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Université Mohamed V- Rabat

Faculté des sciences juridiques économiques et sociales


Salé

Matière : Droit international privé


Notes de cours relatives au Conflit des lois

I. Notions générales sur le conflit des lois


 La théorie du conflit des lois constitue la partie centrale du Droit
international privé. La théorie générale du conflit des lois regroupe
l’ensemble des méthodes qui permettent d’identifier celui qui sera
en définitive appliqué à cette situation1.
 Il serait dès lors nécessaire de délimiter la notion même de conflit
de lois (1) condition nécessaire à l’application de la règle de conflit
(2), laquelle s’apprête à une typologie en fonction de sa nature (3)

1. Définition du conflit de lois


Pour qu’une règle de conflit de lois s’applique, il importe que plusieurs lois
soient en conflit, c'est-à-dire que plusieurs ordres juridiques soient aptes à
résoudre la question posée.
Il faut qu’il y’ait un concours d’ordres juridiques : Pour que plusieurs
ordres juridiques soient concernés par une situation donnée, il faut que
cette dernière soit de nature internationale.
Faut-il souligner que c’est seulement en Droit privé que des règles de
conflit prévoient l’application éventuelle d’une loi étrangère. Les lois liées
à la souveraineté de l’Etat ne peuvent en aucun cas soulever un conflit de
lois au plan international. Chaque Etat applique, sur son territoire, ses lois
de souveraineté tels que le Droit pénal, le Droit fiscal, le Droit
administratif…2
Seules les ordres juridiques émanant d’Etats internationalement
souverains peuvent faire l’objet de conflit : Cette condition emporte
une double conséquence. Primo, les lois émanant d’entités non étatiques
ne peuvent faire l’objet de conflit. Les conflits de lois internes résultant de
la constitution de certains Etats, tels que les Etats fédérés, ou encore du
1
CLAVEL, Sandrine. Droit international privé. Paris : Dalloz 2010. Page 5.
2
BATIFFOL, Henri & LAGARDE, Paul. Op cit. Page 411.

Année universitaire 2019-2020
pluralisme confessionnel de la population doivent être résolus suivant le
Droit interne.
Secundo, les lois en conflit doivent émaner d’un Etat reconnu par l’Etat du
juge. Dans notre contexte juridique, le gouvernement Marocain doit avoir
reconnu l’Etat duquel émane la loi appelée à régir la situation juridique
donnée1.
Les ordres juridiques doivent être aptes à résoudre la question
posée : S’il est nécessaire que plusieurs ordres juridiques soient
concernés pour qu’il y’ait conflit de lois, il faut aussi que ces ordres
juridiques apportent une réponse juridique à la situation.
La relation litigieuse doit être de nature privée : La nature privée de
la relation résulte de la nature des personnes qu’elle met en présence. Est
ainsi privée la relation qui lie deux personnes physiques ou morales de
Droit privé, ou une personne de Droit privé et un Etat agissant comme
personne privée.
2. Caractères de la règle du conflit
Il s’agit d’une règle de Droit caractéristique, dans la mesure où elle se
distingue par son caractère indirect, bilatéral, neutre et abstrait.
a- La règle du conflit est indirecte
L’ordre juridique est ici entendu dans son sens large, il regrouperait les
règles matérielles aptes à solutionner le problème juridique posé, mais
également les règles de conflit de cet ordre.2
b- La règle de conflit est bilatérale
La règle de conflit désigne indifféremment la loi du for ou une loi
étrangère pour régir une question de Droit, en considération de sa nature
juridique3. Conçue sous forme unilatérale, la règle de conflit ne donnerait
compétence qu’à la loi du for, ce qui la viderait de sa raison d’être.
le caractère bilatéral ou multilatéral de la règle du conflit fait naître une
autre caractéristique, celle de l’effet extraterritorial de la loi qu’elle

1
OUNNIR, Abdellah. Op cit. Page 26.
2
HAINAUT, julie et VILLELA , Emilie. Le cas pratique en Droit international privé : Contrats
internationaux. Paris : Ellipses 2009. Page 12.
3
CLAVEL, Sandrine. Op cit. Page 69.

