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SOINS PSYCHIATRIQUES
SANS CONSENTEMENT
Dr Mélanie Voyer1, Dr Carol Jonas2†, Pr Jean-Louis Senon3
1. Psychiatre et légiste, PH, CHU et CH Henri-Laborit, Poitiers, France
2. Psychiatre des Hôpitaux, docteur en droit, CHU Tours, France
3. Professeur de psychiatrie, université de Poitiers, France
jean.louis.senon@univ-poitiers.fr
I
l est interdit d’intervenir sur le corps humain sans consen de la loi avec la Constitution et la CEDH que la loi du 5 juillet
tement. Néanmoins, en psychiatrie, certaines pathologies 2011 a été votée en procédure d’urgence.
peuvent entraîner des troubles du jugement, des altérations Cette loi, modifiée par la loi du 27 septembre 2013, a introduit
dans le rapport à la réalité qui ne permettent pas au patient de de nouvelles mesures pour les soins sans consentement.
consentir aux soins. Aussi, la loi a-t-elle prévu des dispositions 1. Le contrôle du juge des libertés et de la détention au plus tard
particulières pour autoriser des soins psychiatriques lorsque la au 12e jour et tous les 6 mois
pathologie du patient le justifie. Le juge de la liberté et de la détention (JLD) assure le contrôle
Ces dispositions particulières ont été mises en place, avec la de la régularité des hospitalisations sans consentement sur la
loi du 30 juin 1838, qui prévoyait deux modalités d’hospitalisa forme (délai de saisine du JLD, certificats, demande du tiers…).
tion sous contrainte, dans des établissements dédiés aux soins Il doit être saisi, au plus tard au 8e jour, par le directeur de l’éta
psychiatriques : le placement volontaire (à la demande de l’en blissement pour une audience au 12e jour. Il reçoit alors le pa
tourage) et le placement d’office (à la demande des autorités tient au cours d’une audience qui, depuis la loi de 2013, doit se
préfectorales). Ces deux modalités ont été reprises dans la loi du dérouler préférentiellement dans une salle dédiée au sein de
27 juin 1990 qui prévoyait que la modalité d’hospitalisation en l’hôpital. La loi prévoit que cette audience soit publique, sauf si
psychiatrie la plus fréquente devait être l’hospitalisation « libre » une demande de huis-clos est effectuée pour risque d’atteinte à
avec consentement du patient, et réorganisait des soins sous l’intimité. Le patient doit être assisté d’un avocat.
contrainte, en « hospitalisation à la demande d’un tiers » ou en Le juge valide ou invalide les soins sans consentement et s’il
« hospitalisation d’office ». décide de la levée d’hospitalisation il peut donner un délai de
Récemment, la loi du 5 juillet 2011, modifiée par la loi du 27 sep 24 heures à l’établissement pour mettre en place un programme
tembre 2013, a entraîné de nombreux changements dans les de soins ambulatoires sous contrainte, si celui-ci est médicale
modalités de soins sans consentement. ment justifié.
2. La mise en place d’une période initiale de soins et d’observations 2. SPDTU : soins psychiatriques, sur décision du directeur
Cette période d’observation de 72 heures vise à une meilleure d’établissement, à la demande d’un tiers en urgence
évaluation de la pathologie psychiatrique du patient et à une re Cette modalité est prévue à l’article L3212-3 du code de santé
cherche du consentement aux soins ; elle impose d’effectuer un publique, en cas d’urgence, lorsqu’il existe un risque grave d’at
examen somatique dans les 24 heures afin d’éliminer une pa teinte à l’intégrité du malade.
thologie organique et d’inciter le patient à accepter les soins. Dans ce cas, un seul certificat initial est requis pour prononcer
3. La création des soins ambulatoires sous contrainte l’hospitalisation sous contrainte.
Ces soins ambulatoires sous contrainte peuvent être mis en Il peut être réalisé par un médecin de l’établissement accueillant
place dès la fin de la période initiale d’observation de 72 heures le malade.
d’hospitalisation complète. Il est joint à la demande manuscrite du tiers.
