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Les informations contenues dans ce livre vous sont

fournies à titre informatif uniquement. Elles ne


peuvent ni remplacer ni retarder la consultation
d'un médecin, ni se substituer à un traitement
médical.

2
EN ROUTE POUR UNE NOUVELLE VIE ! .................................... 4

QU’EST-CE QUE L’INCONSCIENT ? ............................................ 9

EN QUOI L’INCONSCIENT PEUT-IL VOUS AIDER A RESOUDRE


VOS PROBLEMES ?..................................................................16

LE DIALOGUE INTERIEUR ........................................................22

QU’EST-CE QU’UNE AFFIRMATION POSITIVE ? ......................28

CE N’EST PAS QUE DANS LA TETE ...........................................30

POURQUOI ÇA MARCHE ? ......................................................31

COMMENT CREER DES AFFIRMATIONS POSITIVES ?..............33

COMMENT UTILISER LES AFFIRMATIONS POSITIVES ?...........37

LA PUISSANCE DES INCANTATIONS ........................................39

ET MAINTENANT, AGISSEZ ! ...................................................43

ANNEXE I : EXEMPLES D’INCANTATIONS................................45

ANNEXE II : LECTURES RECOMMANDEES ...............................47

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« L’imagination est plus importante que le savoir. »
Albert Einstein

A
ux commandes de son avion de tourisme
flambant neuf, Morris Goodman survole la
péninsule de Delmarva, à cheval entre les
états de Virgnie, du Delaware et du Maryland.

Le ciel est clair et l’avion ronronne, quand


soudain, le pilote a une sensation étrange. Il ne
tarde pas à réaliser que le moteur est tombé en
panne et que l’appareil perd de l’altitude.
Goodman fait tout son possible pour revenir à son
aéroport de départ, mais il est trop tard.

A la vitesse d’un missile, l’avion se précipite vers le


sol, et dans un fracas assourdissant il heurte la
terre et se retourne comme une crêpe.

Goodman se retrouve inerte, avec 2 vertèbres


cervicales en miettes.

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Il est incapable de bouger, de parler, de manger,
de boire, et de respirer par lui-même.

Une opération de la dernière chance permet de lui


sauver la vie, mais les médecins sont extrêmement
pessimistes sur son avenir. Ils assurent à sa famille
que si jamais il survit longtemps après l’opération,
sa vie sera uniquement végétative, accroché pour
toujours à des machines : respirateur, perfusion,
etc.

Piégé à l’intérieur de ce corps qu’il ne contrôle


plus, Morris Goodman est tout à fait conscient de
ce qui lui est arrivé et de ce qui se passe autour de
lui. En clignant des yeux, il parvient à attirer
l’attention de sa sœur, qui comprend bientôt que
Morris et en pleine possession de ses moyens
intellectuels.

En construisant des affichettes contenant


l’alphabet, elle lui permet de s’exprimer en dictant
des mots à l’aide de ses clignements d’yeux.

C’est alors que devant le personnel soignant


incrédule, Morris dicte la phrase suivante : « Je
sortirai en marchant avant Noël ».

Même si son corps ne fonctionne plus pour


l’instant, Morris a tout son cerveau à disposition.
5
Et il s’en sert pour imaginer. Il s’imagine entrain
de marcher, entrain de respirer. Des journées
entières passées à s’imaginer en train de mener
une vie normale, comme avant. Ou plutôt comme
après.

Car au grand étonnement des médecins, qui


avaient déclaré cela impossible, Morris se remet à
respirer par lui-même, et son respirateur artificiel
lui est finalement retiré.

Le fait de récupérer sa respiration autonome lui


permet de se remettre peu à peu à parler.

Le 13 novembre 1981, soit 8 mois après son


accident, Morris Goodman sort de l’hôpital debout,
en marchant lentement, sans aide.

Les médecins ne savent pas expliquer sa guérison.

Il mène aujourd’hui une vie normale. Il est


conférencier et parcoure le monde pour partager
son expérience et les leçons qu’il a tiré de cet
incroyable épisode.

Est-ce tout simplement un miracle ? On pourrait le


penser. Mais l’évolution récente des neurosciences
et des techniques thérapeutiques les plus avancées
permettent de formuler une autre hypothèse.

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Car en s’imaginant entrain de marcher, Goodman
a activé ses ressources inconscientes, et par là
même, son système nerveux. Des jours et des mois
durant, il a patiemment façonné de nouveaux
circuits qui lui ont permis de recouvrer ses
facultés.

Là où des milliers de gens, à sa place, se seraient


laissés abattre et dépérir, Goodman a choisi de ne
pas se considérer comme le jouet de la fatalité. Il a
choisi d’être pleinement acteur de sa vie, en toutes
circonstances.

