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EBOOK Hydrosol Mon Ami PDF
EBOOK Hydrosol Mon Ami PDF
hydrosol
mon ami
précis d’hydrosolthérapie
éditions 5 ml
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HYDROSOL
MON AMI
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MON AMI
précis d’hydrosolthérapie
éditions 5 ml
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boissons adoucissantes que nos grand mères confectionnaient déjà pour les en-
fants. Par ailleurs elles sont très complémentaires des huiles essentielles, des
fleurs de Bach, des oligo-éléments ou d’autres remèdes homéopathiques.
Redonner ses lettres de noblesse, une authenticité et une ouverture à ces
messages de santé, apportées par les plantes aromatiques, a toujours été ma prio-
rité. Nous connaissons tous l’engouement actuel pour l’aromathérapie devenue
au goût du jour depuis quelques années seulement. Plébiscitée aujourd’hui
par les grandes marques (qui ne va pas de sa gamme nouvelle d’aromathérapie
alors qu’il n’y a que quelques milligrammes d’un produit appelé « essences »
– de synthèse ou coupée ou transformée), utilisée souvent à tort par des finan-
ciers sans éthique, et bien sûr loin d’apporter les résultats positifs auxquels
peuvent prétendre les huiles essentielles aromatiques naturelles et bio certi-
fiées. Il me semble nécessaire d’apporter un vrai éclaircissement sur le point de
la qualité et de l’usage intelligent et « propre » de ces produits aromatiques
d’extrême qualité, huiles essentielles comme hydrosols.
Il y a trente ans, lorsque je commençai à travailler sur la mémoire de l’eau
et la mémoire des plantes et des arbres avec une de mes jeunes élèves ostéo-
pathes-aromathérapeutes, Manuella constatait déjà les étonnantes actions des
eaux distillées d’arbres sur lesquelles elle travaillait avec un guérisseur suisse
de grande renommée. C’est d’ailleurs dans ce cabinet peu conventionnel de la
campagne lucernoise (où les patients arrivaient « tordus ou cassés » et repar-
lules l’amour ou la haine, comme il semble le prétendre dans son fabuleux livre
Messages de l’Eau ?… et vous serez sans doute aussi étonné que je l’ai été de
constater qu’une photographie de cristal provenant d’une eau qui a été en rap-
port direct avec une huile essentielle montrera un cristal qui reproduit la fleur
(oui, la fleur !) dont cette huile essentielle est issue…
L’eau quantique est une eau qui est chargée d’un message non subliminal
de paix qui permettrait à l’eau « des sphères » de charger de ses ondes bien-
veillantes l’eau d’un forage, d’une canalisation, d’un lac ou d’une piscine, lui
donnant un « super-plus » qui, d’une part, fait fleurir davantage et beaucoup
plus rapidement et qui, d’autre part, réduit drastiquement l’emploi des pro-
duits nettoyants et aseptisants des piscines, des bassins de rétention…
Des études ont été conduites également sur les eaux de cristaux, sachant
que ces mêmes cristaux sont censés faire bénéficier de leurs propriétés l’hu-
main comme l’animal ; les eaux chargées des propriétés propres à la litho-
thérapie ou cristallothérapie véhiculeraient intrinsèquement ces mêmes
propriétés. Nous avons travaillé avec un groupe de chercheurs sur les effets
immédiats des eaux aromatisées chargées des propriétés de certaines cristaux
– plantes et fleurs grandissent à vue d’œil; cancers, myopathies et maladies dégé-
nératives régressent.
À l’aide d’un simple et ingénieux appareil qui reproduit les vibrations de
toutes médications grâce à la mémoire de l’eau, il serait possible de soigner
alchimie de la distillation
L’huile essentielle est le produit noble, ou premier, de la distillation d’une plante
aromatique. Une plante est dite aromatique lorsqu’elle contient des principes aro-
matiques. Si la distillation de toutes les plantes ne donne pas d’huile essentielle,
elle peut cependant permettre de recueillir une eau florale, encore appelée hydrolat,
ou hydrosol. L’hydrosol est « notre » appellation pour désigner cet hydrolat ou eau
florale provenant d’une distillation faite à l’eau de source, dont on conservera uni-
quement les précieuces têtes de distillation. Lors de la distillation, l’eau chauffée
passe à travers la plante, la vapeur s’imprégnant de ses principes aromatiques
avant d’être, par la suite, refroidie.
Il est possible de conserver l’hydrosol de toutes les plantes, même non aroma-
tiques – par exemple le chêne, le hêtre, le fenugrec, le gui, le buis, le plantain, la
fougère, etc. Le principe aromatique d’une plante provient de petits «sacs à arôme »
que la distillation permettra de faire « exploser ». La vapeur les entraîne dans
l’eau de distillation ; par différence de densité dans l’essencier, l’huile essentielle se
séparera de l’eau florale. Ces « sacs à arôme » peuvent également être ouverts par
un procédé mécanique pour les agrumes – zestes de citron, orange, bergamote,
mandarine, pamplemousse.
se voyait), aussi passionnée que mon père, fan de bio et de thérapies nouvelles, leurs
discussions étaient enflammées et semblaient, elles aussi, passionnantes… Ils par-
laient beaucoup des eaux florales, je m’en souviens bien, elle voulait convaincre
mon père de «récupérer» les premières eaux de distillation, qu’il utilisait unique-
ment à cette époque pour arroser, avec parcimonie, les cultures expérimentales qu’il
avait plantées au sud du mas. C’est moi qui désherbais et binais au printemps, le soir,
en rentrant de l’école !
