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MEMOIRE DE STAGE

mémoire DE STAGE
L’encadreur : Belalem Ghalem
Ecrit par : Guirouaou Nour ElSalem
Rahmani Asmaa
19/05/2023

Département d’informatique
En début de ce mémoire nous remerciant ALLAH qui nous aide
et nous donne la patience et le courage durant ces années
d’étude
La construction de ce mémoire n’aurait été possible sans
l’intervention de certaines personnes. Qu’elles trouvent ici
l’expression de mes plus sincères remerciements pour leurs
précieux conseils
La première personne que nous tenons à remercier est notre
encadrant DOCTEUR BOUKERCH FAROUK et DOCTEUR
GHALEM BELALEM pour l’orientation, Les conseils qu’il nous
a prodigué, la patience, la confiance qu’ils nous a témoignés
ont été déterminants dans la réalisation de notre travail de
recherche
Nous souhaitant adresser nos remerciements aux personnes
qui nous ont apporté leur aide et qui ont contribué à
l’élaboration de ce mémoire ainsi qu’à la réussite de cette
formidable année universitaire.
On n’oublie pas nos parents pour leur contribution, leur soutien
et leur patience.
Enfin, nous adressons nos plus sincères remerciements à tous
nos proches et amis, qui nous ont toujours encouragées au
cours de la réalisation de ce mémoire.
Merci à tous pour toutes.
SOMMAIRE :
1) Remercîment et gratitude …………………………………
A. Introduction : la e-santé :…………………………..
Définition………………………………………………
B. Développement de la e-santé………………..........
C. la e-santé en Algérie…………………………………
D. L’utilité de la e-santé……………………………….

2) L’histoire de l’hopital……………………………………..
3) Les experts de la e-santé………………………………...
4) Problématique et solution……………………………….
5) La conception :……………………………………………

a) La langue de programmation html………………


b) Pour quoi le html 5 ?............................................
c) Les caractéristiques du html 5…………………...

6) Mon cardiologue : éclaircissements ………………….


7) Conclusion  ……………………………………………….
a)retour de la mémoire………………........................
Chapitre 1 :
Partie 1 : Introduction

Le terme e_santé (e_health en anglais) avec ses équivalents : télésanté ,santé


numérique ,santé connecté désigne tous les domaines où les
technologies de l’information et de la communication (TIC) sont mises au
service de la santé , telle qu’elle a été définie par l’organisation mondiale
de la santé (OMS) en 1945 : « La santé est un état de complet bien être
physique , mental et social , ne consiste pas seulement en une absence
de maladie où d’infirmité » .Cela concerne des domaines comme la
télémédecine , le prévention , le maintien à domicile .

Le contexte a beaucoup évolué ces dernières années, et la santé


numérique semble être la solution alliant l’efficacité des soins apportés à
la maîtrise des dépenses de santé. La pandémie de la Covid 19 a
démontré toute son utilité avec le développement des téléconsultations
et des applications de traçage. Mais sa généralisation implique de
trouver des réponses à des questions de tous ordres telles que : la
confidentialité des données personnelles, la gestion du déploiement des
solutions techniques pour couvrir l’ensemble de la population, le
basculement vers le numérique des services de santé actuels, la
responsabilisation, la formation, l’autonomie, le suivi des patients lorsque
les solutions de e-santé leur permettront de rester à domicile pour leur
traitement.

Définition :
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la e-santé se définit
comme « les services du numérique au service du bien-être de la
personne » c’est-à-dire comme l’application des technologies de
l’information et de la communication (TIC) au domaine de la santé et du
bien-être. La télémédecine est une activité professionnelle qui met en
œuvre des moyens de télécommunications numériques permettant à des
médecins et à d’autres membres du corps médical de réaliser à distance
des actes médicaux, alors que la télésanté concerne l’utilisation des
systèmes de communication pour protéger et promouvoir la santé.
Elle est aussi nommée : TIC santé et, depuis plus de dix ans, l’utilisation
des TIC dans le domaine de la santé est abordée dans de nombreux
travaux académiques et institutionnels. Le premier usage du terme « e-
santé » remonte vraisemblablement à 1999. Lors d’une présentation au
7e congrès international de la télémédecine – ou médecine à distance –
John Mitchell, un consultant australien dans le domaine de la santé, le
définit comme « l’usage combiné de l’internet et des technologies de
l’information à des fins cliniques, éducationnelles et administratives, à la
fois localement et à distance ».

« Pour le grand public, la e-santé - pour "santé électronique" - évoque


essentiellement la santé connectée, celle qui fait appel à l'internet des
objets et aux applications pour smartphones. Et pour cause, ces
nouvelles technologies sont majoritairement destinées au grand public,
en bonne santé, et non aux malades. Cependant, c'est aussi par ce biais
que ce même grand public se familiarise avec un pan plus médical de la
e-santé. Ce dossier fait le point sur ce sujet. » Scala, B. (2016). "E-
santé : la médecine à l'ère du numérique." Science & Santé(29): 33-33,
tab., graph., fig.

« la télé-médecine permet entre autres, d’effectuer des actes médicaux


dans le strict respect des règles de déontologie mais à distance, sous le
contrôle et la responsabilité d’un médecin en contact avec le patient par
des moyens de communication appropriés à la réalisation de l’acte
médical ». définition dans l’article 32 de la loi n° 2004-810 du 13 août
2004 « France » » .

