Vous êtes sur la page 1sur 3

https://fr.wikipedia.

org/wiki/Syst%C3%A8me_1_/_Syst
%C3%A8me_2_:_Les_deux_vitesses_de_la_pens%C3%A9e

https://knowledge.wharton.upenn.edu/article/goldman-sachs-and-
abacus-2007-ac1-a-look-beyond-the-numbers/

Introduction :

La fiscalité désigne l'ensemble des règles, lois et mesures qui régissent le domaine fiscal d'un pays.
Définie autrement, la fiscalité se résume aux pratiques utilisées par un État ou une collectivité pour
percevoir des impôts et autres prélèvements obligatoires. La fiscalité joue un rôle déterminant dans
l'économie d'un pays. Elle participe en effet au financement des besoins de ce dernier et est à
l'origine des dépenses publiques.

Enfin, la politique économique d'un pays possède une grande influence sur la fiscalité avec le pouvoir
de taxer davantage certains agents économiques ou, au contraire, de défiscaliser certaines
opérations.

Le système fiscal d’un pays est l’ensemble des divers impôts et des relations d’équilibre entre
eux. Les caractéristiques des systèmes fiscaux varient avec les données sociales, politiques et
économiques du pays

Dans cette dernière décade le Maroc a mis en place une série de facilités fiscales afin d'attirer les
investissements étrangers, profitant de ces circonstances internationales et régionales,

AXE1 :

La loi de finances pour l’année budgétaire 2020 s’est fortement inspirée des recommandations des
Assises Nationales sur la Fiscalité, organisées les 03 et 04 mai 2019.

Ces recommandations sont issues des contributions écrites et des rencontres consultatives avec les
différents acteurs institutionnels publics et privés, les organismes socio-professionnels ainsi que les
citoyens ayant formulé à différents titres leurs attentes et propositions en matière fiscale.

Elles ont en effet constitué la trame de plusieurs mesures introduites dans la loi de finances n°

70-19 pour l’année budgétaire 2020.

A cet égard, il est utile de préciser que ladite loi constitue une phase importante dans le processus de
mise en œuvre des recommandations précitées. A ce titre, les principales recommandations
consacrées dans la LF pour l’année 2020 sont traduites à travers les mesures suivantes :
1. Le réaménagement progressif du taux de l’impôt sur les sociétés afin de s’inscrire dans les
meilleures tendances mondiales tout en se conformant aux règles fiscales internationales ;
2. l’intégration de l’économie informelle à travers des mesures transitoires d’accompagnement des
opérateurs concernés en vue de renforcer leur confiance dans le système fiscal et leur adhésion
volontaire à l’impôt ;
3. L’atténuation du coût fiscal des opérations de restructuration du tissu économique à travers des
mesures visant la révision de la fiscalité des groupes et la constitution des holdings ;
4. La révision de certaines conditions fiscales pour dynamiser l’épargne longue ;
5. L’amélioration des régimes d’imposition et du mode de détermination de l’assiette fiscale
Concernant les petits contribuables ;
6. Le renforcement des garanties des contribuables notamment celle relatives au contrôle fiscal ;
7. L’harmonisation du traitement fiscal entre les produits classiques et les produits participatifs ;
8. L’institution des mesures à caractère social notamment dans le domaine sanitaire et de
l’habitation principale ;
9. L’allégement fiscal en faveur des activités culturelles et sportives ;

 l’exonération totale de l’IS ou de l’IR, pendant une période de cinq (5) ans consécutifs qui
court à compter de l’exercice au cours duquel la première opération d’exportation a été
réalisée ;

 et l’application du taux du barème d’IS plafonné à 17,50% ou du taux d’IR de 20%, au-delà de
cette période.

 La suppression de l’exonération quinquennale précitée pour le chiffre d’affaires à


l’exportation ;
 et l’augmentation du taux d’IS de 17,50% à 20%, au titre dudit chiffre d’affaires.

Conclusion:

Il est bien évident que les pressions des pays de l’OCDE atteint son objectif avec le Maroc, en effet le
Maroc a annulé toutes les exonérations et les réductions fiscales pour les sociétés étrangères ayant
le statut de «casa finance city» d’une part, d’autre part il a changé le terme de franche zone par le
terme les zones d’accélérations industrielles.

Donc le Maroc a révisé sa politique fiscale attirantes des investissements étrangères, à cause sa
convention avec OCDE

Vous aimerez peut-être aussi