Bien avant lui, c’est exactement ce qu’avait fait


Milton Erickson, l’inventeur de l’hypnose
moderne, lui aussi condamné par la médecine à
l’âge de 17 ans, et qui s’était guéri d’une paralysie
due à une forme sévère de la polio, par la
puissance de son imagination.

Il est d’ailleurs amusant de constater que le Dr


Emile Coué, inventeur de la méthode du même
nom, utilisait indifféremment le mot imagination
ou le mot inconscient.

Bienvenue donc dans le monde de l’inconscient.


Un monde où votre cerveau perçoit et traite 2
milliards d’informations par seconde. Un monde

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où les limites ne sont que celles que vous fixez. Un
monde infini, où vos rêves se réalisent vraiment,
et où à peu près tout est possible, du moment que
vous pouvez l’imaginer. Ce monde c’est le vôtre,
pour peu que vous décidiez de prendre les rênes
des 90% des mécanismes cérébraux qui président à
la quasi-totalité de votre vie.

Si un homme condamné par la médecine a pu


remarcher en 8 mois, qu’allez-vous accomplir en
prenant les commandes de votre inconscient ?

8
« L’imagination gouverne le monde. »
Napoléon Bonaparte

L 'inconscient est un concept de psychologie


qui désigne l'activité psychique se déroulant
hors de la sphère consciente dans l'esprit
d'un individu.

A chaque instant, des milliards d’informations


parviennent à votre cerveau : l’ambiance
lumineuse, la couleur de chaque objet dans votre
champ de vision, sa taille, sa forme, sa matière, sa
position, sa fonction, son histoire, qui l’a utilisé et
quand, les anecdotes que cela vous évoque, chaque
son, chaque variation de la température ambiante,
chaque mouvement, chaque absence de
mouvement.

Prenons un exemple simple : il y a un stylo sur la


table, et vous vous dites consciemment : « Tiens, il
manque le capuchon de ce stylo ». Pendant ce
temps, votre inconscient a également perçu la
forme de l’ombre du stylo sur la table, les reflets
de la lampe sur le corps du stylo, l’angle que fais le
9
stylo par rapport à vous, le niveau d’encre. Il sait
déjà ce qu’il peut faire avec ce stylo, et se rappelle
également de situations similaires dans le passé, et
de cette fois dans votre enfance où vous aviez
laissé sécher un feutre tout neuf et vous étiez
senti(e) coupable de ce gaspillage.

Ces informations n’ayant aucune pertinence dans


l’instant présent, elles sont filtrées, et n’arrivent
donc pas à votre conscient. Mais elles existent tout
de même sur le plan inconscient, à un moment
donné.

Cette masse colossale d’informations est bien trop


importante pour être analysée en temps réel, c’est
pourquoi seule une infime partie parvient à votre
cerveau conscient. Tout le reste est perçu par
l’inconscient et peut vous influencer à votre insu.

Pour reprendre l’exemple du stylo, peut-être qu’à


ce moment-là, sans vous en rendre vraiment
compte, vous allez ressentir une sensation de
gêne, de honte, liée à ce souvenir de culpabilité
qui, pourtant, ne revient pas à votre esprit
conscient.

L’inconscient perçoit 2 milliards d’informations


par seconde. Le conscient peut traiter 5 à 9

10
informations en même temps. C’est pourquoi ce
filtrage entre les informations perçues et le
conscient est absolument vital. Sans cela, nous
deviendrions tous fous, saturés par des
informations sans intérêt.

Ce filtrage est effectué notamment dans notre


cerveau primaire, par une zone appelée formation
réticulée. Elle s’occupe de sélectionner les
informations jugées pertinentes, selon des critères
ayant trait avant tout à notre survie (danger
immédiat, nourriture, reproduction), puis selon
l’importance que nous accordons à telle ou telle
information, à tel ou tel domaine.

Par exemple, avez-vous remarqué que, si vous


achetez une nouvelle voiture, vous vous mettez à
voir ce même modèle partout sur la route ?

Il n’y en a pas plus qu’avant. C’est juste que


désormais, cette information a pris une nouvelle
importance pour vous.

Cette nouvelle donnée a été prise en compte par


votre formation réticulée, comme étant pertinente
pour vous. Elle se charge donc d’avertir votre
cerveau conscient, chaque fois qu’elle détecte une

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information remarquable dans votre
environnement.

La formation réticulée joue un rôle primordial


dans une démarche de changement, et ce à 2
niveaux :

1) Votre état d’être : Si vous avez programmé


votre cerveau pour voir la vie en noir, votre
formation réticulée s’emploiera à
sélectionner les informations qui confirment
votre vision du monde. Saint Thomas se
trompait quand il disait « je ne crois que ce
que je vois ». En fait, c’est exactement
l’inverse : nous ne voyons que ce que nous
croyons. Le monde est vaste et complexe.
Certaines choses sont horribles, et d’autres
sublimes. En suivant la ligne éditoriale des
journaux d’information (presse, télévision et
radio confondues), vous choisissez de ne voir
qu’un côté de la médaille : les guerres, les
magouilles, les viols, les meurtres. Ainsi vous
programmez – ou plutôt, vous laissez les
autres programmer – votre cerveau pour
sélectionner les informations qui
confirmeront cette vision du monde.

