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Retours d’expérience
JUIN 2019
LE DMP EN ETABLISSEMENT DE SANTE : RETOURS D’EXPERIENCE
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LE DMP EN ETABLISSEMENT DE SANTE : RETOURS D’EXPERIENCE
OBJET DU DOCUMENT
Ce document présente les enseignements à tirer de cinq expériences d’usage du DMP en
établissement de santé. Il s’adresse aux directeurs d’établissement et aux présidents de CME pour les
aider identifier les enjeux d’un tel projet.
À la lecture de ce document, le décideur sera en mesure :
d’expliquer les freins qui ont été à l’origine du très faible déploiement du DMP dans les
établissements sanitaires ;
d’identifier les attentes des professionnels vis-à-vis du DMP, notamment dans le cadre de
l’amélioration de la prise en charge coordonnée du patient ;
de mettre en évidence les usages avancés du DMP et les circonstances qui les ont permis.
SOMMAIRE
1. Contexte ............................................................................................................................... 4
2. Le déploiement du DMP dans un établissement de santé ....................................................... 5
2.1. Le DMP .................................................................................................................................... 5
2.2. La « DMP compatibilité » du dossier patient .......................................................................... 6
2.3. Le financement du projet ........................................................................................................ 7
2.4. Soutien de la CNAM ................................................................................................................ 8
2.5. Un projet institutionnel ......................................................................................................... 10
3. Création et alimentation du DMP ........................................................................................ 13
3.1. La création du DMP ............................................................................................................... 13
3.2. La consultation ...................................................................................................................... 15
3.3. L’alimentation du DMP.......................................................................................................... 16
4. Témoignages et cas d’usage du DMP ................................................................................... 18
4.1. En Haute-Garonne ................................................................................................................. 18
4.2. Puy de Dôme ......................................................................................................................... 19
4.3. Somme — Hauts de France ................................................................................................... 19
4.4. Côtes-d’Armor ....................................................................................................................... 20
4.5. Centre Val de Loire ................................................................................................................ 21
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1. CONTEXTE
Le Dossier Médical Partagé
Le projet DMP, appelé alors Dossier Médical Personnel, a démarré en
2004. Des expérimentations régionales ont été tentées en 2008 et 2011,
mais sans généralisation possible.
Relancé par la loi de modernisation du système de santé en 2016, le
dossier médical partagé (DMP) correspond au dossier numérique du
patient au service de la continuité et de la coordination des soins. L’objectif affiché est de créer 40
millions de DMP d’ici 2022.
Après une expérimentation menée dans neuf départements depuis fin 2016, la généralisation du DMP
à l’ensemble des assurés sociaux est officialisée depuis novembre 2018.
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2.1. Le DMP
Qui accède au DMP ?
La CNIL précise, sur son site https://www.cnil.fr, les règles d’accès au DMP, son contenu et les droits
associés.
L’accès au DMP d’un patient est réservé aux professionnels de santé expressément autorisés par le
titulaire, ou réputés autorisés du fait de leur appartenance à l’équipe de soins.
L’ensemble des accès et actions sur le DMP est tracé. Ces traces sont consultables à tout moment par
le titulaire du DMP. Un système de notification permet également d’avertir le patient à la création du
DMP, en cas de première consultation de son DMP par un professionnel de santé ou lors d’un accès
au DMP en situation d’urgence (en mode « bris de glace »).
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À ce jour, la plupart des données sont stockées dans des documents au format standard PDF, utilisable
sur tous les matériels (sous réserve de l’installation du logiciel gratuit Acrobat Reader). Ils peuvent être
importés par les logiciels respectant les spécifications du volet « structuration minimale des
documents médicaux », telles que décrites dans le guide du même nom fourni par l’ASIP Santé (Agence
Française de la santé numérique).
Progressivement, les logiciels mettront en œuvre des échanges de données structurées. Ces données
seront utilisables par les logiciels des professionnels de santé. Pour ce faire, les éditeurs devront
respecter les normes d’échanges et les référentiels tels que décrits dans le cadre d’Interopérabilité des
Systèmes d’Information de Santé (CI-SIS) publié par l’ASIP, pour les dossiers de liaison des urgences,
les comptes-rendus de biologie médicale, d’anatomopathologie, cardiologie… Pour aller plus loin : le
format des données transmises dans le DMP est de type CDA R2
niveau 1 (format PDF),
niveau 2 (format semi-structuré avec des zones de texte),
niveau 3 (données structurées respectant des normes telles que LOINC pour les analyses de
biologie médicale).
