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Faculté des sciences juridiques économiques et sociales Fès

Département de droit et d’économie

Master Management international

Elément : gestion des ressources humaines

Préparé par :

Hajar KAJJAJ

Majda BELLAFQIH

Khalid SARBOUTE

Encadré par :

Mme.Bouchra BENRAIS

Année universitaire2013/2014
 Introduction générale
 Chapitre I: la créativité
 Section 1.le cadre conceptuel de la créativité
 Section 2.la personne créative
 Section3. La créativité dans le contexte de
l’organisation

 Chapitre II: l’innovation


 Section 1.le cadre conceptuel de l’innovation
 Section 2.l’innovateur
 Section3.comment innover au sein de l’entreprise

 Chapitre III: APPLE: la créativité et


l’innovation les raisons d’un succès planétaire
 Conclusion générale
L’innovation est un enjeu important et un concept à la mode en ce moment. Avec les
marques et le capital humain, l’innovation est l’une des meilleures façons pour une
entreprise de se démarquer. Or, l’innovation n’a pas à provenir des centres de recherche ou
encore de laboratoires industriels sophistiqués – elle ne doit pas nécessairement révolutionner
le monde. En fait, elle peut venir de sources très simples et faciles à exploiter.

L’innovation est l’une des meilleures façons pour une entreprise de se démarquer.

L’innovation, c’est un peu comme un feu. Pour innover, la meilleure pratique


consiste à générer des étincelles qui proviendront de… frictions, terre du consensus, cette
recommandation est un peu une hérésie. Toutefois, les entreprises qui innovent le plus sont
celles ou l’on constitue des équipes d’innovation qui regroupent des gens aussi différents que
possible : des clients, des fournisseurs, des consultants, des employés, bien sûr, qui sont
d’origines ethniques, d’âges, d’expérience, de sexes, de métiers différents. Des groupes pas
toujours facile à gérer, mais des frictions à souhait qui, une fois canalisées, génèrent
énormément d’idées et, de là, d’innovation.

Pour instaurer une culture d’innovation dans une entreprise, quelques bonnes pratiques


reviennent souvent. Par exemple, organiser une salle de réunion créative, colorée, remplie
d’œuvres d’art éclectiques. Vous pouvez aussi organiser des « rendez-vous d’innovation » à
l’extérieur des murs de l’entreprise, loin du quotidien pratico pratique des affaires, dans une
galerie d’art contemporain ou un lieu de création. Une autre bonne pratique consiste à laisser
du temps libre aux employés – à titre d’exemple, 3M et Google octroient une demi-journée
par semaine de temps libre – pour qu’ils réfléchissent, créent, innovent. Par la suite, ces idées
sont enregistrées dans un fichier central, consultable par tous – même le public ! – et où les
employés sont invités à commenter les idées, les projets, les innovations en devenir.

Bref, l’innovation n’est pas un processus qui a besoin, au départ, d’être très formel ni
très complexe… une simple boîte à suggestion peut suffire pour partir la vague!
Section 1.Le cadre conceptuel de la créativité
Paragraphe 1 : Définition

« Ne prétendons pas que les choses changent si l’on fait toujours la même chose. La crise
est la meilleure bénédiction qui puisse arriver aux gens et aux nations parce que la crise
apporte le progrès »

Albert Einstein

De façon instinctive, le terme « créativité » est traditionnellement associé à la


créativité des artistes ou, plus récemment, grâce à des exemples tels que ceux des entreprises
Apple ou Google, à l’innovation dans des secteurs technologiques. Dans ce dernier cas, notre
intuition est plutôt sur le bon chemin, étant donné que la créativité et l’innovation sont deux
concepts liés. Autrement dit, la capacité créative est:

“La capacité de générer facilement des idées, alternatives et solutions à un


problème donné”.

La créativité représente le processus de génération d’idées. C’est l’inspiration qui nous


permet de créer de nouvelles solutions. Pour sa part, l’innovation est la capacité de convertir
ces idées en quelque chose d’applicable, de leur donner du sens et de la valeur dans un
contexte

Ainsi, il peut parfois exister ce que l’on appelle le Paradoxe de la créativité : l’on peut
être très créatif générer des idées, il est possible d’être peu innovant et incapable de choisir
les meilleures idées et de les appliquer de façon efficace. Afin de dépasser cette incapacité et
pour développer le potentiel créatif inné présent chez toute personne, il est possible d’avoir
recours à des techniques qui, peuvent être particulièrement précieuses dans le cadre de
l’entreprise

Paragraphe 2 : Le processus créatif

La génération d’idées et leur utilisation sous forme d’innovation, suit un processus


dont l’analyse facilite la résolution de problèmes et la formulation de stratégies de
changement qui permettent de nous adapter à une nouvelle situation. Le processus créatif suit
un schéma simple qui comprend les phases suivantes:

Schéma 1 : Le processus créatif de génération d’idées.


Phase I. Identification et définition du problème.
L’existence d’un problème qui demande la réalisation de changements est souvent le «
détonateur » le plus courant de la mise en marche d’un processus créatif. Pour que la décision
adoptée soit bonne, il est fondamental que le processus parte d’une bonne analyse et de la
compréhension correcte du problème auquel il faut apporter une solution. La première action
à entreprendre est obtenir une photographie la plus nette possible de la réalité à laquelle nous
devons faire face.

