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Rapport Innovation Et Creativite
Rapport Innovation Et Creativite
Préparé par :
Hajar KAJJAJ
Majda BELLAFQIH
Khalid SARBOUTE
Encadré par :
Mme.Bouchra BENRAIS
Année universitaire2013/2014
Introduction générale
Chapitre I: la créativité
Section 1.le cadre conceptuel de la créativité
Section 2.la personne créative
Section3. La créativité dans le contexte de
l’organisation
L’innovation est l’une des meilleures façons pour une entreprise de se démarquer.
Bref, l’innovation n’est pas un processus qui a besoin, au départ, d’être très formel ni
très complexe… une simple boîte à suggestion peut suffire pour partir la vague!
Section 1.Le cadre conceptuel de la créativité
Paragraphe 1 : Définition
« Ne prétendons pas que les choses changent si l’on fait toujours la même chose. La crise
est la meilleure bénédiction qui puisse arriver aux gens et aux nations parce que la crise
apporte le progrès »
Albert Einstein
Ainsi, il peut parfois exister ce que l’on appelle le Paradoxe de la créativité : l’on peut
être très créatif générer des idées, il est possible d’être peu innovant et incapable de choisir
les meilleures idées et de les appliquer de façon efficace. Afin de dépasser cette incapacité et
pour développer le potentiel créatif inné présent chez toute personne, il est possible d’avoir
recours à des techniques qui, peuvent être particulièrement précieuses dans le cadre de
l’entreprise
Il ne faut pas oublier non plus que cette phase soit fondamentale dans le processus,
dans la mesure où une analyse erronée de la réalité peut mener à la définition de stratégies qui
pourront difficilement aider à surmonter la situation ou le problème existant.
La première consiste à générer des idées de façon Sauvage, sans restriction, toutes
les idées étant valables. Plus les idées seront nombreuses, plus l’éventail sera large
pour une sélection postérieure. De plus, toute idée, même si elle semble absurde, peut
donner lieu à une autre idée qui sera réellement la bonne. Cette phase s’appelle pensée
divergente.
Une deuxième sous phase, celle de la pensée convergente, a pour objectif de mettre
de l’ordre dans toutes les idées générées. Il faudrait pour cela établir et définir les
critères de sélection des idées et créer des groupes de travail pour en discuter.
L’objectif de ces groupes est d’évaluer les propositions existantes et d’apporter une
valeur ajoutée au processus créatif par le regroupement d’idées et la définition
détaillée de solutions plus définitives.
La définition ci-dessus reflète de façon très explicite que la créativité est une
compétence humaine. Ce fait conditionne le processus créatif dans la mesure où une grande
partie de la responsabilité dans la création d’idées retombe sur les personnes. Dans le milieu
de l’entreprise, c’est le travailleur qui assume cette tâche. Sa capacité de développer son idée,
tout d’abord individuellement et ensuite en équipe ou dans le service où il travaille, sera
déterminante pour la définition d’un projet innovant qui conduit à des progrès de rentabilité
de l’entreprise.
La dualité que présentent les personnes créatives leur permet de passer rapidement
devant leur antagoniste, sans créer de conflits. La liste suivante reprend certaines de leurs
caractéristiques.
1. Elle présente une grande énergie physique qu’elle développe dans les tâches qui lui
incombent, mais elle est à la fois capable de la contrôler et de l’utiliser dans les
travaux qui demandent une grande concentration.
2. Il s’agit de personnes vives avec un quotient intellectuel élevé qui peuvent afficher des
signes d’ingénuité et même d’immaturité émotionnelle (Mozart est sans doute l’un des
exemples les plus connus).
6. Ce type de personne doit avoir confiance en ses capacités, mais posséder également
l’humilité suffisante pour assumer les erreurs commises.
7. Ce sont des personnes dominantes, dures, avec une personnalité forte et marquée, mais
qui présentent à la fois une sensibilité supérieure à la moyenne qui leur permet
d’apprécier des aspects de l’environnement qui échappent aux autres ou que ces
derniers rejettent les considérant superflus.
8. Leur prédisposition à prendre des risques, leur esprit rebelle, demande une
intériorisation et un apprentissage des valeurs et des règles traditionnelles dans leur
milieu d’action.
