1-CC312F-Le matériau-Bois-JFB-2019

BUREAU
VERITAS
CONSTRUCTION
CC 312F
CONSTRUCTION
BOIS LE BOIS
MATÉRIAUX
Jean-François BERRY
Session 2019
LES BOIS
© Bureau Veritas construction

Département Technique Performance Construction 1
Les principales essences utilisées en France
 Les feuillus
 Le chêne
• Masse volumique 700 kg/m3
© - Copyright Bureau Veritas Construction - Direction Technique Performance Construction 3
 Les feuillus
 Le châtaignier

 Les résineux
 L‘épicéa
 Les résineux
 Le douglas

 Les résineux
 Le mélèze
 Les résineux
 Le pin sylvestre

Le matériau bois
 Un tronc d'arbre est constitué

d'écorce , d'aubier et de duramen
(ou bois parfait) . Entre l'aubier et
l'écorce se trouvent le liber et le
cambium qui sont les couches
responsables de la croissance, l'un
crée l'écorce et l'autre le bois.
L'aubier est la partie vivante du
tronc, c'est en lui que circulent les
fluides de l'arbre. Les cellules
ligneuses de l'aubier meurent et le
bois se transforme en duramen qui
sert de tuteur à la plante, c'est la
partie la plus résistante du bois.
 Suivant les essences l'aubier doit

être purgé (chêne, noyer, mélèze...)
Le matériau Bois

Le matériau bois
 Les déformations et leurs effets sur les pièces de bois.
 Les effets sont de 2 ordres : déformation géométrique et fentes.
Lorsque le cœur n'est pas présent dans la section

de bois, les déformations sont régulières et
géométriques (par exemple une poutre de section
carrée qui se transforme en losange.
Par contre lorsque le cœur est présent dans la section,

les retraits ne sont pas tous dans la même direction,
cela entraîne des tensions et des fentes.
Les fentes ont toujours lieu en priorité du coté le plus
proche du cœur.
Le bois matériau anisotrope
© - Copyright Bureau Veritas Construction - Direction Technique Performance Construction CC031F – J.F. BERRY - P. HOSTALERY - T. LAMADON - 2012 12

Le matériau bois
 Un matériau de qualité qui a de nombreuses faiblesses:
Le bois

 Présence de noeuds
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Le matériau bois
Déformation dans la longueur des pièces

de bois. Les pièces devront être
positionnées de sorte que les efforts
contrebalancent les déformations
naturelles
Le matériau bois
Pour une moise par exemple, la déformation des bois doit

mettre le serrage en tension.
La déformation naturelle doit s'opposer à la charge.

LES BOIS DE CHARPENTE
Philippe HOSTALERY
 Les bois de charpentes

Les produits à base de bois pour la construction






CHARPENTE TRADITIONNELLE

Bois et humidités, plus de confusion
Humidités Effets
Initiale - Mise en œuvre Retrait - gonflement  ELS-ELU
Coefficient de retrait transversal du BM : β90 =

0,25% par % de variation d'humidité
Fluage et résistance réduite  ELS-ELU
Etats hygroscopiques selon CB71

 Contrôle visuel et Fluage  coef. θ
mesure Contrainte  article 3.13
En service Classes de service (1 à 3) selon EC5

Fluage  kdef
Résistance  kmod
Attaques biologiques  Durabilité  Classe d’emploi (1 à 5) de l’EN 335
 Contrôle conception et Insecte Champignon

dispositions constructives (attaque favorisée par (humidité nécessaire
l’attaque fongique) et suffisante)
Un bois, même parfait, est anisotrope
f t , 0 ,k
f c ,0, k
Traction axiale
Compression axiale
f t ,90 ,k
f c ,90 ,k
Compression Traction
transversale transversale
f v ,k
Pour du bois sans défaut et de petites dimensions :

f t , 0 , k > f c , 0, k > f c ,90 , k > f v , k > f t , 90 , k

Et un bois de construction a des défauts
Pour comprendre définitivement l’enjeu du propos, un petit exercice :

Soit une poutre en bois massif, longue de 85 cm, sur deux appuis, de section 15x5 cm,
soumise à un essai de flexion 3 points, dessinez le profil de la rupture…
CRACK !
(par exemple ?)
Pour cette poutre,

4 nœuds dans l’axe de
la charge ont canalisé le
chemin de la rupture,
donnant un profil plutôt
prévisible…
Pour cette poutre,

le faciès de rupture suit un
chemin en cascade, passant
d’une rupture locale amorcée
par une singularité quelconque
à une autre par des plans de
rupture en cisaillement (avec
traction perpendiculaire
secondaire)…
Ce type de rupture est assez
proche de celles rencontrées à
BV pour du lamellé collé.