Il s’agit donc d’utiliser l’information existante sous forme de données statistiques,


d’opinions, de besoins, d’attentes, d’objectifs, etc., pouvant pour cela avoir recours à des
techniques telles que les SWOT, la méthode Delphi, l’analyse morphologique, etc.

Il ne faut pas oublier non plus que cette phase soit fondamentale dans le processus,
dans la mesure où une analyse erronée de la réalité peut mener à la définition de stratégies qui
pourront difficilement aider à surmonter la situation ou le problème existant.

Phase II. Génération et sélection d’idées.


Cette étape représente le noyau créatif du processus : ici se produisent les idées servant
de base à la conception de propositions, dans le but d’apporter une solution au problème ou à
la situation rencontrée. Le développement d’idées, est à son tour composé de deux sous
phases :

 La première consiste à  générer des idées de façon Sauvage, sans restriction, toutes
les idées étant valables. Plus les idées seront nombreuses, plus l’éventail sera large
pour une sélection postérieure. De plus, toute idée, même si elle semble absurde, peut
donner lieu à une autre idée qui sera réellement la bonne. Cette phase s’appelle pensée
divergente.
 Une deuxième sous phase, celle de la pensée convergente, a pour objectif de mettre
de l’ordre dans toutes les idées générées. Il faudrait pour cela établir et définir les
critères de sélection des idées et créer des groupes de travail pour en discuter.
L’objectif de ces groupes est d’évaluer les propositions existantes et d’apporter une
valeur ajoutée au processus créatif par le regroupement d’idées et la définition
détaillée de solutions plus définitives.

Phase III. Consensus et mise en pratique de l’idée développée.


La fin du processus créatif inclut l’acceptation de l’une des solutions discutées et
développées à partir de l’une des idées proposées ou le regroupement de plusieurs d’entre
elles dans les groupes de travail. Une fois le consensus atteint sur la solution définitive, la
mise en pratique des actions nécessaires pour leur application (établissement des grandes
lignes, personnes responsables, budget, etc.) permettra que les idées issues du processus
créatif se transforment en projet concret, en innovation.

Il est également important de souligner que l’innovation découlant de ce processus fait


l’objet d’un suivi continu, étant donné que la créativité, même si elle se manifeste à travers un
processus établi, va au-delà d’une simple façon de procéder.

Section 2.la personne créative 


«Si tu as une pomme et moi j’ai une pomme et nous les échangeons, alors nous aurons
toujours une pomme. Mais si tu as une idée et moi j’ai une idée et nous les échangeons,
alors nous aurons deux idées»

George Bernard Shaw

La définition ci-dessus reflète de façon très explicite que la créativité est une
compétence humaine. Ce fait conditionne le processus créatif dans la mesure où une grande
partie de la responsabilité dans la création d’idées retombe sur les personnes. Dans le milieu
de l’entreprise, c’est le travailleur qui assume cette tâche. Sa capacité de développer son idée,
tout d’abord individuellement et ensuite en équipe ou dans le service où il travaille, sera
déterminante pour la définition d’un projet innovant qui conduit à des progrès de rentabilité
de l’entreprise.

Paragraphe 1 : caractéristique de la personne créative :

De façon générale, les personnes créatives sont celles capables de découvrir de


nouvelles façons de faire face à un problème ou d’envisager une solution à travers des
mécanismes logiques non conventionnels. Elles se différencient des autres grâce à leur faculté
d’adaptation à tout type de situations et leur capacité à atteindre les objectifs envisagés. Pour
y arriver, ces individus utilisent des mécanismes complexes et c’est précisément la complexité
qui les différencie encore plus des autres personnes.

Dans ce cas, la complexité signifie qu’elles sont capables de penser et d’agir en se


basant sur une diversité de logiques qui en général ne se développent pas ensemble chez la
plupart des personnes. En somme, l’individu créatif réunit une multitude complexe de facultés
et possède la capacité de développer tout ce potentiel dans différents milieux. Ceci lui permet
de réaliser différentes lectures de la réalité de façon constante et de reformuler l’information
obtenue à partir de l’environnement (pensée divergente), en offrant des réponses différentes et
innovantes à chaque fois (pensée convergente).

Paragraphe 2 : La dualité de la personne active :

La dualité que présentent les personnes créatives leur permet de passer rapidement
devant leur antagoniste, sans créer de conflits. La liste suivante reprend certaines de leurs
caractéristiques.

1. Elle présente une grande énergie physique qu’elle développe dans les tâches qui lui
incombent, mais elle est à la fois capable de la contrôler et de l’utiliser dans les
travaux qui demandent une grande concentration.

2. Il s’agit de personnes vives avec un quotient intellectuel élevé qui peuvent afficher des
signes d’ingénuité et même d’immaturité émotionnelle (Mozart est sans doute l’un des
exemples les plus connus).

3. Ce sont des personnes qui combinent de fortes doses de discipline et de responsabilité


avec des comportements irresponsables et ludiques. Ce caractère ludique est lié à leur
capacité à jouer pendant de longues périodes avec les idées, quelquefois sans obtenir
de résultats, mais cette recherche de l’idée est une tâche qui demande de hauts degrés
de ténacité et de persévérance.

4. Ces personnes présentent d’autre part une grande capacité d’abstraction et


d’imagination pour créer des nouveautés applicables à une réalité à laquelle ils se
sentent fortement liés et qu’ils perçoivent avec une grande clarté.

