perhaps one of the most remarkable developmen ts of our time is the « discovery »that knowledge

is the key ,not just to economic progress,but also to business and corporate success.this discovery is
in many ways simply a rediscovery.at least with respect to economic progress,economic historians
have long recognized that technological progress is the key to prosperity.however,with respect to
firm-level competitive advantage,widespread recognition that knowledge is the key has come much
more recently
(l’un des développements les plus remarquables de notre époque est peut-être la découverte que la
connaissance est la clé, non seulement de tout progrès économique, mais aussi de la réussite des
entreprises et des corporations. Cette découverte est en fait une simple redécouverte, du moins en
ce qui concerne le progrès économique, la clé de la prospérité.toutefois,en ce qui concerne
l’avantage concurrentiel a niveau de l’entreprise, la reconnaissance générale du fait que la clé est
beaucoup plus récente.

Comprendre que la connaissance(le savoir) est un atout et qu’il doit être protégé n’est cependant
pas nouveau.par le passé,les alchimistes et les artisans s’efforçaient souvent de protéger leurs
eindustriels secrets.en effet,le système des brevets trouve son origine dans le désir de protéger les
dessins et les secrets commerciaux des guildes.même la constitution améticaine a reconnu les
avantages des inventions en autorisant le congrès à promulguer une législation sur les brevets,ce
qu’il a fait en1790.au XIXe siècle, la grande Bretagne a imposé des restrictions à la migration des
artisans qualifiés vers le continent ,dans un effort vain pour garder chez elle les connaissances
associées à la révolution industrielle.

Bien qu’un petit groupe d’universitaires et d’autres personnes battent régulièrement la tambour
comme à l’importance des actifs de connaissances ,la prise de conscience que ce jeu est assez récent.
En effet ,certains pourraient dire qu’elle est encore émergente.il existe également une grande
tendance à essayer d’intégrer les nouveaux développements dans les anciens cadres, ce qui conduit
souvent à écarter les faits et les idées gênants car ils sont trop hostiles aux cadres et aux théories
traditionnels. Cependant ,l’incapacité à conceptualiser la manière dont les entreprises et la direction
sont touchées par l’importance croissante des actifs de connaissance risque d’avoir des
conséquences coûteuses ,en particulier pour les entreprises en place.
 Actifs incorporels, actifs corporels et information
D’emblée( avant de commencer), je tiens à préciser qu’il s’agit d’un livre sur la gestion des
connaissances ,et non pas simplement sur la gestion de l’information. C’est une distinction
importante ,trop souvent négligée. L’information est une donnée.

Parfois elle est ancienne, parfois elle est nouvelle.les nouvelles informations modifient les attentes
du destinataire. Par exemple ,l’information selon laquelle les prix du pétrole ont augmenté est des
plus importantes.ellle affectera les attentes concernant la capacité de profit des compagnies
pétrolières et la force de l’économie.la connaissance, d’autre part implique la compréhension ou le
fonctionnement de quelque chose.il est évident que les connaissances peuvent être affectées par
l’arrivée de nouvelles informations ,mais cela implique fondamentalement la compréhension des
relations et des comportements.elle dépend du contexte.

Le capital de connaissances est intangible et très différent des actifs corporels.

l
la gestion des connaissances a été largement adoptée par les organisations du monde entier pour
combler les lacunes en matière d’information et de connaissances qui entravent les ventes.