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compatibilité » dans le logiciel Patient de l’établissement. Les expérimentations de 2008 et 2011 ont
été réalisées avec le support financier ou en personnel des Groupements de Coopération Sanitaire
(GCS) e-Santé, des GRADEs ou des ARS.
Les coûts récurrents sont liés aux opérations de création des DMP, de surveillance du bon
fonctionnement du logiciel et de la supervision des flux.
Le financement du récurrent
Même s’il n’est pas clairement identifié, il est certain que la dématérialisation des flux vers la ville, les
autres établissements ou encore vers les patients permettra, à terme, des gains du fait de la réduction
de la production de documents papier. Cela diminuera les frais de gestion de courrier, des impressions,
des frais de timbrage. La publication de l’ANAP « Zéro papier pour soigner : pourquoi ? Comment »
permet d’accompagner cette démarche au travers de retours d’expérience de terrain.
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Pour mobiliser les acteurs, des présentations aux commissions paritaires et aux conseils de l’ordre ont
été organisées dès fin 2016.
Un comité opérationnel se réunit tous les semestres. Il est composé de représentants des services
concernés de la CPAM (direction, communication accueil, services des conseillers informatiques), des
directeurs d’établissements ou de leurs directeurs du système d’information (DSI), des URPS, des
médecins, des infirmiers, des laboratoires, des dentistes, des usagers… Cette instance a généré une
dynamique au niveau du département.
Les fédérations participent aux réunions de l’ARS.
De plus, lors de la Commission de Coordination des Politiques Publiques de Santé (CCPPS) : le DMP est
une des thématiques traitées. Les CCPPS (décret n° 2010-346 du 31 mars 2010) sont animées par l’ARS
dans les champs de la prévention et de la prise en charge et de l’accompagnement médico-social. Elles
sont composées d’une quinzaine de représentants de l’État, des collectivités territoriales et des
organismes de sécurité sociale. Elles ont pour objectif de faciliter la coordination de l’action de ces
différents partenaires.
À partir de 2016, « l’accompagnement auprès des professionnels et des établissements a décoincé le
système. » Début décembre, plus de 70 000 DMP sont créés dans le département soit 15 % de la
population assurée. Avant la reprise du déploiement par la CNAM, 10 000 dossiers étaient ouverts.
85 % des DMP ont été créés en deux ans. L’expérimentation menée depuis fin décembre 2016 a
clairement accéléré la dynamique de créations.
En s’appuyant sur cette expérience, la démarche d’accompagnement de la CPAM auprès des
établissements consisterait à
- Cibler les établissements
- Informer les directions et intervenir dans les instances
- Établir un diagnostic en lien avec la direction, la présidence de CME et la DSI
- Mettre en place un comité de suivi pour maintenir le rythme du projet de mise en place jusqu’à
l’alimentation systématique
- Communiquer les indicateurs de la CPAM et aider les établissements à constituer le tableau
de bord de suivi du déploiement en termes de nombre d’ouverture, ratio
alimentation/nombre d’hospitalisation, d’entrées aux urgences, de consultations ou encore
d’examens…
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Pérenniser
Certains établissements ont mis en place une organisation et des moyens techniques pendant la phase
projet sans pérennisation. Il semble indispensable qu’une structure transverse et fonctionnelle
supervise le bon fonctionnement du système sur le long terme.
La CNAM dispose de statistiques mensuelles pour chaque établissement. Les établissements devraient
tenir, en complément, un tableau de bord de l’activité en création ou en alimentation du DMP pour
garantir la durabilité de la publication des documents produits lorsque les DMP existent et gérer les
anomalies au quotidien. Dans le cas contraire, l’absence de suivi nuit à la complétude du DMP et à la
confiance du système, tant par les patients que par les professionnels de santé.
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L’approche organisationnelle
Cette activité supplémentaire peut être perçue comme chronophage par les agents. Aussi,
l’articulation avec des projets connexes tels que la messagerie sécurisée, le portail Internet, le rappel
de rendez-vous, la téléconsultation… facilitent l’acceptation d’une saisie supplémentaire de données
communes à ces projets : contacts téléphoniques, adresse mél. …
Pour autant, la création du DMP est loin d’être un simple acte administratif. Le patient a besoin
d’explication sur la finalité du DMP pour parfois demander un délai de réflexion.
Plusieurs approches organisationnelles peuvent être envisagées, le DMP peut-être créé par :
- le bureau des entrées
- les secrétariats médicaux
- du personnel itinérant dans les services d’hospitalisation ou de consultation
- des agents CPAM lors d’ateliers.