5. Elles affichent des tendances opposées à l’introversion et à l’extraversion. Ceci est


logique, puisque d’une part, la compréhension de certains contenus symboliques
demande une certaine faculté d’introspection et, de l’autre, la mise en relation avec
d’autres personnes permet un enrichissement avec leurs pensées et idées.

6. Ce type de personne doit avoir confiance en ses capacités, mais posséder également
l’humilité suffisante pour assumer les erreurs commises.

7. Ce sont des personnes dominantes, dures, avec une personnalité forte et marquée, mais
qui présentent à la fois une sensibilité supérieure à la moyenne qui leur permet
d’apprécier des aspects de l’environnement qui échappent aux autres ou que ces
derniers rejettent les considérant superflus.
8. Leur prédisposition à prendre des risques, leur esprit rebelle, demande une
intériorisation et un apprentissage des valeurs et des règles traditionnelles dans leur
milieu d’action.

9. L’implication dans le travail qu’ils démontrent est le fruit de la passion qu’ils


entretiennent envers leur activité professionnelle, mais pour éviter de perdre de la
rigueur, ils doivent effectuer des évaluations objectives de leurs progrès.

10. L’excitation et la jouissance au moment de découvrir de nouvelles choses sont très


stimulantes, mais de cette sensation naît également le désarroi de ne pas obtenir le
résultat poursuivi.

Section3. La créativité dans le contexte de l’organisation


Les personnes et équipes créatives sont essentielles pour que l’entreprise ait un flux
continu de nouvelles idées et que de cette façon elle puisse mettre en oeuvre des actions
innovantes. En outre, pour que les membres de l’entreprise puissent développer leurs
compétences et leurs aptitudes créatives, il faut que l’entreprise en tant qu’organisation soit
ouverte au dit esprit créatif et que la partie créative (exploration) soit en équilibre avec
l’obtention de résultats (exploitation), qui sont, en définitive, ceux qui permettent à
l’entreprise de survivre.

De plus, il convient de tenir compte du fait que chaque organisation possède des
caractéristiques qui lui sont propres et qui la rendent unique. Les équipes qui la composent,
les marchés vers lesquels elle est orientée, les produits qu’elle fabrique et la philosophie de
travail diffèrent d’une entreprise à l’autre. Le processus et les conditions pour que la créativité
soit une pratique habituelle apportant de la valeur exigé des conditions spécifiques dans
chaque organisation.

Paragraphe 1.Les recommandation pratiquées pour intégrer la créativité


En accord avec cet argument, on doit comprendre qu’il n’existe pas de recette unique
et que, la culture de l’entreprise a besoin de beaucoup de temps pour que les effets de la
créativité soient réellement visibles. Vous trouverez ci-dessous quelques recommandations
pratiques qui peuvent s’avérer utiles pour intégrer la créativité dans l’activité de l’entreprise.

 Envisager les idées de l’ensemble du personnel de l’entreprise au moment de prendre


des décisions.

Le dialogue est une arme basique dans la recherche d’idées créatives. Les enquêtes
peuvent s’avérer utiles pour obtenir une première approximation à la réalité, mais pour
connaître vraiment les idées des gens, il faut un dialogue direct qui permette de connaître
leurs opinions de toute première main. La communication directe offre une valeur ajoutée au
moment d’obtenir des informations qu’un questionnaire ne contient pas. L’utiliser peut
bénéficier en grande partie à l’entreprise.

 Créer un groupe de travail créatif pour concevoir le processus créatif – innovant


dans l’entreprise.
Il est conseillé de créer un groupe de personnes motivées pour concevoir un plan de
développement du processus créatif adapté à l’entreprise. Il est préférable que ce groupe de
travail soit constitué de personnes issues de tous les domaines et niveaux hiérarchiques de
l’entreprise.

Ils tiendront des réunions deux ou trois fois par semaine lors desquelles ils mettront en
commun les idées préalablement recueillies auprès du personnel de l’entreprise. En même
temps, leur tâche sera d’ajuster petit à petit la conception du plan de gestion de la créativité
aux besoins de l’entreprise.

 Former les travailleurs aux techniques créatives.

Il est tout particulièrement nécessaire que les membres du groupe créatif maîtrisent les
techniques créatives. Même si en principe on peut avoir recours à une aide externe, le mieux
serait, qu’une fois le système de gestion de la créativité en fonction, les membres en gèrent
l’organisation.

À côté des membres du groupe créatif, il est souhaitable que le reste des travailleurs
aient une formation de base qui leur permette, d’une part, de comprendre les concepts
basiques liés au processus créatif, d’autre part de manier quelques unes des techniques les
plus communes pour générer et sélectionner des idées pour le processus d’innovation.

 Plus que récompenser, motivez les travailleurs de l’entreprise pour qu’ils soient
créatifs.

Etre créatif pour obtenir une récompense limite la production créative à l’existence
d’une incitation. Le but est de provoquer de manière à ce que cette incitation soit interne. Pour
cela il faut faire participer le travailleur au processus, en prenant en compte ses idées et en le
faisant jouer un rôle actif dans la prise de décisions.

 Organiser des groupes créatifs pour chaque service principal de l’entreprise.

Une fois qu’il existe une base créative sous forme de ressources humaines formées et
d’une stratégie d’entreprise développée, et si la dimension de l’entreprise le permet, on pourra
créer des unités créatives pour des espaces spécifiques de l’activité de l’entreprise:

Produits / Technologie / Ressources Humaines / Gestion financière / stratégie d’entreprise.