L’histoire de la e_santé et développement :


L’histoire de la e_santé a commencé en 1960 . Mayo Clinique à
Rochester, Minnesota est un des premiers systèmes de santé . En
1960 , le recensement de la santé électronique étaient trop chères et
pour cela ils étaient utilisés seulement par l’état en partenariat avec
l’organisation de santé . A partir de 1970s, seulement les grands
hôpitaux peuvent les utilisés . En 1978, il aurait été difficile d’imaginer
l’état de la technologie numérique et son influence aujourd’hui.

La démocratisation d’internet dans les années 90, accentuera le


phénomène « e-santé » en prodiguant un accès immédiat à l’information
de santé pour tous, à l'image d'une encyclopédie médicale inépuisable,
et en facilitant la communication interpersonnelle et interprofessionnelle.

Les années 2000 amorcent le début de la véritable transition,


notamment avec l'irruption des pouvoirs publics et du secteur privé dans
la filière e-santé. L'information comme les usages du web connaissent
une augmentation exponentielle, et grâce au haut débit, l'accès à
l'information devient instantané et la plupart du temps gratuit. Aussi le
patient, n'est plus uniquement le récepteur de l'information puisque le
dialogue virtuel s'instaure entre lui et le soignant. Mais également entre
lui et les autres patients : les blogs, communautés de patients et autres
outils collaboratifs se multiplient et permettent à chacun de partager son
expérience, de se créer sa propre expertise et ainsi de catalyser
l'intelligence collective et l'éducation thérapeutique.
Mais c’est depuis 2020 que la e-santé connaît sa progression la plus
notable. En effet, la crise sanitaire a offert une poussée d’accélération au
secteur face à des enjeux nécessitant plus que jamais des solutions
digitales. Ainsi, la médecine et le soin à distance se sont invités dans les
usages pour répondre à la problématique de continuité des soins et
marquer une évolution définitive de la pratique médicale.

Il suffit de faire l’état des lieux en 2022 des moyens mis en œuvre et des
actions massives déjà réalisées ou en cours de réalisation, pour affirmer
que la e-santé est prédisposée à un avenir brillant, alors porté par la
croissance exponentielle de ses usages, de ses projets, de ses
investissements, de ses opportunités et de ses adeptes.  Ainsi pourra-t-
elle bientôt voir se concrétiser l’interconnexion parfaite, et tant espérée
par les acteurs de la transition, entre santé et numérique.

En Algérie :
L’Algérie ambitionne dans sa réforme hospitalière d’introduire
progressivement la télémédecine afin d’offrir d’importants services
malgré que la e_santé se développe a petit pas mais il y a des progrès
considérables depuis les années 2000 et sur tout pendant la période de
l’épidémie du covid 19 .
Le CHU de Bab El-Oued a été le premier établissement à avoir opté pour
la télémédecine, en appliquant ce concept avec les hôpitaux du Sud du
pays, ainsi qu’avec des hôpitaux européens dans le début des années
2000, avant que le ministère de tutelle ne signe une convention avec
Algérie Télécom, en 2011, renouvelée en 2016, pour la mise en place de
nouveaux mécanismes et des moyens nécessaires à la réussite de cette
opération.

La Société Algérienne de Télémédecine & e-Santé (SATeS)


nouvellement créée (2015) a organisée, en collaboration avec la faculté
de médecine de Béjaia, sa première manifestation scientifique à la
faculté de médecine Aboudaou de Béjaia.

L’utilité de la e-santé :
La santé numérique a ouvert de vastes possibilités pour surmonter les
distances et les obstacles temporels, améliorer la qualité et l’utilisation
des données, et réduire la fragmentation grâce à une plus grande
intégration opérationnelle des systèmes de santé, connue sous le nom
d’interopérabilité. À l’inverse, elle a aussi alourdi la charge de travail des
travailleurs de la santé de première ligne, détourné des ressources
d’autres fonctions et entraîné un accroissement des chevauchements
découlant de la création de nouveaux systèmes numériques fonctionnant
en parallèle avec des systèmes sur papier.

Les patients sont rendus plus autonomes et gèrent leur propre santé, à
travers des solutions digitales leur permettant de suivre leur maladie et
d’interagir avec le système de soins (applications mobiles, chatbots
appuyés sur l’intelligence artificielle, prises de rendez-vous en ligne, etc.)

La circulation des informations médicales est fluidifiée au bénéfice des


patients par la dématérialisation des échanges.

L’efficacité des structures de soins est décuplée et l’expérience des


patients améliorée grâce aux outils numériques, à l’intelligence artificielle
et à l’automatisation qui permettent aux établissements de santé
d’améliorer la performance et la disponibilité des équipes, du matériel
médical et des plateaux techniques.
Les experts dans leur rapport citent en exemple le bloc opératoire :
“l’utilisation d’outil numérique permet d’automatiser des tâches à faible
valeur ajoutée (par exemple la suppression de saisie des feuilles de
bloc) en recentrant les personnels de santé sur le soin pour améliorer la
qualité de la prise en charge des patients”.
Chapitre 2 :
Partie 2 : histoire des hopitaux d’Oran

Le CHU d’Oran, n’a pas été le premier établissement hospitalier civil de


la ville. Il a été précédé par d’autres, pendant l’époque coloniale
Française, mais aussi bien avant et ce depuis la fondation de la ville en
902. Le géographe arabe Echarif El Ouazzen, appelé par les
occidentaux, Léon l’Africain, signalait lors de sa visite de la ville au
15ème siècle, l’existence d’hôpitaux. Le Pr Mostefa Khiati dans son livre
« L’histoire de la médecine en Algérie : de l’antiquité à nos jours »
signale la construction du premier hôpital, d’architecture européenne,
dans le Maghreb, à Oran par Ximenes, lors de la première occupation
Espagnole en 1509. Il s’agit d’un hôpital de 480 lits, baptisé du nom de
Saint Bernardin. Lors de la deuxième occupation Espagnole (à partir de
1708) un hôpital militaire de 600 lits, l’hôpital royal, a été construit en
1750. Ainsi Oran disposait d’un millier de lits pour 10.000 habitants. Ces
deux hôpitaux ont été complètement rasés par le séisme de la nuit du 08
au 09 Octobre 1790.