Ma mère nous baignait avec ces eaux de lavande depuis l’enfance, mais jamais
encore nous ne les avions bues ! Alors commencèrent essais et recettes – boire les
eaux florales ne nous enchantaient guère, ma sœur et moi. Maman les prépara aussi
en sirop, mais Nelly n’était pas d’accord, il y avait trop de sucre, alors les sirops se
firent au miel, mais c’était encore trop… et l’idée vint, par la suite, de les boire
diluées simplement dans de l’eau. Ça allait encore pour la menthe, la verveine, le
tilleul ou le fenouil, mais nous n’étions pas enchantés à l’idée de continuer à jouer
les goûteurs pour les eaux de lavande, de tanaisie ou de genièvre, – sans parler du
pin ou de l’achillée millefeuille…
Nelly était souvent accompagnée de gens différents : des étudiantes, des messieurs,
genre hommes d’affaires, et aussi des personnages curieux et quelque peu exotiques…
Je voyageais dans mes rêves en voyant ces visages de Japonais, de Chinois, ou d’Améri-
cains qui parlaient fort. Elle apportait dans mon monde d’enfant des désirs d’aven-
tures et de voyages, et comme j’entendais dire «la civilisation de la ville» dans nos
montagnes, je comprendrai plus tard que la plupart d’entre eux étaient des cher-
cheurs, des scientifiques, des clients étrangers ou, parfois, de drôles d’alchimistes pour
ceux qui avaient une tête de gentils illuminés.
Des années plus tard, alors que je reprendrai la propriété, que j’agrandirai les sur-
faces cultivables, que je construirai un nouveau hangar pour abriter le tout nouvel
alambic imaginé pendant tant d’années par mon père – un inventeur de génie, très
astucieux, tant pour l’alambic que pour les machines à récolter qui caressait les plantes
au lieu de les traumatiser –, l’alambic avec tous ses systèmes ingénieux de récupéra-
tion d’eau et des plantes distillées pour alimenter de nouveau la distillation suivante,
une vapeur lente sans surchauffage et sans pression forte, le hangar était plein d’une
machinerie le faisant ressembler à une usine… J’apprendrai que ce que Nelly ap-
pelle les hydrosols – et je les connais bien pour en avoir transporté les lourds bidons
bleus pendant mes vacances… est un produit maintenant très prisé par les adeptes
du bio et de l’aromathérapie. Aujourd’hui, nous venons de mettre en place mon pre-
mier laboratoire de filtration et de conditionnement des hydrolats de façon à
améliorer leurs conditions de conservation (je continue à les appeler hydrolats, parce
que j’ai l’impression que le mot d’hydrosol lui est réservé…), car ils partent loin, les
hydrosols, et les Japonais en sont tellement friands, paraît-il !
J’ai envie de lui dire merci pour ce travail de recherche avant-gardiste, j’ai déjà
aidé à soigner beaucoup de petits maux dans mon entourage avec les hydrosols de
Nelly… Il lui aura fallu trente ans, environ, pour faire passer son message… et
maintenant voici que tous les distillateurs bio du mont Ventoux gardent et conser-
vent précieusement les premières eaux de distillation qu’ils commercialisent, cela
représentant un revenu supplémentaire, très équitable ! J’ai noté que, tout récem-
ment, avec la nouvelle mode du bio, même de gros labos qui ne m’avaient jamais
contacté sont à la recherche de milliers de litres d’hydrolat pour mettre dans leurs
compositions cosmétiques. Pourquoi ? leur ai-je demandé. En fait, c’est un ingré-
dient bio qui augmente le pourcentage de bio dans la composition cosmétique, alors
j’ai compris que ça leur permet d’atteindre cette barre qui autorise l’appellation
« bio » ou non, et qui fait vendre! On ne parle pas d’hydrosols, ils veulent simplement
la totalité des eaux de distillation… J’ai toujours grandi avec une éthique du travail
bien fait et de l’honnêteté, et j’ai du mal à admettre que seuls des intérêts écono-
miques puissent pousser des entreprises à revendiquer le bio… Mon père ne pour-
rait apprécier cette démarche ! Je continuerai à me concentrer sur les «hydrosols»
chers à Nelly, et mes collègues de distillation suivront l’éthique équitable et la passion
qui nous a, de tout temps, animés ici, sur le plateau, dans le beau pays de la lavande
de Provence, encore un lieu où la parole donnée est respectée comme chez tous les
paysans et les montagnards !
GUILLAUME
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le rapport est de à (ce qui veut dire dix mille fois moins de surfaces culti-
vées et de déforestation, à seule fin de nourrir des bovins qui donneront un mor-
ceau de viande protéine animale, au lieu de nous nourrir sainement de protéines
végétales provenant directement de graines… germées par exemple).
À l’heure où il n’est plus « anormal » d’être végétarien ou végétalien, de
manger vivant et « cru », de vivre sain puisque notre civilisation, si attachée
aux médias, peut savoir qu’un grand nombre de «people» s’orientent vers le
bio, le zen, le sain, la nature, la philosophie du bouddhisme, l’éthique et la sau-
vegarde de la planète… Un bon exemple à suivre ! Saviez-vous que la liste des
végétariens illustres est longue, d’Hippocrate à Léonard de Vinci, de Mon-
taigne à Voltaire, de Lanza del Vasto à Albert Schweitzer ou Margerite Your-
cenar, mais aussi le mathama Gandhi, Tolstoï, Zoroastre, Pythagore, Platon,
Martin Luther King, Krishanmurti ou le Dalaï Lama…! Le choix est simple:
entre boisson sucrée, alcool, maladies, dépressions, déboires, déchéance, et eau
potable énergisée, fruits, légumes, graines, sports, respiration et santé au na-
turel ! À nous de faire le bon choix, un choix éthique aussi bien pour nous que
pour notre planète désormais en grand danger !
