Colle 9 E2 + E3A-Cours Le 29/11/17

Éléments de corrections
Exercices de cours

Exercice 1 : Annulation d'un régime transitoire - Niveau 1/4

1. On écrit une loi des mailles. Le terme avec l'exponentielle correspond au régime transitoire,
et le terme E/r au régime permanent.
2. (a) On écrit une loi des noeuds soit i = i1 + i2 et deux lois des mailles.
(b) Pour annuler le régime transitoire, il faut annuler le terme en exponentielle pour tout t.

Exercice 2 : Etude de circuits R, L - Niveau 1/4

1. On écrit une loi de mailles.

2. Réutilisez la question précédente en faisant des équivalences de dipôles.

Exercice 3 : Circuit R, L - Niveau 1/4

1. Rien de très compliqué : juste des lois des mailles

2. On utilise des lois des mailles et des noeuds successives.

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Exercices d'application

Exercice 1 : Circuit alimenté par un hacheur - Niveau 4/4

1. (a) Faits une loi des mailles.

(b) L'énoncé permet de supposer que la tension Vc est constante.
(c) On applique l'expression précédente au temps t = αT .
2. (a) Le générateur est maintenant remplacé par un l.
(b) Vc est constant et i est continue dans la bobine à l'instant αT .
(c) Le régime périodique impose Im = i(0) = i(T ).
3. (a) Beaucoup de calculs mais rien de très astucieux. Pour calculer < i(t) >, il faut décom-
poser sur deux intervalles de temps.
(b) Pensez à réutiliser l'expression de IM − Im .
4. Déduction immédiate.

Exercice 2 : Etude de la réponse à un échelon de tension - Niveau 3/4

1. Faites une loi des mailles.

2. Reprenez l'expression précédente.
3. La courbe (1) est continue...
4. Il faut garder la composante continue du signal.
5. Quelques lectures graphiques. Rappelez vous qu'en 0+ , l'intensité dans la bobien est nulle.
6. Lecture graphique
7. On ajoute une résistance r...

Exercice 3 : Circuit RL alimenté par une tension créneau, - Niveau 3/4

1. On utilise la loi d'Ohm pour une résistance et la relation tension-courant pour une bobine.
2. (a) On fait une loi des mailles et on utilise les conditions initiales.
(b) La relation tension-courant pour une bobine donne uL = L dt di
.
(c) En régime permanent, certaines valeurs sont constantes.
3. On fait une loi des mailles et on utilise les conditions à t = T /2.
4. On détermine la période du créneau et τ .

2
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Exercice 4 (supplémentaire) : Deux condensateurs en série avec une résistance - Ni-

veau 2/4

1. Simple loi des mailles. On exprimera les conditions initiales en fonction de Q0 .

2.
dQ1 dQ2
i= =
dt dt
 
3. La puissance reçue par un condensateur est P = iuC = d
dt
Q2
2C
. Puis, on intègre.
4. L'énergie reçue par la résistance pendant dt est δW = Ri2 dt. Puis, on intègre.

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Correction détaillées
Exercices de cours

Exercice 1 : Annulation d'un régime transitoire - Niveau 1/4

1. On écrit une loi des mailles :

di di i E
E=L + ri ⇒ + =
dt dt τ r
avec τ = r .
L

La solution donne :  
t E
i(t) = A exp − +
τ r
Le premier terme avec l'exponentielle correspond au régime transitoire, et le terme E/r au
régime permanent. L'intensité est continue dans la bobine et comme elle est nulle à t = 0− ,
i(t = 0+ ) = 0 entraîne A = −E/r.
  
E t
i(t) = 1 − exp −
r τ
2. (a) On écrit une loi des noeuds soit i = i1 + i2 et deux lois des mailles :
di1 du
E = ri1 + L et E = uC + Ri2 = uC + RC C
dt dt
La résolution de la première équation comme dans la question précédente donne :
 
t E
i1 (t) = A1 exp − +
τ1 r
avec τ1 = Lr .
La résolution de la seconde équation donne :
 
t
uC (t) = A2 exp − +E
τ2
où τ2 = RC .
On en déduit :
   
duC CA2 t A2 t
i2 = C =− exp − = − exp −
dt τ2 τ2 R τ2
Pour déterminer les constantes, on écrit la continuité de i1 dans la bobine et de uC aux
bornes de C à l'instant t = 0, sachant que i1 (0− ) = 0 et uC (0− ) = 0, ce qui donne :
A1 = −E/r et A2 = −E . On en déduit :
    