 Obtention de résultats concrets.

La créativité en soi, en tant que génératrice d’idées, ne s’avère pas profitable à


l’entreprise. Ce qui apporte de la valeur c’est la créativité traduite par une réponse à un
problème ou comme instrument pour améliorer la situation de l’entreprise. Afin de tirer profit
du potentiel des idées, il est nécessaire de proposer des défis et, en ce sens, on doit d’abord
identifier entre 4 et 6 domaines ou thèmes critiques pour l’entreprise. Il faut ensuite demander
que des solutions et des propositions concrètes soient apportées dans un laps de temps
déterminé.
 Liberté d’action.

Une fois les thèmes et les délais indiqués, la façon de travailler pour atteindre les
résultats seront celle que l’équipe de travail considère la plus appropriée. La formation en
créativité acquise et l’expérience personnelle doivent guider le processus créatif, une dose de
liberté étant nécessaire pour que le travailleur choisisse le chemin qu’il croit le plus approprié
pour atteindre les idées.

 Affecter des ressources aux bonnes idées.

Il est nécessaire de miser sur une des idées proposées. Bien qu’il soit possible que la
mise en oeuvre de certaines d’entre elles ne corresponde pas aux attentes espérées, il est vrai
qu’il faut être réaliste au moment de fixer des attentes, les cas tels que Google ou Apple sont
rares. Cependant, il ne faut cesser de comprendre que la créativité et les idées surgies du
processus de création peuvent être d’une grande valeur pour l’entreprise quand elles se
transforment en innovations.

 La créativité également appliquée à la direction.

Comme il s’agit d’un processus intégral, il est fondamental que la direction mise sur la
créativité en tant qu’outil. En ce sens, elle doit non seulement rendre visible son engagement
et son implication mais en outre, l’adoption de formes de gestion créatives doit se traduire par
une nouvelle forme d’exercer la fonction de direction.

 Évaluer le progrès et alimenter le processus.

Il faut réaliser l’évaluation parallèlement à la mise en oeuvre, de façon transversale, et


non pas comme un processus distinct de l’activité principale de l’entreprise. Le processus
créatif est vivant et les premières étapes exigent une évaluation continue qui permet de
détecter les domaines d’amélioration, et ceux où des progrès plus importants ont été réalisés.
Ces deux aspects, positifs et négatifs, doivent servir à alimenter le processus créatif et
l’innovation dans l’entreprise avec de nouvelles idées.

Paragraphe 2.Les Facteurs de succès


La mise en oeuvre de ce processus créatif, mais surtout, l’adoption d’une approche
créative dans la gestion intégrale de l’entreprise apporte une série de bénéfices à l’entreprise
qui parfois sont plus visibles et d’autres fois moins tangibles, dans la mesure où ils touchent
surtout la culture de l’entreprise.

 Les dites organisations sont non seulement ouvertes au changement mais elles sont
aussi proactives et sont capables d’en être les acteurs. Dans ce sens, elles développent
des compétences pour la gestion de situations d’incertitude.

 Elles démontrent un plus grand intérêt pour ce qui arrive dans leur environnement, ce
qui leur permet de répondre de façon plus effective aux demandes du marché et
d’adapter leur stratégie sur la base des pratiques effectives de leurs concurrents.

 Elles fondent leur potentiel concurrentiel sur leur capacité d’innover et non sur des
prix moindres. L’utilisation de nouvelles idées permet d’améliorer la productivité sur
la base d’une utilisation plus efficace et intensive de la connaissance et de la
technologie existante.

 Comme elle se sent actrice du changement, l’entreprise a une confiance accrue dans
ses capacités et s’en trouve plus motivée.

 De même, la confiance se voit stimulée par l’amélioration de l’esprit d’équipe et une


amélioration des conditions de travail au sein de l’entreprise.
Section 1.Le concept d’innovation
Paragraphe : Qu’est ce que l’innovation

Le mot innovation vient du latin innovatus, qui signifie « changer ou rénover », [OED 03].

Cette définition permet deux interprétations différentes :

Rénover : action de modifier ce qui existe déjà.

Changer : création et introduction de quelque chose de nouveau, soit un produit, un


concept, un service, etc.
«  L’innovation peut ainsi se définir comme un processus qui a pour intention une action de
changement et pour moyen l’introduction d’un élément ou d’un système dans un contexte déjà
structuré ».

D’après François CROS

L’innovation selon Alter Norbert :


Selon Alter Norbert, l’innovation n’est pas un moment, un accident ou une activité
spéciale, celle des chercheurs et des entrepreneurs, mais un mouvement permanent qui
mobilise l’ensemble des acteurs. Au début un groupe d’innovateurs marginaux invente un
produit, une technique ou une idée de management. Vient ensuite le temps de l’appropriation
nécessaire à la création de sens et aux partages de valeurs autour de l’invention. Et enfin celui
de l’institutionnalisation où de nouvelles règles de jeu se stabilise. Alter a présenté la
créativité en entreprise comme un phénomène n’étant pas exclusivement déterminé par des
calculs économiques, des axes programmatiques et des contingences dogmatiques. D’après
lui, « un processus d’innovation commence souvent par une situation apparemment singulière
et pourtant bien commune : celle d’une décision peu fondée. Le décideur, en la matière, se
trouve en effet confronté à l’incertitude sur les moyens à mettre en œuvre pour atteindre des
fin qu’il connaît par ailleurs mal ».