De plus, il convient de tenir compte du fait que chaque organisation possède des
caractéristiques qui lui sont propres et qui la rendent unique. Les équipes qui la composent,
les marchés vers lesquels elle est orientée, les produits qu’elle fabrique et la philosophie de
travail diffèrent d’une entreprise à l’autre. Le processus et les conditions pour que la créativité
soit une pratique habituelle apportant de la valeur exigé des conditions spécifiques dans
chaque organisation.
Le dialogue est une arme basique dans la recherche d’idées créatives. Les enquêtes
peuvent s’avérer utiles pour obtenir une première approximation à la réalité, mais pour
connaître vraiment les idées des gens, il faut un dialogue direct qui permette de connaître
leurs opinions de toute première main. La communication directe offre une valeur ajoutée au
moment d’obtenir des informations qu’un questionnaire ne contient pas. L’utiliser peut
bénéficier en grande partie à l’entreprise.
Ils tiendront des réunions deux ou trois fois par semaine lors desquelles ils mettront en
commun les idées préalablement recueillies auprès du personnel de l’entreprise. En même
temps, leur tâche sera d’ajuster petit à petit la conception du plan de gestion de la créativité
aux besoins de l’entreprise.
Il est tout particulièrement nécessaire que les membres du groupe créatif maîtrisent les
techniques créatives. Même si en principe on peut avoir recours à une aide externe, le mieux
serait, qu’une fois le système de gestion de la créativité en fonction, les membres en gèrent
l’organisation.
À côté des membres du groupe créatif, il est souhaitable que le reste des travailleurs
aient une formation de base qui leur permette, d’une part, de comprendre les concepts
basiques liés au processus créatif, d’autre part de manier quelques unes des techniques les
plus communes pour générer et sélectionner des idées pour le processus d’innovation.
Plus que récompenser, motivez les travailleurs de l’entreprise pour qu’ils soient
créatifs.
Etre créatif pour obtenir une récompense limite la production créative à l’existence
d’une incitation. Le but est de provoquer de manière à ce que cette incitation soit interne. Pour
cela il faut faire participer le travailleur au processus, en prenant en compte ses idées et en le
faisant jouer un rôle actif dans la prise de décisions.
Une fois qu’il existe une base créative sous forme de ressources humaines formées et
d’une stratégie d’entreprise développée, et si la dimension de l’entreprise le permet, on pourra
créer des unités créatives pour des espaces spécifiques de l’activité de l’entreprise:
Une fois les thèmes et les délais indiqués, la façon de travailler pour atteindre les
résultats seront celle que l’équipe de travail considère la plus appropriée. La formation en
créativité acquise et l’expérience personnelle doivent guider le processus créatif, une dose de
liberté étant nécessaire pour que le travailleur choisisse le chemin qu’il croit le plus approprié
pour atteindre les idées.
Il est nécessaire de miser sur une des idées proposées. Bien qu’il soit possible que la
mise en oeuvre de certaines d’entre elles ne corresponde pas aux attentes espérées, il est vrai
qu’il faut être réaliste au moment de fixer des attentes, les cas tels que Google ou Apple sont
rares. Cependant, il ne faut cesser de comprendre que la créativité et les idées surgies du
processus de création peuvent être d’une grande valeur pour l’entreprise quand elles se
transforment en innovations.
Comme il s’agit d’un processus intégral, il est fondamental que la direction mise sur la
créativité en tant qu’outil. En ce sens, elle doit non seulement rendre visible son engagement
et son implication mais en outre, l’adoption de formes de gestion créatives doit se traduire par
une nouvelle forme d’exercer la fonction de direction.
Les dites organisations sont non seulement ouvertes au changement mais elles sont
aussi proactives et sont capables d’en être les acteurs. Dans ce sens, elles développent
des compétences pour la gestion de situations d’incertitude.
Elles démontrent un plus grand intérêt pour ce qui arrive dans leur environnement, ce
qui leur permet de répondre de façon plus effective aux demandes du marché et
d’adapter leur stratégie sur la base des pratiques effectives de leurs concurrents.
Elles fondent leur potentiel concurrentiel sur leur capacité d’innover et non sur des
prix moindres. L’utilisation de nouvelles idées permet d’améliorer la productivité sur
la base d’une utilisation plus efficace et intensive de la connaissance et de la
technologie existante.
Comme elle se sent actrice du changement, l’entreprise a une confiance accrue dans
ses capacités et s’en trouve plus motivée.
Le mot innovation vient du latin innovatus, qui signifie « changer ou rénover », [OED 03].