E t E t
i = i1 + i2 = 1 − exp − + exp −
r τ1 R τ2
(b) Pour annuler le régime transitoire, il faut annuler le terme en exponentielle pour tout
L
t. Donc, τ1 = τ2 et r = R, soit nalement r = R et C = .
r2

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Exercice 2 : Etude de circuits R, L - Niveau 1/4

1. L'équation diérentielle, par une loi de mailles, est E = Ri + L dt

di
et s'intègre en :
 
R E
i(t) = λ exp − t +
L R
  
E R
Avec i(0 ) = i(0 ) = 0, il vient bien i(t) =
+ −
1 − exp − t .
R L
2. On peut associer L1 et L2 en série : L = L1 + L2 et R1 et R2 en série : R = R1 + R2 et
appliquer la question 1 pour déterminer iAC .
   
−E R1 + R2
iAC = exp − −1
R1 + R2 L1 + L2
D'autre part,
   
diAC E E R1 + R2 R1 E
VAB = R1 iAC + L1 = −R1 + L1 exp − t +
dt R1 + R2 L1 + L2 L1 + L2 R1 + R2
R1 L1
VAB est donc indépendant du temps si : R1
R1 +R2
= L1
L1 +L2
, ou encore : =
R2 L2

Exercice 3 : Circuit R, L - Niveau 1/4

1. En t = 0+ , l'intensité traversant la bobine est nulle, i1 (0+ ) = 0 , puis R2 i2 = E − R1 i2 , d'où

E
i2 (0+ ) = . Puis, à l'inni, la bobine est assimilable à un l, donc, on peut rechercher
R1 + R2
la résistance équivalente :
1 RR2 RR2 + R1 R + R1 R2
Req = R1 + 1 1 = + R1 =
R
+ R2 R + R2 R + R2
1 R + R2
⇒ =
Req RR2 + R1 R + R1 R2
Puis,
   
R1 RR2 + R1 R + R1 R2 − RR1 − R1 R2 RR2
Ri1 = E−R1 i = E−E =E =E
Req RR2 + R1 R + R1 R2 RR2 + R1 R + R1 R2
ER2
⇒ i1 (∞) =
RR2 + R1 R + R1 R2
Puis,
 
E − R1 i1 E R(R1 + R2 )
R2 i2 = E−R1 (i1 +i2 ) ⇒ i2 (R1 +R2 ) = E−R1 i1 ⇒ i2 = =
R1 + R2 R1 + R2 RR2 + RR1 + R1 R2
ER
⇒ i2 (∞) =
RR2 + R1 R + R1 R2
i1 augmente donc de i1 (0+ ) à i1 (∞) et i2 diminue de i2 (0+ ) à i2 (∞).

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2. Par des lois des mailles et des noeuds successives,

di1 di1
E = Ri + Ri1 + L = Ri2 + 2Ri1 + L
dt dt
L di1 di1 di1 3R E
i1 + = i2 ⇒ E = 3Ri1 + 2L ⇒ + i1 =
R dt dt dt 2L 2L
Donc,
  
E 3t
i1 (t) = 1 − exp −
3R 2τ
On trouve alors : i1 (∞) = E/3R, ce qui correspond bien à la valeur trouvée en 1.
L di1
i2 (t) = i1 (t) +
R dt
    
E 3t E 3t
i2 (t) = 1 − exp − + exp −
3R 2τ 2R 2τ
On trouve alors : i2 (∞) = E/3R, ce qui correspond bien à la valeur trouvée en 1.

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Exercices d'application

Exercice 1 : Circuit alimenté par un hacheur - Niveau 4/4

1. (a) En position (1) le circuit est fermé sur le générateur de f.e.m. E . La loi des mailles
entraîne :
di
E=L + Vc
dt
(b) L'énoncé permet de supposer que la tension Vc est constante. L'intégration de l'équation
précédente donne alors :
E − Vc
i(t) = t + cte
L
Sachant qu'à t = 0, l'intensité est égale à Im , on obtient :
E − Vc
i(t) = t + Im
L

(c) En appliquant l'expression précédente au temps t = αT , on obtient :