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Programmez votre cerveau pour voir le côté
positif des choses, et vous découvrirez des
richesses que vous ne soupçonniez pas. Cela
ne fera pas de vous un « bisounours », juste
quelqu’un de plus positif, de plus épanoui,
et qui a beaucoup plus de réussite dans tous
les domaines.

2) Les opportunités qui vous entourent : En


cultivant des croyances limitantes telles que
« je ne suis pas capable de … » ou « ceci n’est
pas pour moi », vous programmez votre
cerveau à éliminer systématiquement une
foule d’informations qui auraient pu être des
opportunités de changer votre vie. Si vous
pensez que vous n’êtes pas capable de créer
une entreprise, votre formation réticulée
éliminera soigneusement une annonce dans
ce magazine pour une formation à la
création d’entreprise. En revanche, si vous
choisissez de cultiver la croyance inverse,
votre formation réticulée vous viendra en
aide en remarquant cette annonce, ou en
captant opportunément la conversation à la
table d’à côté, entre 2 entrepreneurs qui se
racontent leurs débuts. Et si vous alliez les
aborder pour leur demander conseil ? Ils
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seront sans doute ravis de partager leur
expérience !

Dans les grandes lignes, on peut dire que le


conscient est :

 Analytique et logique
 Linéaire
 Séquentiel

Alors que l’inconscient est :

 Créatif et émotif
 Holistique
 Associatif

90% des processus cognitifs qui se déroulent dans


notre cerveau sont inconscients. Et ces processus
inconscients consomment 99% de l’énergie fournie
au cerveau.

Et oui, bien que nous soyons épris de logique et de


cartésianisme, notre conscient, c’est-à-dire notre
esprit rationnel, celui qui calcule et qui planifie,
n’a droit qu’à 1% de l’énergie fournie au cerveau.
De quoi faire… réfléchir ! 

14
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« Imaginer, c’est choisir »
Jean Giono

L ’inconscient est le chef d’orchestre de votre


être psychique et corporel. Les battements
de votre cœur, votre respiration, votre
système hormonal, les échanges entre vos
cellules… tous ces actes se font en dehors de votre
conscience, et sont influencés par ce que vous
pensez et ce que vous croyez : si vous avez peur,
votre cœur et votre respiration accélèrent, sans
que vous commandiez cette réaction.

La caractéristique la plus remarquable de


l’inconscient, c’est qu’il ne fait pas la
différence entre l’imaginaire et la réalité.

C’est pourquoi il peut vous arriver de pleurer ou


d’avoir le cœur qui accélère en regardant un film
ou en lisant un livre : l’inconscient traite tout au
premier degré. S’il le perçoit, il le croit.

Comprise depuis plus d’un siècle par les


thérapeutes, cette caractéristique est aujourd’hui

16
démontrée par l’imagerie médicale : lorsque le
sujet imagine qu’il fait un mouvement, on voit
clairement s’allumer les mêmes zones du cerveau
que lorsqu’il effectue réellement le mouvement.

Les sportifs de haut niveau utilisent cette


propriété pour répéter mentalement leurs
mouvements en dehors des entrainements
physiques.

Cette caractéristique est également exploitée par


l’hypnose ericksonienne, qui projette le sujet dans
une situation imaginaire qui lui permet de
résoudre certains problèmes ou de surmonter
certains obstacles, de manière plus ou moins
symbolique.

Puisque le processus a été « vécu » en imagination,


l’inconscient a acquis la connaissance que cette
transformation est possible. Il pourra donc la
reproduire dans le monde réel.

De plus, le fait de vous plonger dans un souvenir


agréable – pour peu que vous utilisiez une
technique appropriée – permet de replacer votre
système nerveux dans un état positif. Ce ressenti
n’est pas une idée abstraite, mais une vraie remise

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en situation de votre état neurologique dans une
condition bienfaisante.

Par ailleurs, il est capital de comprendre que


l’inconscient est distinct du conscient. C’est-à-dire
que c’est une sorte de « cerveau parallèle » (bien
qu’il soit en connexion avec le conscient) qui
reçoit les informations, les traite, les sélectionne
et tire ses propres conclusions, en autonomie.

A partir de ces conclusions, l’inconscient met en


place un certain nombre de mécanismes
automatiques d’adaptation et de défense. Ces
automatismes, ou « programmes » sont autant de
traits de caractères qui façonnent notre
personnalité et nos comportements. On les appelle
« automatismes » car ce sont des fonctionnements
auxquels nous allons avoir recours
systématiquement et sans y réfléchir, à chaque
fois qu’une situation propice se présentera.