Contraintes secondaire de traction transversale en flexion dues Contraintes secondaire de traction transversale en flexion dues a
au nœud à la pente du fil dans la zone tendue par la flexion

Conséquences
Conséquence 1 : Classement visuel pour bois de structure, sciés, français  NF B 52-001
Critères visuels = nœuds, fentes, flaches, pente de fil, cernes, poches de résine et
bien d’autres encore…
Attention : critère fente difficile à contrôler et effectué à l’humidité du bois lors du tri,
des fentes plus importantes pourront donc apparaitre…
Méthodes de mesure selon l’EN 1310.
Conséquences
Conséquence 2 : Classement visuel par un tiers

Pour des structures « critiques », il faut encourager le MO à faire réaliser le classement
visuel des bois par un organisme professionnel reconnu.
Conséquence 3 : Résistances d’un bois de construction (≠ bois parfait de petites dim)

+ flexion, donc 7 propriétés Inversion (à humidité normale)
f m ,k > f c , 0,k > f t , 0,k > f c , 90,k > f v , k > f t ,90, k ≈ f r , k
σ f > σ '> σ > σt '>τ > σt

Principes de la durabilité en bois
(1) Exposition à l’eau et à l’humidité,
Graves erreurs courantes extérieure ET intérieure.
- négliger l’étape (2) Cette exposition et les dispositions
- surévaluer l’étape (3) constructives définissent la classe d’emploi
- ignorer les conditions de l’étape (4), soient : (1 à 5) selon l’EN 335.
imprégnabilité, risque de détrempage,
température à l’application, traitements
après découpes… (2) Dispositions constructives
1- barrières physiques : capotage, bande anti-
(3) Durabilité naturelle des capillarité, film d’étanchéité, film anti-termite
bois massifs
selon l’EN 350 et EN 460. 2- absence de pièges à eau : pas de stagnation,
particulièrement en bois de bout
3- lame de ventilation : régulation naturelle

d’humidité, vide sanitaire
(4) Durabilité par

traitement des bois massifs
selon l’EN 350 et l’EN 351.
Attaque fongique
Attaque d’insectes
Il s’agit d’un pied de poteau en bois massif résineux

lasuré exposé aux intempéries.
La mérule (attaque fongique) s’est développée.
La situation a été amélioré après coup par l’ajout d’un

capotage évitant l’exposition directe à la pluie.
Des injections de bâtonnets traités au sel de bore ont

été mis en œuvre en traitement curatif afin de
stopper l’attaque de la mérule.
Une question en suspens reste le risque de stagnation

d’eau en bois de bout en contact de la platine
métallique…

Classe d’emploi des bois



Durabilité des bois

Classe 1 Classe 2 Classe 3 Classe 4
Sans Avec Sans Avec Sans Avec Sans Avec
traitement traitement traitement traitement traitement traitement traitement traitement
Résineux
Douglas Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non
Epicea Non Oui Non Oui Non Oui Non Non
Mélèze Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Oui
Pin Maritime Oui Oui Oui Oui Non Oui Non Oui
Pin Sylvestre Oui Oui Oui Oui Non Oui Non Oui
Sapin Oui Oui Oui Oui Non Oui Non Oui
Western red cedar Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Non
Feuillus
Aulne Non Oui Non Oui Non Oui Non Oui
Châtaigner Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Oui
chêne Oui Oui Oui Oui Oui Oui Non Oui
frêne Non Oui Non Oui Non Oui Non Oui
hêtre Non Oui Non Oui Non Oui Non Oui
peuplier Non Oui Non Oui Non Oui Non Oui
Robinier Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Bois exotiques
Bangkirai Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Doussié Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Ipé Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Iroko Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Teck Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui
LE BOIS ET L’EAU

Le bois et l’eau
Le bois et l’eau
 Equilibre hygroscopique

Le bois et l’eau
Le bois et l’eau

Le bois et l’eau
 Coefficient de rétractabilité
 , les valeurs du coefficient de rétractabilité pour une variation de 1% d’humidité dans le bois sont de :
• 0,25% dans le sens transversal pour les résineux
• 0,30% dans le sens transversal pour le chêne
• 0,01% dans le sens longitudinal
 Pour les bois massifs, les sections commerciales des bois massifs sont données à 20 % d’humidité et doivent
être calculé a 12%.
 On constate que la rétractabilité axiale est pratiquement négligeable à côté de la rétractabilité transversale.
Cette dernière doit être prise en compte dans la tenue des assemblages des éléments en bois lamellé-collé de
très grande hauteur.
 Question : quelle est la réduction de section d’un bois 10x20 qui passe de 20% à 12% d’humidité?
Le bois et l’eau
 Protection contre des atmosphères sèches