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désigne1. Le juge Marocain sera éventuellement appelé à appliquer une loi
étrangère, laquelle trouvera application en dehors du territoire de l’Etat
qui l’a édictée.

c- La règle de conflit est neutre


Neutre, la règle de conflit désigne en toute objectivité la loi applicable aux
faits sans privilégier une solution substantielle par rapport à une autre ;
elle est donc indifférente à la teneur de la loi applicable.
d- La règle de conflit est abstraite
L’abstraction de la règle du conflit emporte que cette dernière procède à la
désignation de la loi applicable sans favoriser un ordre juridique en
particulier2.
L’abstraction de la règle du conflit est à distinguer de sa neutralité.
Alors que la seconde désigne l’indifférence de la règle quant au
contenu de la loi éventuellement applicable, la première a trait à l’ordre
juridique applicable.

3. Classification des règles de conflit


la typologie des règles du conflit permet de les regrouper en catégories
selon leur nature.
a- Les règles bilatérales et les règles unilatérales.
La règle de conflit désigne indifféremment la loi du for ou une loi
étrangère pour régir une question de Droit. La détermination de la loi
applicable est effectuée par le biais d’un point de rattachement, en
fonction de la catégorie juridique faisant l’objet de la règle. Or, les règles
de conflit unilatérales ne délimitent que le champ d’application d’un seul
ordre juridique, le plus souvent celui du for.
b- Les règles simples et les règles complexes

1
KITIC, Dusan. Droit international privé. Paris : Ellipses 2003. Page 23.
2
Idem.

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Les règles de conflit simples contiennent un seul point de rattachement, et
ce contrairement aux règles complexes qui contiennent des rattachements
multiples.
Certains rattachements peuvent être alternatifs donnant la possibilité de
choisir l’un d’entre eux. D’autres sont cumulatifs, puisqu’ils exigent
l’application concomitante de deux ou plusieurs lois.

c- Les règles impératives et les règles supplétives


Les règles de conflit impératives ne laissent, quant à la désignation de la
loi applicable, aucune place à la volonté des personnes impliquées dans
des relation juridiques internationales.
les règles supplétives, quant à elles, peuvent être modifiées, voire
écartées par les sujets de la relation internationale. Il appartient à ces
derniers de choisir la loi applicable à leur rapport juridique.Elle a pour but
de permettre d’apporter la solution au conflit, si les parties n’ont pas
exercé leur faculté de choix.
II. Méthodes de résolution du conflit des lois
Comme sus indiqué, les conflits de lois sont résolus selon la méthode
conflictuelle, soit la mise en œuvre de la règle du conflit, dont le but est la
détermination de la loi applicable à un rapport de Droit international. Cette
détermination repose sur un certain nombre d’opérations intellectuelles
auxquelles le juge saisi devra procéder. Celles-ci commencent par le
classement de la question de Droit posée dans l’une des catégories du
Droit international privé (1), la sélection de la règle du conflit (2)
conduisant à la désignation de la loi applicable (3).

1. La détermination de la catégorie juridique : La


qualification
 la qualification est l’opération de classement d’une question de Droit
dans l’une des catégories du Droit international privé. Ces dernières
forment un ensemble cohérent regroupant une pluralité de