Ces automatismes peuvent produire :

 Des pensées : Dans telle situation, j’ai


toujours le même genre de pensées qui
me viennent à l’esprit

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 Des émotions : Certaines situations
déclenchent chez moi toujours les
mêmes émotions
 Des comportements : Dans certaines
situations, je réagis toujours de la même
façon

Ce fonctionnement automatique est à la fois à la


source de notre immense faculté d’adaptation, et
de la plupart de nos limitations.

Car l’inconscient tire souvent des conclusions


hâtives à partir d’informations partielles. Ces
conclusions peuvent, par la suite, servir de base de
référence pour choisir un comportement ou un
autre.

Exemple : Votre inconscient a tiré la conclusion


que pour faire face à la tristesse, il est bon de
manger un paquet de biscuits. Ce qui est pu être
un réconfort efficace à un certain moment de
votre vie, va ainsi devenir un automatisme
nuisible.

De plus, les conclusions tirées par l’inconscient


perdurent souvent pendant de nombreuses
années, voire pendant toute la vie. Elles sont donc
souvent totalement obsolètes. C’est le cas avec un

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grand nombre de conclusions qui datent de votre
enfance, et qui n’ont plus lieu d’être à l’âge adulte.

Il en va ainsi de la petite fille qui avait « compris »


(inconsciemment) que pour faire plaisir à maman
et obtenir son affection, il fallait être ronde.
(« mange ma pauvre fille, tu es toute maigre, on
dirait un squelette, tu me fais honte ! »).

Ce programme « je dois être ronde pour plaire à


maman » (= pour avoir son amour) s’est donc
gravé dans son inconscient. Sans un travail
spécifique, ce programme perdure donc à l’âge
adulte, et l’inconscient s’assure de maintenir les
rondeurs de cette femme, par tous les moyens à sa
disposition : physiologie, émotions, pensées,
comportements.

Des techniques comme l’autosuggestion, le


subliminal ou l’hypnose peuvent aider cette
personne à se défaire de ce programme obsolète,
et à choisir une nouvelle vie dans laquelle l’amour
ne s’achète pas avec des kilos.

Sans cette démarche, vous n’êtes que le produit


des programmes que votre environnement a
implanté en vous au fil du temps.

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Avez-vous remarqué comme, à chaque fois que
vous démarrez un nouveau projet, vous avez
tendance à vous concentrer sur les obstacles, au
lieu de diriger toute votre énergie sur l’objectif ?

C’est encore un comportement archaïque, hérité


du temps où tous les hommes se battaient
quotidiennement pour leur survie. Dans notre
société moderne, et pour la plupart d’entre nous,
ce comportement n’a plus lieu d’être. Vous serez
beaucoup plus efficace et détendu(e) en focalisant
votre attention sur votre objectif, et sur les
moyens de l’atteindre.

Tous vos automatismes, vos limitations, vos


systèmes de défense, vos peurs sur le monde, sur
la vie, l’argent, la réussite, les autres, l’amour, sont
autant de programmes codés dans votre
inconscient. Si vous n’en prenez pas le contrôle, ce
sont eux qui vous contrôlent, à votre insu.

L’autosuggestion vous permet d’effacer ces


anciens programmes qui vous limitaient, et de les
remplacer par des programmes qui vous libèrent.

Des programmes que vous aurez choisis.

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C ’est le dernier point que nous allons
aborder à propos de l’inconscient, et il est
une sorte de synthèse de tous les autres.

Je ne fais pas référence ici au concept de dialogue


intérieur tel que défini par Carl Jung.

Je veux parler de cette petite voix qui vient de


l’intérieur de vous et qui commente en
permanence ce que vous faites. Celle qui vous
raconte toujours la même histoire de votre passé
et qui prédit à l’avance comment le futur va se
dérouler. Celle qui vous juge.

Cette « petite voix » vient elle aussi de votre


inconscient, et son discours reflète également tous
les programmes qui se sont codés en vous au fil du
temps, des expériences, des remarques de votre
entourage.

Sans un travail sur soi, la plupart des personnes


ont un dialogue intérieur négatif. La petite voix dit
« tu n’es pas capable », « c’est trop difficile », « ce
n’est pas pour toi », « ça ne peut pas marcher »,

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« le monde est dangereux », « les gens sont
mauvais ».

Elle parle aussi de l’histoire ancienne : « C’est


normal, c’est parce que tu as été abandonnée »,
« tu as grandi sans amour », « personne ne t’a
jamais comprise », « tu as toujours été seul ».

Vous l’avez compris, tant que cette « petite voix »


échappe à votre libre arbitre, c’est elle qui a les
commandes de votre vie.

De plus, la « petite voix » a des stratégies assez


insidieuses pour agir sur vos émotions. En voici
l’illustration :

Tachez de répondre à la question suivante :

« A propos de quoi, dans votre vie actuelle ou


passée, ressentez-vous de la honte ? »

Prenez le temps qu’il vous faut pour faire


remonter cette honte, petite ou grande.