Dans les établissements MCO, les agents du bureau des entrées ne se sentent pas légitimes pour
donner des explications sur le DMP. De plus leur charge de travail est importante avec une priorité sur
la complétude du dossier d’admission à des fins financières. Il paraît difficile de leur confier cette
mission supplémentaire, hors la saisie et la vérification des coordonnées du patient.
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Les établissements préfèrent confier la création du DMP aux secrétariats médicaux, avec l’appui du
corps médical. Les agents peuvent distribuer les plaquettes de présentation du DMP en complément
d’une éventuelle campagne de communication via des affichages et la diffusion de vidéos. À terme, ce
sont les secrétariats médicaux qui devraient voir leurs tâches de production de document allégées
grâce à l’alimentation des documents dans le DMP.
Les officines de pharmacie et les agents des caisses, chevilles ouvrières du système
Outre le fait que les agents des CPAM proposent l’ouverture de DMP à leurs assurés, les CPAM pilotes
ont également délégué du personnel CPAM pour promouvoir le DMP dans les établissements.
Dans le département de Haute-Garonne, trois équivalents temps plein se déplacent sur les différents
sites pour organiser des journées « DMP » dans les plus petits établissements. Au CHU de Toulouse,
un agent temps plein de la CPAM est affecté sur les différents sites.
À fin août 2018, plus de 70 % des DMP créés dans les Côtes-d’Armor l’ont été par les accueils des
caisses ou par des agents CPAM lors d’animation dans les centres commerciaux, dans les gares SNCF,
dans les établissements de santé.
Une communication locale dans les journaux, les radios, des vidéos projetées au cinéma, du flocage
des voitures… a permis une ouverture de DMP via le site Internet dmp.fr (14 % des créations).
Le chef de projet signale que « Les établissements ouvrent peu de DMP. Ils considèrent que c’est
chronophage et ne se sentent pas légitimes. Ils apprécient et sont demandeurs de séance de
promotion et d’ouverture de DMP sur leurs sites. »
Les CPAM comptent beaucoup sur les officines de pharmacie qui perçoivent un euro par création de
DMP. À titre d’exemple, début décembre 2018, les officines des Côtes d’Amor contribuent à 17 % des
créations totales de DMP du département, cela en quelques semaines.
Au total, les officines ouvrent environ 50 % des DMP, le reste des créations étant réparti entre Internet
et les caisses.
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Le DMP est créé par une aide-soignante détachée 2 heures par jour.
La création du DMP est réalisée dans la chambre du patient après son intervention, lors de son retour
dans le service. Le patient est plus réceptif et moins inquiet qu’à son entrée.
L’aide-soignante consacre environ un quart d’heure par patient pour apporter les explications sur
l’utilité et les apports du DMP dans leur suivi médical. Ce temps comprend trois à quatre minutes pour
la création du DMP dans le logiciel.
La protection des données est la principale inquiétude des patients.
Le fait qu’une aide-soignante assure la création du DMP est plus légitime, car elle crée un lien plus
facile avec le patient qu’un agent administratif. « Le DMP n’est pas un acte administratif. Le fait d’aller
au pied du lit du patient s’inscrit dans un parcours. C’est une approche métier de soins. »
Les EHPAD:
Dans les Hauts de France, le chef de projet CPAM organise des journées d’animation DMP dans les
EHPAD et en lien avec la direction de l’établissement. Un agent de la CPAM recueille l’accord du patient
et crée en masse des DMP. Une organisation est mise en place avec le directeur d’établissement pour
écrire aux familles en cas de tutelle.
Dans le Puy de Dôme, Valérie Cassaro de la CPAM de Clermont-Ferrand explique que « plusieurs
présentations ont été réalisées dans les EHPAD pour expliquer comment alimenter un DLU et une offre
d’ouverture pour les résidents a été proposée. La CPAM fait face à une certaine réticence de la part des
établissements pour obtenir le consentement éclairé auprès d’une population souvent très âgée. En
effet, cela met en évidence le souhait de la plupart des familles de pouvoir accéder au DMP de leurs
proches, ce qui est contraire à la réglementation. Une solution consisterait à travailler en amont avec
les médecins coordinateurs, à la fois pour le recueil du consentement des résidents et, également pour
son alimentation. »
3.2. La consultation
Les freins majeurs à la consultation du DMP dans les établissements correspondent, d’une part, au
manque d’information sur l’existence ou non du DMP pour un patient donné, de son alimentation par
les médecins de ville et, d’autre part, dans l’obligation de s’authentifier avec une carte CPS pour
consulter le DMP.
