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Introduction générale

Le Niger est un pays sahélien situé dans la frange semi-aride qui sert de
transition entre le désert au nord et les zones plus humides au sud. Ce
pays à l'instar de bon nombre de pays sahéliens présente une situation
socio-économique très difficile. Il a connu des épisodes de sécheresses
résultant du réchauffement du climat à l'échelle planétaire.

On comprend aisément pourquoi la population nigérienne est dans une


situation de détresse économique. Actuellement il traverse une situation
critique ce qui d'ailleurs a poussé le gouvernement à lancer un appel à la
solidarité internationale pour faire face à la crise alimentaire qui secoue la
population suite à la mauvaise campagne agricole 2004.

Ce constat n'est pas nouveau puisque dès le début des années 1970 le
Niger se fixe comme objectif prioritaire de sa stratégie du développement,
l'autosuffisance alimentaire. L'enjeu est donc de taille pour l'ensemble de la
zone semi-aride et le Niger en particulier où le problème d'eau se pose
avec acuité. C'est pourquoi les milieux humides suscitent beaucoup
d'intérêts, car étant des écosystèmes productifs pouvant jouer un rôle
prépondérant dans les stratégies du développement durable. Ainsi, la mise
en valeur agricole des bas-fonds constitue l'une des réponses possibles à
la crise actuelle des systèmes traditionnels de production (ALBERGEL & al;
1993).

Les bas-fonds ont fait l'objet de nombreuses recherches qui ont montrée
leur importance dans le système de production.

- A l'échelle régionale, à la suite de l'atelier du réseau (R3S) de la CORAF,


tenu en 1987 à Ouagadougou, des chercheurs ont exprimé le souhait de
mener une recherche fédérative sur le thème des bas-fonds au Sahel
(ALBERGEL & al; 1993). En 1994, le consortium bas-fond a été créé à
l'issue d'un atelier sur « la recherche sur les bas-fonds en Afrique Sub
saharienne » tenu au siège de l'ADRAO à Bouaké.

- Au plan national, on peut parler en 1963 des études confiées à l'IRAT


(l'actuelle l'INRAN) relatives à la mise en valeur des terres irrigables
notamment des besoins en eau, des méthodes d'irrigation, des diverses
cultures sur les principaux types de sols (HABIBOU; 1989) ainsi que le
programme de recherche dynamique et gestion des bas-fonds sahéliens
élaboré en 2003.

Les bas-fonds ont été définis comme des axes de convergence


préférentielle des eaux de surface, des écoulements hypodermiques et des
nappes phréatiques (RAUNET; 1985); des fonds plats ou concaves des
parties amont des réseaux de drainage (JOUVE; 1992), zones basses du
paysage, zones humides dans les pays secs, les bas-fonds sont des
milieux complexes caractérisés par leur hydromorphie. Ils concentrent les
eaux de ruissellement et sont inondés temporairement par les crues et par
la remontée de la nappe (ALBERGEL & al; 1993), ou encore des fonds
plats ou concaves des

axes d'écoulement temporaires, qui sont inondés pendant des périodes


d'au moins plusieurs jours, et dans lesquels on trouve des sols aux
caractéristiques hydromorphes (programme de recherche DGBS, 2003).

Ces unités qui offrent des potentialités meilleures sont surexploitées, ce qui
conduit à une dégradation généralisée (ravinement, ensablement ainsi que
vidage des mares). Dans ces conditions, l'aménagement de ces bas-fonds
constitue une question de survie et exige de ce fait la connaissance d'un
certain nombre des paramètres tels que: la dynamique érosive, les
caractéristiques physiques afin d'en savoir plus sur les types d'ouvrages à
envisager.

La présente étude sur la genèse et morphodynamique actuelle des bas-


fonds sahéliens: caractérisation des bas-fonds de Birnin Lokoyo, Doutchi et
Sormo, s'inscrit dans cette logique. En effet, elle constitue une contribution
à l'amélioration de la connaissance sur la dynamique actuelle des bas-
fonds en vue de leur gestion durable. Dans cette étude, nous sommes
surtout intéressés à la dynamique érosive notamment l'érosion hydrique,
car elle constitue un phénomène très grave qui affecte durablement le
patrimoine foncier.