E − Vc
i(αT ) = IM = αt + Im
L

2. (a) Le générateur est maintenant remplacé par un l, d'où l'équation :

di
0=L + Vc
dt

(b) En considérant Vc constant et comme i est continue dans la bobine à l'instant αT , on

obtient :
Vc
i(t) = − t + cte
L
avec i(αT ) = IM ⇒ i(t) = IM − VLc (t − αT )
et en remplaçant IM par son expression :
EαT Vc
i(t) = + Im − t
L L

(c) Le régime périodique impose Im = i(0) = i(T ), soit :

EαT Vc
i(t) = + Im − T = Im ⇒ Vc = αE
L L
3. (a) La relation tension-courant pour le condensateur donne ic = C dVdtc si ic est l'intensité
dans C avec une convention récepteur. Si l'on considère Vc constante alors ic = 0. Si
cependant on tient compte des (légères) variations de Vc , sachant que c'est une fonction
périodique de période T, on peut alors écrire :
Z αT Z T 
C dVc dVc
< ic >= dt + dt
T 0 dt αT dt

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soit après intégration :

C
< ic >= (Vc (αT ) − Vc (0) + Vc (T ) − Vc (αT )) = Vc (T ) − Vc (0) ⇒ < ic >= 0
T
On note iR l'intensité dans R. La loi des noeuds entraîne i = iC + iR , donc < i >=<
iC > + < iR >, soit < i >=< iR >=< Vc > /R. Or Vc est considérée constante donc
< Vc >= Vc ; ainsi < i >= Vc /R. On peut d'autre part, calculer directement < i(t) >.
On sait que c'est une fonction triangle passant de Im à IM entre t = 0 et t = αT et
de IM à Im entre t = αT et T . Sur l'intervalle [0, αT ], on peut écrire i(t) sous la forme
−Im
i(t) = IMαT t + Im . Le calcul de l'intégrale donne :
αT
1 IM − Im (αT )2
   
IM − Im
Z
1 Im + IM
t + Im dt = + Im αT = α
T 0 αT T αT 2 2

De même sur [αT, T ], on trouverait (1 − α) Im+IM

2
. En sommant les deux résultats, on
obtient :
Im + IM
< i(t) >=
2
Des deux résultats pour < i >, on déduit :
IM + Im Vc αE
= =
2 R R

(b) On a donc deux équations pour Im et IM :

αE E(1 − α)
IM + Im = 2 et IM − Im = αT
R L

αE E(1 − α) αE E(1 − α)
⇒ IM = + αT et Im = − αT
R 2L R 2L
2L
4. Pour que Im > 0, l'expression déterminée précédemment impose R < .
(1 − α)T

Exercice 2 : Etude de la réponse à un échelon de tension - Niveau 3/4

1. On pose Rtot = R + Rg et τ = Rtot C . Une loi des mailles donne : E = Rtot i + uc

duc duc
⇒ E = Rtot C + uc = τ + uc
dt dt
 
t
⇒ uc (t) = E + A exp −
τ
Or, par continuité, uc (0+ ) = 0, donc :
  
t
uc (t) = E 1 − exp −
τ

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2.  
t1
uc (t1 ) = 0, 9E ⇔ exp − = 0, 1 ⇔ t1 = τ ln(10)
τ
A.N : t1 = 2, 3τ .
3. La courbe (1) est continue, c'est donc la tension aux bornes de C, soit la voie B. La courbe
(2) correspond alors à la voie (A).
4. Il faut se mettre en mode DC pour garder la composante continue du signal (c'est-à-dire E
pour uc ).
5. Par lecture graphique, E = 6V . Puis, en 0+ , uA = RE/(R + Rg ), car uc (0+ ) = 0. Et,
uA (0+ ) = 4V par lecture graphique.

R(E − uA (0+ )
Rg =
uA (0+ )

A.N : Rg = 50Ω .
t1
6. Par lecture graphique, t1 = 0, 4 ms. Or, Rtot C = t1 / ln 10 ⇒ C = A.N :
ln 10(R + Rg )
C = 1, 1 µF .
7. On ajoute une résistance r en série avec le condensateur, située sous celui-ci.