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questions ayant la même nature, et auxquelles sera appliquée la
même règle de conflit.
 Les principales catégories reconnues par le Droit international privé
recouvrent le statut personnel, le statut réel, les contrats et les
actes juridiques, les délits et les quasi-délits 1. Il faut signaler que
l’étendue de chaque catégorie diffère selon l’ordre juridique propre à
chaque Etat.
 La qualification s’opère en deux étapes : une étape d’analyse de la
question de droit appelée objet de qualification .Il s’agit de traduire
les faits bruts en termes juridiques afin de pouvoir les classer par la
suite dans une catégorie donnée. La deuxième étape est celle de
sélection de la catégorie pertinente dans laquelle la question sera
classée (Statut personnel, statut réel, les contrats et actes
juridiques, les délits et quasi-délits…)2
 Quant aux techniques, l’on distingue trois types de qualifications :
La qualification lege causae, la qualification par référence à des
concepts universels, et la qualification lege fori.
a- La qualification lege causae consiste à qualifier la question
litigieuse en application du Droit étranger éventuellement
applicable.
b- La qualification par référence consiste, pour le juge saisi, de
dégager des principes autonomes, différents des concepts
internes et dotés d’une portée universelle
c- En application de la lege fori, chaque juge doit qualifier en se
référant à sa propre loi. La qualification lege fori se justifie, selon
ses partisans, par le fait que le caractère préalable de la
qualification interpelle l’application de l’ordre juridique auquel
appartient la règle du conflit, c'est-à-dire celui du for.
 Cette dernière thèse est celle adoptée par la doctrine et la
jurisprudence Marocaine d’après l’indépendance. L’édification

1
GUTMANN, Daniel. Droit international privé. Paris : Dalloz 2000. Page 51.
2
CLAVEL, Sandrine. Op cit. Page 33.

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progressive d’un Droit international privé Marocain depuis
l’avènement de l’indépendance a permis la qualification en référence
au Droit Marocain en tant que lege fori1.

 Les difficultés nées de la qualification sont multiples. Elles tiennent


essentiellement au fait que le même rapport juridique peut être
qualifié différemment en fonction de l’ordre juridique qui l’examine.
Ce rapport entretient, par hypothèse, des liens avec plusieurs
ordres juridiques, lesquels peuvent l’envisager différemment ; ce
qui donne lieu à un conflit de qualifications.

2- La sélection de la règle de conflit : Le rattachement


 Le rattachement est la seconde étape du règlement du conflit des
lois. A chaque catégorie doit être rattaché un facteur, c'est-à-dire un
intermédiaire qui permet de désigner un ordre juridique donné. Il
peut s’agir de la nationalité, du domicile, du lieu de conclusion du
contrat…
 Selon la nature du rapport de Droit envisagé, celui-ci peut être
localisé en tenant compte soit de son sujet, soit de son objet, soit de
sa source.
a- Rattachement fondé sur le sujet du rapport de Droit :
Dans ce cas, la détermination de la loi applicable s’effectue en
liaison avec un attribut de la personnalité de ce sujet : la
nationalité ou le domicile. C’est le cas notamment en matière
du statut personnel.
b- Rattachement fondé sur l’objet du rapport de Droit :
Lorsque la nature d’un droit découle de son objet, c’est en
fonction de ce dernier que s’effectue le rattachement. C’est le
cas du statut réel où la localisation se fait en liaison avec le
lieu de la situation du bien

1
OUNNIR, Abdellah. Op cit. Page 32-33.

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c- Rattachement fondé sur la source du rapport de Droit :
La source du rapport de Droit est retenue particulièrement en
matière d’obligations. La source contractuelle ou
extracontractuelle de la situation juridique détermine la loi
applicable qui sera respectivement celle du lieu de conclusion
du contrat ou la lex loci (loi du lieu où s’est produit le fait
juridique)1
 Un conflit de rattachements est dit positif lorsque plusieurs
systèmes juridiques, en raison de leurs propres règles de conflits,
s’estiment compétents pour connaître la situation en cause.
Lorsqu’au contraire, aucun des systèmes juridiques en cause ne
s’estime compétent pour résoudre le litige, on est on présence d’un
conflit négatif de rattachements2. L’on parle dès lors de renvoi.
 En effet, le renvoi intervient lorsque la règle de conflit attribue la
compétence législative à un ordre juridique étranger, lequel donne
compétence à un autre ordre juridique. Quant à ses degrés, l’on
distingue deux types de renvoi :
 Le renvoi au premier degré qui a lieu lorsque la loi étrangère
désignée par la règle du conflit du for, renvoie à la loi du for.
 Le renvoi au second degré consiste en ce que la loi étrangère
désignée par la règle du conflit du for renvoie à une loi tierce 3.