Les résultats obtenus constitueront dans le cadre du programme


Dynamique et Gestion des Bas-fonds Sahéliens une base de données à
l'usage de tous ceux qui oeuvrent pour une meilleure gestion de ces
écosystèmes tant convoités et qui font parfois l'objet de conflits.

CARTE 1 : LOCALISATION DES SITES ETUDIES


1. Problématique et objectifs

Le diagnostic de la dégradation de l'environnement sahélien montre que les


effets pervers les plus perceptibles qui détruisent tout le potentiel de
production sont ceux qui concernent les bas-fonds,

territoires ressources de ce milieu à fortes contraintes (PDGBS 2003). La


sécheresse, la dégradation de terres dunaires et la pression
démographique ont amené les paysans à chercher de nouvelles terres à
mettre en culture notamment les bas-fonds. Ces unités morphologiques
font l'objet d'une exploitation croissante car elles représentent une
alternative économique intéressante pour les paysans qui en tirent profit.

Jadis, les bas-fonds étaient presque exclusivement affectés à l'utilisation


sylvo-pastorale. Ils ont connu ainsi, souvent pendant des siècles un
équilibre écologique dynamique (BENDER & OUSSEINI, 2000). Ils étaient
surtout considérés comme des zones de parcours et les mares constituées
à la faveur des seuils naturels ou aménagés servaient à abreuver le bétail
(ALBERGEL & al; 1993).

La conséquence qui découle de leur mise en valeur est un


dysfonctionnement car les bas-fonds sont des écosystèmes fragiles
facilement dégradables. Depuis plus de 30 ans, les bas-fonds au Niger se
dégradent sous l'effet de la péjoration climatique associée à la croissance
démographique et à la dégradation des terres qui ont profondément
altérées les conditions de mise en valeur traditionnelles.

L'intérêt qu'ils suscitent chez les populations, et le problème lié à leur


gestion sont d'autant plus manifestes qu'en plus des développeurs, des
ONG et des politiques, les chercheurs aussi se penchent aussi sur ce
problème (MOUSSA ; 2005).

Ainsi, le programme de recherche DGBS auquel est rattachée cette étude


vise à comprendre la morphodynamique actuelle des bas-fonds sahéliens,
donc comprendre les réponses aux processus de leur déstabilisation sous
l'action couplée de la péjoration climatique et de l'action anthropique. En
effet, ces deux composantes ont engendré une nouvelle dynamique qui
s'est traduite par une dégradation des ressources naturelles (notamment
sols, végétation...) dans ces milieux. En d'autres termes il s'agit de faire le
lien entre le changement d'usage des sols, l'évolution de la pluviométrie et
le comportement des bas-fonds en zones sahélienne.

Notre étude concerne trois bas-fonds situés dans la région de Dosso. Le


bassin versant de la mare de Birnin Lokoyo (département de Doutchi carte
1) s'étend entre 13°45'50» et 13° 50'35» nord et entre 3°58'45» et 4°7' Est;
Le bassin versant de la mare de Doutchi se situe entre 13°36' et 13°41'20»
Nord et 4°1'10» et 4°5'30» Est; et enfin le bassin versant de la mare de
Sormo (département de Gaya carte1) s'étend entre 12°10' et 12. 25' N et
3°30 et 3°45' Est et a une superficie approximative de 210

Le choix de ces bas-fonds est dû au constat de dégradation rapide de leur


environnement physique, disparition de la couverture végétale, accélération
de la dynamique érosive, ensablement des plans d'eau entraînant ainsi leur
assèchement.