En toute logique, vous vous sentez maintenant


plutôt mal, plutôt angoissé au souvenir de cet
épisode.

Maintenant, changeons de question :

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« A propos de quoi, dans votre vie, pouvez-vous
vous sentir vraiment fier(e) ? Si vous vous
autorisiez à être fier(e), quel serait cet acte, cet
accomplissement ? Vos enfants ? Votre
silhouette ? Votre travail ? Votre action
associative ? »

Ou encore « Quel est la chose dans la vie qui vous


procure de l’enthousiasme ? S’il y en avait une,
quelle serait-elle ? »

Prenez le temps qu’il vous faut pour répondre à


ces questions. Même si c’est difficile à première
vue, vous trouverez forcément une réponse. Et si
vous ne trouvez toujours pas, utilisez la technique
du « comme si » : vous faites comme s’il existait
une réponse, et vous la trouvez.

Prenez le temps d’entrer en contact avec cette


réponse, et ressentez ce qu’elle vous procure.

Plutôt agréable, j’imagine ?

Comprenez-vous ce qui vient de se passer ?

La question que je vous ai posée a littéralement


manipulé votre ressenti interne. Car même si vous
n’êtes pas d’accord avec la question, vous allez
machinalement vous efforcer d’y répondre. Nous

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sommes programmés pour répondre aux questions
qui nous parviennent.

Or, quand on pose de mauvaises questions, on


obtient de mauvaises réponses.

Au contraire, quand on pose de bonnes questions,


on obtient des réponses qui nous tirent vers
l’avant.

Et il se trouve que notre « petite voix » a le don de


poser de mauvaises questions, comme « pourquoi
suis-je aussi maladroit ? », ou « pourquoi suis-je la
seule à ne pas réussir à mincir ? », ou encore
« pourquoi est-ce qu’il faut toujours que je fasse
tout échouer ? ».

Prenons un instant pour examiner le contenu des


questions elles-mêmes. Il se trouve qu’elles sont
truffées d’erreurs ! Car en réalité, cela n’arrive pas
qu’à vous, cela arrive aussi à des milliers d’autres
gens, pour des raisons diverses. De même, il est
totalement faux de dire que vous faites toujours
tout échouer. Sinon vous ne seriez plus en vie.

Mais la petite voix pose la question sous cette


forme. Alors, le cerveau, tel un ordinateur,
cherche une réponse à cette question. Et il trouve
une réponse, parfois aussi absurde que la
25
question : « parce que tu es un incapable », « parce
que tu ne mérites pas mieux », « parce que tu as
volé des bonbons à l’âge de 10 ans et tu vas le
payer toute ta vie », et que sais-je encore.

Si vous entrainez votre « petite voix » à poser de


bonnes questions, vous obtiendrez de bonnes
réponses.

Cette « petite voix » n’est bien-sûr qu’une


métaphore, un outil que j’utilise ici pour
personnifier ces comportements négatifs que
beaucoup de gens s’infligent à eux-mêmes. En
réalité, cette voix fait entièrement partie de vous.
Elle n’est pas un être indépendant. Elle doit donc
vous obéir, vous servir. Et il ne tient qu’à vous de
faire changer son discours.

Mais elle est très difficile à faire taire. Elle est


extrêmement forte. Pourquoi ? Tout simplement
parce qu’elle s’entraine tous les jours, et depuis
toujours.

Des décennies passées à répéter un même


discours, ça en fait de la pratique !

Au niveau cérébral, cela signifie que les circuits


neuronaux associés à ce système de pensée

26
négative sont extrêmement rapides et
performants, car ils sont surentrainés.

Mais cela ne veut pas dire que ce discours reflète


une quelconque vérité. Il ne raconte qu’une façon
de voir les choses, totalement subjective. Mais
pour certaines personnes, il est si ancien et si
présent qu’elles peuvent avoir du mal à en
imaginer un autre. Et elles confondent ainsi ce
dialogue intérieur avec la réalité.

Que faire alors ?

Et bien comme un sportif de haut niveau, il faut


vous entrainer avec discipline, tous les jours. Il
faut entrainer votre cerveau avec un nouveau
dialogue intérieur, que vous allez choisir.

La bonne nouvelle, c’est qu’il suffit de quelques


jours seulement pour rééduquer votre système de
pensée. Quelques jours… et une bonne méthode !

27
« Ce n'est pas la volonté qui est la faculté première de
l'homme, mais l'imagination. »
Emile Coué

L e docteur Emile Coué disait qu’une idée


ancrée dans notre esprit tend toujours à se
réaliser, si elle est matériellement possible.
Ainsi, selon lui, l’idée de guérison peut produire la
guérison.

