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'est un arbre ​décidu​, à croissance rapide, dont la hauteur est comprise entre 9 et 30 m.

En forêt il
peut produire un fût cylindrique glabre de 15 m, avec un diamètre atteignant 1 m, parfois doté
d'un léger empattement à la base. La cime est étalée. L'écorce est lisse ou finement crevassée,
granuleuse. Les fleurs à corolle blanche sont pourvues d'un tube staminal rouge de 1,5 à 2,5 cm.
L'arbre fleurit en fin de saison sèche, juste après, ou à l'apparition des premières feuilles. Les
gousses, oblongues, plates, glabres, de couleur brun foncé, contiennent 8 à 12 graines​3​,​4​.

Distribution​[​modifier​ | ​modifier le code​]


Commune et disséminée, l'espèce est présente en ​Afrique tropicale​, du ​Sénégal​ au ​Kenya​,
également vers le sud, au nord de l'​Angola​ et en ​Tanzanie​3​,​4​.

Habitat​[​modifier​ | ​modifier le code​]


On la rencontre dans les savanes et les forêts denses semi-décidues, jusqu'à une altitude de 1
400 m​2​,​3​.

Utilisation​[​modifier​ | ​modifier le code​]


Les jeunes feuilles sont consommées comme légumes ou comme ingrédients dans les soupes et
les sauces.
La gomme de l'écorce intervient dans les industries alimentaires, cosmétiques,
pharmaceutiques.
L'ombrage de l'arbre est apprécié dans les plantations de cacao ou de café. Ses racines
profondes contribuent à préserver les sols fragiles de l'érosion.
Le bois, d'un brun sombre, dur et résistant, est très utilisé dans la construction, la fabrication
d'outils et de très nombreux objets, également comme bois de chauffe et pour le ​charbon de
bois​. La pulpe convient pour la production de papier.
En ​médecine traditionnelle​, l'écorce est considérée comme un ​antidote​, un ​aphrodisiaque​, un
purgatif​, un ​vermifuge​. En application externe, râpée ou moulue, on l'emploie pour soigner des
plaies et des douleurs dentaires. Sa sève est utilisée comme ​collyre​. Avec les feuilles, on
prépare des ​décoctions​ pour traiter la fièvre et la diarrhée​3​.

Notes et références​[​modifier​ | ​modifier le code​]


1. ↑
Revenir plus haut en :
2.
a​ ​b​ et ​c​
3. ​The Plant List​, consulté le 29 juin 2020
4. ↑
Revenir plus haut en :
5.
a​ et ​b​
6. ​A. Akoegninou​ (dir.), W. J. van der Burg (dir.) et L. J. G. van der Maesen (dir.), Flore
analytique du Bénin, Cotonou & Wageningen, Backhuys Publishers, 2006, 1034 p. (​ISBN​ ​978-
90-5782-181-3​), p. 636
7. ↑
8. Revenir plus haut en :
9. a​ ​b​ ​c​ ​d​ et ​e​ ​(en)​ Useful Tropical Plants ​[1]​ [​archive​]
10. ↑
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11.
a​ et ​b​
12. Michel Arbonnier, ​Arbres, arbustes et lianes des zones sèches d'Afrique de l'Ouest​, Quae,
2002, p. 385 (​ISBN​ ​9782856535462​)

Liens externes​[​modifier​ | ​modifier le code​]


Sur les autres projets Wikimedia :

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● Albizia zygia​, sur Wikispecies
● (fr)​ Référence ​Catalogue of Life​ : ​Albizia zygia​ (DC.) J.F.Macbr.​ [​archive​]​ (consulté
le 29 juin 2020)
● (en)​ Référence ​GRIN​ [​archive​]​ : ​espèce ​Albizia zygia​ (DC.) J. F. Macbr.​ [​archive​]
(consulté le 29 juin 2020)
● (fr+en)​ Référence ​ITIS​ : ​Albizia zygia​ (DC.) J.F. Macbr.​ [​archive​]​ (+ ​version
anglaise​ [​archive​]​) (consulté le 29 juin 2020)
● (en)​ Référence ​NCBI​ : ​Albizia zygia​ [​archive​]​ (consulté le 29 juin 2020)
● (en)​ Référence ​The Plant List​ : ​Albizia zygia​ (DC.) J.F.Macbr.​ [​archive​]​ (Source:
The International Legume Database and Information Service​ [​archive​]​ ou ​ILDIS
[​archive​]​) (consulté le 29 juin 2020)
● (en)​ Référence ​Tropicos​ : ​Albizia zygia​ (DC.) J.F. Macbr. (Syn. ​Albizia brownei
(Walp.) Oliv.)​ [​archive​]​ (​+ liste sous-taxons​ [​archive​]​) (consulté le 29 juin 2020)
● (en)​ Référence ​uBio​ : ​Albizia zygia​ (DC.) Macbr.​ [​archive​]​ (consulté le 29 juin 2020)

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