 Si le bois, dans une certaine mesure, est sensible aux variations excessives d’humidité, il l’est aussi lorsque
cette humidité chute très rapidement.
 C’est le cas des bâtiments équipés de chauffage central mal équilibré et qui procure une température élevée
sans que l’hygrométrie soit compensée de façon naturelle ou artificielle. Dans de telles conditions, le bois
gerce rapidement et ne se stabilise qu’après plusieurs mois de service. Les précautions à prendre dans ces
conditions sont les suivantes :
• coller avec un taux d’humidité du bois bas, voisin de 11%,
• utiliser des lamelles de faible épaisseur,
• ne pas laisser le lamellé-collé reprendre une variation d’humidité pendant le transport et le stockage sur chantier en le traitant avec un
produit hydrofuge et en le protégeant,
• s’assurer, après la pose de la charpente et de la couverture, que le chauffage soit mis en route de façon progressive et reste assez bas
dans la première période d’utilisation,
• s’assurer que l’hygrométrie de l’air ambiant au niveau de la charpente reste dans des limites normales.

Le bois et l’eau
Le bois et l’eau
 Particularité de la classe d’emploi 3.1

 le sens du fil du bois par rapport à l’écoulement de l’eau, les détails d’assemblages, les profils et la position
géométrique des éléments dans l’ouvrage (horizontalité, oblicité, verticalité) peuvent être combinés pour faire
émerger trois niveaux de conception plus ou moins performants en termes de durée de vie :
• Drainante : éléments verticaux sans piégeages d’eau (parties courantes et points singuliers) ;
• Moyenne : éléments horizontaux sans piégeages d’eau (parties courantes et points singuliers)
• Piégeante : éléments avec rétentions potentielles importantes d’eau au niveau de points singuliers
(assemblages, bois de bouts exposés, etc.) et/ou en parties courantes (face horizontale en pleine exposition).

Le bois et l’eau

 Chaque élément dispose d’une Face Supérieure FS et de Faces Latérales FL
 Suivant l’inclinaison de la pièce de bois, l’écoulement de l’eau affecte la face

supérieure dans des conceptions différentes :
• pour α entre 0° et 15° inclus, affectation de la face supérieure en conception piégeante (zone1);
• pour α de 15° à 75° inclus, affectation de la face supérieure en conception moyenne (zone2);
• pour α entre 75° et 90°, affectation de la face supérieure en conception drainante (zone 4).
 L’écoulement de l’eau peut être facilité pour permettre une affectation de la face
supérieure en conception drainante pour des usinages de forme de la face
supérieure à pente minimale β = 15°
Le bois et l’eau

 Points singuliers
• Pieds de poteaux conception drainante:
• Pour tout autre cas les extrémités inférieures sont à affecter en conception piégeante

Le bois et l’eau

 Points singuliers
• Assemblages
PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES DES BOIS

Les bois massifs
 Les classes de résistances des bois massifs relèvent de la NF EN 338:2016

 Attention cette norme existe en version 2003 et 2009: en cas de construction existante faire attention aux
valeurs retenue
Les bois massifs

Les bois massifs
Les bois massifs

EVOLUTION NORMATIVE LIEE AUX EUROCODES
Passage de
EN 1194
EN 14080
Rappels de la EN 1194
 Depuis 2003, nous appliquons la NF P21-400

pour définir à partir des classes de résistance
les contraintes admissibles à appliquer avec
les règles CB71.
 Les notes de calcul, que nous recevons, font

référence à la norme EN 1194 de 1999 pour la
détermination des valeurs caractéristiques
applicables dans les calculs aux états limite de
type Eurocodes.
 La norme EN 1194 définit un système de classes

de résistance des BLC s’appuyant sur la EN 338
définissant les classes de résistance des bois
massifs feuillus et résineux.

