
départementales des Deux-Sèvres le véritable auteur du Tarîkh es- dans ses papiers, il n’y a plus ac-
(cote 43 J 3). Entre autres docu- Sûdân, ou produisant la première tuellement aucune trace des « des-
ments, ce fonds conserve en effet étude historique et architecturale sins, calques, cartes, plans » dont
les carnets de voyages et photo- de Djenné, où il leva le plan de il annonçait la réalisation à sa
graphies de l’écrivain et journalis- l’ancienne mosquée. Mais c’est fiancée (in litt. 5-IX-1907, apud
te Félix Dubois (1862-1945) connu son expédition saharienne de Saint-Martin, 1999 : 180). Ses
des africanistes pour ses expédi- 1907, de Tamanrasset aux rives guides lui confirmèrent que le
tions en Afrique et les livres du Niger, qui nous intéresse plus grand monument qu’ils visitaient
qu’elles ont inspirés : d’abord La particulièrement ici. était le tombeau de ti-n-Hinan,
vie au continent noir (Dubois, En effet, le 11 septembre conformément à la tradition re-
1893) rapportant les observations 1907, Félix Dubois a visité le site cueillie deux ans auparavant par
et réflexions peu originales réali- d’Abalessa, où il a pris une série Émile-Félix Gautier et son inter-
sées au cours de son premier voya- de photographies restées inédites pète Maurice Benhazéra – lequel
ge en 1890-1891, puis Tombouctou jusqu’à ce jour. L’intérêt de ces
la mystérieuse (Dubois, 1897b), images est qu’elles nous resti-
immédiatement traduit en anglais tuent en partie l’état du monu-
(Dubois, 1897a) et qui relate en ment avant les fouilles du comte Directeur de recherches au CNRS
TRACES - UMR 5608 CNRS
particulier sa recherche des traces Byron Kuhn de Prorock et de Université Toulouse Le Miral
de René Caillié et de Heinrich Maurice Reygasse en 1925 (Kuhn JLLQ@rupestre.fr
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Fig. 1. Vue générale du monument,
prise du haut de la gara voisine
par Félix Dubois en 1907, et
actuellement conservée aux Archives
départementales des Deux-Sèvres.
Sept des monuments périphériques
sont visibles.
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Fig. 3. Photo du monument prise par
A. de Calassanti-Motylinski en août
1906, et publiée par Émile-Félix
Gautier (Calassanti-Motylinski, 1907:
262). Remarquer les monuments péri-
phériques, détruits par les fouilles de
Maurice Reygasse (Reygasse, 1950).
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Fig. 6. Photo prise à Tit par Félix Dubois en 1907. Le bloc de gauche porte un cheval gravé, monté par un cavalier
cruciforme comparable à ceux d’Abalessa (Archives Départementales des Deux-Sèvres, fonds Félix-Dubois).
de la position de la queue du qua- silhouette humaine, dont il v) – mais ici, de quelle langue ou
drupède, qui ressemble à celle conviendrait également de véri- de quel dialecte s’agit-il ? Paulette
d’un canidé (Fig. 5) alors qu’il fier le contour, sinon l’existence, Galand-Pernet, à laquelle j’avais
s’agit à l’évidence d’un cheval car elle détone avec le cavalier transmis un exemplaire de la pho-
monté par un personnage cruci- cruciforme. L’inscription, enfin, se to de Dubois, m’a fait remarquer
forme schématique, comme sur le compose de deux lignes verticales que tout en haut de la ligne de
bloc découvert par Malika Ha- qu’on peut supposer correctement droite se trouvent trois traits pa-
chid. L’on peut également s’inter- repassées à la craie, dans la me- rallèles, ce dont je l’en remercie
roger sur l’existence véritable sure où Dubois s’était quelque vivement, car ce détail m’avait
d’une longe partant du cou de peu familiarisé avec ce type d’écri- échappé. Il est vrai qu’il avait
l’animal, tout à fait inhabituelle ture, par la lecture de l’ouvrage également échappé à Dubois, car
sur ce genre de figure. Des che- de Benhazéra, et par la fréquen- il n’a pas rubriqué ce signe, ce qui
vaux montés par un personnage tation du Père de Foucauld. fait qu’il se lit difficilement sur sa
du même type sont bien connus à Autant l’inscription précéden- photographie. Mais l’examen rap-
Tit, où Henri Lhote en a fait des te (Hachid, 2006 : fig. 4) pourrait proché de celle-ci et son étude au
croquis à main levée (Lhote, 1959, être considérée comme rédigée en moyen de divers logiciels ne laisse
No. 148-150, 153, 154) et où Félix caractères tifinagh, autant celle guère de doute sur l’existence de
Dubois en avait photographié du cliché de Dubois a des chances ce signe qui, en Libyque, pourrait
(Fig. 6) – mais leur queue n’est ja- de ne pas l’être, notamment parce correspondre à une ancienne la-
mais arquée dans ce sens. qu’elle utilise des caractères for- ryngale – notée /H/ par Chabot
D’autres, qui se trouvent les Ifo- més de deux et quatre traits pa- (Chabot, 1940: v) – très souvent à
ghas, ont également la queue re- rallèles. Cette inscription, qu’il y la finale et notant peut-être une
courbée vers le bas et non vers le a tout lieu de croire contemporai- voyelle (Lafuente 1957, Galand
haut (Zöhrer, 1952 : fig. 31, 33, 34; ne de l’image du cheval et qui se 2002 : 31, 36). Ainsi, les deux
Dupuy, 1991: 245-20, 278-23, 280- lit de bas en haut, à en juger par lignes se termineraient logique-
25). Certains des animaux de Tit le signe ≈ (lettre /G/), associe des ment par une finale.