L’innovation selon Joseph Schumpeter :


Selon Joseph Schumpeter, le développement de l'innovation se fait en trois temps :
C'est au départ le fait de quelques personnes qui prennent un risque par rapport aux routines
en usage en élaborant de " nouvelles combinaisons " de ressources. C'est ensuite, une fois
l'intérêt de ces nouvelles combinaisons démontré, l'apparition d'imitateurs " par grappe " qui
viennent bouleverser l'ordre établi en les généralisant et en développant des innovations
secondaires. Le troisième temps est caractérisé par un retour à l'ordre et par la définition
progressive de nouvelles règles du jeu qui entérine le nouvel ordre social issu de ces
bouleversements.

Paragraphe 2 : Processus d’innovation

Étape 11
Créer les conditions de l’innovation

La formation et les expériences de la plupart des gens ne les ont pas préparés à
l’innovation mais plutôt à la reproduction des apprentissages déjà réalisés. Une entreprise
deviendra innovante si un grand nombre de ses employés et de ses équipes le sont .C’est le
leadership de la haute direction qui conditionnera l’attitude des employés face à l’innovation.
Pour soutenir ses employés, l’entreprise doit mettre en oeuvre des pratiques managériales qui
favorisent :

• L’apprentissage de nouvelles habiletés intellectuelles;


• L’initiative;

• Le travail en équipe;

• La participation et le développement des personnes.

Étape 2
Définir des cibles d’innovation

Les innovations ne doivent pas apporter uniquement quelque chose de nouveau mais
un avantage concurrentiel aux entreprises. La vision de l’entreprise doit orienter les efforts
d’une démarche d’innovation. Pour ce faire, l’entreprise doit bien connaître son
environnement d’affaires en misant sur :

• Une démarche de planification stratégique;

• Des activités de veille technologique, commerciale et stratégique;

• Une définition des domaines d’innovation et des résultat à atteindre.

Étape 3
Approfondir la connaissance des problématiques

Le manque d’innovation provient souvent du fait que nous sommes trop pressés de
trouver une solution. Beaucoup d’énergie et de ressources sont ainsi gaspillées. Pour éviter de
trouver une bonne solution à un mauvais problème, il est important d’approfondir la
connaissance du véritable problème par des techniques appropriées.

Cette étape est à réaliser avec les personnes-clés, c’est-à-dire les propriétaires du
problème, ceux qui le comprennent bien et ceux qui mettront la solution en application
(dirigeants, employés, clients internes, clients externes, fournisseurs, etc.).

Étape 44
Générer des idées

Après avoir expérimenté des méthodes d’analyse afin d’identifier le bon problème
l’entreprise doit pouvoir identifier et mettre en oeuvre des solutions innovantes et adaptées.

Afin de se doter d’un large éventail de pistes et de solutions dans une perspective
d’innovation, la participation de personnes aux profils différents (équipes multidisciplinaires)
jumelée à l’utilisation de techniques de créativité sont requises.

Étape 5
Choisir son portefeuille de projets
Il vaut mieux choisir stratégiquement quelques projets que l’on mènera à bien que de
mettre en oeuvre un grand nombre de projets qui utiliseront des ressources sans se rendre à
l’étape des résultats. Le portefeuille de projets vise à :

• S’assurer de la pertinence des projets issus des étapes précédentes;

• S’assurer de disposer des ressources pour les mener à bien;

• Eviter de consacrer des ressources à des projets que l’on ne réalisera pas.

Étape 6
Développer les projets retenus

Passer trop rapidement de l’idée initiale au développement constitue une grave erreur,
car les changements effectués en début de parcours coûtent moins cher que ceux apportés à la
fin. Afin de réduire les coûts et les incertitudes et d’éviter les retours en arrière, il est
important pour l’entreprise de segmenter en phases le développement des projets. Cette étape
propose un processus concret composé de portes, de phases et de livrables, et dans lequel des
décisions sont prises à chacune des phases.

Étape 7
Mettre en oeuvre les projets développés

C’est à cette étape que les résultats des efforts seront récoltés.

Pour profiter des avantages de l’innovation tout en minimisant les inconvénients, la


planification et le suivi s’imposent. Cette étape vise à s’assurer que l’innovation sera adoptée
par les clients, les employés, les fournisseurs, etc. Elle comprend :

• La planification, la gestion et la communication du changement;

• La gestion et le suivi du projet;

• Le développement des compétences.

Paragraphe 3 : Les types d’innovations

Les types d’innovation :


1. Les innovations incrémentales

Il s’agit de la multitude d’améliorations quotidiennes que chaque salarié ou groupe de


salariés introduit dans les produits ou dans les processus de fabrication existants : meilleur
réglage des machines, modification de la composition des produits pour en accroître la
solidité. Certaines de ces modifications sont visibles, d’autres relèvent du système D et ne
sont connues que de l’ouvrier ou de l’employé concerné.

Bien sûr, ces innovations incrémentales n’apparaissent pas par hasard. Elles résultent
d’initiatives précises qui arrivent à des rythmes différents, selon les époques, selon les
industries et selon les entreprises.