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En résumé, «Ce n’est pas parce que je prends un thé d’origan chaque matin
que je peux prendre l’huile essentielle d’origan chaque matin ! », c’est même
vivement déconseillé, car la première des huiles essentielles de l’aroma-
togramme brûle ! On peut boire de temps en temps un thé de mélisse ; l’huile
essentielle, hors de prix, est quasiment introuvable. L’hydrosol de fenouil
réduit les cystites en quelques heures, le jus en est diurétique et favorise la lacta-
tion, alors que l’infusion des semences est connue pour faire augmenter le volume
de la poitrine. L’huile essentielle de lavande est la plus réputée dans le monde
entier pour ses effets calmants, aseptisants et cicatrisants ; l’infusion de lavande
sera de préférence réservée aux seuls grands chefs de cuisine qui en savent doser
la saveur dans un dessert ou une salade ; l’infusion sera agréable mélangée à pe-
tites doses à de la marjolaine, du thym, du serpolet ou de la camomille.
On retiendra que chaque partie d’une plante possède des propriétés spécifiques,
parfois et/ou souvent différentes, voire même opposées ! Un minimum de connais-
sances et le respect des formes galéniques assurent le succès et donnent le résultat
attendu. Avant de jouer au chimiste ou à l’alchimiste, il sera bon d’en apprendre les
clés, d’en connaître les bases indispensables, et de respecter conseils et doses d’un bon
spécialiste en la matière.
hydrosolthérapie
L’«hydrosolthérapie» est une homéopathie de l’aromathérapie. l’hydrosolthérapie est
une méthode simple et nouvelle qui utilise les parties infimes des huiles essentielles en
suspension dans une eau « propre » provenant de la vapeur aromatique des plantes.
Employé de manière courante en boissons de santé, en produits de soins, l’hydrosol est
parfaitement recommandé pour les bébés, les enfants, et toutes les personnes sensibles et
aussi pour tous dans les cas de boissons nettoyantes et draineuses, calmantes ou toniques.
L'hydrosolthérapie a son champ d’action :
dans l’alimentation quotidienne : en assaisonnement (salades, sauces, céréales) ; en
armoise
Artemisia Vulgaris, astéracée
La plante pousse sauvage dans de nombreux pays du monde, abondamment dans toute
l’Europe du nord. C’est l’ herbe de Vénus, liée aux problèmes féminins. Les Amérindiens
brûlent les feuilles pour nettoyer les corps énergétiques avant les rites religieux. On distille
la plante entière, feuilles et fleurs. Rare, l’huile essentielle n’est jamais utilisée.
basilic
Ocymum Basilicum, labiée
La plante est cultivée dans le jardin d’herbes, en pot dans la cuisine, elle est origi-
naire d’Asie et on en dénombre environ cent cinquante variétés. C’est le pistou de
Provence. On distille les feuilles. L’huile essentielle est un tonique du système nerveux.
bleuet
Centaurea Cyanus, astéracée
Le bleuet est une espèce de centaurée dont les fleurs d’un bleu dur sortent des blés.
Elle est sauvage et cultivée principalement en Europe. On en distille fleurs et tiges.
Il n’y a pas d’huile essentielle de bleuet.
camomille romaine
Matricaria Chamomilla, astéracée
La camomille romaine à fleur double et blanche se différencie de la camomille
allemande à fleur simple, petite et jaune. Les sages d’Égypte la dédient au soleil.
Dans la symbolique, la camomille évoque l’éveil, l’ouverture d’esprit et la sérénité.
On distille les sommités fleuries et les tiges. L’huile essentielle est plutôt chère ; ses
propriétés antispasmodiques et calmantes sont reconnues.
carotte sauvage
Daucus Carota, ombellifère
L’huile essentielle est rare et très peu utilisée si ce n’est pour quelques affections
du derme. On distille les semences.
Une recette de soupe tiède légère : dans une infusion de sauge et d’ail, légère-
ment salée, ajouter cinq cuillères à soupe d’hydrosol de carotte pour un litre de bouil-
lon. À boire après les purgatifs et purges ou comme bouillon léger et nettoyant du
dimanche soir !
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cèdre
Cedrus Atlantica, conifère
De vingt à cinquante mètres de hauteur, le cèdre pousse spontanément sur le
bassin méditerranéen, en Asie, au Moyen-Orient et en Amérique. À rappeler que le
bois de cèdre était utilisé par les Égyptiens pour conserver les momies, et que les pe-
tits bois de cèdre chassent les mites de la maison. On distille le bois et les feuilles.
L’huile essentielle est astringente et antiseptique, principalement utilisée dans les
diffuseurs d’arômes et dans les compositions pour les cheveux.
Lotion régénératrice pour les cheveux gras, tombants et fatigués, contre les pel-
licules : l’hydrosol de cèdre se vaporise matin et soir pendant six à neuf semaines. La
lotion activerait aussi la repousse des cheveux en synergie avec les hydrosols de thym
doux, de lavande et de sauge officinale.
Lotion correctrice pour les peaux acnéiques : vaporiser matin et soir sur le visage
l’hydrosol de cèdre avant l’application d’une composition aromatique régénératrice
type friction aromatique 107. L’hydrosol de cèdre « nettoie » la peau en profondeur
et remplace les laits dans ces cas.
En usage vétérinaire : une vaporisation deux fois par jour d’hydrosol de cèdre
sur toutes les pelades (chevaux, chats, chiens) permet de régénérer et aseptiser ; faire
suivre d’une application d’un baume ou d’une composition aromatique adéquate
type compo clé B.