ont également une longe, mais signes en traits et en point (•, Dans l’impossibilité de vérifier
celle-ci ne part jamais de la base pouvant être un séparatif). Ces cette lecture sur place, et ne sa-
du cou (Lhote, 1959 : No. 150, caractéristiques paraissent cor- chant si l’inscription n’aurait pas
160). Il en est de même pour les respondre au « Saharien ancien » été interrompue par un débitage
gravures de chevaux de Taouar- de Georges Marcy (Marcy, 1937; du bloc, on ne peut guère aller plus
dei, que Giulio Calegari a rappro- Pichler, 2007: 80-81), ce qui ne loin dans l’analyse pour l’instant,
chées de celles de Tit (Calegari saurait surprendre, étant donné mais ce document est à verser au
1989 : No. 132, 136, 137, 233, 290, la situation géographique et l’âge « vieux débat » de l’origine et de
l
357), comme pour d’autres des Ifo- minimum du document. Le signe l’âge de l’écriture libyco-berbère
ghas (Zöhrer, 1952, fig. 33; Dupuy vaut très probablement pour la (Littmann, 1904; Camps, 1974b;
nnnn
1991: 278-45). Sur l’image d’Aba- lettre /W/, et l’on peut rappeler Chaker & Hachi, 2000; Muzzolini,
lessa, ce lien aboutit cependant à que la lettre serait lue /T/ en 2001; Galand, 2001; Aghali-Zaka-
ce qui ressemble vaguement à une libyque classique (Chabot, 1940: ra, 2004; Pichler, 2007).
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Nombreux sont les auteurs raj (eds), Débuts de l’écriture au l’écriture libyco-berbère. Ré-
qui ont déjà discuté de la grande Maghreb. Actes des colloques or- flexions du linguiste et du préhis-
construction d’Abalessa, et se sont ganisés à Casablanca par la Fon- torien. In: Salem Chaker (éd.),
parfois opposés à son propos (Ca- dation du Roi Abdul-Aziz al Mélanges K.G. Prasse. (p. 94-
lassanti-Motylinski, 1907; Benha- Saoud pour les Études Islamiques 111). Paris / Louvain.
zera, 1908 : 77-78 et 89; Gsell, et les Sciences Humaines, les 17- DELONCLE P., 1927. La caravane
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384; Lehuraux, 1926; Deloncle, 85-90. Niger). Paris: Plon 242.
1927 : 202-205; Gautier, 1934b, BELTRAMI V., 1995. Il monumento di DUBOIS F., 1893. La vie au continent
Abalessa e la tradizione dei Tua- noir. Préface du colonel Monteil;
1934a; Gautier & Reygasse, 1934;
reg kel Hoggar: una questione illustrations par Riou, d’après les
Gsell, 1925b, 1935; Reygasse ancore non risolta ? Africa: Rivi- croquis et dessins d’Adrien marie
1940, 1950: 79-117; Breuil, 1954; sta Trimestrale di Studi e Docu- et les photographies de M.G. Wa-
Schwartz, 1955; Camps, 1965; Le- mentazione dell’Istituto Italo- renhorst. Paris: J. Hetzel (Biblio-
sourd, 1966; Gast, 1973; Camps, Africano, 50 (1): 75-93. thèque d’éducation et de récréa-
1974a; Orfali, 1979; Rüger, 1979; BENHAZERA M., 1908. Six mois chez tion, iv-301 p.
Trost, 1979; Grébenart, 1991; Mil- les Touareg du Ahaggar. Alger: DUBOIS F., 1897a. Timbuctoo the
burn, 1992; Grébenart, 1993a, Adolphe Jourdan. 233 p., 1 carte. mysterious. Traduit par Diana
1993b; Camps, 1994b, 1994a: 51; BREUIL H., 1954. Restes d’une sé- White. London: W. Heinemann.
Grébenart, 1994; Beltrami, 1995; pulture en grotte au Sahara. DUBOIS F., 1897b. Tombouctou la
Camps, 1997; Liverani, 2000: 503; Journal de la Société des Africa- mystérieuse. Édition du Figaro.