Bien que les effets des innovations incrémentales soient extrêmement importants pour
la croissance de la productivité des entreprises, aucune d’elles prise séparément n’a d’effet
décisif. Elles reflètent plutôt l’efficacité d’une dynamique collective.

2. Les innovations radicales

De plus grande ampleur et individualisées, elles matérialisent une rupture totale et


irréversible dans les processus : le remplacement du coton par le Nylon ou le polyéthylène,
l’introduction du pneumatique à chambre à air, l’invention des composants électroniques.
Mais le changement dans l’organisation, l’achat d’une machine ou les lignes de produit ont
souvent aussi un caractère radical. Il s’agit de ruptures qui modifient non seulement un but
immédiat et explicite (un nouveau produit), mais la totalité des dimensions de l’organisation
de la production.

Exemple :

 Une innovation radicale qui modifie l’organisation de la production

 Le vernissage des produits en bois, de la latte au châssis de fenêtre, ne représente


souvent qu’une part infime, et donc négligée, du processus de production. Pourtant
entre 35 % et 85 % du vernis pulvérisé est gâché. La solution traditionnelle pour
récupérer ce gaspillage consiste à capter la surpulvérisation par un mur d’eau pour la
drainer jusqu’à une machine à recyclage traditionnelle.
La surpulvérisation nuit aux comptes de l’entreprise et à l’environnement.

Planet, jeune entreprise basée à Linz en Autriche, a développé Relac, système unique qui
récupère et recycle jusqu’à 90 % de l’excès de vernis. Ce produit est d’autant plus innovant
qu’il pousse le client à innover lui-même pour en tirer le plus grand profit. Ainsi un client
italien qui fabrique et vernit des châssis de fenêtres destinés au marché européen a repensé
tout son processus de production à la suite de l’achat de Relac ; l’investissement a été amorti
en un an.

3. Les révolutions technologiques

Les innovations de ce dernier type concernent moins une entreprise particulière que
l’économie tout entière. Elles résultent de la conjonction de plusieurs innovations radicales et
déterminent la naissance de nouveaux produits et services, et changent radicalement la nature
de la demande, la structure des coûts et les conditions de la compétitivité dans toute la sphère
économique. La maîtrise du feu par l’homme, l’introduction de la machine à vapeur ou du
moteur électrique sont des révolutions technologiques .Aujourd’hui les technologies de
l’information constituent, à n’en pas douter, une révolution technologique dont nous n’avons
pas fini de saisir les effets.

Il faut souligner que des changements d’une telle portée sont accompagnés de «
grappes » d’innovations radicales et incrémentales très nombreuses qui se diffusent par
imitation et amélioration à travers tout le système économique. Ainsi la création et la
transmission de l’énergie électrique ont permis le développement des moteurs électriques de
petite dimension et ont induit une multiplication des PME. Il en est de même aujourd’hui de
l’usage du fax, d’Internet ou de l’électronique d’une manière générale.

Naturellement toutes ces formes d’innovations sont porteuses d’incertitudes, donc de


risques. On peut ainsi apporter une interprétation utile de plus en présentant ces trois types
d’innovations selon leur niveau d’incertitude.

Les champs de l’innovation 

Les typologies de l’innovation découlant de la définition OCDE (donnée dans le manuel


d’Oslo) peuvent être résumées comme suit.

Cinq champs principaux de l’innovation :

 Produit

 Procédé

 Commercialisation

 Organisation

 Ressources humaines
 Innovation de produit :

Une innovation de produit est l’introduction d’un bien ou d’un service nouveau ou
sensiblement amélioré sur le plan de ses caractéristiques ou de l’usage auquel il est
habituellement destiné. Cette définition inclut les améliorations sensibles des spécifications
techniques, des composants et des matières, du logiciel intégré, de la convivialité ou autres
caractéristiques fonctionnelles.

Ce type d’innovation peut faire intervenir de nouvelles connaissances ou technologies.


Il peut également s’appuyer sur de nouvelles utilisation ou combinaisons de connaissances ou
de technologies déjà existantes.

Exemple :

o Production de plantes fleuries en pot ;

o Développement d’un vaccin ;

o Mise au point d’un film d’emballage biodégradable

 Innovation de procédé :

Une innovation de procédé est la mise en œuvre d’une méthode de production ou de


distribution nouvelle ou sensiblement améliorée. Cette notion implique des changements
significatifs dans les techniques, le matériel ou les logiciels.

Elle peut avoir pour but de diminuer les coûts unitaires de production ou de distribution,
d’augmenter la qualité, de produire ou de distribuer des produits nouveaux ou sensiblement
améliorés.

Exemple :

o Evaluation des paramètres d’irrigation ;

o Valorisation de l’utilisation des fourrages dans la production de lait ;

o Augmentation des rendements fromagers par l’ultrafiltration ;

 Innovation de commercialisation :

Une innovation de commercialisation est la mise en œuvre d’une nouvelle méthode


commercialisation impliquant des changements majeurs dans la conception, le
conditionnement, le placement, la promotion ou la tarification.
Tandis que l’innovation de procédés est axée sur la qualité et l’efficience de la
production, l’innovation de commercialisation est orientée vers les clients et le marché. Elle
vise à améliorer les ventes et la part de marché.

Il peut s’agir d’un changement dans la conception, le conditionnement, la promotion et


le placement d’un produit ou dans les méthodes de tarification de biens et de services.