Rappels de la EN 1194 (2)
 Des normes complémentaires à la EN 1194 permettent :

 De définir les valeurs caractéristiques des propriétés mécaniques et de
la masse volumique (EN 384),
 De définir les prescriptions minimales de performance et de fabrication

des aboutages (EN 385 : 2001).
 De définir les prescriptions minimales de performance et de fabrication

des bois lamellés collés (EN 386 : 2002).
 De déterminer certaines propriétés physiques et mécaniques (EN 408),
 De déterminer la résistance au cisaillement et des propriétés

mécaniques perpendiculaires aux fibres (EN 1193).
Application dans les règles de calcul
 Les normes européennes de calcul, les Eurocodes définissent les

règles générales et les règles pour les bâtiments pour calculer les
structures en bois (ENV 1995-1-1, puis EN 1995-1-1), en utilisant les
contraintes caractéristiques résultant de la classification EN 1194.
 Cette norme a montré ses limites en particulier en raison de la

subsistance du classement visuel des bois qu’elle continue de
permettre.
 Une nouvelle norme parallèle apparait qui regroupe la EN 1194 est ses
normes complémentaires dans une seule norme la EN 14080.

Apparition de la norme EN 14080
 A partir de 2005, est apparue une nouvelle norme EN 14080

fixant des exigences plus suivies pour le bois lamellé collé.
 La version mise jour en août 2013 de la norme

EN 14080 remplace les normes suivantes :
 EN387:2001 = Aboutages à entures multiples
 EN390:1994 = Ecarts admissibles dimensions
 EN1194:1999 = Classes de résistance et détermination des valeurs caractéristiques,
 EN 385:2001 = Aboutages exigences de performance et fabrication,
 EN 386:2001 = Exigences de performances et exigences minimales de fabrication des lamellés de

résineux,
 EN 391:2001 = Essais de délamination des joints de collage,
 EN 392:2001 = Essais de cisaillement des joints de collage.
La Norme EN 14080:2013-08 (1)
 La norme EN 14080:2013-08 définit la composition des bois lamellés collés à partir de lamelles
classées en Traction plutôt qu’en Flexion.
 Cette obligation, si elle est respectée par les lamellistes, exclura les bois à nœuds, car ceux-ci
déclasseront les lamelles en traction, et entraineront un déclassement des lamellés collés les
contenant.
 La norme EN 14080:2013 intègre nombre de contrôles qui étaient méconnus et non appliqués (liste
de la diapo précédente).
 Se déclarer conforme à la norme EN 14080:2013 suppose donc le respect de tous les contrôles
matérialisés de cette norme :
• Classement du bois massif pour sa résistance suivant EN 14081-1,
• Classement en traction des planches ou lamelles, de T8 à T30,
• Vérification de la résistance d’aboutage, qui définit fm,g,k,
• Vérification de la résistance au cisaillement.