Si nous pouvons tenter d'énumérer les problèmes spécifiques affectant ces


bas-fonds, nous citons entre autres:

> de la généralisation de la dynamique érosive sur toutes les unités


géodynamiques liée à une dégradation de la couverture végétale. Elle crée
des griffes dont qui la tête remonte jusqu'au talus.
> l'ensablement des mares qui entraîne leur tarissement précoce de ces
mares.

> du ravinement qui provoque une énorme perte en terre surtout dans les
bassins versants des mares de Birnin Lokoyo et de Doutchi.

> l'érosion éolienne qui accélère le comblement des mares constitue une
menace non moins importante affectant les mares de Birnin Lokoyo et de
Doutchi.

Au vu de ces multiples problèmes qui affectent ces milieux, les objectifs


assignés à ce travail sont:

+ caractériser davantage ces milieux afin d'attirer l'attention quant à leur


gestion.

+ cerner les relations entre les bas-fonds et les unités géodynamiques afin
d'aboutir à un modèle de fonctionnement et d'aménagement des bas-fonds.

+ Personnellement à travers ces travaux d'étude et de recherche nous


essayerons de joindre la théorie à la pratique. En effet, notre discipline se
veut de plus en plus opérationnelle, et doit en tant que science de l'espace,
jouer un rôle capital dans le mécanisme du développement durable et
surtout dans un pays pauvre comme le Niger.

2. Hypothèses de départ

Afin d'orienter notre réflexion sur la dynamique actuelle au sein de ces


milieux humides à fortes contraintes nous avons essayé de vérifier les
hypothèses suivantes.

La dynamique qui affecte ces milieux humides résulterait de l'évolution des


conditions climatiques et de l'action anthropique.

Les transformations des caractéristiques écologiques sont à l'origine de la


modification des systèmes, donc à l'origine de problèmes qui affectent ces
milieux.

3. Méthodologie

3. 1. Raison du choix

Nous devons notre connaissance sur le phénomène d'érosion à nos


enseignants BOUZOU MOUSSA I. et FARAN MAIGA O. qui nous ont
conduits sur le terrain dans le secteur de Karma où l'érosion hydrique aussi
bien qu'éolienne sont actives. C'est là un premier pas pour cerner sur le
terrain certaines réalités des enseignements acquis théoriquement en
géomorphologie. À OUSSEINI I., qui nous a dispensé le cours de l'UV 346
A (Analyse des milieux naturels et des paysages), au Pr. WINISTORFER J.
qui nous a appris beaucoup de chose en année de maîtrise à travers deux
sorties sur le terrain au cours desquelles nous avons été amenés à voir
diverses réalisations en matière de CES-DRS notamment dans le secteur
de Karma et les aménagements hydroagricoles à Tillabéri et un mini-
barrage à Tondibiya gorou. Toutes ces réalisations observées visent une
meilleure protection de l'environnement physique fragilisé par l'action
conjuguée des facteurs naturels et anthropiques. Ces facteurs ont des
impacts sur les milieux humides sahéliens, vers lesquels l'espoir est tourné
après une série de crises (sécheresses) ayant engendré des
dysfonctionnements environnementaux. C'est pourquoi, le gouvernement
nigérien a fait de la mise en valeur des bas-fonds un thème central de sa
politique d'intervention pour atténuer les effets de la grande sécheresse de
1983-1984 (MONCHALIN; 1992).

Les milieux humides occupent une place de choix dans les stratégies de
lutte contre la pauvreté en milieu rural bien qu'ils occupent une proportion
faible dans les paysages Ouest africains 5 à 10 % (ALBERGEL & al; 1993).
C'est pourquoi les paysans se sont beaucoup intéressés aux terres des
bas-fonds depuis la sécheresse des années 1984-1985. Mais ces
écosystèmes subissent une dégradation poussée se traduisant par une
baisse de leur potentiel de production et souvent par des conflits divers.
Devant l'ampleur de ce phénomène, les actions entreprises par les paysans
se sont avérées inefficaces. C'est pour apporter notre modeste contribution
à l'étude de ces milieux que nous avons accepté de travailler avec l'équipe
du programme de recherche Dynamique et Gestion Bas-fonds Sahéliens
qui nous a proposé le thème: Genèse et morphodynamique actuelle des
bas-fonds sahéliens: caractérisation des bas-fonds de Birnin Lokoyo,
Doutchi et Sormo (région de Dosso).

