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Chapitre sécurité

Travail en hauteur
Définition
Un travail en hauteur et toute activité se déroulant à une hauteur égale ou supérieur a deux mètres,
qui par conséquent comportent un risque de chute. Un travail à une hauteur inférieur à deux mètres
peut être considéré comme dangereux si la personne peut-on chutant, tomber sur des objets durs,
ou contendants qui peuvent entrainer des blessures graves.

Les chutes considérées par ce programme concernent aussi les glissades et les trébuchements sur les
obstacles au sol ou dans des ouvertures non protégés.

Utilisations des échelles


Les échelles portables sont des outils exclusivement utilisés pour accéder à un niveau supérieur à défaut
d’escalier ou d’échelle fixe c’est avant tout un moyen d’accès.

Dans tous les cas, des mesures particulières de sécurité doivent être prises :
- L’échelle doit reposer sur des supports stables et résistants.

- Pour ne pas glisser ou basculer, l’échelle devra être fixée dans sa partie inférieure ou supérieure par
un de ses montants, soit maintenue en place au moyen de tout dispositif antidérapant ou toute autre
solution d’efficacité équivalente.
- Ne jamais travailler à deux sur une même échelle même si elle est double.
- L’échelle doit dépasser d’au moins 1 m le niveau d’accès.

- L’utilisateur doit donner une bonne inclinaison à l'échelle 70 à 75° (si la hauteur est de 4 m,
l'écartement à la base sera de 1 m) :

trop verticale, elle basculera facilement vers l'arrière,


trop inclinée, elle aura tendance à glisser.
- Les échelles doivent être utilisées de façon à permettre aux travailleurs de disposer à tout moment
d'une prise et d'un appui sûrs. En particulier, le port de charges doit rester exceptionnel et limité à des
charges légères et peu encombrantes. Il ne doit pas empêcher le maintien d'une prise sûre. »

Utilisations des échafaudages


Les exigences organisationnelles sur le lieu de travail :
- Supervision par une personne compétente présente à la fois pendant le montage, le démontage, la
transformation et l’utilisation.

- Les documents concernant les échafaudages doivent être disponible sur le lieu de travail (les plans
de montage, de transformation et démontage et note de calculs de stabilité et charges admissibles,
ainsi que la notice d'instruction sur l'utilisation et les risques).

- L’utilisateur :
o formation sur les risques lors du montage, démontage et la compréhension des plans.
o formation relative aux mesures contre le risque de chute (personnes ou objets) et les conditions de
charges (classe des échafaudages).

Avant d’utiliser un échafaudage, vérifier :


Les pièces doivent être immobile l'une par rapport à l'autre.
- L’échafaudage doit résister aux charges et aux conditions atmosphériques, y compris le vent.
- Doit être protégé contre les glissades et les chutes.
- Le support doit être suffisamment robuste pour empêcher toute distorsion ultérieure.
- Dimensions, forme et emplacement des planchers adaptés à la nature du travail et charges
immobiles dans une utilisation normale (classes des échafaudages).
- Entre les bords du plancher et le bâtiment : pas de vide dangereux (20 cm) et mesures de protection
des ouvertures (mesures de protection collective par priorité à des mesures de protection individuelle).
- Un accès adéquat et sécurisé entre les différents étages de l'échafaudage (trappe) .
- L’accès entre les niveaux par l’intérieur est à choisir en priorité si celui-ci se fait par l’extérieur le
matériel doit être équipé d’un portillon à fermeture automatique (NFP 93-520).
- Pour certaine hauteur, il est nécessaire d’installer des étayages et des stabilisateurs.

Des comportements à éviter

Ne jamais déplacer un échafaudage avec du personnel dessus.


- Ne pas déplacer l’échafaudage à partir de la nacelle.
- AUCUN outils ne doit demeurer sur les PIRL ou les PIR lors de leur déplacement.
- Les outils ne doivent pas être jetés depuis le bas

Utilisations des chariots élévateurs

Un chariot élévateur ne doit jamais être utilisé directement comme un moyen d’accès en hauteur. Il
est strictement interdit de monter directement sur les fourches du chariot ou sur une palette placée
sur les fourches pour accéder en hauteur.

Pour utiliser un chariot élévateur pour l’accès en hauteur. Il faut y attacher un panier de sécurité. Ce
panier doit être solidement fixé aux fourches et doit être muni d’un garde-corps sur tout son
périmètre.
Sensibilisation

Tous les endroits où les employées sont exposées lors de l’exécution de leurs taches habituellement
à un risque de chute de hauteur doit être signalés par un pictogramme approprié et une consigne de
sécurité.

