Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
BIOMAT
Intitulé
du
cours
:
Alliages
Précieux
CEON
Corporation
des
Etudiants
en
Binôme
rédacteur
:
Ginette
et
Gomar
Odontologie
de
Nice
Ronéo
n°
:
5
UFR
Odontologie
Pôle
Universitaire
Saint-‐Jean
d'Angély
24,
Avenue
des
Diables
Bleus
La
ronéo
est
indépendante
de
la
faculté
d’odontologie,
et
ne
peut
en
aucun
cas
servir
de
support
officiel
aux
examens
semestriels.
1
Toute
reproduction
ou
vente
est
interdite
sans
l’accord
du
BDE
et
du
professeur.
PAC
à
complément
de
rétention
:
PACSI
(devoir
de
proposer
des
implants
quand
on
fait
une
PAC,
on
doit
avoir
la
preuve
dans
les
dossiers
médicaux
qu’on
a
présenté
au
patient
cette
possibilité
car
souvent
les
patients
se
retournent
contre
les
dentistes
qui
n’ont
pas
proposé
les
implants
car
après
15
ans
ce
n’est
peut
être
plus
possible
de
mettre
des
implants
car
la
résorption
osseuse
a
progressée)
-‐
4
implants
maxillaires
-‐
2
implants
mandibulaires
avec
une
barre
d’Ackermann
en
alliage
précieux
la
barre
va
se
visser
sur
les
implants
Tork
:
lorsque
la
barre
appui
sur
l’implant
et
peut
être
responsable
d’une
déostéointégration
Au
niveau
micro
cristallographie
on
peut
souder
un
alliage
précieux
avoir
un
bon
résultat
:
la
jonction
ne
se
voit
pas,
il
n’y
aura
pas
de
«
cicatrice
»
tandis
qu’avec
des
alliages
non
précieux
on
verra
les
traces
de
la
soudure.
Clé
en
silicone
avec
les
limites
pour
mettre
les
dents
La
ronéo
est
indépendante
de
la
faculté
d’odontologie,
et
ne
peut
en
aucun
cas
servir
de
support
officiel
aux
examens
semestriels.
2
Toute
reproduction
ou
vente
est
interdite
sans
l’accord
du
BDE
et
du
professeur.
1-‐
Introduction
Les
alliages
d’or
permettent
la
réalisation
de
pièces
coulées
tels
que
les
Inlays
ou
les
prothèses
conjointe/adjointe
avec
complément
de
rétention.
(plus
utilisé
en
prothèse
adjointe)
L’or
présente
une
excellente
résistance
à
la
corrosion
(possibilité
d’être
brunis),
mais
le
prix
élevé
de
ces
alliages
a
restreint
leur
utilisation
et
n’est
donc
plus
vraiment
d’actualité.
A
l’origine,
ces
alliages
précieux
étaient
essentiellement
des
alliages
ternaires
à
base
d’or
(Au),
d’argent
(Ag)
et
de
cuivre
(Cu).
Les
alliages
actuels
sont
plus
complexes
et
contiennent
d’autres
métaux.
L’intérêt
de
l’alliage
précieux
et
que
ses
soudures
ne
se
voient
pas
au
niveau
de
la
micro-‐cristallographie
(très
important
lors
de
soudure
de
piliers
implantaires
à
la
barre
d’Ackermann
ou
de
bridge
de
longues
portées),
et
ne
montre
donc
pas
de
fragilité
au
niveau
de
cette
soudure.
Le
contenu
en
or
d’un
alliage
est
souvent
exprimé
en
carat
:
Le
carat
est
le
nombre
de
parties
d’or
pur
dans
un
alliage
lorsque
celui-‐ci
est
divisé
en
24
parties.
L’or
pur
est
de
l’or
à
24
carats.
Ainsi
un
alliage
à
18
carats
est
un
alliage
qui
contient
75%
d’or.
(Alliage
précieux
utilisé
en
odonto
18
carat
si
c’est
moins
de
18
carats
ce
n’est
pas
utilisé)
La
notion
de
titre
est
aussi
utilisée
:
L’alliage
est
divisé
en
1000
parties.
L’or
pur
titre
1000,
et
un
alliage
contenant
75%
d’or
titre
750.
2-‐
Rappels
de
métallographie
(très
rapide)
L’alliage
est
formé
à
partir
de
la
fonte
de
différents
matériaux
(M1
et
M2)
qui
est
ensuite
refroidit.
cf.Diagramme
de
phase
La
notion
de
l’alliage
varie
:
La
ronéo
est
indépendante
de
la
faculté
d’odontologie,
et
ne
peut
en
aucun
cas
servir
de
support
officiel
aux
examens
semestriels.
3
Toute
reproduction
ou
vente
est
interdite
sans
l’accord
du
BDE
et
du
professeur.
Solution
solide
-‐ Homogène
(ex
:
Au-‐Ag)
:
Constitution
idéale
la
plus
stable.
Les
deux
métaux
sont
miscibles
en
toutes
proportions.
-‐ Hétérogène
:
Les
proportions
des
deux
métaux
diffèrent
d’un
cristal
à
l’autre
(fragilise
la
structure).
Il
y
a
possibilité
d’homogénéisation
(nouveau
traitement
thermique)
qui
acquiert
de
nouvelles
propriétés
mécaniques.
La
ronéo
est
indépendante
de
la
faculté
d’odontologie,
et
ne
peut
en
aucun
cas
servir
de
support
officiel
aux
examens
semestriels.
