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1.

Régime de droit commun:


 Situation fiscale de la société absorbée

-Toutes les conséquences d’une dissolution de société :


1. L’imposition des résultats enregistrés entre le début de l’exercice et la
date de fusion ou scission : toute clause de rétroactivité stipulée dans le
traité de fusion ou scission est sans incidence sur le plan fiscal sous ce
régime
2. L’imposition des profits nets sur apports à la société absorbante ou
née de fusion ou scission de tous les éléments de l’actif
3. L’imposition immédiate des divers éléments ayant été constituée en
franchise d’impôt.

 Situation fiscale de la société absorbante :


- La fusion ou la scission entraine pour la absorbante :
• Une plus-value sur les titres de participation absorbée
• D’une prime de fusion ou de scission : excédent de la valeur des
biens reçus en apport sur le montant nominal des actions de la société
absorbante remises en rémunération de l’apport fusion ou scission.

2. Régime Particulier :

 Eléments exonérés chez l'absorbante. (Article 162)

- sous certaines conditions le Profit net (plus-value nette) sur apport ou


cession de l'ensemble de l'actif immobilisé et des titres de participation.
- Les provisions qui conservent leur objet :
 Provisions pour risques et charges
 Provisions pour créances douteuses
- La prime de fusion ou de scission correspondante à la plus-value sur sa
participation dans la société fusionnée ou scindée.
 Eléments imposables
- Les provisions devenues sans objet.
- Les plus-values sur les éléments apportés autres que l’actif immobilisé et les
titres de participation.(Exemple : créances, stocks, ...).

 Conséquences fiscales chez la société absorbante en cas


d’option pour le régime de faveur :

1) Reprise des provisions


- Les provisions pour risques et charges : sont reprises au bilan de la société
absorbante si l’opération de la fusion n’a pas fait disparaître l’objet de leur
constitution.
- Les provisions pour dépréciation : par contre, ne font naître aucune
obligation à l’égard de la société absorbante, puisque celle -ci comptabilise les
éléments apportés à leur valeur d’apport.
2) Réintégration du profit net réalisé sur l’apport de certains
éléments de l’actif
- SI La valeur d’apport des terrains est égale ou supérieure à 75% de la valeur
globale de l’actif net immobilisé :
Dans ce cas, La société absorbante est tenue, de rapporter à son résultat fiscal, le
profit net réalisé par la société absorbée sur l’ensemble :
- de ses titres de participation.
- des éléments de son actif immobilisé.

SI La valeur d’apport des terrains n’atteint pas 75% de la valeur globale de l’actif
net immobilisé :
 Traitement des éléments amortissables :
La réintégration du profit net se fait par fractions égales sur durée
d’amortissement.
En cas de retrait ou de cession avant l’expiration de la période d’échelonnement
de la réintégration, le reliquat du profit net devient immédiatement imposable.

 Traitement des éléments non amortissables et TP :


Le profit net afférent aux éléments non amortissables (terrains, fonds de
commerce,...) doit être réintégré au résultat fiscal dégagé par la société
absorbante au titre de l’exercice de la cession ou du retrait de ces éléments.
3) OBLIGATIONS DECLARATIVES.

- Etat récapitulatif : Eléments apportés + plus et moins-values y afférents réalisés


par l'absorbée ou scindée.
- Etat pour chacune des sociétés  : les provisions avec indication de celles n'ayant
pas fait l'objet d'une déduction fiscale.
- Acte de fusion ou de scission  : dans lequel la société absorbante s'engage à
honorer les obligations liées aux retraitements fiscaux.

 Conditions à respecter pour bénéficier du régime de faveur

Pour bénéficier des dispositions prévues aux A, B, C, D, E et F de l’art 162, les


sociétés absorbantes doivent respecter les conditions suivantes :
- les dotations aux provisions pour dépréciation des titres objet d’apport ne sont
pas admises en déduction pendant toute la durée de détention de ces titres par la
société absorbante concernée ;
- les déficits cumulés figurant dans la déclaration fiscale du dernier exercice
précédant la fusion ou la scission ne peuvent être reportés sur les bénéfices des
exercices suivants.

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