Ces soins ambulatoires doivent faire l’objet d’un « programme 3. SPPI : soins psychiatriques, sur décision du directeur
de soins », établi par écrit, explicitant les modalités de prise en d’établissement, sans tiers en cas de péril imminent
charge : hospitalisation de jour, à temps partiel, centre d’activité Prévu à l’article L3212-1-II-2 du code de santé publique, cette
thérapeutique, consultations, visites à domicile, ainsi que le lieu modalité de soin permet, lorsqu’il existe un péril imminent pour
des soins et la périodicité de ceux-ci. la santé de la personne et qu’il s’avère impossible d’obtenir une
4. L’instauration de soins pour péril imminent sans tiers (ASPPI) demande d’un tiers, que le directeur d’établissement prononce
Lorsqu’il est impossible de recueillir la demande d’un tiers et l’admission sous contrainte.
qu’il existe un « péril imminent » pour le patient, le directeur de Cela nécessite, au préalable, la rédaction, par un médecin
l’établissement de soins spécialisés peut prononcer une admis extérieur à l’établissement accueillant le malade, d’un certificat
sion à des soins sans consentement sans tiers, si aucun tiers n’a indiquant les caractéristiques de la maladie du patient et la né
pu être trouvé ou n’accepte de signer une demande. cessité de recevoir des soins, ainsi que son absence de consen
5. Le renforcement des droits de patients : tement.
La loi met en place une obligation d’information des patients Dans ce cas, le directeur de l’établissement d’accueil a l’obli
sur leurs droits et les voies de recours à chaque temps des soins. gation d’informer, dans un délai de 24 heures, la famille du pa
Elle impose le recueil des observations des patients sur les dé tient, son tuteur ou curateur ou toute personne ayant des rela
cisions qui les concernent. tions antérieures avec la personne malade et lui donnant qualité
pour agir dans l’intérêt de celle-ci.
Modalités d’instauration des différentes mesures 4. SPDRE : soins psychiatriques à la demande
de soins sans consentement du représentant de l’État
Les certificats médicaux de ces différentes mesures doivent Ces mesures sont prononcées par arrêté du représentant de
dater de moins de 15 jours. Ils doivent être « motivés », c’est-à- l’État dans le département, s’il est constaté l’existence de
dire décrire la symptomatologie mais également en quoi celle-ci troubles mentaux nécessitant des soins et un comportement
entraîne la nécessité de soins et empêche le consentement. compromettant la sûreté des personnes ou pouvant porter at
1. SPDT : soins psychiatriques, sur décision du directeur teinte de façon grave à l’ordre public (article L3213-1 du code
d’établissement, à la demande d’un tiers de santé publique).
Elles sont définies à l’article L3212-1-II-1 du code de santé Ils nécessitent :
publique. Cette procédure est applicable s’il est mis en évidence ––un certificat médical circonstancié, ne pouvant émaner d’un
des troubles mentaux nécessitant des soins assortis d’une sur psychiatre exerçant dans l’établissement d’accueil. Il décrit les
veillance constante justifiant l’hospitalisation complète et que le troubles et en quoi ceux-ci compromettent la sûreté des per
patient ne peut consentir aux soins en raison de ses troubles sonnes ou portent atteinte de façon grave à l’ordre public ;
mentaux. ––un arrêté préfectoral motivé.
Elle nécessite : En cas de danger « imminent » pour la sûreté des per
––une demande manuscrite d’un tiers (membre de la famille du sonnes, l’article L3213-2 prévoit que le maire ou les commis
malade, personne ayant des relations avec le malade sans ap saires de police à Paris peuvent, sur la base d’un avis médical
partenir au personnel de l’établissement prenant en charge la attestant la situation de danger imminent pour la sûreté des
personne, le tuteur ou curateur) accompagnée d’un justificatif personnes et l’existence d’un trouble mental, prendre toutes
de l’identité du demandeur (copie de la carte d’identité) ; les mesures provisoires nécessaires, notamment une hospi
––deux certificats médicaux datant de moins de 15 jours dont talisation sous contrainte. Cette situation doit être référée,
l’un doit être réalisé par un médecin n’appartenant pas à l’éta dans les 24 heures, au représentant de l’État dans le dépar
blissement accueillant le malade. Ces certificats doivent constater tement, qui prononce, s’il y a lieu, un arrêté d’admission en
l’état mental de la personne malade, les caractéristiques de sa soins psychiatriques (soins psychiatriques à la demande du
maladie et la nécessité de recevoir des soins. représentant de l’État).