Hachid, 2006). J’aurais donc eu nistes, 24 (2): 113-117. Paris: Flammarion 420 p.
quelque scrupule à y ajouter mes CALASSANTI-MOTYLINSKI A. (DE), DUBOIS F., 1911. Notre beau Niger.
propres remarques si la découver- 1907. Voyages à Abalessa et à la Paris : Flammarion 299 p.
te d’une inscription « nouvelle », Koudia (introduction de Émile- DUPUY C., 1991. Les gravures ru-
par suite d’une observation en Félix Gautier). Renseignements pestres de l’Adrar des Iforas (Ma-
réalité vieille d’un siècle mais qui coloniaux et documents publiés li) dans le contexte de l’art saha-
ne fut jamais publiée, n’était ve- par le comité de l’Afrique françai- rien : une contribution à l’histoire
nue montrer combien il serait uti- se et le comité du Maroc, 10: 257- du peuplement pastoral en
le de procéder à un nouvel exa- 270. Afrique septentrionale du Néoli-
men de cet édifice. CALEGARI G., 1989. Le incisioni ru- thique à nos jours. Aix-Marseille
pestri di Taouardei (Gao, Mali). I, Aix-en-Provence, Thèse nou-
Problematica generale e reperto- veau régime de l’Université de
Remerciements rio iconografico. Memorie della Provence, 404 p.
Je remercie vivement le personnel Società Italiana di Scienze Natu- GALAND L., 2001. Un vieux débat :
et la directrice des Archives dépar- rali e del Museo Civico di Storia l’origine de l’écriture libyco-ber-
Naturale di Milano, 25 (1): 14-vi bère. Lettre de l’AARS, 20 : 21-24.
tementales des Deux-Sèvres, qui
p., 24 pl. GALAND L., 2002. Études de linguis-
ont facilité mes recherches – en CAMPS G., 1965. Le tombeau de Tin tique berbère. Leuven, Paris: Pee-
particulier Mlle Brigitte Pipon, sen- Hinan à Abalessa. Travaux de ters (Collection linguistique pu-
sible à la qualité du fonds Félix- l’Institut de Recherches Saha- bliée par la Société linguistique
Dubois, et Philippe Landreau, qui riennes, 24: 65-83. de Paris, lxxxiii), xviii.
a bien voulu y rechercher des docu- CAMPS G., 1974a. L’âge du tombeau GAST M., 1973. Témoignages nou-
ments difficiles à retrouver. Mali- de Tin Hinan, ancêtre des Toua- veaux sur Tin Hinan, ancêtre lé-
ka Hachid m’a fait part de son ex- reg du Hoggar. Zephyrus, 25: gendaire des Touareg Ahaggar.
périence de terrain à Abalessa, et 497-516. Revue de l’Occident musulman et
de ses remarques sur les docu- CAMPS G., 1974b. Recherches sur de la Méditerranée, 13-14: 395-
ments de Félix Dubois me furent les plus anciennes inscriptions li- 400.
très utiles. Werner Pichler m’a byques de l’Afrique du Nord et GAUTIER É.-F., 1926. The Ahaggar:
confirmé le caractère « saharien du Sahara. Bulletin archéolo- Heart of the Sahara. The Geogra-
ancien » à ses yeux de l’inscription gique du Comité des Travaux his- phical Review, 16 : 378-394.
photographiée par Dubois. Enfin, toriques et scientifiques, 10-11: GAUTIER É.-F., 1934a. Le monument
grâce à Lionel Galand, qui a eu 143-166. de Tin Hinan. Revue historique,
l’obligeance de relire mon texte, j’ai CAMPS G., 1994a. Berbères, mythe 1-2: 102-106.
pu modérer quelques affirmations ou réalité ? Les cahiers de GAUTIER É.-F., 1934b. The Monu-
par trop hâtives, tandis que son Confluences, 35-59. ment of Tin Hinan in the Ahag-
épouse Paulette m’a permis d’avoir CAMPS G., 1994b. Encore et tou- gar. Geographical Review, 24 (3):
une lecture plus complète de l’ins- jours, le monument de Tin 439-443.
Hinan. Le Saharien, 131: 36-39. GAUTIER É.-F. ET M. REYGASSE,
cription. Que tous trouvent ici l’ex- CAMPS G., 1997. Tin Hinan et sa lé- 1934. Le monument de Tin-Hi-
pression de ma sincère gratitude. gende. À propos du tumulus prin- nan. Paris: Société d’Éditions
cier d’Abalessa (Ahaggar, Algérie). Géographiques, Maritimes et Co-
Bulletin Archéologique du Comité loniales 12 p., xvi pl.
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SAHARA 19/2008 5
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Le Saharien, 127: 48. Tin Hinan. L’Armée d’Afrique, numents funéraires du type
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