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cyprès
Cupressus Sempervirens, conifère
L’arbre était dédié à Pluton, le dieu de l’empire des morts. Il entoure souvent les
cimetières, protège du mistral en Provence et participe grandement de la beauté des
paysages en Toscane. On distille les noix, les aiguilles et le bois concassé. L’huile
essentielle est un tonique veineux et vasculaire.
eucalyptus
Eucalyptus Globulus, myrtacée
Originaire d’Australie, l’eucalyptus pousse spontanément dans tout le bassin
méditerranéen. Les anciens brûlaient les feuilles pour désinfecter les lieux et prévenir
les épidémies. On distille feuilles et petites branches. L’huile essentielle est le remède
aromatique respiratoire le plus utilisé, antiseptique respiratoire et urinaire. Une des
plantes aromatiques dont l’huile essentielle et l’hydrosol ont des propriétés similaires.
estragon
Artemisia Dracunculus, synanthérée
La plante potagère commune est utilisée principalement dans la cuisine. On dis-
tille la plante entière. L’huile essentielle est plutôt rare. On dit de cette antispasmo-
dique qu’elle arrête le hoquet.
fenouil
Foeniculum Officinalis, Nigela Sativa, ombellifère
La plante est commune sur le bassin méditerranéen. On en utilise les feuilles et
les graines pour cuisiner les poissons. Saveur anisée, légèrement amère. Le bulbe est
utilisée en salade. Le jus de fenouil draine le rein et favorise la lactation. L’infusion
de graines ferait «regonfler» la poitrine. Autrefois, le fenouil était connu pour ac-
croître la force, le courage et prolonger une jeunesse vigoureuse. Il est remarqué
comme herbe pour les yeux. On distille les semences. La commercialisation de l’huile
essentielle est réglementée car elle entre dans la composition du « pastis » de Mar-
seille et se trouve désormais interdite à la vente libre.
genévrier
Juniperus Communis, conifère
La plante est un petit arbuste aux baies aromatiques qui atteint exceptionnelle-
ment cinq à six mètres de haut dans les bois de Rièges en Camargue. On en distille
les baies et les petits rameaux. L’huile essentielle est une majeure de la panoplie aro-
matique, antirhumatismale et diurétique, elle éliminerait l’acide urique !
Hydrosol diurétique dans les cas de rhumatismes et douleurs, hydrosol majeur
des cures d’amincissement. Il favorise également l’élimination intestinale dans cer-
tains cas de constipation.
Boisson de santé draineuse: cinq cuillères à soupe dans un litre et demi d’eau à boire
dans la journée, pendant plusieurs semaines, en alternance avec les hydrosols suivants:
dans les cas de douleurs : hydrosol de genièvre ou de sureau
dans les cures d’amincissement: hydrosol de genièvre, de romarin, de sauge et d’armoise
dans les constipations chroniques : hydrosol de genièvre, de géranium et de romarin
dans les cures d’amincissement : trois litres d’eau aromatisée au genièvre sont recom-
mandées jusqu’à obtention des résultats.
Lotion : l’hydrosol se vaporise sur les peaux chargées et acnéiques en synergie
avec les hydrosols de romarin, de cèdre et de lavande, avant les soins du visage
et en lotion quotidienne.
géranium rosat
Pelargonium Graveolens, géraniacée
Cinq à six cents espèces, vingt genres et quelques variétés de géraniums sont origi-
naires d’Afrique australe, cultivés à Madagascar, en Guinée, au Maroc, en Égypte…
Le plus célèbre pour son huile essentielle fleurie, suave et chaude, est le géranium
Bourbon cultivé à l’île de la Réunion. On distille les fleurs et les feuilles. L’huile
essentielle est tonique, régénératrice, cicatrisante.
Hydrosol favorisant l’élimination des sucres et des amidons, équilibre rate et
pancréas.
Boisson de santé nettoyante : cinq cuillères à soupe dans un litre et demi d’eau à
boire dans la journée, dans les cas de digestions lentes, l’amincissement et le diabète.
Spray d’atmosphère, “le mist” : rééquilibrant et harmonisant.
Application en spray ou en compresses : dans les cas de brûlures et en alternance
avec l’huile essentielle de géranium rosat.
Lotion apaisante et tonique : l’hydrosol de géranium seul ou associé aux hydrosols
d’églantier, de lavande, de mélisse, de sureau, d’armoise, de romarin pour toutes les
peaux fragiles, sensibles, et dans le cadre des soins anti-âge.
Je me sens très connectée avec le géranium dans cette vie et j’en utilise beaucoup
l’huile essentielle dans la plupart de mes compositions. Il y a quelques années, je me
baladais avec mon sac à dos et mon guide andin au-dessus de Mérida, à la frontière de
la Colombie et du Venezuela. Quelle n’est pas ma surprise de découvrir un vieil alam-
bic en cuivre à l’abri d’un petit auvent au nord d’une maisonnette toute mignonne, au
détour d’un chemin ! Je suis mon intuition, frappe, entre et surprends « l’apothicaire »
du lieu, avec sa blouse blanche, qui me sourit. Son antre est tapissé d’un tas de petits
pots vieillis, de fleurs séchées qui pendent du plafond ou qui remplissent les nombreuses
étagères de cette étrange pharmacie de campagne. Quelques minutes après, il m’offre
un bouquet de… géraniums séchés ! Je n’en reviens pas ! Comment peut-il savoir que
c’est ma plante préférée ? Je le remercie chaleureusement, encore toute troublée par la
« coïncidence», ce hasard auquel je ne crois pas.
Il y a deux ans j’ai eu le visage et les yeux brûlés lors d’un incendie. Outre les
guérisseurs du feu que je consulte immédiatement, l’argile dont je me barbouille le
visage, j’utiliserai une composition d’huile de millepertuis, de lavande, de rose et de
géranium bien connue pour cicatriser toutes plaies et brûlures. Je me promènerai
pendant deux mois avec des bandeaux cachant des compresses imbibées de ma po-
tion salvatrice… à la rose et au géranium. Plus de cicatrices après deux mois et une
peau toute neuve, un vrai peeling naturel !