3. L’identification de la loi applicable


 Cette étape est, par hypothèse, la plus simple. L’élément de
rattachement permet de désigner un ordre juridique étranger
comme loi applicable au rapport de Droit considéré.
 la loi désignée par la règle de conflit, serait, selon la catégorie et le
critère de rattachement adopté :
 La lex nationalis : il s’agit de la loi nationale de l’Etat dont
l’individu porte la nationalité ;
1
LOUSSOUARN, Yvon & BOUREL, Pierre. Op cit. Page 171-172
2
HAINAUT, julie et VILLELA , Emilie. Op cit. Page 41-42
3
KITIC, Dusan. Op cit. Page 69-70.

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 La lex rei sitae : la loi applicable est celle du lieu de situation du
bien ;
 La lex loci : la loi applicable est la loi locale, c'est-à-dire celle du
lieu où s’est produit le fait juridique ;
 La loi d’autonomie : les parties déterminent librement la loi
applicable à leur rapport juridique1.

 Pour aussi simple qu’elle puisse paraître être, l’étape de désignation


de la loi applicable soulève deux séries de difficultés, tenant à la
mise en échec de l’application de la règle du conflit. Cette mise en
échec a lieu dans deux cas : la fraude à la loi et l’incompatibilité
avec l’ordre public.
a- La première hypothèse, celle de la fraude à la loi, est constituée
lorsque les parties manipulent intentionnellement les règles du conflit, en
modifiant le critère de rattachement afin d’obtenir l’application d’une loi
plus favorable que celle ordinairement désignée par la règle du conflit 2. La
fraude à la loi n’est constatée qu’à la réunion de deux éléments. Le
premier dit matériel ou objectif consiste en la manipulation des facteurs
de rattachement (Changement de nationalité, modification du lieu de
situation d’un bien, transfert du siège d’une société…). Le second élément
est intentionnel pu subjectif, dans la mesure où il concerne l’intention des
parties de se soustraire à la loi normalement applicable3.
b- La seconde hypothèse de mise en échec de la règle du conflit, est
lorsque la loi étrangère désignée par la règle du conflit se heurte à l’ordre
public du for.
En Droit international privé, l’on parle plutôt d’ordre public international
qui désigne un correctif exceptionnel permettant d’écarter la loi étrangère
normalement compétente, lorsque cette dernière comporte des
dispositions jugées inadmissibles par le juge saisi4.

1
HAINAUT, julie et VILLELA , Emilie. Op cit. Page 14-15.
2
KITIC, Dusan. Op cit. Page 82.
3
OUNNIR, Abdellah. Op cit. Page 41.
4
LOUSSOUARN, Yvon & BOUREL, Pierre. Op cit. Page 308.

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III. Les règles du conflit en Droit international privé Marocain
Les règles conflictuelles du Dahir sur la condition civile des étrangers au
Maroc se prêtent à une classification quadripartite en fonction des
catégories qu’il met en place. Il s’agit du Statut personnel réglementé par
les articles 3-4-8-9-11-12-14-15-18(1), des biens soumis à l’article 17(2),
des contrats régis par l’article 13(3) et enfin des délits et quasi-délits dont
le régime juridique découle de l’article 16(4).