3. 2. Matériels et méthode

Pour aboutir aux objectifs fixés dans le cadre de ces travaux d'étude et de
recherche, nous avons opté pour l'analyse systémique, le bas-fond est
considéré comme un système intégré dans un système plus large donc en
interrelation avec les autres unités paysagères. Le système est défini

comme un ensemble d'éléments en interaction dynamique, organisé en


fonction d'un but (de ROSNAY 1977). L'analyse systémique est une
méthode servant à voir l'infiniment complexe. Elle s'articule au tour de deux
aspects dont : l'aspect structurel qui permet d'identifier, de délimiter et de
caractériser les unités géodynamiques et l'aspect fonctionnel à partir duquel
on peut évaluer le flux et/ou l'échange de la matière entre les différentes
unités de la séquence paysagère.

Pour mener à bien notre étude, nous avons respecté la méthodologie du


programme de recherche programme de recherche DGBS qui comporte
trois niveaux d'analyse.

Niveau régional: il consiste à caractériser les bassins versants choisis


dans leur contexte régional, c'est-à-dire cerner le contexte physique dans
lequel sont créés les bas-fonds. Il s'agit de présenter le milieu biophysique
(la géologie, l'hydrogéologie, l'hydrologie, le sol, la végétation, la
morphologie, le climat et les dynamiques érosives), l'objectif étant ici de
faire l'esquisse d'une typologie des bas-fonds.

Niveau local: ce niveau consiste à caractériser le bas-fond et son bassin


versant, les composantes physiques à la délimitation du bassin versant et
des différentes unités morphogiques.

Et enfin le troisième et le dernier niveau d'analyse consiste en la


caractérisation des détails. Elle s'est faite à partir des critères de
lithologie, d'altitude, de la topographie (pente), de la géomorphologie, du
sol, du couvert végétal et de la dynamique érosive.

3. 2. 1. Démarche

3. 2. 1. 1 Recherche documentaire

C'est la première étape qui a consisté à l'étude des documents


cartographiques (cartes topographiques et géologiques) pour localiser et
délimiter les bassins versants et les caractériser du point de vue
géologique, des photographies aériennes qui nous ont donné des situations
ponctuelles notamment celles de 1975 et 1996 et le traitement des données
climatiques; une série des documents sur les sites, et ayant traité des
sujets en rapport avec le thème. Cette phase s'est déroulée à Niamey et
nous a conduit à visiter les bibliothèques de la coopération Suisse, de l'IRD,
du CIDES, au niveau des ministères, de la FLSH et de la FA... et auprès
des services techniques déconcentrés de Doutchi, de Gaya et de
Matankari.

3. 2. 1. 1 Le camp de terrain

Le camp de terrain constitue l'étape la plus décisive. Elle a consisté en des


missions pendant lesquelles ont été faites des observations afin
d'appréhender les facteurs déterminants de la dynamique qui affecte les
bassins versants. Nous avons procédé au cours de cette étape à des
mesures des dimensions des koris (profondeurs et largeurs). Certaines
coupes ont fait l'objet d'échantillonnage en vue d'une meilleure
connaissance de la texture des sols et des conditions des dépôts des
agents de transport.

3. 2. 1. 3 Le laboratoire

Le travail au laboratoire a consisté d'une part à l'analyse granulométrique


afin de connaître la texture des sols pour déterminer les agents de transport
ainsi que le milieu de sédimentation. Pour chaque échantillon, nous avons
prélevé 100g de sédiments qui sont soumis au tamisage mouillé. Après
séchage, la fraction de sable est soumise au tamisage à sec. Les résultats
ont servi à tracer les courbes de fréquences relatives et cumulées. D'autre
part, ce travail a consisté en la réalisation des cartes des unités
géodynamiques et contraintes de différentes années afin de les comparer
pour mieux connaître la dynamique actuelle dans ces bassins versants.