Il y a plus de trente ans alors que je revenais d’un cours avec monsieur Poujade
(un alchimiste étonnant orienté sur l’aromathérapie bien avant la mode, et qui était
capable de prédire le temps de vie en harmonie de deux sujets, en fonction de leurs
huiles essentielles favorites), un prétendant m’appelle à la suite d’une rencontre dans
un dîner, me pose quelques questions, histoire d’entrer en matière et m’invite pour
un dîner en ajoutant : «surtout changez de parfum, je n’aime pas le géranium !» S’il
n’apprécie pas le parfum avec lequel je me sens bien, il ne peut m’apprécier ! Je ne
suis jamais allée à ce rendez-vous.
Le géranium représente la satisfaction des sens, l’harmonie sexuelle et la joie de
donner ; il entrait dans de nombreux philtres d’amour ! Il est considéré comme un
parfum d’amour terrestre et céleste.
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grande aunée
Inula Helenium, inules
La grande aunée montre en été ses belles et grandes fleurs jaunes allant
jusqu’à un mètre vingt. Originaire d’Asie, on en dénombre une trentaine de variétés
dont une dizaine prospèrent en France. Son nom latin Inula signifie « je purge ».
Des chercheurs viennent de découvrir une cytotoxicité sélective dans la racine. On
distille uniquement les racines. L’huile essentielle est inexistante.
hélichryse
Helichrysum Italicum, astéracée
La plante est plus connue sous le nom d’immortelle, elle favoriserait la créati-
vité et développerait le sens artistique. On distille les fleurs. Rare et chère, elle est la
meilleure pour les coups et les hématomes qu’elle résorbe instantanément.
hysope
Hyssopus Officinalis, labiée
La plante est l’herbe sacrée des Hébreux, et le bleu dur vif de ses fleurs est ca-
ractéristique. Les Anciens en vantaient les propriétés salutaires contre les pleurésies.
On distille ses sommités fleuries. L’huile essentielle est un spécifique de l’asthme,
une prescription médicale est nécessaire à son obtention en France.
lavande et lavandin
Lavandula Officinalis, Vera, Augustifolia
Lavandula Hyb. Abrialis et Super, labiées
La plante ravit nos regards de juin à août en Provence. Les bouquets, les petits
sacs parfumés pour les armoires, les huiles essentielles et tout récemment son
apparition dans la cuisine des grands chefs… en font le fleuron de la Provence. On
distille les sommités fleuries. L’huile essentielle est connue dans le monde entier pour
ses propriétés calmantes, cicatrisantes et aseptisantes.
d’été, sur toutes coupures, blessures ou autres bobos avant l’application de l’huile es-
sentielle de lavande, cicatrisante.
Lotion pour les enfants : nettoyante, rafraîchissante et calmante pour les nourris-
sons et les bébés (sur les érythèmes fessiers, les dermatoses…)
Lotion calmante pour les peaux irritées et sensibles : en association avec les hy-
drosols de romarin, de millefeuille, de mélisse, de camomille ou de carotte…
Bains des bébés et des enfants : une petit verre à eau par bain pour les nourris-
sons, calme, apaise et détend.
En après-rasage pour les messieurs : l’hydrosol de lavande calme les feux du ra-
soir et leurs irritations.
En cuisine : certains chefs préparent des mets « à la vapeur de lavande » ou des
desserts à la lavande, c’est très « tendance ! »
On l’utilise également avec bonheur comme « eau de linge ».
et qui prend toujours du plaisir à aller ramasser en plein soleil, comme il se doit, les
belles fleurs bleues qu’elle distille sur place… extrêmement rare ! Lorsque j’étais
jeune fille, Barrême et sa lavande réputée me fascinaient ! Entre Digne et Grasse, sur
la route Napoléon, les immensités bleues odorantes m’émerveillaient, l’air tout à la
ronde sentait la lavande sur des kilomètres, le silence, lui aussi, sentait la lavande…
C’est aussi l’herbe de Mercure, l’herbe magique et religieuse dans l’Europe an-
cienne, la lavande qui lave (de lavare chez les Latins), l’odeur que les hommes pré-
fèrent… C’est parce qu’on a pris l’habitude de l’utiliser largement le matin avec de
l’eau et du soleil et qu’on a dit «Je me sers de lavande. Je me baigne de lavande. Je
me lavande. Je me lave.» Dioscoride découvre la lavande stoechas avant l’an 50,
Pline parle de la lavande, au XVI e siècle Fuchs détermine la lavande véritable et la
lavande pic ; L’écluse parle des lavandes dentées et multifide, Lobel de la lavande pé-
donculée, puis le célèbre Linné définit la lavande pinnée, et Poiret, en 1817, iden-
tifie la lavande à feuilles de coronope…
« Derrière l’alambic vient le médecin. Il a dans sa boîte à médecines plusieurs
livres et fioles. Notamment le Guidon des Apothicaires, et une fiole de térében-
thine, une fiole de genièvre et une fiole d’aspic (une variété de lavande). Il dit : La
lavande est stomachique, diurétique, sudorifique, cholagogue, carminative, stimu-
lante, antispasmodique, vermifuge…» Il semblerait que Dioscoride distillait en
grand secret au début de cette ère et bien avant Avicenne, à qui on a toujours at-
tribué l’invention de l’alambic et la découverte de la distillation.