4
Toute
reproduction
ou
vente
est
interdite
sans
l’accord
du
BDE
et
du
professeur.
3-‐
Composition
L’ADA
et
l’AFNOR
classent
les
alliages
précieux
en
4
classes,
en
fonctions
de
leur
dureté
:
VHN
=
dureté
de
Vickers
=
dureté
de
surface
Pour
les
4
types
la
composition
en
métaux
Au
et
Pt
(ou
métaux
de
la
famille
du
Pt,
iridium,
osmium,
palladium,
rhodium…)
dits
métaux
nobles
ne
doit
pas
être
inférieures
à
75%
L’or
pur
est
quelque
chose
de
malléable
donc
mou,
on
va
adjoindre
des
éléments
pour
modifier
les
propriétés
mécaniques.
Du
type
I
au
type
IV
on
a
une
diminution
de
la
proportion
d’or
pur,
on
passe
de
mou
à
extra
dur.
Le
zinc
est
capable
d’oxyder
le
métal
donc
en
proportion
faible
3-‐1
Constituants
de
base
3-‐1-‐1
Au
(+++)
La
ronéo
est
indépendante
de
la
faculté
d’odontologie,
et
ne
peut
en
aucun
cas
servir
de
support
officiel
aux
examens
semestriels.
5
Toute
reproduction
ou
vente
est
interdite
sans
l’accord
du
BDE
et
du
professeur.
3-‐1-‐2
Cu
3-‐1-‐3 Ag
La
ronéo
est
indépendante
de
la
faculté
d’odontologie,
et
ne
peut
en
aucun
cas
servir
de
support
officiel
aux
examens
semestriels.
7
Toute
reproduction
ou
vente
est
interdite
sans
l’accord
du
BDE
et
du
professeur.
3-‐2-‐4 Iridium
La
ronéo
est
indépendante
de
la
faculté
d’odontologie,
et
ne
peut
en
aucun
cas
servir
de
support
officiel
aux
examens
semestriels.
8
Toute
reproduction
ou
vente
est
interdite
sans
l’accord
du
BDE
et
du
professeur.
Ces
températures
sont
proches
de
celles
d’élaboration
des
céramiques
Il
faut
donc
utiliser
des
alliages
précieux
spéciaux
pour
les
techniques
céramo-‐métalliques
(intervalle
de
fusion=1200
°C)
4-‐3-‐2
Dilatométrie
thermiques
:
Coefficient
de
dilatation
thermique
:
entre
18
et
19
x
10-‐6/°C
selon
le
type
La
dent
a
un
coefficient
de
dilatation
thermique
linéaire
de
11,2
x
10-‐6/°C
4-‐3-‐3
Retrait
de
coulée
Très
faible
retrait
de
coulée
:
Type
I
et
II
:
1,37
à
1,56
%
Type
III
et
IV
:
1,42%
Ce
retrait
de
coulée
est
compensé
lors
de
la
réalisation
d’éléments
prothétiques
,
par
l’utilisation
d’un
revêtement
à
base
de
plâtre
L’alliage
est
chauffé
à
700°C
pendant
15
mn
puis
trempé
à
l’eau.
Entraîne
une
diminution
de
la
ségrégation.
Augmente
la
ductilité
de
l’alliage
et
diminue
sa
dureté.
Améliore
les
caractéristiques
électro-‐chimiques
des
alliages.
4.3.5.2. Durcissement :
Doit
être
précédé
d’une
homogénéisation.
Il
concerne
les
alliages
de
type
III
et
IV.
L’alliage
est
chauffé
à
700°C,
puis
refroidi
lentement,
ou
bien
chauffé
entre
250°
et
450°C,dans
un
bain
de
sels
fondus,
puis
trempé.
La
ronéo
est
indépendante
de
la
faculté
d’odontologie,
et
ne
peut
en
aucun
cas
servir
de
support
officiel
aux
examens
semestriels.
9
Toute
reproduction
ou
vente
est
interdite
sans
l’accord
du
BDE
et
du
professeur.
7-‐
Biocompatibilité
La
biocompatibilité
des
alliages
est
déterminée
essentiellement
par
leur
comportement
électrochimique.
L’excellente
résistance
à
la
corrosion
des
alliages
précieux
leur
confère
une
bonne
biocompatibilité.
Cependant
en
cas
de
corrosion,
Cu
et
Zn
sont
fortement
cytotoxiques,
alors
que
Au,
Pt
et
Pd
ne
le
sont
pas.
On
peut
rencontrer
des
réactions
allergiques
au
contact
de
l’or
au
platine,
au
cuivre,
au
palladium,
mais
ces
réactions
sont
exceptionnelles.
8-‐
Indications
Types
I
:
Inlays,
incrustation
d’or
Types
II
:
Inlays,
Onlays,
couronnes
unitaires
Types
III
:
Couronnes
et
travées
(bridges)
de
longue
portée,
Inlays
et
Onlays
moyens
d’ancrage
de
bridge
Types
IV
:
Châssis
métalliques
coulés,
barres
linguales
et
crochets
coulés.
Or
spécial
pour
couronnes
céramo-‐métalliques.
La
ronéo
est
indépendante
de
la
faculté
d’odontologie,
et
ne
peut
en
aucun
cas
servir
de
support
officiel
aux
examens
semestriels.
11
Toute
reproduction
ou
vente
est
interdite
sans
l’accord
du
BDE
et
du
professeur.