Le Bey de Mascara, le Bey Mohammed Benosmane, appelé Bey


Mohammed El Kebir, occupera la ville le 08 Mars 1792. Lui et les autres
beys qui se succédèrent vont reconstruire la ville, ériger des édifices
publiques et notamment des mosquées.

Cependant, aucun hôpital n’a été construit. Ceci est un paradoxe,


lorsqu’on sait les connaissances étendues en médecine de Bey
Mohammed El Kebir, sa participation quotidienne aux soins, au point
qu’il est appelé par la population « le médecin des pauvres ». C’est sous
son égide que seront rédigés deux livres de médecine. Le premier, « le
Dictionnaire médical » (l’équivalent du VIDAL actuel) par Ahmed Ibn Ali
Erachid, connu sous le nom d’Ibn Sahnoun, le deuxième « la médecine
du prophète » par Chikh Abdellatif. (CF livre de MostefraKhiati).

L’occupation d’Oran par les Français le 04 Janvier 1831, confirmera


l’inexistence d’hôpitaux. Ainsi l’Armée d’occupation transformera le
Lazaret de Mers El Kebir en hôpital Militaire. Cependant, Mers El Kebir
est relié à Oran par un sentier muletier à flanc de montagne et
surplombant la mer, ou alors par voie maritime quand l’état de la mer le
permettait. D’où les difficultés de transport des malades. L’armée
décidera alors de la création d’un hôpital au sein même de la ville, et
jettera son dévolue sur la Mosquée de la place d’Arme (place de la perle)
construite par le bey Mohamed El Kebir, des bains turques et de 05
maisons mauresques attenantes, tombées dans le domaine public à
l’exception de l’une appartenant à un Juif, MakhloufKalfoun, achetée au
turc Mohammed Stambouli. C’est ainsi que prit naissance le premier
hôpital mixte d’Oran en 1832 de 450 lits que l’on appellera pendant toute
son existence, l’hôpital de la Mosquée.

Bien que il est appelé hôpital mixte, il ne reçoit que les civils hommes,
tandis que les femmes et les enfants sont soignés à domicile par les
médecins militaires. L’accroissement de la population d’Oran, par
l’arrivée de plus en plus importante et de colons et nouveaux contingents
militaires, amenant le général Lamoricière en 1840, à ouvrir des lits
supplémentaires dans des locaux vétustes, la vieille Casbah (800 lits),
château neuf (200 lits) et Mers El Kebir (180 Lits).

Ces solutions étant provisoires, on décidera de la construction d’un


hôpital militaire. Il sera construit sur l’emplacement du théâtre d’Oran, de
l’époque Espagnole, de Colysée, détruit par le séisme de 1790. Sa
construction débute en 1845 et est achevée en 1856. Il s’agit de l’actuel
hôpital Baudens.

En 1840, s’installe à Oran, le premier médecin civil le Dr Dupeyré. Dans


un rapport exhaustif, adressé à l’autorité militaire en Algérie, il fera un
constat sur la situation sanitaire alarmante de la population civile d’Oran
et particulièrement des femmes et des enfants. Il exigera l’inscription en
urgence d’un projet d’hôpital civil. La population Oranaise en 1842 est de
13.200 habitants. Si ce projet est refusé, par manque de moyens
financiers, il obtiendra l’ouverture d’un hôpital pour femmes et enfants.

Ainsi, le 1er Aout 1844, un hôpital de 24 lits est ouvert par les sœurs de
la Trinité, première congrégation catholique établie à Oran, par décret du
11 septembre 1832. En 1848 la capacité de cet hôpital passera à 48 lits.

Le Dr Duperey, devant le refus de construction d’un hôpital civil, propose


la transformation du caravansérail en hôpital, ce que refuse la
municipalité d’Oran (Oran est érigée en commune par l’ordonnance du
31 janvier 1848). Dans ce combat, il sera épaulé par « l’Echo d’Oran »
notamment par un article du 8 Octobre 1948, lequel aura un grand
retentissement auprès de la population et des autorités. En cette année
1848, la création de colonie autour d’Oran, tels que Gdyel (St Cloud),
Misserghin, Es Senia et Sainte Barbe du Tlelat, ramenait la population à
28.300 habitants.

La plus sévère des épidémies de choléra qu’aura connue Oran, se


déclarera le 28 Septembre 1848. Devant le nombre important des cas,
les autorités décident d’ouvrir une ambulance pour les cholériques dans
le Caravansérail, dès le 20 Octobre 1848. Ce qui devait être juste une
ambulance cholérique deviendra le premier hôpital civil d’Oran de l’ère
coloniale Française, par arrêté ministériel du 30 Novembre 1850. Il sera
appelé en 1852 l’hôpital Saint Lazare.

Cet hôpital fonctionnera jusqu’au 6 Aout 1883, date de l’inauguration de


notre actuel hôpital. Le Dr Duperey, n’aura pas la satisfaction de voir son
projet aboutir, emporté par le choléra en Octobre.