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laurier noble
Laurus Nobilis, lauracée
Du laurier noble, dédié à Apollon, on tressait les couronnes aux vainqueurs dans
la Rome antique. On l’utilise couramment dans la cuisine européenne. On ne le con-
fondra jamais avec les lauriers fleurs (toxiques), ni avec le laurier du Caucase dont le
vert clair embellit les haies. Le laurier noble entoure couramment les monastères et
abbayes de ses arbustes ou même de ses arbres. L’huile essentielle tirée des feuilles
distillées est peu utilisée, d’un rendement faible et, à fortes doses, peut montrer des ef-
fets narcotiques. Antibactérienne et antivirale, elle est aussi un bon stimulant cérébral.
marjolaine
Origanum Majorana, labiée
La marjolaine est la plante dédiée à Osiris (Égypte). Dans l’Antiquité, elle était uti-
lisée pour couronner les jeunes mariés. Une grande confusion régna longtemps à son
sujet, jusqu’au jour où Holmès, en 1912, établit que l’huile essentielle de marjolaine
douce provenait uniquement d’Origanum Majorana, ou Majorana Hortensis,
alors que l’huile essentielle d’origan (appelée communément : marjolaine sauvage)
provenait d’Origanum Vulgare. La marjolaine pousse principalement sur toute la
côte méditerranéenne et en Europe centrale. L’huile essentielle de marjolaine est
obtenue par distillation des sommités fleuries.
Hydrosol aliment de la cellule nerveuse, il est calmant et peut être épileptisant
à fortes doses. L’association marjolaine basilic fait le meilleur des anti-déprimes ! L’hy-
drosol de marjolaine est peu utilisé. Il entrera dans les compositions calmantes au
même titre que la mélisse, la lavande, la camomille, le néroli.
Boisson de santé : cinq cuillères à soupe dans un litre et demi d’eau à boire dans
la journée pendant dix jours comme calmant équilibrant.
Lotion : l’hydrosol de marjolaine entre dans la composition des lotions pour peaux
sensibles en synergie avec les hydrosols de lavande et/ou de camomille.
mélisse
Melissa Officinalis, labiée
La plante a l’odeur de citronnelle sans appartenir à la même famille. Elle est
couramment utilisée en infusion depuis des décennies pour ses propriétés calmantes,
antispasmodiques et digestives. Les médecins arabes l’utilisaient, et Avicenne disait
qu’elle « rend le cœur joyeux et content, et affermit les esprits vitaux » – sous forme
d’une eau distillée dont la réputation comme élixir de jouvence égalait celle de l’eau
de la Reine de Hongrie. L’eau florale participe aussi de la renommée de l’eau des
Carmes. La plante entière se distille. L’huile essentielle est fort rare, en général dis-
tillée sur sauge, étant donné les quelques gouttes d’huile essentielle obtenues à la
suite de la distillation.
Hydrosol calmant, apaisant et réconfortant comme le prouve la tradition an-
cestrale.
Boisson calmante de santé : cinq cuillères à soupe dans un litre et demi d’eau à
boire dans la journée, pour petits et grands, à utiliser en alternance avec les hy-
drosols de camomille, d’églantier ou de marjolaine.
millefeuille (achillée)
Achillea Millefolium, astéracée
La plante est aussi nommée herbe à la coupure ; Achille en soignait les
blessures des soldats. Elle pousse spontanément dans toutes les régions tempérées
du globe. Les fleurs sont agréables dans les salades. On distille les sommités fleuries.
L’huile essentielle est inexistante.
Hydrosol cicatrisant, il stoppe les saignements et soigne les coupures.
Boisson tonique de santé : cinq cuillères à soupe dans un litre et demi d’eau à
boire dans la journée, l’hydrosol de millefeuille stimule l’appétit et permet de mieux
digérer.
Application en spray ou en compresses : sur les coupures, le feu du rasoir, les
égratignures et les plaies ouvertes.
Lotion : l’hydrosol de millefeuille entre dans les lotions toniques pour peaux
irritées, rougies et couperosées en association avec les hydrosols de lavande, de ro-
marin, de carotte, de cyprès.
En usage vétérinaire : pour toutes plaies ouvertes, appliquez abondamment l’hy-
drosol de millefeuille plusieurs fois par jour avant d’ajouter l’huile essentielle de la-
vande, cicatrisante, calmante et aseptisante.
millepertuis
Hypericum Perforatum, hypericacée
La plante est connue sous le nom d’herbe de la Saint-Jean, elle pousse quasi-
ment sur tout le globe sauf dans les déserts, elle est « l’anti dépresseur » reconnu, forte-
ment utilisée en Allemagne avec grand succès. Elle est une des principales plantes de
la pharmacopée homéopathique. Son huile rouge provenant de la macération des fleurs
fraîches dans de l’huile d’olive est recommandée contre les brûlures et les dépressions,
elle fortifierait les cartilages et atténuerait les douleurs selon le docteur Breuss – 1920 –
Maria Treben en fait longuement l’apologie ! On en distille les sommités fleuries.
L’huile essentielle est si rare qu’elle n’est jamais commercialisée.
Hydrosol calmant en synergie avec les hydrosols de camomille et d’églantier
dans les cas d’idées noires, déprime, fatigue du système nerveux et stress.
Boisson de santé : cinq cuillères à soupe dans un litre et demi d’eau à boire dans
la journée en synergie avec les hydrosols de camomille et d’églantier.
Spray d’atmosphère, “le mist” : calme et apaise.