Une affirmation (ou suggestion) est simplement


une phrase adressée au cerveau. Elle a pour but de
faire accepter une idée à l’inconscient. Cette idée
fera ensuite son chemin afin de se réaliser, comme
une graine plantée dans une terre fertile. Pour
cela, l’inconscient pourra mettre en place de
nouveaux processus psychiques, physiologiques et
comportementaux afin de faire en sorte que la
réalité devienne conforme à l’idée acceptée.

Le principe de base est de répéter des suggestions


positives, par exemple :

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 « Tous les jours, à tout point de vue, je vais
de mieux en mieux »
 « Je mincis avec facilité »
 « Je contrôle facilement mon appétit »
 « Je suis un guerrier »
 « Je réussis tout ce que j’entreprends »

Parfois tournée en dérision par des gens qui n’en


ont pas compris les fondements, cette méthode
est, en fait, un outil simple et extrêmement
puissant.

La répétition quotidienne permet de graver ces


idées positives dans l’inconscient, qui se chargera
de les rendre réelles par tous les moyens
disponibles.

Notamment, en programmant ces nouvelles idées,


la formation réticulée modifiera son
fonctionnement afin de lancer de nouvelles alertes
(« tiens je n’avais jamais vu qu’il y avait un cours
de yoga juste en bas de chez moi ! ») et en mettre
d’autres en sommeil (« tiens, j’ai laissé sécher ce
gâteau à la crème, j’ai complètement oublié de le
manger »).

29
P
eut-être pensez-vous qu’il n’est pas possible
d’influencer des processus physiques avec
de simples suggestions. Je vous propose de
lire le texte suivant :

Nous sommes en plein été, et tandis que vous êtes


installé chez vous, vous observez les rayons du soleil qui
tapent sur les carreaux. Vous avez très chaud, c’est
pourquoi vous vous levez lentement et avancez vers le
réfrigérateur, pour en ouvrir la porte.
Vous y saisissez un citron que vous coupez en deux. Puis
vous prenez une des moitiés du citron et vous mordez
dedans à pleines dents. Vos dents s’enfoncent dans la
pulpe de l’agrume, et vous sentez le jus se répandre
dans votre bouche.

A quelques exceptions près, toutes les personnes


qui lisent ce texte se mettent à saliver.

30
C omme nous l’avons vu, l’inconscient ne fait
pas la différence entre l’imaginaire et la
réalité. Cette évocation du citron a donc été
interprétée par votre cerveau au premier degré,
comme si vous étiez réellement en train de
mordre dans un citron.

C’est pourquoi votre cerveau a commandé à vos


glandes salivaires de se mettre en action.

Vos glandes salivaires ont obéi à cet ordre, et ont


produit de la salive.

Vous venez donc d’avoir la preuve que de simples


mots ont influencé votre physiologie : ils ont
entrainé la production de salive.

De même, si vous imaginez que vous frottez


l’ongle de votre pouce sur un pot en terre cuite,
vous serez probablement saisi par des frissons. Ici
encore, le pouvoir de votre imagination a
déclenché une réaction physique.

31
Votre cerveau ne s’arrête pas aux frontières de
votre boite crânienne.

Il y a des ramifications nerveuses dans votre corps


tout entier, jusqu’à la pointe de vos orteils, et ce
système nerveux forme un tout cohérent.

L’esprit et le corps forment un ensemble qu’on


appelle une boucle cybernétique. Agir sur l’un
influence automatiquement l’autre. Vous verrez
ainsi, dans la dernière partie de ce livre, comment
agir sur votre physiologie pour influencer votre
état d’esprit et vos émotions.

32
V ous pouvez élaborer vos propres
affirmations positives, afin d’opérer des
changements dans tous les domaines de
votre vie.

Afin d’être efficace, une affirmation (ou


suggestion) doit suivre quelques règles simples :

Tout comme le cerveau d’un jeune enfant,


l’inconscient ne comprend pas la négation, qui est
une construction intellectuelle du cerveau
conscient. Les mots « ne » ou « pas » sont
simplement supprimés de la phrase.

Ainsi, la phrase « ne marche pas sur la route » est


comprise par le cerveau d’un jeune enfant comme
« marche sur la route ».
Il est donc préférable de lui dire « marche sur le
trottoir ».

33
De même, la phrase « Je ne veux plus avoir de
bourrelets » est comprise par votre inconscient
comme « je veux avoir des bourrelets ».

Il s’ensuit une lutte entre le conscient et


l’inconscient, qui ont compris 2 choses opposées,
et qui doivent se mettre d’accord.

Dans ce cas il est préférable de se détourner du


problème (les bourrelets) pour se tourner vers la
solution, et de dire « Chaque jour ma silhouette
devient plus harmonieuse ».

Toute suggestion doit donc être formulée à la


tournure affirmative. Par ailleurs, sauf exception
volontaire, on se concentre sur la solution plutôt
que sur le problème.