Étape 11
Créer les conditions de l’innovation
La formation et les expériences de la plupart des gens ne les ont pas préparés à
l’innovation mais plutôt à la reproduction des apprentissages déjà réalisés. Une entreprise
deviendra innovante si un grand nombre de ses employés et de ses équipes le sont .C’est le
leadership de la haute direction qui conditionnera l’attitude des employés face à l’innovation.
Pour soutenir ses employés, l’entreprise doit mettre en oeuvre des pratiques managériales qui
favorisent :
• Le travail en équipe;
Étape 2
Définir des cibles d’innovation
Les innovations ne doivent pas apporter uniquement quelque chose de nouveau mais
un avantage concurrentiel aux entreprises. La vision de l’entreprise doit orienter les efforts
d’une démarche d’innovation. Pour ce faire, l’entreprise doit bien connaître son
environnement d’affaires en misant sur :
Étape 3
Approfondir la connaissance des problématiques
Le manque d’innovation provient souvent du fait que nous sommes trop pressés de
trouver une solution. Beaucoup d’énergie et de ressources sont ainsi gaspillées. Pour éviter de
trouver une bonne solution à un mauvais problème, il est important d’approfondir la
connaissance du véritable problème par des techniques appropriées.
Cette étape est à réaliser avec les personnes-clés, c’est-à-dire les propriétaires du
problème, ceux qui le comprennent bien et ceux qui mettront la solution en application
(dirigeants, employés, clients internes, clients externes, fournisseurs, etc.).
Étape 44
Générer des idées
Après avoir expérimenté des méthodes d’analyse afin d’identifier le bon problème
l’entreprise doit pouvoir identifier et mettre en oeuvre des solutions innovantes et adaptées.
Afin de se doter d’un large éventail de pistes et de solutions dans une perspective
d’innovation, la participation de personnes aux profils différents (équipes multidisciplinaires)
jumelée à l’utilisation de techniques de créativité sont requises.
Étape 5
Choisir son portefeuille de projets
Il vaut mieux choisir stratégiquement quelques projets que l’on mènera à bien que de
mettre en oeuvre un grand nombre de projets qui utiliseront des ressources sans se rendre à
l’étape des résultats. Le portefeuille de projets vise à :
• Eviter de consacrer des ressources à des projets que l’on ne réalisera pas.
Étape 6
Développer les projets retenus
Passer trop rapidement de l’idée initiale au développement constitue une grave erreur,
car les changements effectués en début de parcours coûtent moins cher que ceux apportés à la
fin. Afin de réduire les coûts et les incertitudes et d’éviter les retours en arrière, il est
important pour l’entreprise de segmenter en phases le développement des projets. Cette étape
propose un processus concret composé de portes, de phases et de livrables, et dans lequel des
décisions sont prises à chacune des phases.
Étape 7
Mettre en oeuvre les projets développés
C’est à cette étape que les résultats des efforts seront récoltés.
Bien sûr, ces innovations incrémentales n’apparaissent pas par hasard. Elles résultent
d’initiatives précises qui arrivent à des rythmes différents, selon les époques, selon les
industries et selon les entreprises.
Bien que les effets des innovations incrémentales soient extrêmement importants pour
la croissance de la productivité des entreprises, aucune d’elles prise séparément n’a d’effet
décisif. Elles reflètent plutôt l’efficacité d’une dynamique collective.
Exemple :
Planet, jeune entreprise basée à Linz en Autriche, a développé Relac, système unique qui
récupère et recycle jusqu’à 90 % de l’excès de vernis. Ce produit est d’autant plus innovant
qu’il pousse le client à innover lui-même pour en tirer le plus grand profit. Ainsi un client
italien qui fabrique et vernit des châssis de fenêtres destinés au marché européen a repensé
tout son processus de production à la suite de l’achat de Relac ; l’investissement a été amorti
en un an.
Les innovations de ce dernier type concernent moins une entreprise particulière que
l’économie tout entière. Elles résultent de la conjonction de plusieurs innovations radicales et
déterminent la naissance de nouveaux produits et services, et changent radicalement la nature
de la demande, la structure des coûts et les conditions de la compétitivité dans toute la sphère
économique. La maîtrise du feu par l’homme, l’introduction de la machine à vapeur ou du
moteur électrique sont des révolutions technologiques .Aujourd’hui les technologies de
l’information constituent, à n’en pas douter, une révolution technologique dont nous n’avons
pas fini de saisir les effets.