Lotion : l’hydrosol de millepertuis s’associe parfaitement avec les hydrosols
d’églantier, de millefeuille, de camomille et de lavande pour une lotion apaisante.
origan
Oreganum Vulgare, labiée
La plante d’origan est souvent appelé marjolaine sauvage, c’est l’herbe à pizzas des
Italiens. Son infusion soulage les estomacs délicats et elle est efficace contre les
nausées matinales. On distille les sommités fleuries et feuilles. L’huile essentielle est
le plus puissant antiseptique, bactéricide de l’aromatogramme
romarin
Rosmarinus Officinalis, labiée
Connue comme l’herbe des troubadours, le romarin entre dans la composi-
tion de l’eau de la reine de Hongrie et dans le vinaigre des quatre voleurs…
on le nomme « ginseng occidental »pour ses propriétés toniques et stimulantes ; il
entre aussi dans les formules de l’Oppodeldoch de Paracelse contre les douleurs
rhumatismales et la goutte. Le romarin semble avoir été un des premiers encens na-
turels, branches de romarin brûlées pour nettoyer la négativité du lieu de pratique de
la magie. Le chapelet en bois de romarin préserverait la jeunesse ; son infusion lavait
les mains des guérisseurs dont elle était censée renforcer les pouvoirs curatifs. L’infu-
sion de romarin est tonique et digestive. L’huile essentielle tonique, dynamisante,
aphrodisiaque, digestive et cicatrisante. Seules les sommités fleuries sont distillées.
Hydrosol tonique dynamisant des fatigués, il nettoie gentiment et en profondeur
les foies et vésicules biliaires paresseux. Il peut s’utiliser en alternance avec les hy-
drosols de genièvre, de sureau, de sauge et d’armoise dans les cures d’amincissement
et d’élimination.
Boisson de santé : cinq cuillères à soupe dans un litre et demi d’eau à boire dans
la journée en cure de plusieurs semaines.
Une tasse d’eau chaude avec une cuillère à café d’hydrosol de romarin, aide à
une bonne digestion et « réveille », autant qu’un café.
Spray d’atmosphère, “le mist” : une vaporisation dynamisante.
Lotion : une des principaux hydrosols utilisés en tonique visage, il associe ses pro-
priétés régénératrices anti-rides avec la lavande et la rose pour les peaux matures,
et avec la lavande et la sauge pour les peaux fatiguées.
Employé seul, il fait un bon après-rasage rafraîchissant et tonique.
Le bain tonique à l’hydrosol de romarin « ravive » les fatigués.
En cuisine : il s’ajoute dans l’eau de cuisson vapeur pour certaines préparations
méditerranéens et orientales.
En usage vétérinaire : une vaporisation tonique sur le poil pour l’embellir et l’asep-
tiser… en cas de pelades et suite de cicatrices en association avec les hydrosols de
thym ou celui de cèdre.
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sarriette
Satureia Hortensis ou Satureia Montana, labiée
La plante est connue en Provence comme le pébré d’aïl, on lui attribue des pro-
priétés aphrodisiaques, satureia veut dire « satyre ». Elle triomphait toujours au
milieu du carré des simples des monastères. On en distille les sommités fleuries et
les tiges. L’huile essentielle est un bon stimulant intellectuel et sexuel, un excel-
lent antiseptique.
Hydrosol hypertonique, dynamisant. En période de compétitions sportives, d’exa-
mens, de stress, pour les femmes et hommes d’affaires qui travaillent trop, pour le
sevrage du café et de l’alcoolisme « mondain ».
Boisson de santé : deux à cinq cuillères à soupe dans un litre et demi d’eau à boire
dans la journée en cure de plusieurs semaines. L'hydrosol de sarriette peut s’utiliser en
alternance avec les hydrosols d’origan, de thym ou de romarin. Une cuillère à café par
verre en eau apéritive tonique, ou dans une tasse d’eau chaude en guise de « café ».
Spray d’atmosphère, “le mist” : une vaporisation dynamisante et fraîche.
En culture biologique et biodynamique: vaporisation non diluée de l’hydrosol de sar-
riette sur les plantes aromatiques et les fleurs odorantes après la pluie, trois à quatre fois
dans la saison, le matin de préférence… pour éliminer pucerons, oïdium, cicadelles et
écarter la plupart des parasites. En alternance avec les hydrosols de tanaisie ou d’origan.
sureau
Sambucus Nigra, caprifoliacée
L’arbuste des talus et des terrains incultes pousse dans les régions tempérées. Le
sureau blanc et le noir offrent, seuls, des propriétés médicinales vantées depuis des siècles
tant au Canada, en Inde (dans la médecine ayurvédique) qu’en Europe. On prête au
bois de sureau, dont on faisait les flûtes enchantées, et que l’on ne brûlait pas de peur
d’attirer des maléfices, la vertu de rendre une maison prospère. Beaucoup de sirops faits
de fleurs et de baies sont salutaires contre la toux, les bronchites, les infections des voies
urinaires et les douleurs rhumatismales. L’infusion de sureau est censée éclaircir le
teint et les taches de rousseur. Le sureau, dédié à Vénus, développerait la féminité ! On
en distille les sommités fleuries. L’huile essentielle n’existe pas.
tanaisie
Tanacetum Vulgare, asteracée
La plante est principalement vermifuge, en macération alcoolique ou dans le vin
blanc en Bretagne. Cette plante a la réputation d’être tonique et dépurative, on s’en
servait dans les « gâteaux de Pâques » pour purifier l’organisme après l’hiver. Elle est
actuellement utilisée en usage vétérinaire comme désinfectant, insecticide et vermifuge.
Athanasia signifie « immortalité » en grec, on utilisait la tanaisie pour embaumer
les corps. L’huile essentielle est un très bon vermifuge pour les chats, les chiens, les
chevaux comme pour les humains.
Lotion : l’hydrosol de tanaisie s’utilise rarement dans les lotions, il pourrait ce-
pendant s’ajouter aux hydrosols de lavande et de romarin pour éclaicir les peaux bru-
nâtres et/ou pigmentées.