Pour les escaliers, notamment ceux qui sont identifiées comme comportant un risque particulier
(rides, glissants) la consigne suivante doit être affiché aux deux extrémités :

Utilisations des nacelles

Les nacelles et plates-formes élévatrices sont des appareils de levage permettant de travailler en


hauteur. Elles offrent une solution temporaire d’intervention (travaux de maintenance, réparation,
entretien, nettoyage…) en l’absence d’installations permanentes. Elles sont aménagées pour recevoir
une ou plusieurs personnes et sont munies d’une protection collective contre les chutes de hauteur.
 
Il en existe de différents types : mobiles (nacelles élévatrices automotrices), déplaçables uniquement en
mode transport (nacelles élévatrices sur porteur), temporaires pour les chantiers (plates-formes sur mât,
plates-formes suspendues…) ou permanentes (nacelles de nettoyage de façade). Citons également
celles qui sont associées à des chariots assurant simultanément l’élévation du conducteur et de la
charge (préparateurs de commande ou transstockeur) ou celles qui permettent l’ajout d’une nacelle
prévue par le constructeur.
 
Ces appareils de levage ne doivent être manipulés que par des personnes formées et autorisées,
dans le respect des règles d’utilisation.

Autorisations des travaux en hauteur :

Tout travail qui doit effectuer à une hauteur égale ou supérieur à 2 mètres dans une zone où des
moyens d’accès et de protection permanents ne sont pas disponibles doit être soumis à un permis de
travail émis par le responsable de sécurité ou par la fonction désigné pour assurer son intérim.

Le permis ne peut être que lorsque l’émetteur s’est assurée que les dispositions de protection et de
surveillance ont été prises :

 Sécurisation et ancrage des échelles si la hauteur est importante ou si la zone de travail est
encombrée.
 Sécurisation de l’échafaudage si un échafaudage doit être utilisé.
sécurisation du panier si un chariot élévateur doit être utilisé.
 Port des harnais de sécurité et identification du point d’ancrage.
 Nomination d’une personne chargée de la sécurisation du moyen d’accès à la surveillance.
 Identification des contacts d’urgence en cas d’accident.
 Le permis doit être signe par toutes les personnes impliquées (demandeur, autorisateur et
sentinelle).

Inspection et maintenance

Le responsable de la sécurité doit conduire des inspections mensuelles à fin de vérifier que :

Tous les points fixes liés a des risques de chute sont correctement protégés et signalés.

Toutes les échelles fixes et mobiles sont en bon état (absence de casse, de torsion, présence de
semelles anti dérapant).

Tous les échafaudages sont en bon état

Les harnais de sécurité sont en nombre suffisant et sont en bon état. Les résultats des inspections
doivent être consignées sur le check Liste d’inspection.

Tout écart doit faire l’objet d’une action immédiate afin de rétablir la conformité

Travail par point chaud

Définition
Un Travail par Point Chaud est défini comme toute activité qui utilise des flammes nues ou génère de la chaleur
et/ou des étincelles capables de provoquer des incendies ou explosions. Les Travaux par Points Chauds
comprennent par exemple : la soudure, la découpe, le meulage, le brasage
Tendre, le brasage dur, les travaux de toiture au chalumeau, etc.

Analyse initiale et périodique


Cette analyse porte sur les éléments suivants
 les circonstances de manifestation du danger (lieu, mode d’exposition)
 les conséquences de l’exposition au danger
 les moyens de maîtrise existant.
 La fréquence d’exposition.
 La règlementation en vigueur
 Les exigences Coca-Cola applicables.
 L’analyse donne lieu à une liste tenue à jour par le responsable QHSE identifiants les zones suivantes :
 Zones autorisées pour le travail par point chaud : ce sont les zones où ces travaux peuvent être
conduites sans besoin d’autorisation préalable (permis de travail dangereux).
 Zones non autorisées pour le travail par point chaud : ce sont où par l’existence de risque de
déclenchement d’incendie. une autorisation préalable et des mesures de prévention spécifiques sont est
nécessaire avant le lancement des travaux.
 Zones à haute risques pour le travail par point chaud : ces zones correspondent aux points où des
matières hautement inflammables sont stockées ou utilisées ou à des points où des inflammables ou
combustibles sont stockées en grandes quantités et ne peuvent être déplacées.
 L’analyse est reprise annuellement sous l’autorité du responsable QHSE de l’usine et chaque fois
qu’une modification intervient sur :
 Les équipements ou les technologies utilisées
 Les bâtiments
 Les matériaux utilisés
 La réglementation en vigueur ou les exigences Coca-Cola.

Signalisation

1) Dans les zones autorisées

a) Interdit de fumer

b) Port des EPI généraux (masque, lunette, gants, bouchons d’oreille)

c) Une consigne de rappel de l’obligation de maintenir la ventilation en marche pendant le travail de


soudure.