Il faut souligner que des changements d’une telle portée sont accompagnés de «
grappes » d’innovations radicales et incrémentales très nombreuses qui se diffusent par
imitation et amélioration à travers tout le système économique. Ainsi la création et la
transmission de l’énergie électrique ont permis le développement des moteurs électriques de
petite dimension et ont induit une multiplication des PME. Il en est de même aujourd’hui de
l’usage du fax, d’Internet ou de l’électronique d’une manière générale.
Produit
Procédé
Commercialisation
Organisation
Ressources humaines
Innovation de produit :
Une innovation de produit est l’introduction d’un bien ou d’un service nouveau ou
sensiblement amélioré sur le plan de ses caractéristiques ou de l’usage auquel il est
habituellement destiné. Cette définition inclut les améliorations sensibles des spécifications
techniques, des composants et des matières, du logiciel intégré, de la convivialité ou autres
caractéristiques fonctionnelles.
Exemple :
Innovation de procédé :
Elle peut avoir pour but de diminuer les coûts unitaires de production ou de distribution,
d’augmenter la qualité, de produire ou de distribuer des produits nouveaux ou sensiblement
améliorés.
Exemple :
Innovation de commercialisation :
Exemple :
Innovation d’organisation :
Exemple :
o Mise en place d’un système de gestion des opérations de production et des pratiques
de perfectionnement de la main-d’œuvre ;
Ressources humaines :
Esprit d’entreprise
Plan de formation
Section 2. L’innovateur
Paragraphe 1.Définition
L'innovateur est l'individu qui change et qui introduit quelque chose de nouveau, quel que soit son
domaine d'activité que ce soit dans le domaine des arts ou bien les sciences, l’innovateur est toujours
porte l’étincelle du renouveau.
Dans le contexte organisationnel, l’innovateur est celui qui apporte quelque chose de nouveau pour
l’entreprise, d'encore inconnu ou qui utilise une technologie nouvelle afin d’obtenir un avantage
compétitif en satisfaisant les besoins du marché.
Inventeur : est un individu qui invente c'est-à-dire qui est le premier à avoir l'idée.
Entrepreneur : est celui qui investit dans le projet d'innovation et prend les risques
financiers correspondants.
Grands innovateurs : au fil du temps, le monde des affaires et de l’entreprise à été marqué
par de nombreux innovateurs. Comme : Steve Jobs (Cofondateur, directeur général et
président du conseil d'administration d'Apple) , Jeff Bezos (Président et CEO
d'Amazon.com ), Michael Dell (fondateur de Dell ), Soichiro Honda (fondateur de la Honda
Motor Company ).
Selon Jobs le secret de la réussite est d’avoir : « le courage de suivre son cœur et son
intuition ». Il ajoutait : « vous savez déjà, au fond de vous, ce que vous voulez réellement
devenir ».
Steve Jobs a suivi son cœur tout au long de sa carrière, et cette passion, à son avis, a
fait toute la différence. Il est très difficile de proposer des idées novatrices qui font avancer la
société si vous n’êtes pas passionné par le sujet.
Steve Jobs a toujours vu grand et a été capable de transmettre sa vision, même si elle
était révolutionnaire. Il est allé au bout de ses idées même si celles-ci pouvaient paraître
complètement folles. L’idée de démocratiser l’usage de l’ordinateur, de le mettre dans les
mains de tout le monde, fait partie de ces idées.
Steve jobs veut donner une raison forte et motivante aux personnes souhaitant
travailler avec lui. Il leur faut de la passion : cela passe par la volonté de réaliser une grande
chose, quelque chose de très ambitieux comme des produits révolutionnaires.
Le cerveau de Steve Jobs était sans cesse en éveil, ouvert à tout ce qui se passait
autour de lui. Il ne plagiait pas les autres mais s’inspirait de ce qui se faisait déjà pour ensuite
faire des relations que les autres n’étaient pas capables de faire. Il prenait en compte ce qui se
faisait dans d’autres industries pour en prendre le meilleur et l’adapter à un secteur totalement
différent. L’idée de génie n’apparaît pas comme ça, ce sont les multiples expériences de notre
vie qui stimulent notre cerveau pour lui faire établir des relations nouvelles.
« Toute sa vie, il a exploré des choses nouvelles et sans rapport les unes avec les
autres : l’art de la calligraphie, les méthodes de méditation dans un ashram en Inde, ou les
remarquables finitions d’une Mercedes-Benz ».