En usage vétérinaire : en culture biologique et biodynamique, vaporisation non di-
luée de l’hydrosol de tanaisie sur les plantes aromatiques et les fleurs odorantes après
la pluie, trois à quatre fois dans la saison, le matin de préférence… pour chasser pu-
cerons, oïdium, cicadelles… et éliminer la plupart des parasites. C’est sans aucun
doute avec l’hydrosol de sarriette, l’hydrosol le plus rapidement efficace contre les pa-
rasites des plantes aromatiques… et des autres fleurs et des arbres.
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tilleul
Tilia Sylvestris, Tilia Platyphyllus, tiliacée
Ce bel arbre majestueux et odorant fait la réputation de Buis-les-Baronnies, en
Provence. Il est considéré comme sacré dans de nombreuses légendes d’Europe. Phi-
lyra, une nymphe, fille de Zeus, qui engendra Chiron, le grand guérisseur, fut tran-
formée en tilleul. Arbre d’oracle, de protection, de justice, il est vénéré jusqu’en
Scandinavie. Son infusion est un remède déjà estimé par les herboristes du Moyen
Âge pour ses vertus calmantes et adoucissantes dans les affections de la peau. On en
distille les sommités fleuries (la cueillette de juin-juillet dure environ quinze jours,
juste à la belle floraison). L’huile essentielle n’existe pas.
thym
Thymus Vulgaris, labiée
Souvent sauvage en Provence dans les montagnettes et les garrigues, il peut aussi
se cultiver. Il existe de nombreuses variétés de thym, à linalol, à thymol, citronné, au
goût bergamote, etc. Le serpolet est un thym ancien, couramment sauvage. Le thym
dit « de population » serait le thym originel. Son infusion est courante, appréciée pour
ses vertus respiratoires et aseptisantes dans les refroidissements de l’hiver. On distille
les sommités fleuries. L’huile essentielle est un bactéricide puissant que l’on pourrait
appeler un « antibiotique » naturel. Antiseptique intestinal, pulmonaire et génito-
urinaire. Ne jamais utiliser dans le bain ni directement sur la peau.
Lotion nettoyante et aseptisante des peaux grasses : en synergie avec les hydrosols
de genièvre, de romarin, de cèdre et de lavande.
En cuisine : desserts, crèmes et flans d’algues se parfument à l’hydrosol de thym,
au Japon ! pour rappeler la Provence ?
Des glaçons au thym ont aussi vu le jour dans des cocktails de fruits exotiques en
Asie : remplir le bac à glaçon de la préparation « boisson de santé ».
Usage vétérinaire : vaporisation d’hydrosols de thym, cèdre, lavande et sauge
pour soigner les pelades.
En culture biologique et biodynamique : vaporisation non diluée de l’hydrosol de
thym sur les plantes aromatiques et les fleurs odorantes après la pluie, trois à quatre
fois dans la saison, le matin de préférence, pour éviter pucerons, oïdium, cicadelles,
et éliminer la plupart des parasites.
Les Anciens ont toujours utilisé le thym lors des rites de guérison. Sous l’oreiller,
on disait qu’elle assurait un sommeil reposant, et se promener avec un brin de thym
dans les cheveux rendait la femme irrésistible. Le nettoyage de printemps, en magie,
se faisait avec un bain de thym et de marjolaine censé éliminer les affres du passé en
apportant courage et énergie.
Du thym frais dans la cuisine, du thym citron ou du thym bergamote pour les
infusions, du thym « dit de population» pour l’huile essentielle, thym à linalol –
doux – ou à thymol – rouge et plus corsé – ou encore thym à carvacrol, à thuyanol
ou à géraniol.
L’eau florale de thym nettoie «énergétiquement» tandis qu’elle soulage les toux
et les catarrhes ; les bronchiteux et les asthmatiques en feront grand usage sous toutes
ses formes. La tradition l’utilise depuis toujours dans les eaux toniques pour les
dames.
Avez-vous pensé à faire des couvre-sols entre toutes fleurs et arbres, avec le ser-
polet, ce thym sauvage, formant un tapis épais aux jolies fleurs blanc-rosé ?
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verveine
Verbena Officinalis, Lippia Citriodora, verbénacée
Plusieurs plantes nommées communément verveine qu’il faudra différencier. Ver-
bena Officinalis s’utilise surtout en infusion. Lippia Citriodora ou verveine véritable
donne l’huile essentielle et l’hydrosol de verveine que nous connaissons. La verveine « exo-
tique » est une appellation donnée à l’ensemble de trois huiles essentielles de verveines
dont le litsea cubeba, parfois irritant, utilisé uniquement en diffusion dans l’atmo-
sphère: c’est mon « huile essentielle du bonheur »; la verveine étant connue de tout temps
comme la plante de la communication et de la joie de vivre. Les sommités fleuries et les
feuilles sont distillées. L’huile essentielle de verveine régularise le système neurovégétatif.
Hydrosol équilibrant, vivifiant et digestif, étonnant pour tous les sujets fatigués.
Boisson de santé : cinq cuillères à soupe dans un litre et demi d’eau à boire dans
la journée, ou encore une cuillère à café par verre d’eau ou tasse d‘eau chaude.
Un bon mélange d’hydrosols en boisson de santé calmante : hydrosols de la-
vande, de camomille, de verveine et de marjolaine, à boire dans la journée.
Spray d’atmosphère, “le mist” : frais et équilibrant des atmosphères survoltées.
Lotion d’hydrosol de verveine : apaisante et équilibrante pour les peaux sensibles.
Les glaçons d’hydrosol de verveine: avivent les apéritifs doux ou les jus de fruits frais.
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