34
Afin de bien faire comprendre à l’inconscient que
le processus de changement est en cours, veillez à
toujours parler de votre problème (si vous devez
l’évoquer) au passé, et de votre solution ou de
votre objectif au présent (et non au futur).

Par exemple, une suggestion telle que « je vais


avoir les moyens de mincir » ne traduit qu’une
intention, un souhait, un désir. Alors que la phrase
« j’ai en moi toutes les ressources pour mincir, et
j’ai la capacité d’en trouver de nouvelles » traduit
une possibilité présente, et impose cette réalité à
votre inconscient.

35
C’est une prolongation du point précédent.

Une affirmation peut prendre 2 formes :

- Une évolution en cours :


Elle traduit un processus déjà en marche,
par exemple « chaque jour je me
rapproche de mon poids idéal ».

- Un objectif déjà atteint. On est là dans le


domaine de la projection et/ou de la
visualisation. Par exemple : « je me sens
bien à mon poids idéal », ou bien « je suis
une personne positive et déterminée »

36
Q uand j’avais environ 20 ans, je suis arrivé
dans une période de ma vie où je ne
pratiquais plus aucun sport. Je le déplorais
et ma condition physique s’en ressentait, mais je
ne trouvais ni le temps ni l’activité qui m’aurait
motivé. Et puis, une fois par an, il m’arrivait d’être
pris d’un élan de motivation, je me disais
« aujourd’hui je m’y remets !». Ma conviction était
sans faille, et j’étais déterminé à récupérer mes
muscles d’antan.

Tellement déterminé que je faisais 60 pompes en 5


minutes, suivies de 200 abdos et de 300 squats (à
croupi – debout). Tout ça après être resté des mois
sans aucune activité physique.

Résultat ? Dès le lendemain, j’étais une courbature


géante. Chaque mouvement me donnait
l’impression qu’on me passait les muscles sous un
rouleau compresseur. Je pouvais à peine marcher.
Et cet état durait plusieurs jours, pendant lesquels
je ne pratiquais plus aucun effort physique. Bien
entendu, l’épisode de motivation s’éteignait

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durant ces jours de repos, et je recommençais tout
à zéro.

Pourquoi je vous raconte ça ?

Parce que comme pour l’activité physique, le


secret du succès avec l’autosuggestion est la
régularité.

Il ne sera pas efficace de faire une séance de 2h


d’autosuggestion 1 fois par semaine.

Il faut pratiquer un peu, tous les jours.

Chaque matin et chaque soir, prononcez à haute


voix vos suggestion, de manière mécanique,
machinale, sans trop y penser, et surtout sans
effort.

La répétition aura pour effet d’ancrer ces


suggestions dans votre inconscient, qui mettra
donc en œuvre tous les moyens nécessaires pour
les rendre vraies.

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V ous avez découvert le concept de
suggestion positive tel que l’a décrit Emile
Coué il y a près d’un siècle déjà. Il est
temps pour vous de monter encore d’un cran pour
accéder aux découvertes les plus récentes, et au
plus haut niveau de l’autosuggestion consciente.

Car les simples affirmations positives sont


efficaces dans bien des cas, mais elles ont leurs
limites. Notamment, si vous restez dans une
humeur et une posture négative, que vous tirez
une tête de 3 pieds de long, tout en récitant « je
suis heureux, je suis heureux », l’effet a assez peu
de chances de se produire. Pourquoi ? Parce que
dans ce cas, votre corps tout entier exprime le
mal-être, tandis que seule une partie consciente de
votre cerveau exprime le message positif.

Mais vous allez pouvoir mettre tout ça au


diapason, avec les incantations !

Soyez tranquille, rien de magique derrière ce mot.


L’incantation est simplement une affirmation
positive à laquelle vous ajoutez un puissant
élément : l’énergie.

39
Par « énergie », j’entends une attitude psychique
et corporelle dans laquelle vous allez vous placer
pour scander votre affirmation. Ici il n’est plus
question de débiter machinalement vos phrases,
mais de les marteler à la face du monde, comme si
vous deviez convaincre un stade tout entier qui
vous regarde et attends vos mots avec impatience.
Toutes vos phrases se terminent par des points
d’exclamation !

Vos mots sont incisifs sans être agressifs. Ils ont la


puissance de la certitude. Votre corps est
profondément ancré au sol et votre posture reflète
parfaitement vos intentions. Votre regard est
intense et aiguisé.

Votre voix est forte sans être criarde. Elle impose


le respect et porte aussi loin que votre
imagination.

Et chaque incantation peut avoir une émotion


différente : la détermination, la joie, l’amour.
L’important est de mettre votre corps et votre
psychisme en adéquation avec l’objectif de chaque
phrase.