Le faible déploiement de lecteurs de carte CPS dans les établissements ne permet pas cette
authentification. Par ailleurs, si les lecteurs de cartes sont disponibles, les médecins ont parfois égaré
leur carte et/ou leur code. De plus, la logistique de gestion des cartes et de mise en place des lecteurs
est un projet en tant que tel avec des coûts de mise en œuvre non négligeables.
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Pour ces raisons, la CNAM expérimentera d’ici fin 2019 des moyens d’authentification sans carte CPS
sur onze établissements. La CNIL participe à ce projet et valide les cahiers des charges et les
spécifications des solutions envisagées. L’ASIP, quant à elle, a lancé un projet e-CPS de « virtualisation
des cartes CPS ». Pour valider son authentification, le professionnel saisira un code dans une
application sur son smartphone. Ce principe simple et éprouvé est utilisé par certaines banques pour
confirmer les paiements Internet effectués par carte bancaire.
En attendant l’aboutissement de ces projets, la seule solution est de déployer des lecteurs de cartes
CPS.
Les établissements de santé ont en général déployé un dossier patient. Les médecins ne voient pas
l’intérêt de consulter le DMP de leurs patients dans la mesure où les documents et les informations les
concernant sont déjà dans le dossier patient, puisque ce sont principalement les établissements qui
alimentent, à ce jour, le DMP.
contrôlés et supervisés pour alimenter le DMP et d’autres applications telles que la messagerie
sécurisée ou le portail Internet des établissements.
Le flux automatique envoyé au DMP consiste en l’envoi d’un fichier contenant les données patient et
les caractéristiques du document envoyé. En retour, le système du DMP renvoie l’état de la
transmission (acquiescement, ou codes erreurs éventuels).
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4.1. En Haute-Garonne
Ce qui ressort des interviews c’est que l’usage du DMP devrait intervenir lors d’un premier contact
avec un nouveau patient ou à son entrée aux urgences, lors de la consultation d’anesthésie et en
gériatrie.
En ville
Les CIS de la CPAM rencontrent les spécialistes des cliniques privées pour un usage en cabinet de ville.
Les logiciels restent un frein, en termes de coût, d’ergonomie et de fonctionnalités. De plus, les
professionnels de santé de ville montrent peu d’intérêt pour le DMP. À titre d’exemple, mille deux
cents d’entre eux ont été invités à une réunion d’information : seulement dix médecins ont répondu.
À noter que seuls deux médecins réalisent des créations de DMP. Tout le travail de promotion et de
développement doit continuer pour réussir à convaincre les professionnels de ville. Les logiciels des
cabinets de ville sont vraiment le premier frein.
Les infirmiers
Une centaine d’infirmiers font partie de l’expérimentation du Bilan de Soins Infirmiers (BSI) et seraient
moteurs pour alimenter le DMP.
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4.4. Côtes-d’Armor
Madame Lau, directrice de la CPAM des Côtes-d’Armor, décrit l’organisation « Le trio ARS
(financement), CPAM (stratégie), GCS esanté (opérationnel et technique) a grandement facilité le projet
de déploiement du DMP. L’ARS a toujours soutenu la démarche et elle a aidé financièrement le GCS
esanté pour la gestion opérationnelle du déploiement.
Il est très important, par ailleurs, que tous les acteurs concernés puissent échanger dans un comité de
pilotage élargi. Aussi, dès le départ, cette instance, désignée par la suite “comité de déploiement du
DMP” par la CNAM, a réuni les URPS, les directeurs et les présidents de CME des établissements, le
conseil de l’Ordre des médecins, le conseil de l’ordre régional des pharmaciens, les représentants des
patients, les représentants des réseaux. » Il a fallu sensibiliser tous ces acteurs pour créer une
émulation et convaincre tout le monde. « Tout se tient, car pour rendre attractif le DMP, les
établissements doivent alimenter pour motiver les professionnels libéraux à le consulter et à leur tour
l’alimenter ».
Le GCS esanté, représenté par Pierre Barel, Chef de Projet, a assuré l’assistance maîtrise d’ouvrage du
déploiement auprès des établissements du fait que l’Assurance Maladie était moins à l’aise dans la
connaissance des systèmes d’information hospitaliers.
