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49 | 2016
La Chronique en Amérique latine XIXe-XXIe siècle (vol.2)
IV. De la nécessité d’un genre au XXIe siècle
La construcción de la verosimilitud en la
crónica contemporánea
Reflexión en torno a la obra de Juan Villoro y Fabrizio Mejía
Madrid
La construction de la vraisemblance dans la chronique
contemporaine : réflexion à propos des œuvres de Juan Villoro et
de Fabrizio Mejía Madrid
Miguel Tapia
Résumé | Index | Plan | Texte | Bibliographie | Notes | Citation | Auteur
RÉSUMÉS
ESPAÑOLFRANÇAIS
Si, dans la chronique moderne « le côté formel de l’écriture l’emporte
sur les urgences de l’information » (Monsiváis), cela ne la dispense pas
de l’exigence du regard journalistique. À la vraisemblance construite à
partir de la subjectivité du narrateur, qui est le propre de la fiction, il
faut ajouter les ancrages journalistiques propres à situer ce qui est
raconté dans la réalité. Mais sur le terrain de l’écriture, aussi bien la
subjectivité du point de vue personnel que l’objectivité – journalistique
ou autre – sont des constructions textuelles (Barthes). Pour élaborer le
point de vue, le chroniqueur a recours à des stratégies empruntées à
une grande variété de genres ; il cherche le délicat équilibre capable de
maintenir le lecteur sur le terrain du réel. La chronique, dit García
Márquez, « est un conte qui est vrai ». La construction textuelle du
vraisemblable passe par ce qu’Umberto Eco a appelé une « compétence
encyclopédique », le système de règles et de références cognitives sur
lequel s’appuie le texte et que le pacte de lecture établit comme étant
commun au chroniqueur et au lecteur. L’article étudie la disposition des
différents registres du cognitif sur lesquels s’établit la construction du
pacte de lecture chez deux chroniqueurs contemporains : Juan Villoro et
Fabrizio Mejía Madrid. Il cherche à identifier, dans leurs travaux, les
ressources empruntées à différents genres dont s’inspire la chronique,
ainsi que la présence éventuelle de ressources qui leur sont propres.
C’est des connaissances que le texte suppose chez le lecteur et des
différents statuts que cela lui octroie, que, pour reprendre la formule de
Michel Pierssens, dépendra la vraisemblance de ce qui est raconté.
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ENTRÉES D’INDEX
Mots-clés :
chronique latino-américaine, vraisemblance, réalité, le savoir dans la
littérature, Juan Villoro, Fabrizio Mejía Madrid
Palabras claves :
crónica latinoamericana, verosimilitud, realidad, conocimiento en la
literatura, Juan Villoro, Fabrizio Mejía Madrid
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PLAN
La realidad, que ocurre sin pedir permiso, no tiene por qué parecer auténtica.
Uno de los mayores retos del cronista consiste en narrar lo real como un relato
cerrado [...] sin que eso parezca artificial (Villoro, 2012: 580).
2 « [il] faut préférer ce qui est impossible mais vraisemblable à ce qui est
possible mais non persua (...)
Verosimilitud pragmática
12Cécile Cavillac define la verosimilitud pragmática en el discurso
ficcional como « la fictivité de l’acte de narration : mode d’information
du narrateur, circonstances de l’énonciation » (Cavillac, 1995: 24). En la
actualidad, la proliferación de técnicas narrativas novedosas, de puestas
en duda y de refundaciones de la figura del narrador que se han
sucedido sobre todo a partir del siglo XX hacen del lector moderno uno
más abierto a aceptar situaciones de enunciación variadas, apertura
que, junto con el resto de los recursos narrativos, la crónica puede
tomar prestadas a la ficción.
3 Juan Villoro ha publicado dos tomos de ensayos literarios que son presentados
también como crónicas (...)
Verosimilitud empírica
19Pero es en la idea de la verosimilitud empírica donde vemos más
evidentes los conflictos propios a la naturaleza de la crónica
contemporánea. Desde la antigüedad, la noción de verosimilitud se
piensa en relación con la opinión pública, con lo generalmente aceptado
como plausible (Todorov, 1971: 94). De esta visión deriva la actual idea
de verosimilitud empírica. Así, para Cavillac esta última rinde cuenta de
la coherencia de los hechos narrados con un cierto sistema de creencias
comunes a narrador y lector (Cavillac, 1995: 24), mientras que para
Mercier concierne a «conocimientos, hechos verificados» y «opiniones»,
e incluyen «lo empíricamente posible y las ideologías que fundan la
representación del mundo» (Fortier y Mercier, 2014).
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BIBLIOGRAPHIE
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NOTES
Référence électronique
Miguel Tapia, « La construcción de la verosimilitud en la crónica
contemporánea », América [En ligne], 49 | 2016, mis en ligne le 07 septembre
2016, consulté le 30 décembre 2019. URL :
http://journals.openedition.org/america/1768 ; DOI : 10.4000/america.1768