Mais le combat pour la construction d’un hôpital civil, continuera et le


porte flambeau, sera un jeune médecin oranais, le Docteur Gustave
Sandrs, interne à l’hôpital Saint Lazare en 1867, il soutiendra sa thèse
en 1868, et deviendra médecin des hôpitaux en 1872. Le Dr Sandras a
l’avantage d’être le gendre d’un des notables les plus puissants à Oran,
Mr Maraval, ce qui lui permet d’avoir des entrées dans les Sphères
dirigeantes tant militaires que civiles, aussi bien en Algérie, qu’en
métropole.

Cependant avant l’arrivée du Dr Sandras, deux événements vont


concourir à faire avancer l’idée de la création d’un hôpital. D’abord, au
plan organique, le 1er Janvier 1859, l’hôpital devient départemental sous
l’autorité directe du conseil général. Puis, en 1864, une commission
technique conclue à la saturation de l’hôpital Saint-Lazare, et
l’impossibilité de son extension, car limité au Nord par la création du Bd
du 02ème Zouave et au Sud par la colline sur laquelle est construit « le
village Nègre » (Oran compte alors 33.000 habitants). Ainsi le 27
Décembre 1864, une commission présidée par le maire, Mr Carité,
devait réfléchir à l’érection d’un nouvel hôpital.
La construction d’un hôpital doit répondre à une première question : le
nombre de lits et ce en fonction des besoins de la population, et établir le
plan. Puis définir la superficie. Enfin pouvoir dégager les ressources pour
sa réalisation.

Ainsi le futur hôpital doit être d’une capacité de 600 lits (avec possibilité
d’extension ultérieure) répartis en 30 pavillons. L’élaboration des plans
est confiée sur recommandation du Dr Sandres à l’architecte Mr Petit. Le
07 Février 1876, le plan de l’hôpital est présenté, et cela va être cause
d’étonnement, d’incrédulité, voir de colère tant chez les autorités qu’une
partie du corps médical. En ce 19ème siècle les hôpitaux étaient
construits selon une architecture qui n’a pas évoluée depuis le moyen-
âge : trois à quatre bâtiments de 1 à 2 étages entourant une cour
intérieure carrée au rectangulaire. Voila que Sandras et Petit présentent
un plan révolutionnaire : un hôpital pavillonnaire (des pavillons séparés
par des allées ombragées). En effet, dès 1872, le Dr Sandras avait
proposé lors d’une réunion provoquée par le préfet Mahias, que pour le
nouvel hôpital on doit renoncer aux bâtiments massifs, idée qu’il
résumait ainsi : « Pas de palais à miasmes mais des jardins avec de
petites maisons dedans». Il aura fallu à Petit et Sandras beaucoup de
patience et de sens de persuasion pour remporter ce combat.

Ce type d’architecture a été inspiré au Dr Sandras par sa visite à l’hôpital


militaire de Bourges, premier hôpital pavillonnaire. Ainsi, le nouvel hôpital
d’Oran est le premier hôpital en France (l’Algérie était département
Français) de type pavillonnaire.

C’est le Dr Sandras, accompagné du maire d’Oran, Mr Bariat, qui sera


délégué auprès du génie militaire et l’administration des domaines, pour
le choix du terrain.

Ainsi trois terrains furent proposés, le terrain Arrazal, s’étendant de la rue


d’Arzew au front de Mer (Actuel Miramar), le terrain à Droite de la route
de Tlemcen (Actuel Magenta) et le terrain situé sur le plateau Saint-
Michel entre « le Village Nègre » et la gare PLM. C’est ce dernier qui est
choisi pour sa bonne exposition, sa surface extensible, et l’absence
d’inclinaison.
Ce terrain est composé de trois parcelles, l’une appartenant au génie
militaire, l’une composant la ferme Saurel et enfin le troisième
appartenant à Benhaim. Dès L’acquisition du terrain des réserves ont été
émises, l’éloignement du terrain de la ville dont le dernier bâtiment était
le lycée des jésuites (l’actuel lycée El hayat) et la proximité des
cimetières musulman et chrétien. Les réserves ont été levées après avoir
constaté, l’éloignement du cimetière chrétien à une distance
réglementaire et l’ancienneté du cimetière musulman. Seules deux
tombes dataient d’une trentaine d’années. Celle de l’Agha Mazari, Agha
des Smala et celle du général Mustapha. Il s’agit, pour l’histoire, de
l’Agha des Douair Mustapha Bensmail, qui combattit l’Emir Abdelkader. Il
fut nommé général de Brigade le 29 Juillet 1837. Il est mort le 23 Mai
1843, aux cotés du général Lamoricière, dans la plaine des Flitta, dans
une bataille contre les troupes de l’Emir. Ces deux tombes seront
préservées dans une pièce fermée, au sein même de l’hôpital contigüe
au laboratoire. En Juillet 1962, elles furent découvertes et les ossements
transférés ailleurs. L’un des témoins de cette découverte est toujours
vivant, il s’agit d’El Hadj Ouali, laborantin.

Quant à l’éloignement, la préfecture s’engage à prolonger la ligne du


Tram et percer le Bd Sébastopol (Actuel Benzerdjeb) avant l’inauguration
de l’hôpital.

Le 30 Octobre 1877, les travaux sont adjugés à MM. Merel et


Desfasques et ils débutent au début de 1878. Ces travaux au point de vu
financement ont pu commencer rapidement grâce au legs de Mr Stura,
ami du Dr Sandras, qui le 1er Novembre, soit 04 jours avant son décès,
léguera pour la construction de l’hôpital l’ensemble de sa fortune, soit
180.000 Fr. En signe de reconnaissance, le 1er bâtiment construit (le
PAV 2) portera son nom.