1. Le statut personnel
le Droit Français limite le statut personnel à l’état et la capacité des
personnes, à l’exclusion des régimes matrimoniaux, des successions….Le
Droit Marocain adopte une conception extensive du statut personnel, qui
comprend l’ensemble des règles juridiques régissant la situation
personnelle des individus dont les composantes sont : l’état et la capacité
des personnes, le mariage, le divorce, la filiation, et les successions 1
a- L’état et la capacité : C’est la loi de l’Etat dont l’étranger porte la
nationalité qui est compétente dans la détermination de l’état et la
capacité des personnes (Art 3 DCCE).
b- Le mariage : Au regard du Droit international privé, le mariage
considéré est le mariage mixte, soit une union entre conjoints de
nationalité différente, et plus spécialement entre conjoints dont
l’un est national du pays intéressé et l’autre est étranger 2. Il faut
distinguer, à ce stade, les conditions de fond et les conditions de
forme du mariage.
 Les conditions de fond sont soumises à la loi nationale des deux
époux (Art 8 DCCE). Lorsque ces derniers sont de nationalité
différente, chacun d’entre eux est soumis à sa loi nationale.

1
.227 ‫ ص‬.‫ مرجع سابق‬.‫ موسى‬,‫عبود‬
2
DECROUX, Paul. Op cit. Page 163.

Page 8 sur 15
 Quant à la forme, le mariage n’est valable que lorsque la célébration
est conforme à la loi nationale des intéressés (Art 11 DCCE). Il
convient néanmoins de distinguer trois hypothèses :
 Le mariage des étrangers au Maroc doit être fait auprès des
autorités consulaires des pays dont relèvent les époux, conformément à
leurs lois nationales respectives.
 Le mariage entre Marocains et étrangers n’est valable que s’il est
conclu conformément au Droit Marocain applicable au conjoint Marocain
(Code de la famille ou le Droit hébraïque).
 Les marocains résidant à l'étranger peuvent contracter mariage,
selon les formalités administratives locales du pays de résidence, pourvu
que soient réunies les conditions de fond (Article 14 du Code de la famille)
c- Le divorce : La loi nationale des époux est également compétente
en matière de divorce (Art 9 DCCE). Si les époux sont de
nationalité différente, on applique la loi nationale de la partie
demanderesse.
d- La filiation : C’est toujours la loi nationale qui est de vigueur.
L’établissement de la filiation, la preuve, la relation entre les
parents et leurs enfants mineurs sont soumis à la loi nationale de
l’enfant.
e- Les successions : Les successions relèvent, en vertu de l’article
18 du DCCE, de la loi nationale du défunt. La même règle
s’applique au testament, c'est-à-dire qu’il est soumis à la loi
nationale du testateur.

2- Les biens 
Le régime juridique des biens est déterminé par l’article 17 du DCCE
lequel dispose que « Les biens, soit meubles, soit immeubles, situés
dans le protectorat français du Maroc, sont régis par la législation du
protectorat ». Il s’agit d’une application sans équivoque de la lex rei
sitae, en vertu de laquelle les biens sont soumis à la loi du lieu de
leur situation.

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Les biens meubles sont régis par la lex rei sitae, c'est-à-dire la loi du
lieu de situation actuelle du bien.
Les moyens de transport sont soumis à la loi du pays de leur
immatriculation déterminant le pavillon qu’ils peuvent porter (lex
banderae)
Les marchandises en cours de transport, traversant plusieurs pays
sont soumises à la loi du pays de leur destination (lex loci
destinationis)1
3- Les contrats
L’autonomie de volonté des contractants, principe fondamental du Droit
des contrats, est transposé en Droit international privé. Elle consiste en la
liberté de désignation par les parties de l’ordre juridique applicable à leur
convention. La volonté des parties devient ainsi le facteur de rattachement
de la règle du conflit.
En l’absence de choix de la loi applicable, le contrat sera régi par la loi du
domicile commun des parties. A défaut de domicile commun, leur loi
nationale.

4- Les délits et les quasi-délits


5- La qualification délictuelle du litige entraîne l’application de la
lex loci deliciti commissi, le lieu de survenance du délit étant le critère
déterminant de rattachement. (Art 16 DCCE).

1
CLAVEL, Sandrine. Op cit. Page 478.

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