Le paysage morphologique actuel est celui d'un bas plateau de grès du CT.
Le sommet tabulaire avec ou sans cuirasse ferrugineuse de ce plateau,
domine de larges vallées fossiles communément appelées Dallols. Ce
plateau s'étend de l'Est de la vallée du Niger jusqu'au méridien 4° 20'
environ porte une végétation typique « la brousse tigrée » et constitue un
immense ensemble monotone. L'altitude qui est de 250 m au Nord descend
à 210 m vers la vallée du Niger. Le fond des Dallols dont la largeur varie de
1.5 à 15 km est une vaste plaine sableuse entrecoupée par la présence de
petites accumulations sableuses. La dénivellation entre le sommet du
plateau et le fond de Dallols varie de 40 à plus de 80m (MINISTERE DU
PLAN; 1979).

1. 1. 5. La végétation

Deux domaines bioclimatiques recouvrent la région concernée par cette


étude. Il s'agit des domaines, sahélien et nord soudanien ou soudano-
sahélien.

Dans le premier domaine, la végétation est une steppe arbustive au nord et


qui passe à une steppe
arborée vers le sud. Toutefois les variations de la densité et de la hauteur
sont accentuées par des
changements du substrat et de la présence de quelques microclimats
(MINISTERE DU PLAN; 1979).
Plus au Sud dans le domaine nord soudanien, on rencontre des savanes
caractérisées par une strate herbacée continue où dominent les graminées
de grande taille. La strate ligneuse variablement dense contient encore des
arbustes et surtout de nombreux arbres.

Dans chacun de ces domaines, les sommets de plateaux à cuirasse


ferrugineuse sont colonisés par un groupement floristique à faciès
contrasté, caractéristique et plus ou moins conservée: la brousse tigrée. Et
enfin dans la partie sud des Dallols se différencient une steppe et une
rôneraie dans les zones dépressionnaires.

1. 1. 6. Les sols

La répartition des sols est fonction des processus responsables de leur


évolution, déterminés notamment par le climat, la géologie, la position
topographique, la végétation et autres facteurs biologiques ainsi que la
durée de l'évolution. Ces éléments inter agissent pour former un système
complexe.

D'une manière générale, la pédogenèse est de nos jours peu intense dans
la zone semi-aride corrélativement à l'action des processus chimiques et
biologiques. On distingue suivant les unités géodynamiques les sols
minéraux bruts d'érosion sur les plateaux recouverts d'une couche de
cuirasse ferrugineuse et les talus. Ces sols ont une valeur agronomique
médiocre et sont utilisés à des fins sylvo-pastorales. Sur les glacis se
développent des sols sableux légèrement argileux. Pour les zones qui nous
intéressent, on rencontre des sols peu évolués et mal structurés facilitant
ainsi une érosion mécanique et météorique.

Ainsi, on distingue

· Les sols ferrugineux tropicaux qui sont de trois types: non évolués ou peu
lessivés formés sur sable ou grès avec des horizons supérieurs faiblement
humifères tandis que les horizons de profondeur sont fortement colorés par
le fer. Dans la vallée du Niger et dans le Dallol Bosso et le

Dallol Maouri de sols ferrugineux tropicaux se sont formés sur les


terrasses. Mais les cultures sans jachères ont souvent épuisé ces sols.

· Le long des Dallols se localisent des sols de texture fine qui se


caractérisent par la présence constante de l'humidité dans leur profil
inférieur. Ces sols sont classés dans la famille de sols hydromorphes.
· Les sols ferralithiques sur argile sableuse qu'on rencontre sur les plateaux
ensablés. Ils sont parfois associés à des sols ferrugineux lessivés.

· Et enfin plus au sud dans la zone de Gaya on rencontre des sols peu
évolués partiellement érodés par le ruissellement.

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