L’HOPITAL INAUGURE LE 26 AOUT 1883


Le 26 Août 1883, l’hôpital est inauguré. Il est composé alors de 6
bâtiments (PAV : 2,6,14,1,5 et 13) datant de 1878 et 8 autres (8,18,20,15
et 21,11,7 et hydrothérapie) finis en 1883. Plus les appartements de
fonction, lesquels sont les seuls surélevés d’un étage. Les bureaux des
entrées et les dépendances.

Les pavillons 1, 2 et 14 sont des services de chirurgie générale. Le 23


est un service de chirurgie infantile. Les 17, 19 et 21 composent la
maternité. Les 5,6,8,13,18, 20 sont des services de médecine et le 23 un
service de pédiatrie.
Il faut savoir qu’en cette fin du 19ème siècle les spécialités chirurgicales
et médicales ne sont pas individualisées.

Ainsi, l’hôpital va prendre sa vitesse de croisière et continuera de se


développer. En 1884 est ouvert le dispensaire, en 1891 le pavillon des
enfants assistés en 1894 les 9 et 17 en 1895 le 19, en 1908 et 1909 les
25, 27, 29, 31 et 30 lesquelles seront isolés et destinés aux maladies
infectieuses. Le 15 Juin 1901 est décidé l’isolement des tuberculeux et
c’est le PAV 9 qu’y sera consacré. Quand le 17 Avril 1903 le président la
république Française, Mr Loubet, visite l’hôpital il est émerveillé par
l’architecture pavillonnaire, qu’il qualifié de joyau architectural. Au début
du 20ème siècle les spécialités chirurgicales commencent à apparaitre.
Ainsi le PAV 16 abritera l’ophtalmologie dés 1901 et dirigé par le Dr
Gaudbert, L’ORL au PAV 12 en 1907 dirigé par le Dr Jouty, et le 17
Octobre 1907 un arrêté individualisera la chirurgie générale, infantile et
gynécologie.

En ce début du 20ème siècle l’hôpital connaitra les premiers chefs de


service nommés par voie de concours en 1902, les Pr Glatard et Solal en
médecine, ABADIE en chirurgie (PAV 14). Ce concours a eu lieu d’abord
à Montpellier Paris, puis par arrêté du 7 Janvier 1904 à la faculté de
médecine d’Alger.

Il faudra attendre les années 30 pour que l’hôpital connaisse des


extensions. Lesquelles se feront d’abord par la surélévation des services
et d’autres constructions. La communauté de sœurs en 1931 (actuel
siège du conseil scientifique) la chapelle en 1932, la psychiatrie en 1933.
Ombre d’Anne en 1936 et le Glatard en 1938, lequel sera surélevé en
1949. En 1952 sera érigée la Maternité, qui sera alors consacrée la plus
belle maternité de France, en 1953 est inauguré le bureau des entrées
puis successivement le laboratoire et le service d’hydrothérapie (qui était
situé en 1983 entre les pavillons 5 et 7) en 1955, la radio centrale en
1958, en décembre 1961 le centre anticancéreux (PAV 10) en fin la
Morgue en Janvier 1962.

Le décret du 18 Octobre 1961, créer l’Ecole nationale de médecine


d’Oran. C’est le PAV 10 (actuel neurochirurgie) qui abritera cette école.

Le décret N° 57- 1090 du 03 octobre 1957 relatif aux hôpitaux et


hospices publics d’Algérie, et l’arrêté du 31 décembre 1957 fixant les
conditions d’organisation et de fonctionnement des établissements
hospitaliers qui donnèrent à l’hôpital d’Oran, la dénomination de centre
hospitalier Régional. Enfin l’ordonnance 58-1973 du 30 Décembre 1958
en fera le centre hospitalier universitaire d’Oran.
A la veille de l’indépendance le CHUO a une capacité de 2.922 lits. Y
exercent 30 chefs de service, 52 assistants, 44 internes, 34 religieuses
et 1739 agents hospitaliers.

LE 01ER JUILLET 1962, LES ALGERIENS PRENNENT POSSESSION DE L’HOPITAL

Le 01er Juillet 1962, date du referendum pour l’indépendance, le


capitaine BakhtiNemmiche, commandant la zone autonome ALN-FLN
d’Oran, instruit le Dr BoudraaBelabbes, Officier chirurgien de l’ALN, de
prendre possession du CHUO. Ainsi il est le premier médecin Algérien a
franchir les portes du CHUO. Il est accompagné dans cette mission par
le Dr Nait Belkacem qui va être le premier Directeur général de l’hôpital
et le Dr Klouch. Ils prendront possession d’un hôpital déserté par l’exode
massive des personnels médicaux et paramédicaux d’origine
européenne. Au cours de l’été 1962, Dr Boudraa est très vite rejoint par
le Dr BENNAI Maamar, Taleb Mourad, KandilSenouci,
HamidouBoumedienne, Mansouri et LazregHacène. Ils auront la dure
tache, mais non insurmontable pour eux qui venaient tous de l’ALN, de
relancer le fonctionnement de l’hôpital, mais aussi la formation médicale.
Ils seront aidés par les chefs de service européens, qui étaient resté et à
qui il faudra un jour rendre hommage. Le 01er d’entre eux est le Dr
Garouby en gastroentérologie qui est resté jusqu’à sa retraite en 1976.
Puis il y a les Dr Bruguier (Chirurgie PAV 2), Belval (Chirurgie
thoracique) Borne (Neurochirurgie) Pitolet (Pneumologie) Babardel
(Psychiatrie) Guigue (Dermatologie) et enfin le plus illustré le Dr Jean
Marie Laribère (Maternité). C’était un militant indépendantiste,
responsable, selon le Moudjahid Mohammed Freha (in la guerre de
libération à Oran) responsable du secteur sanitaire du FLN (Medioni,
Lamur, petit-lac et Victor Hugo). Sa clinique située sur le front de mer
sera détruite par l’OAS le 24 Avril 1962.