Les aspects d’engagement politique ont été traités par l’Assurance Maladie auprès des directions des
établissements. Les présentations aux CME ont été menées de concert entre les deux structures. Il a
constaté : « Au niveau technique, on sent que les éditeurs ne sont pas matures sur ce sujet. Certains ont
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été échaudés par les expérimentations précédentes. Ils sont encore réticents pour développer les
fonctionnalités liées au nouveau cahier des charges. Par exemple, l’alimentation du DMP peut être
automatique une fois le DMP créé, sans nouveau consentement du patient, mais cela demande des
adaptations logicielles qu’il a fallu financer. »
Un comité de pilotage régional DMP pilotera le projet avec la participation l’AM, l’ARS et le GRADeS
ainsi que la CPAM d’Indre et Loire.
Au niveau de chaque département, un comité de déploiement sera le relais de la région.
Bruno Rebouilleau, responsable informatique du CH de Loche et RSSI du GHT indique que « Le
déploiement du DMP est une vieille histoire avec une première expérimentation dans le cadre du projet
Hôpital Numérique pour obtenir un financement ». Il souligne que « le réseau n’est pas encore bien
déployé dans la région. Il subsiste de nombreuses zones quasiment blanches. Cela freine tous les projets
numériques. »
Le CH de Loches a continué depuis le démarrage du projet en 2011 à alimenter le DMP depuis le DPI.
Cependant, l’alimentation est manuelle, courrier par courrier depuis le DPI. Les médecins ont souhaité
garder la maîtrise de l’alimentation du DMP.
Madame Dubreuil, correspondante DMP, responsable admissions, secrétariats médicaux au CH de
Loches fait état d’« une forte attente d’arriver au zéro papier, car les secrétariats sont amenés à réaliser
des opérations en triple : courrier papier, mssanté et DMP ».
Didier Baty, DSI groupe St Gatien, est « très impliqué, par conviction, dans le déploiement du DMP des
18 établissements du groupe et considère qu’il porte le projet. Pour autant bientôt, le DLU sera alimenté
en lien avec le médecin DIM ».
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REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier pour leur contribution à ces travaux :
Julien Canqueteau, chargé de mission DMP à l’Assurance Maladie
Christophe BEAUQUEL de l’Assurance Maladie
Jean-François Parguet, directeur du pôle technique et sécurité, RSSI, à l’ASIP
Hauts de France
Valérie Hadet, Chef de projet DMP à la CNAM d’Amiens
CHU d’Amiens :
Dr Elisabeth LEWANDOWSKI, chef du service d’information médicale
Sébastien Florek, Directeur des Services numériques
Centre-Val de Loire
GRABHERR Nathalie
Métaut Anne-Claire
Bruno Rebouilleau, Responsable informatique du CH de Loche et RSSI du GHT
Madame Dubreuil, correspondante DMP, responsable admissions, secrétariats médicaux
Didier Baty, DSI groupe St Gatien à Tours
HAUTE GARONNE
Assurance Maladie :
Carole Suarez, coordinatrice régionale DCGDR
Nathalie Lagrace Giraud, attaché de direction AM Toulouse, chef de projet DMP au sein de
l’Assurance Maladie (AM) Haute Garonne.
CHU de Toulouse
Noémie GRIZONNET, Responsable du service Applications patient à la DSIO
Karie LAJOINIE, en charge des applications de gestion de RDV outil QPLANNER, des rappels
SMS issus de qplanner, de Medimail et du DMP au sein de la DSIO
Mme Roynard, cadre administratif à direction de la qualité, de la sécurité et des relations avec
les usagers
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Corinne Poble, retraitée, Chef de projet DMP de juin 2013 jusqu’à 2014 « EHPAD
Medipôle Garonne
Jean-Michel Nabias : Directeur
Michèle Quiles Rinaldi : Responsable Qualité Gestion des Risques et Directeur des Soins
Infirmiers.
Aude Piguillen : Aide-soignante assure la création des DMP auprès patients
Jérôme ZANUSSO : Responsable Système d’Information.
Anne Garrigue : Directeur des Ressources Humaines
Bretagne — Côtes-d’Armor
Assurance Maladie
Danielle LAU, Directrice de la CPAM des Côtes-d’Armor
Marie-France Caldemaysou, Attachée de Direction en charge de la coordination du
déploiement du DMP
Laeticia Nicol, Responsable du Service délégué Assurance Maladie et Conseillers informatiques
Service
Au GCS e-Santé :
Pierre Barel, Chef de Projet GCS e-Santé Bretagne
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