La Norme EN 14080:2013-08 (2)
 La norme EN 14080:2013-08 couvre aussi les bois dérivés de la production des lamellés collés :
 les BMR ou massifs reconstitués de trois ou quatre lamelles,
 Les lamellés en fagot de carrelets,
 Les lamellés composés de poutres lamellées.
 La norme EN 14080:2013-08 vise à généraliser le contrôle machine pour définir la résistance des
planches en ayant recours à la norme EN 14081 et à ses parties 3 et 4 pour le classement
mécanique des bois.
 Elle laisse quelques possibilités au contrôle visuel mais en réduit le champ par des contrôles
complémentaires sur les aboutages.
 Elle devrait donc exclure rapidement le contrôle visuel approximatif, si les certificateurs font leur
travail et exigent les résultats de test de traction et d’aboutages pour valider leur certification externe.
Résistances caractéristiques
EN 1194 # EN14080 BLC homogènes
EN 1194:1999-07 versus EN 14080:2013-08
GL 24 h GL 28 h GL 32 h GL 36 h GL 20h GL 24h GL 28h GL 32h
f m,g,k 24,0 MPa 28,0 MPa 32,0 MPa 36,0 MPa f m,g,k 20,0 MPa 24,0 MPa 28,0 MPa 32,0 MPa
f t,0,g,k 16,5 MPa 19,5 MPa 22,5 MPa 26,0 MPa f t,0,g,k 16,0 MPa 19,2 MPa 22,4 MPa 25,6 MPa
f t,90,g,k 0,4 MPa 0,5 MPa 0,5 MPa 0,6 MPa f t,90,g,k 0,5 MPa (*)
f c,0,g,k 24,0 MPa 26,5 MPa 29,0 MPa 31,0 MPa f c,0,g,k 20,0 MPa 24,0 MPa 28,0 MPa 32,0 MPa
f c,90,g,k 2,7 MPa 3,0 MPa 3,3 MPa 3,6 MPa f c,90,g,k 2,5 MPa (**)
f v,g,k 2,7 MPa 3,2 MPa 3,8 MPa 4,3 MPa f v,g,k 3,5 MPa (3*)
f r,g,k 1,2 MPa (4*)
E 0,g,moy 11600 MPa 12600 MPa 13700 MPa 14700 MPa E 0,g,moy 8400 MPa 11500 MPa 12600 MPa 14200 MPa
(5*)
E 0,g,05 9400 MPa 10200 MPa 11100 MPa 11900 MPa E 0,g,05 7000 MPa 9600 MPa 10500 MPa 11800 MPa
E 90,g,moy 390 MPa 420 MPa 460 MPa 490 MPa E 90,g,moy 300 MPa
E 90,g,05 250 MPa
G g,moy 720 MPa 780 MPa 850 MPa 910 MPa G g,moy 650 MPa
(6*)
G g,05 540 MPa
G r,g,moy 65 MPa
G r,g,05 54 MPa
ρ g,k 380 kg/m3 410 kg/m3 430 kg/m3 450 kg/m3 ρ g,k 340 kg/m3 385 kg/m3 425 kg/m3 440 kg/m3
ρ g,moyen 370 kg/m3 420 kg/m3 460 kg/m3
490 kg/m3
(*) Uniformisation de la résistance en traction transversale
(**) Uniformisation et réduction de la résistance en compression transversale
(3*) Résistance au cisaillement (cisaillement et torsion)
(4*) Introduction de la Résistance au cisaillement roulant nécessaire aux calcul des bois croisés, contrecollés et contrecloués
(5*) Légère amélioration des modules d'élasticité longitudinale
(6*) Mais uniformisation à la baisse des modules d'élasticité transversale et de cisaillement