Lui-même condamné par cet organisation, il sera « suicidé » en Octobre


1962, à Nice par des nostalgiques de l’Algérie Française. Les médecins
Algériens et Français vont être épaulés dans cette exaltante aventure
par des coopérants des pays de l’est. Parmi eux l’équipe
Tchécoslovaque brillera par ses compétences. On citera notamment
Aadamek en cardiologie, Vokroulishki en médecine interne et surtout
Kubisch qui lancera le service d’hématologie clinique en 1973.

La faculté de Médecine d’Oran va être créée par ordonnance N° 67-288


du 20 Décembre 1962. Ainsi dés 1968, les activités de l’Ecole de
médecine vont être transférées à l’université d’Es Senia. La structure
libérée va devenir la Clinique chirurgicale « B », dirigée par le Pr Kandil.

La réforme de l’enseignement supérieure de 1971, va démocratiser


l’université et l’on verra un flux de plus en plus important d’étudiants en
médecine.

Au début de l’année universitaire 1974 /1975 toute une promotion de


professeurs d’Alger vont intégrer la Faculté de médecine d’Oran et le
CHU, donnant un nouveau souffle à la formation. Ceux sont les Pr Zirout
(pneumo) Boukhroufa (Cardiologie), Yagoubi (Rééducation) Bentounsi
(Médecine interne) Mr Mokhtari (Médecine sociale), Mme Mokhtari
(Bactériologie) Bekkat (Chirurgie infantile), Hadjiet (Chirurgie Vasculaire),
Mr Mahmoudi (Gastro entérologie) et enfin Yelles (Gynéco obstétrique).
L’institut dentaire sera lancé par Mr et Mme Bouziane et Merabet.
D’autres professeurs arriveront de l’étranger, Dr El Hassar
(Traumatologie) Aguercif (Pédiatrie) Ould Larbi (Gynécologie).

Après l’indépendance le CHU n’évoluera pas d’une manière notable au


point de vue structures. Seuls le PAV 5 (Hémodialyse, Hématologie,
Réanimation, Gastro-entérologie et Médecine interne) et le laboratoire
ont été construits. D’autres structures connaitront des réfections, sans un
véritable entretien continu, permettant une résistance au temps.

Le CHU va surtout bénéficier de lits en Extra-muros, suite à la


nationalisation des cliniques privées (Front de mer, Couniot, Ste Anne,
Gasser ou encore Filaoucène rétrocédée par casoran). A partir de la fin
des années 70 et le début des années 80, le CHU naviguera à vue, et
surtout en fonction des désirs des uns et des autres. Les exemples ne
manquent pas. Le service de traumatologie qui déménage du pavillon 2
au 1 puis à Couniot et enfin à Fillaoucène. L’ouverture de certains
services (gastro enterologie, médecine interne, neurochirurgie,
Radiologie….) à l’hôpital Baudens, puis leur transfert à l’hôpital de
Mohgoun, sous prétexte que Baudens menace ruines. La création d’un
service de gynécologie cancérologique au 03ème étage de la maternité
et sa fermeture suite au décès du chef de service. Le transfert du service
des maladies infectieuses vers la vieille battisse de la garnison (alors
que les pavillons isolés qui les abritaient étaient conçues pour), quant
aux urgences, le manque de vision à long terme aura mené à la situation
actuelle. Le dernier exemple est l’amputation du CHU de 03 spécialités
(Chirurgie vasculaire, Cardiaque et la Néphrologie) par leur transfert à
l’EHU. Alors que celui-ci donnai l’occasion à Oran, d’une restructuration
et d’une réorganisation de la santé rationnelle.
En 1991, lors d’un séminaire tenu à la Munatec de Canastel, regroupant
l’ensemble des chefs de services, est élaboré d’une manière
consensuelle, au plan directeur de développement du CHUO. Il restera
malheureusement lettre morte.

Après cet aperçu sur l’histoire de CHU « Dr BENZERDJEB » d’Oran, une


conclusion s’impose. Cet hôpital malgré ses insuffisances le plus
souvent dû à un manque de vision d’avenir, mais aussi la déstructuration
de notre système de santé, aura rempli dignement ses missions. Il a pris
en charge en fonction des moyens tous les malades de l’ouest Algérien.
Il aura rempli pleinement sa mission de formation. N’oublions pas que la
quasi-totalité des médecins généralistes et spécialistes exerçant dans
l’ouest Algérie tous secteurs confondus (Privés, publiques, hospitalo-
universitaire) ont été formés au CHUO.