OK
En soins psychiatriques, sur décision du directeur d’établisse psychiatriques, sur décision du directeur d’établissement, à la
ment, à la demande d’un tiers ou soins psychiatriques, sur décision demande d’un tiers ne peuvent s’appliquer aux mineurs car ils
du directeur d’établissement, sans tiers en cas de péril imminent, renvoient à la forme habituelle de l’hospitalisation d’un mineur
le directeur de l’établissement lève la mesure dès que le psychiatre qui est à la demande des titulaires de l’autorité parentale. En
prenant en charge le patient en fait mention dans son certificat. revanche, les soins psychiatriques à la demande du représen
En soins psychiatriques à la demande du représentant de l’État, tant de l’État sont possibles pour le mineur, mais dans des cir
le directeur de l’établissement en réfère dans les 24 heures au re constances très exceptionnelles.
présentant de l’État qui doit statuer dans un délai de trois jours. Il existe deux modalités d’ordonnance de placement provisoire :
Le représentant de l’État n’est pas tenu de suivre les conclusions ––l’ordonnance de placement provisoire pénale : elle peut être
du psychiatre et peut décider le maintien en hospitalisation. Il en décidée dans le cadre d’une procédure pénale, quel qu’en soit
informe alors le directeur de l’établissement qui demande l’avis le stade (enquête préliminaire, instruction, jugement). Elle im
d’un deuxième psychiatre. Si les deux avis convergent, le repré pose alors au mineur, avec ou sans l’accord de la famille, une
sentant de l’État doit ordonner la levée de la mesure. hospitalisation en service de psychiatrie, sans qu’un certificat
2. Sur demande du juge des libertés et de la détention (JLD) d’un médecin préalable ne soit nécessaire ;
Le juge des libertés et de la détention peut ordonner la levée ––l’ordonnance de placement provisoire civile : instituée par l’ar
totale immédiate de la mesure de soins sans consentement, ticle 375-3 du Code civil, elle permet au juge des enfants de
mais également laisser aux soignants un délai de 24 heures pour placer un mineur dans un établissement de soins. Pour des
permettre la mise en place d’un programme de soins, si cela soins psychiatriques, la loi Kouchner du 4 mars 2002 prévoit
s’avère nécessaire. que la décision de placement provisoire ne peut être prise
qu’après un avis médical circonstancié d’un médecin extérieur
Hospitalisation par ordonnance de placement à l’établissement d’accueil. Elle est limitée à une durée initiale
provisoire : les soins sans consentement de 15 jours, qui peut être renouvelée pour une durée d’un
mois après avis d’un psychiatre de l’établissement. Elle peut
destinés aux mineurs
être ordonnée sans le consentement du mineur et sans le
Les dispositions de la loi de 2011 s’appliquent rarement aux consentement des titulaires de l’autorité parentale.•
mineurs. Les titulaires de l’autorité parentale peuvent leur imposer
des soins en recueillant leur avis selon leur âge. Retrouvez le Message de l'auteur www.etudiants.larevuedupraticien.fr
SOINS PSYCHIATRIQUES
SUR DÉCISION
du directeur d’établissement et sur décision du représentant de l’État
! À la suite de la parution de la loi du 5 juillet 2011, les expressions « hospitalisation à la demande d’un tiers » et « hospitalisation d’office » n’ont plus lieu d’être.
I
n droit français, le principe qui s’impose est que toute qui peut se dérouler soit au tribunal de grande instance, soit en
comme les soins à la demande du représentant de l’État soient Les trois formes de soins sans consentement
réalisés hors hospitalisation complète. Ces soins ambulatoires de la loi du 5 juillet 2011
sous contrainte peuvent se mettre en place après la période
obligatoire d’hospitalisation continue de 72 heures. Dans ce Trois modalités sont prévues par la loi :
cas, ce n’est plus l’hospitalisation qui est imposée mais les – les soins psychiatriques sur décision du directeur d’établisse-
soins, dont les modalités sont déterminées par le programme ment (SDDE) à la demande d’un tiers (ex-HDT) qui peuvent être
de soins. Celui-ci établit le type de soins, le lieu des soins et la en mode « normal », en mode « péril imminent » sans tiers ou en
périodicité de ceux-ci sans mentionner la nature des traite- procédure d’urgence ;
ments et en veillant à la faisabilité du programme de soins pro- – les soins psychiatriques sur décision du représentant de l’État ;
posé en fonction des disponibilités des équipes soignantes – les soins ambulatoires sous contrainte.
