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Le conseil de prud’hommes
N.B. Toute modification du contrat de travail fait obligatoirement l’objet d’un avenant notifié
par écrit au salarié.
Le contrat à durée indéterminée (CDI) qui est conclu sans limitation de durée.
Le contrat à durée déterminée (CDD) qui est conclu pour une durée précise.
Le contrat de travail temporaire (CTT ou intérim) : l’entreprise d’intérim met le
travailleur intérimaire à disposition de l’employeur pour une durée déterminée
appelée « mission » L’agence de travail temporaire fournit un contrat de mission
qui comprend également votre fonction, rémunération, etc.
le contrat de professionnalisation
le contrat d’apprentissage.
Le contrat d’apprentissage
Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail de type CDD (durée déterminée)
qui propose au jeune qui le signe une formation en alternance en vue d’obtenir
une qualification professionnelle. Cette formation est assurée hors de l’entreprise
dans un lycée ayant une section dédiée à l’apprentissage, un CFA (centre de
formation des apprentis), une université ou même une grande école. Tous les
jeunes entre 16 et 25 ans peuvent bénéficier de ce contrat, qui a une durée de 1 à
3 ans et est en général sanctionné par un diplôme.
Le contrat de professionnalisation
Le contrat de professionnalisation remplace le contrat de qualification depuis le 1er
octobre 2004. C’est un contrat de travail de type CDD ou CDI qui offre aux jeunes
et aux demandeurs d’emploi qui le signent une formation en alternance. Cette
formation est assurée hors de l’entreprise dans un organisme reconnu et habilité.
Ce contrat concerne les jeunes entre 16 et 25 ans, rémunérés à un % du SMIC qui
varie selon l’âge et la qualification. Il peut aussi s’appliquer à des personnes plus
âgées lors d’une formation pour un retour à l’emploi. La formation est
généralement sanctionnée par un diplôme.
LE CONTRAT À DURÉE DÉTERMINÉE (CDD)
La conclusion d’un contrat à durée déterminée (CDD) n’est
possible que pour l’exécution d’une tâche précise et
temporaire et seulement dans les cas énumérés par la loi. Il
doit obligatoirement faire l’objet d’un écrit Quel que soit le
motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni
pour objet, ni pour effet, de pourvoir durablement un emploi
lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise. Le
CDD ne peut permettre de pourvoir durablement un emploi
lié à une activité normale et permanente de l’entreprise.
Conclu en dehors du cadre légal, il peut être considéré
comme un contrat à durée indéterminée
Un contrat à durée déterminée est conclu pour une durée
limitée et précisée, au départ, dans le contrat. Il prend fin
soit à la date fixée soit - en l’absence de terme précis -
lorsque se réalise l’objet pour lequel il a été conclu (retour du
salarié remplacé, fin de la saison…). La durée totale, compte
tenu du renouvellement éventuel, ne doit pas dépasser la
limite maximale autorisée.
LES CLAUSES PARTICULIÈRES
Les clauses insérées dans le contrat de travail ne doivent pas être contraires aux lois ou aux dispositions conventionnelles. Ainsi, par exemple, sont
interdites et sans effet, les clauses portant atteinte à la vie privée (clause de célibat…), les clauses discriminatoires ou celles prévoyant un salaire inférieur
au Smic.
La période d’essai
La période d’essai permet à l’employeur d’évaluer les compétences du salarié dans son travail, notamment au regard de son expérience, et au salarié
d’apprécier si les fonctions occupées lui conviennent.
La période d’essai constitue ainsi une première phase du contrat de travail qui :
n’est pas obligatoire,
doit, pour exister, être prévue dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement,
a une durée maximale fixée par le Code du travail, les conventions collectives ou le contrat de travail, avec, dans certains cas (CDD, VRP…), application de
règles particulières,
peut, sauf abus, être rompue librement sous réserve du respect d’un délai de prévenance.
Au terme de la période d’essai, le salarié est définitivement embauché.
Les conventions et accords collectifs se substituent dès leur entrée en vigueur aux clauses des contrats de
travail en cours, sauf bien entendu pour celles qui seraient plus favorables aux salariés (L.135-2 C. trav.).
Une convention de branche ou un accord professionnel ou interprofessionnel ne peut pas comporter de
dispositions moins favorables aux salariés que celles qui leurs sont applicables en vertu d'une convention ou d'un
accord couvrant un champ territorial ou professionnel plus large. En conséquence, s'il est conclu une convention
ou un accord de niveau supérieur à la convention ou à l'accord intervenu, les parties doivent adapter celles des
clauses de leur convention ou accord qui sont moins favorables aux salariés (L. 132-13 C. trav.).