L’on se plaint de la vétusté de ses structures. N’oublions qu’en France et


ailleurs des hôpitaux du même âge continuent à fonctionner et être
performants, tout en gardant l’architecture initiale des façades, alors que
l’intérieur des services, a été modernisé.
Chapitre 3 :

3) partie 3 : les experts de la e-santé

L’expert Définition Améliorations


Livi téléconsultation qui Intégrer le dossier
permet aux patients de médical du patient et
consulter des son historique
médecins, y compris
des cardiologues, par
le biais de
consultations vidéo
Hellocare est une plateforme de Ajouter une inscription
téléconsultation pour les médecins et
médicale qui propose les patient et intégrer
des consultations en le dossier médical du
ligne avec des patient et son
spécialistes, y compris historique
des cardiologues

Medaviz une plateforme de Élargir le nombre des


téléconsultation qui médecins
met en relation les
patients et les
médecins spécialisés
dans différents
domaines
Doctolib est une plateforme de
prise de rendez-vous
médicaux en ligne qui
propose également
des consultations à
distance.
Chapitre 4 :

4) partie 4 : problématique et solution

Problématique :
On a passé notre stage pratique dans l’hopital CHU D’ORAN, dans le
service de cardiologie sous la supervision de Pr BOUKERCH FAROUK
durant une année de pratique . on a assisté à des conférences
médicales, sans oublier les consultations des professeurs et leurs
utilisations des appareils médicaux ,la prescription des ordonnances
…..ou on a remarqué plusieurs lacunes tels que : aucun dossier médical
numérisé existant dans leurs service c’est-à-dire les ordonnances , les
analyses , les examens médicaux….ne sont pas numériser .

La solution :
A partir delà on a eu l’idée de suggérer la solution « Mon Cardiologue  »
qui est une plateforme de téléconsultations médicale qui permet aux
patients de consulter des médecins en cardiologie et met en relation les
patients et les médecins . l’avantage de notre solution permet
d’enregistrer la numérisation des rapports médicales ( ECG – HOLTER
….), le rapport de certification également. Donc elle améliore la
communication entre le staf médicale et les patients en numérisant les
dossiers médicaux . ses outils permet également d’avoir un des accés
faciles , rapide et relatifs aux informations medicales , en améliorant la
qualité des soins grâce à la variance des médecins disponible dans notre
plateforme .
Chapitre 5 :

5) partie 5 : conception

1)HTML :
HTML (HyperText Markup Language) n'est pas un langage de
programmation, mais plutôt un langage de balisage utilisé pour structurer
le contenu d'une page web. Il est principalement utilisé pour décrire la
structure et la présentation des éléments sur une page web, tels que les
titres, les paragraphes, les images, les liens, les tableaux, etc.

HTML utilise une syntaxe composée de balises entourant le contenu.


Les balises sont des éléments spéciaux qui indiquent au navigateur
comment afficher et interpréter le contenu. Par exemple, pour créer un
titre, vous pouvez utiliser la balise <h1> pour un titre de niveau 1, <h2>
pour un titre de niveau 2, et ainsi de suite

Dans cet exemple, la balise <html> enveloppe tout le contenu de la


page. La balise <head> contient les informations sur la page, comme le
titre affiché dans la barre de titre du navigateur. Le contenu réel de la
page est placé dans la balise <body>, où vous pouvez utiliser différentes
balises pour structurer votre contenu.

Il est important de noter que HTML est généralement combiné avec


d'autres technologies, telles que CSS (Cascading Style Sheets) pour la
mise en forme et JavaScript pour la programmation interactive, afin de
créer des sites web complets et dynamiques

HTML permet de structurer et de présenter le contenu d'une page Web


en utilisant des balises qui décrivent la fonction de chaque élément sur la
page, comme des titres, des paragraphes, des images, des liens, etc.

Les balises HTML sont écrites en utilisant une syntaxe spécifique et sont
généralement entourées de chevrons ;
Le contenu à l'intérieur de la balise est appelé le "texte brut". Les balises
HTML peuvent également inclure des attributs pour fournir des
informations supplémentaires sur un élément.

Par exemple, l'attribut "src" dans la balise "img" est utilisé pour spécifier
l'URL de l'image à afficher En utilisant HTML avec d'autres langages de
programmation tels que CSS et JavaScript, il est possible de créer des
pages Web interactives et dynamiques.

POUR QUOI ON A CHOISISSEZ LE HTML5 ?


HTML5 est la dernière évolution des standards qui définissent HTML.
HTML5 est en fait un langage informatique qui permet de créer des sites
web. HTML5 est la base même de notre site web

HTML5 nous parait intéressant dans le cadre de votre projet


professionnel, n’hésitez pas à nous contacter. Webqam est un
organisme de formation agréé qui pourra vous former en vous proposant
un plan de formation sur mesure qui correspond exactement à vos
attentes

Le principal avantage du HTML5 est sa simplicité. Le HTML5 ne compte


en effet, qu’une centaine de balises De plus, le langage HTML5 peut-être
couplé à de nombreux autres langages informatiques. Par exemple,
couplé au CSS vous pourrez créer des pages colorées et artistiques. En
effet, le rôle du CSS est de gérer l’apparence de la page web :
agencement, positionnement, décoration, couleurs, taille du texte. Un
autre avantage du HTML5 est sa compatibilité. En effet, une page codée
en HTML5, s’affichera de la même façon quel que soit le navigateur
(Chrome, Firefox, Opéra, Internet Explorer …), l’OS (Windows, Mac,
Linux …) et le support (Pc, Smartphone, Tablette …).

Les caractéristiques du HTML 5 :

1. Structure de balisage : HTML utilise des balises pour décrire la


structure et la présentation des éléments sur une page web. Les balises
permettent de marquer et de délimiter différents types de contenus tels
que les titres, les paragraphes, les images, les liens, les tableaux, etc.

2. Syntaxe simple : La syntaxe d'HTML est relativement simple et facile à


comprendre. Les balises sont généralement écrites sous la forme
<nom_de_la_balise>contenu</nom_de_la_balise>, où la balise
d'ouverture est précédée par le signe "<" et la balise de fermeture est
précédée par le signe "</".