d’accueil. Dans le cas des soins ambulatoires sous contrainte,
le juge des libertés et de la détention n’a pas, à ce jour, à rece- Soins psychiatriques sur décision du directeur
voir en audience la personne faisant l’objet de soins ambula- d’établissement avec ou sans tiers (SDDE, ex-HDT)
toires sous contrainte, ni au 15e jour ni au 6e mois ;
– l’avis d’un collège pour certains patients en soins sur décision Procédure « normale » de soins psychiatriques
du représentant de l’État : les patients concernés sont ceux qui à la demande d’un tiers sur décision du directeur
ont fait l’objet d’une déclaration d’irresponsabilité pénale en de l’établissement (ex-HDT)
application de l’article 122-1 alinéa 1 du code pénal ou ceux Cette procédure de soins sous contrainte est applicable
qui ont séjourné pendant plus de un an ces 10 dernières devant la constatation de troubles mentaux nécessitant des
années en unité pour malades difficiles. Pour ces patients, soins assortis d’une surveillance constante justifiant l’hospitalisa-
lorsque le psychiatre envisage la fin de l’hospitalisation com- tion complète et quand le patient ne peut pas consentir à ses
plète, le directeur convoque un collège comportant le psychia- soins en raison de ses troubles mentaux.
tre traitant du patient, un autre psychiatre de l’établissement Cette procédure n’est applicable que si figure au dossier une
qu’il nomme de sa propre autorité et un membre de l’équipe de demande manuscrite d’un tiers n’appartenant pas au personnel
soins. De façon collégiale, ils rendent un avis motivé ayant pour du centre hospitalier spécialisé qui va accueillir le patient.
objectif d’éclairer la décision du préfet ; Six certificats médicaux circonstanciés sont exigés par la loi ; ils
– des dispositions nouvelles en cas de désaccord entre le psy- doivent démontrer l’existence de troubles mentaux nécessitant
chiatre traitant et le préfet (conséquence de la question priori- des soins, l’impossibilité de consentir et la nécessité d’une sur-
taire de constitutionnalité du 9 juin 2011) : si le préfet n’est pas veillance constante.
d’accord quand le psychiatre traitant demande la fin de l’hospi- Deux certificats médicaux initiaux doivent être réalisés : l’un d’un
talisation complète sur décision du représentant de l’État, le médecin n’appartenant pas à l’établissement d’accueil, l’autre
directeur demande immédiatement un deuxième avis de psy- d’un médecin pouvant exercer dans l’établissement d’accueil.
chiatre qui doit être rendu dans un délai de 72 heures. Si ce Un certificat de 24 heures doit être réalisé par un psychiatre dif-
deuxième avis est conforme au premier, le préfet doit suivre et férent de ceux qui ont rédigé les certificats initiaux.
prendre un arrêté de fin d’hospitalisation complète. Si le Une attestation confirmant qu’un examen somatique a été
deuxième avis n’est pas conforme au premier, le directeur saisit réalisé doit figurer au dossier médical du patient.
immédiatement le juge des libertés et de la détention. Le préfet Un certificat de 72 heures peut être réalisé par le psychiatre qui
peut maintenir l’hospitalisation complète sauf si le juge impose a signé celui des 24 heures.
la sortie ; Après le 5e jour et avant le 8e jour, un nouveau certificat circons-
– le renforcement des droits des patients : la loi met en place une tancié est rédigé par le psychiatre traitant, et un avis conjoint de
obligation d’information des patients sur leurs droits et les voies deux psychiatres est rédigé confirmant le maintien de la mesure
de recours à chaque temps des soins, et ceci dans la mesure ou la fin de l’hospitalisation sous contrainte. S’il y a maintien de la
où leur état le permet. Elle impose le recueil des observations mesure d’hospitalisation sous contrainte, cet avis est transmis,
des patients sur les décisions les concernant. Les commis- au plus tard le 12e jour, par le directeur au juge des libertés et de
sions départementales de l’hospitalisation psychiatrique la détention pour planification d’une audience au 15e jour.
(CDHP) deviennent les commissions départementales des Le juge des libertés et de la détention reçoit le patient en
soins psychiatriques (CDSP). Elles recentrent leur mission sur audience au 15e jour. Il rend aussitôt son ordonnance qui valide
les situations les plus sensibles : soins en cas de péril imminent ou invalide la mesure en cours.
ou sans tiers et soins sur décision du directeur d’établissement Un certificat mensuel (1 mois après celui de J5 à J8) doit être
depuis plus de un an. Les commissions départementales de réalisé quand la mesure est maintenue.
soins psychiatriques transmettent un rapport annuel au Un certificat est réalisé 8 jours avant le 6e mois dans la perspective
contrôleur général des lieux de privation de liberté. d’une audience du juge des libertés à la date anniversaire du 6e mois.
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