Steve Jobs ne voulait pas vendre de simples produits mais faire rêver les gens, il ne
considérait pas les personnes qui achetaient des produits Apple comme de simple
consommateurs : « Je pense que vous devez penser différemment pour acheter un ordinateur
Apple. Je pense que les gens qui les achètent pensent vraiment différemment ».
1
Mon livre the innovation secrets of steve jobs ( McGraw-Hill,2010)
A l’heure actuelle, rares sont les produits qui ont des caractéristiques uniques, qui
peuvent se distinguer de la concurrence naturellement, alors ne vendent pas votre produit
comme un simple produit mais au contraire faites rêver les gens.
Steve Jobs a toujours tenu à supprimer tout ce qui était superflu pour créer un produit
au confort d’utilisation incomparable, à refuser ce qui n’est pas nécessaire. Le design est
simple et épuré. C’est souvent ce que cherchent les consommateurs, gardez le en tête. Les
produits ont rarement vocation à faire office de couteau suisse mais au contraire à remplir
parfaitement la fonction de base qui leur incombe, en procurant un confort d’utilisation des
plus élevé.
Les Apple Store ne sont pas des boutiques comme les autres. Ils proposent une relation
améliorée au client puisqu’il n’y a pas de simples vendeurs mais uniquement des spécialistes.
On achète pas simplement un produit Apple, grâce à tout ce qui est mis en place autour de la
marque, on vit l’expérience Apple : « aujourd’hui, les gens ne se contentent plus d’acheter un
ordinateur personnel, ils veulent aussi savoir ce qu’ils peuvent faire avec. C’est précisément
ce que nous allons leur montrer ». Cet aspect de la politique de Steve Jobs est déterminant, la
vente en elle-même ne doit jamais vous faire négliger la période précédent la vente et surtout
la période qui suit l’achat du client.
Steve Jobs était aussi un génie de la communication. Avec lui, le lancement d’un
produit prenait une autre dimension. Au-delà du produit lui-même, il est toujours parvenu à
transmettre un message : « votre idée ou vision ne compte pas si vous n’êtes pas capable de la
transmettre ».
Les recherches démontrent que plus de 65 % des entreprises devront effectuer des
changements majeurs au cours des 2 prochaines années pour répondre à la pression des
marchés. Ce besoin d’innovation est valable non seulement pour les grandes entreprises mais
aussi pour les PME.
Innover, c’est mettre en place des façons de faire qui n’existent pas encore, or si elles
n’existent pas, nous les ignorons. Malheureusement, nous n’aimons pas vivre dans
l’ignorance, nous préférons savoir et par conséquent, nous avons tendances à revenir au
connu. Et le connu c’est le contraire de l’innovation !
L’intervention d’un coach d’affaires est souvent essentielle pour sortir de ce cercle
vicieux.
Découvrir :
Tout le monde peut découvrir, il suffit de chercher et chercher c’est poser des
questions. Nous avons toutes les réponses à toutes les situations, il ne nous manque que les
questions. Il faut se demander pourquoi on fait les choses de cette façon ? Y a-t-il d’autres
façons ? Quels sont les avantages et les désavantages ? Comment fait-on ailleurs ? Les coachs
maîtrisent l’art de poser des questions et des sous questions qui amènent une prise de
conscience en profondeur. Les réponses surgiront graduellement et généreront des hypothèses
d’innovation.
Découvrir c’est aussi écouter les autres, les clients en particulier, se laisser influencer,
s’émouvoir. Le processus créatif consiste à apprendre à partir d’un futur émergeant.
Découvrir c’est faire des choses que l’on n’a jamais fait et éprouver des émotions
nouvelles.
Expérimenter :
Découvrir nous apporte une énergie considérable, des idées plein la tête, d’où le
besoin de trier, de prioriser et d’organiser. Il faut d’abord changer des comportements
internes, en général les employés ont une façon de faire qui fonctionne, ils auront
naturellement tendance à s’en tenir au connu.
Les idées nouvelles ont généré des hypothèses d’action, il convient de les tester auprès
des clients et de s’assurer qu’elles deviendront des centres de profits. Les clients ajouteront de
la valeur aux hypothèses qui deviendront des projets rentables.
En conclusion,
Innover, c’est faire les choses autrement, d’une façon « incomparable » et moins vous
êtes comparables, plus vous êtes uniques, plus vous êtes originales et plus vous pouvez
espérer un retour élevé sur l’investissement.