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Précisions

sur une question



Le Chaykh ^Abdou l-Lah Al-Harariyy que Allah l’agrée a dit :
Bismi l-Lahi r-Rahmani r-Rahim, la louange est à Allah, Seigneur des mondes, et que Allah
élève davantage le degré de notre maître Mouhammad.

Parmi les questions importantes :
Celui qui connaît les sortes de mécréance et qui fait la distinction entre la mécréance et la
foi, s'il a eu un doute véritable quant au fait qu’il est provenu ou non de sa part une
mécréance qui est une mécréance avec certitude1, il lui est un devoir de prononcer les deux
témoignages par précaution immédiatement, que son doute soit fort ou faible, tant que
c’est un doute véritable. Donc, dès que quelqu’un a un doute véritable qu’une mécréance a
eu lieu de sa part, il doit immédiatement avoir la ferme résolution par son cœur de
prononcer les deux témoignages pour être délivré de la mécréance si cette mécréance avait
eu lieu de sa part et les prononcer immédiatement par sa langue [c'est-à-dire qu’il fait les
deux témoignages dans l'intention de se débarrasser de cette mécréance au cas où celle-ci
était effectivement provenue de lui, et il ne retarde pas son témoignage après avoir pris la
ferme résolution du cœur, pour dire, en plus de cela, une autre formulation particulière].
Celui-là est sauvé du fait d’avoir retardé le témoignage par précaution. Par ailleurs, son
témoignage lui est utile si cette mécréance était bien provenue de lui.
En revanche, s'il retarde le témoignage par précaution par une parole ou par autre chose,
comme en répétant l'intention alors qu'il a eu un doute véritable et non pas une simple idée
passagère qui lui traverse l'esprit, il commet une mécréance pour avoir retardé les deux
témoignages. Il lui est alors indispensable dans ce cas de prononcer les deux témoignages
catégoriquement car il a accepté le fait de rester sur un état de mécréance dans le cas où
cette mécréance se serait produite de sa part.
[Dans toute cette question, ce qui est visé ici c’est le doute véritable, qu’il soit faible, partagé
à parts égales ou fort].
Celui qui a retardé le témoignage puis l'a prononcé, ce témoignage lui suffit pour être délivré
de la mécréance, [c'est-à-dire tant qu’il sait que le fait de retarder le témoignage durant

1
C’est-à-dire à propos de laquelle il n'y a pas de divergence que c’est une mécréance.
cette période après qu’il a eu un doute véritable, revient à persister sur la mécréance].
Quant à celui de qui est provenue une parole laide, qui est interdite et dont le jugement (est-
ce de la mécréance ou pas ?) échappe à beaucoup de ceux qui ne sont pas des savants, il n'a
donc pas su si c'est de la mécréance ou pas et il est parti poser la question ; puis, lorsqu'il
pose la question, il s'avère que sa parole n'était pas de la mécréance, dans ce cas, il n’est pas
déclaré mécréant pour avoir douté et pour avoir attendu la réponse.
Mais s'il s'avère que sa parole est de la mécréance sans divergence, il doit prononcer les
deux témoignages catégoriquement et son retard du témoignage dans ce cas-là était une
persistance sur la mécréance.

Sceau du Chaykh ^Abdou l-Lah Al-Harariyy

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