3. Compatibilité avec les navigateurs : HTML est un langage standardisé


et largement pris en charge par les navigateurs web modernes. Cela
signifie que les pages HTML peuvent être affichées de manière
cohérente sur différents navigateurs et plateformes.

4. Structuration sémantique : HTML offre des balises sémantiques qui


permettent de décrire la structure et la signification des différents
éléments d'une page web. Par exemple, les balises <header>, <nav>,
<section>, <article>, <footer> permettent de délimiter des parties
spécifiques d'une page.

5. Intégration de contenu multimédia : HTML permet d'intégrer facilement


des médias tels que des images, des vidéos, de l'audio et des
documents dans une page web à l'aide de balises spécifiques comme
<img>, <video>, <audio>, <embed>, etc.

6. Hyperliens : HTML permet de créer des liens hypertextes entre


différentes pages web. Les liens sont créés à l'aide de la balise <a>, qui
permet de spécifier l'URL de destination et le texte d'ancrage du lien.

7. Extensibilité : HTML est extensible grâce à l'utilisation d'attributs


personnalisés et à l'intégration de technologies complémentaires telles
que CSS et JavaScript pour la mise en forme et l'interactivité avancée.

8. Accessibilité : HTML propose des fonctionnalités pour améliorer


l'accessibilité des sites web, permettant aux personnes handicapées
d'accéder au contenu de manière plus efficace. Il prend en charge des
fonctionnalités telles que les balises <alt> pour les descriptions
alternatives des images et les attributs d'accessibilité pour les lecteurs
d'écran.

9. Versionnage : HTML évolue avec le temps et de nouvelles versions


sont publiées régulièrement. Les versions récentes incluent HTML5, qui
introduit de nouvelles fonctionnalités et améliorations pour une meilleure
expérience utilisateur.
Ces caractéristiques font d'HTML un langage fondamental pour la
création de pages web et la structuration du contenu sur Internet
Chapitre 6 :

6) partie 6 : conclusion

Retour sur la mémoire :


Cette étude avait pour intérêt une réflexion sur les besoins des professionnels de la
santé en termes de composantes de l’environnement physique d’hôpitaux à travers
l’expérience vécue de ces professionnels. Elle construit un portrait de l’expérience
vécue des professionnels de la santé d’un grand hôpital récemment construit, dans
lequel de nouvelles approches de design des environnements de santé ont été
appliquées et dans son processus de conception, les professionnels de la santé ont
été consultés pour participer à l’aménagement des espaces et leur design. Cette
étude a proposé les attributs de l’environnement physique qui affectent positivement
ou négativement le travail des professionnels de la santé, la qualité perçue des soins
et leur bien-être au travail. Les collectes et analyses confirment certains aspects clés
des résultats qui émergent concernant les environnements de travail et le stress de
ces professionnels. Comprendre comment les professionnels de la santé vivent dans
un environnement de travail complexe, celui de l’hôpital, est au cœur de cette
recherche. Les résultats font preuve de complexité et de diversité de points de vue
lors d’une documentation exhaustive des lieux et des témoignages d’expériences
vécues des participants à l’étude. La diversité des usagers de l’hôpital, leurs
capacités cognitives et physiques, les mutations touchant principalement le design
des hôpitaux en rapport avec l’avancement des technologies de la santé et le
développement des techniques de soin et de la médecine, font de l’hôpital un
environnement complexe avec tous ces facteurs qu’il faut considérer dans sa
conception, son fonctionnement, son organisation et sa gestion. L’hôpital est un
environnement pour les soins des patients, mais demeure par excellence un
environnement de travail. L’hôpital est un environnement de travail différent
comparativement à d'autres environnements de travail comme à titre d’exemple
l’environnement de travail de bureau. Ces environnements incluent relativement des
groupes d’employés homogènes. Or, l’hôpital est un environnement de soins de
santé qui accueille des patients le plus souvent fragilisés, se souciant de leur bien-
être pour accélérer leur guérison et est un environnement de travail pour le personnel
de soutien et administratif et les professionnels de la santé.

Les environnements de travail ont fait l’objet de plusieurs recherches dans le but
d’assurer le bien-être aux employés, d’améliorer leur productivité et leur
performance. Or, dans le domaine des études portant sur l’environnement
hospitalier, les études ont le plus focalisé sur le patient pour améliorer les résultats
de la santé et donc favoriser son rétablissement à travers des réflexions sur des
attributs de l’environnement physique. Peu d’études ont apporté des résultats sur les
interactions des professionnels de la santé avec cet environnement de travail à
l’hôpital. Toutefois, de plus en plus de recherches se déploient dans ce domaine
durant cette dernière décennie. À titre de rappel, la question de recherche que sous-
tend la problématique de notre projet de thèse est la suivante : comment les
professionnels de la santé vivent dans l’environnement de travail de l’hôpital ? Bien
qu’une partie de l’analyse se construit autour des composantes de l’environnement
qui affectent le bien-être au travail et facilitent le travail de ces professionnels de la
santé, cette thèse sous-tend un questionnement sur le rapport entre le vécu de ces
professionnels dans l’environnement de travail à l’hôpital et la qualité des soins
prodigués au patient pour comprendre quels attributs de cet environnement physique
ont un impact positif ou négatif sur la qualité perçue des soins par ces professionnels
de la santé.

En conclusion , l’utilisation de la plateforme “MON CARDIOLOGUE” offre de


nombreux avantages pour les professionels de la santé et leurs patients . ces outils
permettent une gestion efficace tout en ameliorant la préstation médicale .

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