Exemple :

o Amélioration de l’image des produits ou développement d’une nouvelle façon pour


mieux les faire connaître ;

o Modification da la conception d’un circuit de vente ;

o Changements de forme et d’aspect de l’emballage d’un produit.

 Innovation d’organisation :

Une innovation d’organisation est la mise en œuvre d’une nouvelle méthode


organisationnelle dans les pratiques, l’organisation du lieu de travail ou les relations
extérieures de l’entreprise.

Ce type d’innovation influence également les performances de l’entreprise en matière


de qualité du travail, d’échange d’information, de capacité d’apprentissage et d’utilisation des
nouvelles connaissances et technologiques. Il implique la mise en place de nouvelles
méthodes d’organisation des routines et des procédures d’exécution des travaux.

Exemple :

o Création de basses de données sur les pratiques exemplaires dans l’entreprise ;

o Mise en place d’un système de gestion des opérations de production et des pratiques
de perfectionnement de la main-d’œuvre ;

o Développement de nouvelles formes de collaboration avec des organismes de


recherche ou des clients.

 Ressources humaines :

 Un champ à part entière, lié à l’organisation

 Organigramme (management, encadrement, répartition du personnel dans les


différents fonctions : conception, production, informatique, force de vente,
……)

 Part de l’emploi permanent et temporaire

 Esprit d’entreprise

 Capacité à attirer le personnel et à le conserver


 Recrutement des jeunes qualifiés

 GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences)

 Plan de formation

 Partage des informations en interne

 Intéressement des salariés à l’innovation

Section 2. L’innovateur
Paragraphe 1.Définition
L'innovateur est l'individu qui change et qui introduit quelque chose de nouveau, quel que soit son
domaine d'activité que ce soit dans le domaine des arts ou bien les sciences, l’innovateur est toujours
porte l’étincelle du renouveau.

Dans le contexte organisationnel, l’innovateur est celui qui apporte quelque chose de nouveau pour
l’entreprise, d'encore inconnu ou qui utilise une technologie nouvelle afin d’obtenir un avantage
compétitif en satisfaisant les besoins du marché.

*Distinction entre inventeur, innovateur et entrepreneur*

 Inventeur : est un individu qui invente c'est-à-dire qui est le premier à avoir l'idée.

 Innovateur : est celui qui met en place la commercialisation de l'idée.

 Entrepreneur : est celui qui investit dans le projet d'innovation et prend les risques
financiers correspondants.

Grands innovateurs : au fil du temps, le monde des affaires et de l’entreprise à été marqué
par de nombreux innovateurs. Comme : Steve Jobs (Cofondateur, directeur général et
président du conseil d'administration d'Apple) , Jeff Bezos (Président et CEO
d'Amazon.com ), Michael Dell (fondateur de Dell ), Soichiro Honda (fondateur de la Honda
Motor Company ).

Paragraphe 2. Les 7 principes de Steve Jobs


Steve jobs l’innovateur, un exemple (Mentionnez sa photo dans le PPT)
Les 7 principes à la base de l’extraordinaire réussite de Steve Jobs avec Apple1

Principe n° 1 : Faites ce que vous aimez

Selon Jobs le secret de la réussite est d’avoir : «  le courage de suivre son cœur et son
intuition ». Il ajoutait : « vous savez déjà, au fond de vous, ce que vous voulez réellement
devenir ».

Steve Jobs a suivi son cœur tout au long de sa carrière, et cette passion, à son avis, a
fait toute la différence. Il est très difficile de proposer des idées novatrices qui font avancer la
société si vous n’êtes pas passionné par le sujet.

Principe n°2 : Laissez votre marque

Steve Jobs a toujours vu grand et a été capable de transmettre sa vision, même si elle
était révolutionnaire. Il est allé au bout de ses idées même si celles-ci pouvaient paraître
complètement folles. L’idée de démocratiser l’usage de l’ordinateur, de le mettre dans les
mains de tout le monde, fait partie de ces idées.

Steve jobs veut donner une raison forte et motivante aux personnes souhaitant
travailler avec lui. Il leur faut de la passion : cela passe par la volonté de réaliser une grande
chose, quelque chose de très ambitieux comme des produits révolutionnaires.

Principe n°3 : Stimulez votre cerveau

Jobs disait « la créativité c’est seulement de mettre les choses en connexion ».

Le cerveau de Steve Jobs était sans cesse en éveil, ouvert à tout ce qui se passait
autour de lui. Il ne plagiait pas les autres mais s’inspirait de ce qui se faisait déjà pour ensuite
faire des relations que les autres n’étaient pas capables de faire. Il prenait en compte ce qui se
faisait dans d’autres industries pour en prendre le meilleur et l’adapter à un secteur totalement
différent. L’idée de génie n’apparaît pas comme ça, ce sont les multiples expériences de notre
vie qui stimulent notre cerveau pour lui faire établir des relations nouvelles.

«  Toute sa vie, il a exploré des choses nouvelles et sans rapport les unes avec les
autres : l’art de la calligraphie, les méthodes de méditation dans un ashram en Inde, ou les
remarquables finitions d’une Mercedes-Benz ».

Principe n°4: Vendez du rêves, et non des produits

Steve Jobs ne voulait pas vendre de simples produits mais faire rêver les gens, il ne
considérait pas les personnes qui achetaient des produits Apple comme de simple
consommateurs : « Je pense que vous devez penser différemment pour acheter un ordinateur
Apple. Je pense que les gens qui les achètent pensent vraiment différemment ».