Votre respiration s’accorde à vos intentions, et


vous allez joindre le geste à la parole, par exemple

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en frappant le tranchant de votre main droite
dans la paume de votre main gauche (« je suis
déterminé en toutes circonstances ! ») ou en
ouvrant grands vos bras (« J’accueille ma nouvelle
vie avec une joie immense ! » )

Tous vos muscles se mettent au diapason. Chaque


cellule de votre corps participe à cette
« cérémonie » quotidienne que vous vous offrez à
vous-même. Ici vous ne demandez plus, vous
exigez. Pas comme un enfant capricieux, mais avec
certitude et justesse. Comme un vrai chef, comme
un roi, comme un meneur. Le meneur de votre
propre vie, que vous avez décidé de prendre en
main, aujourd’hui !

En mettant votre physiologie en accord avec vos


affirmations, vous y mettez de l’énergie et de la
passion. Vous décuplez ainsi la puissance du
message adressé à votre inconscient, et vous faites
instantanément entrer votre système nerveux tout
entier dans un état positif, créatif, déterminé.

C’est donc votre système nerveux tout entier qui


exprime ce message, et pas seulement une partie
de votre cerveau.

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Bien-sûr il vous faut trouver un endroit tranquille
et un moment propice, afin de ne pas être dérangé
ni jugé. Une promenade ou un footing peuvent
également s’y prêter. Et si vraiment vous n’avez
pas le choix, vous pouvez le faire de manière
silencieuse, en « entendant » votre voix dans votre
tête. Veillez à maintenir une attitude corporelle et
gestuelle engagée.

Utilisez une tournure simple, un verbe fort au


présent, en précisant « maintenant », « en ce
moment », « chaque jour ». Vous pouvez aussi
utiliser des adjectifs pour injecter de l’émotion
dans votre phrase : « extraordinaire »,
« immense », « merveilleux ». Ou même des
comparaisons, tout est permis, si cela vous
inspire : « J’ai le courage d’un lion et le regard d’un
lynx ».

Comme pour de simples suggestions positives, les


incantations doivent être répétées de nombreuses
fois par jour afin de se graver dans votre
inconscient.

Ainsi, la puissance du message qu’elles véhiculent,


permet à ces phrases de devenir votre nouveau
dialogue intérieur. Un dialogue intérieur que vous
avez choisi.

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« Les plus nobles principes du monde ne
valent que par l’action. »
Charles De Gaulle

T outes ces explications ne resteront que des


belles paroles, si vous ne les mettez pas en
application.

Vous avez fait le premier pas en lisant ce livre


jusqu’à la fin. Il faut maintenant faire le 2e pas en
rédigeant une dizaine d’incantations qui vous
concernent, qui vous motivent, qui vous inspirent,
qui vous galvanisent, qui vous font vibrer, rire,
pleurer (de joie), frissonner. Bref : qui vous font
VIVRE !

Prononcez-les au moins une fois par jour, le matin


de préférence, afin qu’elles impactent votre
journée toute entière, et contribuent ainsi à créer
un cercle vertueux. Cela ne prend que quelques
minutes, mais il faut le pratiquer tous les jours.

Cela peut vous sembler difficile au début, car nous


n’avons pas l’habitude de nous exprimer sur ce
mode. Mais ce n’est rien de plus qu’une habitude à
prendre. Et cette habitude va changer votre vie.
43
N’attendez pas ! Commencez dès aujourd’hui ou
demain matin, pour au moins 21 jours avec les
mêmes incantations. Vous observerez bientôt des
changements radicaux dans vos perceptions, votre
ressenti, votre façon de penser et de vous
comporter. Cela vous ouvrira de nouvelles
opportunités, et une nouvelle vie.

Vous trouverez ci-après des exemples


d’incantations qui peuvent vous servir de bases
pour créer les vôtres.

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J’ai déjà en moi tout ce dont j’ai besoin !

Maintenant je prends les commandes de ma vie et


de mon dialogue intérieur !

Je suis ouvert(e) au changement et je l’accueille


avec joie !

La vie m’apporte chaque jour une joie immense,


des relations fantastiques et des opportunités
merveilleuses !

Je suis animé d’une foi inébranlable dans le


présent et dans l’avenir !

Je suis connecté en ce moment avec toutes les


parties de moi-même et j’avance avec confiance et
harmonie !

J’obtiens facilement ce que je veux et j’en suis


infiniment reconnaissant !

Ma vie est faite de richesses et j’attire à moi


l’abondance matérielle, affective et spirituelle !

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Tous mes besoins sont satisfaits facilement et
instantanément.

Je commande maintenant à mon inconscient de


me donner la force, le courage, l’humour, la
souplesse, la compassion, l’intelligence, la passion,
la persévérance afin d’atteindre mes objectifs et
d’aider les autres à atteindre les leurs dès
aujourd’hui !

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Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner
B. Cyrulnik et autres auteurs - Albin Michel

Pouvoir illimité
Anthony Robbins – J’ai lu

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Illustration couverture : © Vladgrin - iStockPhoto

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