EN 338:2009 # EN14080:2013-08
EN338:2009 Bois massifs résineux vers EN 14080:2013-08 BLC
C24 C27 C30 C35 C40 GL 20h GL 24h GL 28h GL 32h
f m,g,k 24 MPa 27 MPa 30 MPa 35 MPa 40 MPa f m,g,k 20,0 MPa 24,0 MPa 28,0 MPa 32,0 MPa
f t,0,g,k 14,0 MPa 16,0 MPa 18,0 MPa 21,0 MPa 24,0 MPa f t,0,g,k 16,0 MPa 19,2 MPa 22,4 MPa 25,6 MPa (*)
f t,90,g,k 0,4 MPa f t,90,g,k 0,5 MPa (**)
f c,0,g,k 21,0 MPa 22,0 MPa 23,0 MPa 25,0 MPa 26,0 MPa f c,0,g,k 20,0 MPa 24,0 MPa 28,0 MPa 32,0 MPa
f c,90,g,k 2,5 MPa 2,6 MPa 2,7 MPa 2,8 MPa 2,9 MPa f c,90,g,k 2,5 MPa (3*)
f v,g,k 4,0 MPa f v,g,k 3,5 MPa (3*)
f r,g,k f r,g,k 1,2 MPa (4*)
E 0,g,moy 11000 MPa 11500 MPa 12000 MPa 13000 MPa 14000 MPa E 0,g,moy 8400 MPa 11500 MPa 12600 MPa 14200 MPa
(5*)
E 0,g,05 7400 MPa 7700 MPa 8000 MPa 8700 MPa 9400 MPa E 0,g,05 7000 MPa 9600 MPa 10500 MPa 11800 MPa
E 90,g,moy 370 MPa 380 MPa 400 MPa 430 MPa 470 MPa E 90,g,moy 300 MPa
E 90,g,05 E 90,g,05 250 MPa
G g,moy 690 MPa 720 MPa 750 MPa 810 MPa 880 MPa G g,moy 650 MPa
(6*)
G g,05 G g,05 540 MPa
G r,g,moy G r,g,moy 65 MPa
G r,g,05 G r,g,05 54 MPa
ρ g,k 350 kg/m3 370 kg/m3 380 kg/m3 400 kg/m3 420 kg/m3 ρ g,k 340 kg/m3 385 kg/m3 425 kg/m3 440 kg/m3
ρ g,moyen 420 kg/m3 450 kg/m3 460 kg/m3 480 kg/m3 500 kg/m3 ρ g,moyen 370 kg/m3 420 kg/m3 460 kg/m3 490 kg/m3
(*) Si l'on part du bois massif , il faut vraiment des lamelles classées en traction pour justifier les valeurs EN 14080
(**) Un peu de colle et 25% de résistance en plus en traction transversale
(3*) On uniformise la compression transversale et le cisaillement et on le réduit un peu
(4*) Nouvelle résistance au cisaillement de roulement
(5*) La colle améliore ici aussi la qualité
(6*) On uniformise et on réduit la résistance
EN 1194 # EN14080 BLC panachés
EN 1194:1999-07 versus EN 14080:2013-08
GL 24 c GL 28 c GL 32 c GL 36 c GL 20c GL 24c GL 28c GL 32c
f m,g,k 24,0 MPa 28,0 MPa 32,0 MPa 36,0 MPa f m,g,k 20,0 MPa 24,0 MPa 28,0 MPa 32,0 MPa
f t,0,g,k 14,0 MPa 16,5 MPa 19,5 MPa 22,5 MPa f t,0,g,k 15,0 MPa 17,0 MPa 19,5 MPa 19,5 MPa
f t,90,g,k 0,35 MPa 0,40 MPa 0,45 MPa 0,50 MPa f t,90,g,k 0,5 MPa (*)
f c,0,g,k 21,0 MPa 24,0 MPa 26,5 MPa 29,0 MPa f c,0,g,k 18,5 MPa 21,5 MPa 24,0 MPa 24,5 MPa
f c,90,g,k 2,4 MPa 2,7 MPa 3,0 MPa 3,3 MPa f c,90,g,k 2,5 MPa (**)
f v,g,k 2,2 MPa 2,7 MPa 3,2 MPa 3,8 MPa f v,g,k 3,5 MPa (3*)
f r,g,k 1,2 MPa (4*)
E 0,g,moy 11600 MPa 12600 MPa 13700 MPa 14700 MPa E 0,g,moy 8400 MPa 11000 MPa 12500 MPa 13500 MPa
(5*)
E 0,g,05 9400 MPa 10200 MPa 11100 MPa 11900 MPa E 0,g,05 7000 MPa 9100 MPa 10400 MPa 11200 MPa
E 90,g,moy 320 MPa 390 MPa 420 MPa 460 MPa E 90,g,moy 300 MPa
E 90,g,05 250 MPa
G g,moy 590 MPa 720 MPa 780 MPa 850 MPa G g,moy 650 MPa
(6*)
G g,05 540 MPa
G r,g,moy 65 MPa
G r,g,05 54 MPa
ρ g,k 350 kg/m3 380 kg/m3 410 kg/m3 430 kg/m3 ρ g,k 340 kg/m3 365 kg/m3 390 kg/m3 400 kg/m3
ρ g,moyen 370 kg/m3 400 kg/m3 440 kg/m3 420 kg/m3
(*) Uniformisation de la résistance en traction transversale
(**) Uniformisation et réduction de la résistance en compression transversale
(3*) Résistance au cisaillement (cisaillement et torsion)
(4*) Introduction de la résistance au cisaillement roulant nécessaire aux calcul des bois croisés, contrecollés, contrecloués
(5*) Légère amélioration des modules d'élasticité longitudinale
(6*) Mais uniformisation à la baisse des modules d'élasticité transversale et de cisaillement

Classes d’emploi
http://www.atlanbois.com/construire/pour-les-
particuliers/quel-bois-pour-quel-usage/
http://www.gedibois.fr/672-classes-des-bois.htm


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Les principales essences utilisées en France

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Les principales essences utilisées en France

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 Un tronc d'arbre est constitué

 Suivant les essences l'aubier doit

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 Les déformations et leurs effets sur les pièces de bois.

 Les effets sont de 2 ordres : déformation géométrique et fentes.

Lorsque le cœur n'est pas présent dans la section

Par contre lorsque le cœur est présent dans la section,

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Le bois matériau anisotrope

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 Un matériau de qualité qui a de nombreuses faiblesses:

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 Un matériau de qualité qui a de nombreuses faiblesses:

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 Un matériau de qualité qui a de nombreuses faiblesses:

Déformation dans la longueur des pièces

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 Un matériau de qualité qui a de nombreuses faiblesses:

Pour une moise par exemple, la déformation des bois doit

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 Les bois de charpentes

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Les produits à base de bois pour la construction

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Les produits à base de bois pour la construction

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Les produits à base de bois pour la construction

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Les produits à base de bois pour la construction

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Les produits à base de bois pour la construction

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Les produits à base de bois pour la construction

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