1
Mon livre the innovation secrets of steve jobs ( McGraw-Hill,2010)
A l’heure actuelle, rares sont les produits qui ont des caractéristiques uniques, qui
peuvent se distinguer de la concurrence naturellement, alors ne vendent pas votre produit
comme un simple produit mais au contraire faites rêver les gens.

Principe n°5: Renoncez à mille possibilités

Steve Jobs a toujours tenu à supprimer tout ce qui était superflu pour créer un produit
au confort d’utilisation incomparable, à refuser ce qui n’est pas nécessaire. Le design est
simple et épuré. C’est souvent ce que cherchent les consommateurs, gardez le en tête. Les
produits ont rarement vocation à faire office de couteau suisse mais au contraire à remplir
parfaitement la fonction de base qui leur incombe, en procurant un confort d’utilisation des
plus élevé.

Principe n°6 six : Créez des expériences à grand impact

Les Apple Store ne sont pas des boutiques comme les autres. Ils proposent une relation
améliorée au client puisqu’il n’y a pas de simples vendeurs mais uniquement des spécialistes.
On achète pas simplement un produit Apple, grâce à tout ce qui est mis en place autour de la
marque, on vit l’expérience Apple : « aujourd’hui, les gens ne se contentent plus d’acheter un
ordinateur personnel, ils veulent aussi savoir ce qu’ils peuvent faire avec. C’est précisément
ce que nous allons leur montrer ». Cet aspect de la politique de Steve Jobs est déterminant, la
vente en elle-même ne doit jamais vous faire négliger la période précédent la vente et surtout
la période qui suit l’achat du client.

Principe n°7 : Maîtrisez votre message

Steve Jobs était aussi un génie de la communication. Avec lui, le lancement d’un
produit prenait une autre dimension. Au-delà du produit lui-même, il est toujours parvenu à
transmettre un message : « votre idée ou vision ne compte pas si vous n’êtes pas capable de la
transmettre ».

Section 3. Comment innover ?

Les recherches démontrent que plus de 65 % des entreprises devront effectuer des
changements majeurs au cours des 2 prochaines années pour répondre à la pression des
marchés. Ce besoin d’innovation est valable non seulement pour les grandes entreprises mais
aussi pour les PME.

.Mais comment innover ? (Là on ne mentionne que le schéma dans le PPT)


Toutes les entreprises ont une culture : la direction, les employés, les fournisseurs et
les clients, ces cultures partagent des valeurs communes. Pour avancer, il est essentiel que
l’innovation fasse partie de ces valeurs communes.

Se placer en mode « ignorance » :

Innover, c’est mettre en place des façons de faire qui n’existent pas encore, or si elles
n’existent pas, nous les ignorons. Malheureusement, nous n’aimons pas vivre dans
l’ignorance, nous préférons savoir et par conséquent, nous avons tendances à revenir au
connu. Et le connu c’est le contraire de l’innovation !

L’intervention d’un coach d’affaires est souvent essentielle pour sortir de ce cercle
vicieux.

L’entrepreneur devra apprendre à accepter l’inconfort, devenir candide, utiliser ses


émotions et ses intuitions. Avant de changer la façon de faire, il faut changer la façon d’être.
Ce changement est difficile, il faut prendre conscience de sentiments qu’il est difficile
d’admettre.

Exemple : un client qui a beaucoup de difficulté à accepter son « pouvoir », or si on n’accepte


pas d’avoir du pouvoir, on ne peut pas effectuer les changements qui s’imposent !

Se placer en mode « ignorance » nous oblige à vouloir en sortir, à acquérir de nouvelles


compétences, de nouvelles habiletés, de nouveaux comportements et de nouvelles aptitudes.
Ce sont là les ingrédients de l’innovation.

Découvrir :

Tout le monde peut découvrir, il suffit de chercher et chercher c’est poser des
questions. Nous avons toutes les réponses à toutes les situations, il ne nous manque que les
questions. Il faut se demander pourquoi on fait les choses de cette façon ? Y a-t-il d’autres
façons ? Quels sont les avantages et les désavantages ? Comment fait-on ailleurs ? Les coachs
maîtrisent l’art de poser des questions et des sous questions qui amènent une prise de
conscience en profondeur. Les réponses surgiront graduellement et généreront des hypothèses
d’innovation.

Découvrir c’est aussi écouter les autres, les clients en particulier, se laisser influencer,
s’émouvoir. Le processus créatif consiste à apprendre à partir d’un futur émergeant.

Découvrir c’est faire des choses que l’on n’a jamais fait et éprouver des émotions
nouvelles.

Expérimenter :

Découvrir nous apporte une énergie considérable, des idées plein la tête, d’où le
besoin de trier, de prioriser et d’organiser. Il faut d’abord changer des comportements
internes, en général les employés ont une façon de faire qui fonctionne, ils auront
naturellement tendance à s’en tenir au connu.
Les idées nouvelles ont généré des hypothèses d’action, il convient de les tester auprès
des clients et de s’assurer qu’elles deviendront des centres de profits. Les clients ajouteront de
la valeur aux hypothèses qui deviendront des projets rentables.

En conclusion,

Innover, c’est faire les choses autrement, d’une façon « incomparable » et moins vous
êtes comparables, plus vous êtes uniques, plus vous êtes originales et plus vous pouvez
espérer un retour élevé sur l’investissement.

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