Les conventions collectives et accords collectifs d'entreprise ou d'établissement peuvent adapter les
dispositions des conventions de branche ou des accords professionnels ou interprofessionnels applicables
dans l'entreprise.
LES CONDITIONS DE TRAVAIL
Fixée à 35 heures hebdomadaires pour toutes les
entreprises quel que soit leur effectif, la durée légale du
travail effectif est une durée de référence, un seuil à partir
duquel sont calculées les heures supplémentaires. Il ne
s’agit ni d’une durée minimale (les salariés peuvent être
employés à temps partiel), ni d’un maximum : des heures
supplémentaires peuvent être accomplies dans le respect
des durées maximales au-delà desquelles aucun travail ne
peut être demandé.
Dans certains secteurs – tel le commerce de détail des
fruits et légumes, épicerie et produits laitiers - s’applique
une durée dite d’équivalence. Une durée de travail
supérieure (par exemple : 38 heures) est considérée comme
équivalente à la durée légale (35 heures). Dans ce cas, le
calcul des heures supplémentaires se déclenche après la
38e heure de travail et non la 35e heure.
AMÉNAGEMENT DU TEMPS DE TRAVAIL
Avant la loi du 4 août 1982 ( une des lois Auroux) l'employeur était seul juge de la sanction à infliger à un salarié qu'il
estimait fautif. En effet, la Cour de Cassation refusait aux juges du fond (Conseil de prud'hommes -- Cour d'appel) le
pouvoir de contrôler l'opportunité d'infliger une sanction à un salarié. Depuis la loi des 4 Août 1982 il n'en est plus
ainsi - le législateur a, en quelque sorte, institué un véritable droit disciplinaire. L'objectif consiste à remettre en cause,
dans une certaine mesure, le pouvoir disciplinaire de l'employeur.
Désormais, les dispositions relatives au droit disciplinaire s'appliquent quel que soit l'effectif des salariés et font l'objet
d'une définition législative relativement précise.
Actuellement, et selon les termes de la loi, « Constitue une sanction, toute mesure autres que les observations verbales
prises par l'employeur à la suite d'un agissement du salarié considéré par lui comme fautif, que cette mesure soit de
nature à affecter immédiatement ou non la présence du salarié dans l'entreprise, sa fonction, sa carrière ou sa
rémunération ».
La faute pouvant donner lieu à sanction n'est toujours pas définie par la loi. L'appréciation de l'employeur continue
donc à être totalement subjective.
La loi n'impose pas au règlement intérieur d'établir une corrélation entre la sanction et la gravité de la faute.
Cependant, en cas de litige, le Conseil de prud'hommes peut être amené à vérifier cette corrélation (ce qui était
impossible avant 1982).
Par ailleurs, le pouvoir des juges du fond se limite ici au maintien ou à la suppression de la sanction. En aucun cas, le
juge ne peut modifier une sanction excessive au regard de la faute commise.
LA REPRESENTATION DU PERSONNEL
Élus dans les établissements de 11 salariés et plus, les
délégués du personnel exercent les attributions que le Code
du travail leur confie spécifiquement, et dans certains cas,
assument les missions normalement dévolues au comité
d’entreprise (CE) et au comité d’hygiène, de sécurité et des
conditions de travail (CHSCT). Dans les établissements qui
emploient moins de 50 salariés, les syndicats représentatifs
dans l’établissement peuvent le désigner, pour la durée de
son mandat, comme délégué syndical.
Comme tout représentant du personnel, le délégué du
personnel doit disposer des moyens nécessaires à l’exercice
de son mandat et bénéficie d’une protection particulière
contre les mesures de licenciement.
A savoir L’employeur est tenu de fournir aux délégués du
personnel un formulaire à jour de la convention collective
applicable dans l’entreprise.
LE BULLETIN DE SALAIRE
Au moment du versement de son salaire, un bulletin
de paie doit être remis à chaque salarié. Certaines
mentions figurent obligatoirement dans ce document.
D’autres sont interdites.
Enfin, l’employeur peut choisir de simplifier le
bulletin de paie.
Le fait de méconnaître les dispositions du Code du
travail relatives au bulletin de paie est puni de
l’amende prévue pour les contraventions de la 3e
classe..
A savoir Des règles particulières peuvent s’appliquer
lorsque l’employeur a recours à des dispositifs de
simplification administrative : titre emploi-service
entreprise, (TESE), chèque emploi-service universel,
chèque emploi-associatif.