Exercice 3 : Circuit RL alimenté par une tension créneau, - Niveau 3/4

1. On utilise la loi d'Ohm pour une résistance donc [R] = [u]

[i]
et la relation tension-courant pour
une bobine u = L dt d'où [L] = [i] . On en déduit que α = 1 et β = −1 .
di [u][t]

2. (a) Pour 0 ≤ t ≤ T /2, la loi des mailles donne : u(t) = Ri + L dt di di

⇒ dt + τi = EL ⇒ i(t) =
A exp(−t/τ ) + R .
E

L'intensité est continue dans une bobine donc i(0+ ) = i(0− ). On suppose que pour t < 0
  
E t
l'intensité est nulle, donc i(0 ) = 0 et A = −E/R. Donc,
+
1 − exp − .
R τ
(b) La relation tension-courant pour une bobine donne uL = L dt
di
, d'où :
      
E 1 t t
uL = −L − exp − ⇒ uL = E exp −
R τ τ τ

(c) Le régime permanent correspond à t → ∞, donc en régime permanent :

E
i→ et uL → 0
R
En ce qui concerne les tangentes à l'origine : di
dt
= uL
L
donc à t = 0+ :
di E
=
dt L

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Pour déterminer duL

dt
, on dérive l'expression trouvée précédemment :
  
duL E t duL + E
=− exp − ⇒ (0 ) = −
dt τ τ dt τ

3. Pour l'intervalle de temps T /2 ≤ t ≤ T , la loi des mailles conduit à l'équation diérentielle :

 
di i t
+ = 0 ⇒ i(t) = A exp −
dt τ τ

Cette fois-ci, la constante est déterminée par la continuité de i dans la bobine à l'instant
t = T /2 soit :

T+ T−
        
T E T
i =i ⇒ A exp − = 1 − exp −
2 2 2τ R 2τ

     
E T t
⇒ i(t) = exp − 1 exp −
R 2τ τ

Pour déterminer uL , on dérive i soit :

     
di T t
uL = L ⇒ uL = −E exp − − 1 exp −
dt 2τ τ

4. Détermination de la période du créneau : T = 1/f = 1 ms.

Détermination de τ : τ = L/R = 1 ms. Étant donné que τ = T , les courbes exponentielles
sont loin de leurs asymptotes lors des changements de valeur de u(t). On obtient donc les
courbes suivantes :

Un régime permanent semble s'installer.

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Exercice 4 (supplémentaire) : Deux condensateurs en série avec une résistance - Ni-

veau 2/4

1. On oriente les deux condensateurs en conventions récepteur :

duC1 duC2
= C2
i = C1
dt dt
La loi des mailles donne : uC1 + uC2 + Ri = 0. On dérive l'équation diérentielle et on utilise
les relations entre i et les tensions ; on obtient alors :
 
1 1 di di i
i + +R =0⇒ + =0
C1 C2 dt dt τ
La résolution donne i(t) = A exp(−t/τ ). La tension aux bornes du condensateur est continue,
donc, uC1 (0+ ) = Q0 /C1 et uC2 (0+ ) = 0. La loi des mailles donne i(0+ ) = Q0 /R. D'où,
 
Q0 t
i(t) = exp −
RC1 τ

2.
dQ1 dQ2
i= =
dt dt
soit, en intégrant,
   
Q0 τ t Q0 τ t
Q1 = − exp − + cte1 et Q2 = − exp − + cte2
RC1 τ RC1 τ

Or les charges sont continues dans les condensateurs donc à t = 0+ , Q1 = Q0 et Q2 = 0. On

en déduit après calcul :
   
2C2 + C1 C1
cte1 = Q0 et cte2 = Q0
C1 + C2 C1 + C2
 2
3. La puissance reçue par un condensateur est P = iuC = dt 2C
d Q
, d'où l'énergie reçue pendant
l'intervalle de temps dt : δW = P dt. Pour avoir l'énergie totale reçue, on intègre δW entre
ti = 0 et tf :
Z tf  2 tf
d Q2
 
Q1 (t) 1  2
Q1 (tf ) − Q20

W1 = dt = ⇒ W1 =
0 dt 2C1 2C1 0 2C1

1 2
De même, W2 = Q (tf ) puisque Q2 (0) = 0.
2C2 2
4. L'énergie reçue par la résistance pendant dt est δW = Ri2 dt, d'où l'énergie reçue entre ti = 0
et t : t
t t
Q20 Q20 τ −2t0
   
−2t
Z Z
WR = Ri2 dt0 = exp dt0 = − exp
0 RC12 0 τ RC12 2 τ 0
soit nalement :
Q20 C2
   
2t
− exp − −1
2C1 (C1 + C2 ) τ

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