2) dans les zones a autorisation

a) balisage de la zone par des cônes ou du ruban de sécurité.

b) affichage du permis à l’entrée de la zone de travail

c) placement d’un panneau portant la mention :

3) dans les zones à haute risque

Toutes les zones à haute risque identifieés dans une liste tenue par le responsable QHSE doivent
porter les pannaux de signalisation suivants :
Panneau de danger : matières inflammables

Panneau d’interdiction de faire du feu

Panneau portant la mention

Sensibilisation

Tout le personnel du service de maintenance doit suivre une formation annuelle de sensibilisation
aux dangers liées au travail par point chaud (incendie, exposition aux fumées et aux règles
d’utilisation du permis de travail.

Inspection et maintenance

Le responsable de la sécurité doit conduire des inspections mensuelles afin de vérifier que toutes les
dispositions définies dans ce programme sont mise en œuvre d’une manière effective. Les résultats
des inspections doivent être consignés sur le check Liste d’inspection.

Tout écart doit faire l’objet d’une action immédiate afin de rétablir la conformité.

Les espaces confinés


Définition
Un espace confiné est un espace :
• qui n’est pas destiné à être occupé en continu par des travailleurs ;
• à caractère confiné ;
• avec des possibilités limitées ou difficiles d’accès (même pour des secouristes)
• avec une aération naturelle limitée ;
• dont l’atmosphère est ou peut être dangereuse.
Par atmosphère dangereuse, on entend une atmosphère pouvant occasionner :
• Intoxication ;
• Incendie ou explosion ;
• Asphyxie.

Il n’est souvent pas facile de reconnaître un espace confiné. Ainsi, une tranchée ou un trou
ouvert devient un espace confi né en cas de circulation limitée de l’air et lorsque le gaz, plus
lourd que l’air, commence à s’accumuler au niveau du sol.
Toute structure à forme régulière ou irrégulière devient un espace confi né lorsque du gaz ou
de la vapeur peut s’accumuler ou lorsqu’il a une aération insuffisante ou des possibilités
limitées d’accès.
Même des espaces partiellement entourés de murs peuvent devenir un espace confi né. Ainsi,
il existe par exemple des cas où une fuite d’azote dans un chapiteau entièrement ouvert d’un
côté a entraîné la mort de plusieurs personnes.
Quelques exemples d’espaces confinés: caves, pièces d’installations, vides sanitaires
souterrains, chaudières, réservoirs de stockage, citernes, installations techniques, réacteurs,
réseaux d’égouts, trous et tranchées, tuyauteries, fours, colonnes de distillation, etc.
Signalisation
Chaque espace confiné doit être signalé par un panneau identifiant le danger et interdisant l’accès
non autorisé.

Les équipements de protection individuelle :

 Casque de sécurité
 Lunettes
 Masque respiratoires à cartouche filtrante
 Masque à poussière si les travaux à exécuter générant des poussières.
 Lampe électrique alimenté par batterie.
 Cordon de secours retenu à la ceinture de l’opérateur et s’étendent en dehors de l’espace
confiné pour permettre à la sentinelle de le sortir en cas d’incident.
Inspection et maintenance
 Tous les espaces confinés figurent sur la check liste d’inspection.
 Tous les espaces sont signalés visiblement par des panneaux de danger.
 Les accès aux espaces confinés sont correctement verrouillés.
 Il n’y a pas d’évidence indiquant que des entrées non autorisées à ces espaces confinés ont
eu lieu.

Protection de l’audition
Définition
Le bruit constitue une nuisance majeure dans le milieu professionnel. Il peut provoquer des surdités
mais aussi stress et fatigue qui, à la longue, ont des conséquences sur la santé du salarié et la qualité
de son travail. Pourtant, des moyens existent pour limiter l’exposition des travailleurs aux nuisances
sonores. Du traitement acoustique des locaux à l’encoffrement des machines bruyantes, les mesures
collectives de lutte contre le bruit sont les plus efficaces.

Le niveau de bruit est mesuré tous les deux ans par un médecin du travail. Cette mesure donne lieu à
une liste détaillée des zones et des postes de travail avec le niveau de bruit correspondant.

Signalisation
Le danger bruit est obligation de port d’EPI doivent être signalés à l’entrée de chaque zone ou ce
niveau atteint ou dépasse 85 dicibles.

Mesures audiométriques
Tout employé travaillant dans une zone où le niveau de bruit atteint ou dépasse 85dB , doit subir un
test audiométrique a la date de son affectation au poste de travail et chaque année.

L’audiogramme doit être évalué par le médecin du travail afin de détecter :

 Les anomalies intrinsèques identifiées par l’audiogramme (baisse de l’audition à une ou


plusieurs fréquences)
 La variation par rapport à l’audiogramme initial ou par rapport à celui de l’année précédente.
Le médecin du travail et le responsable de la sécurité doivent conserver les évidences écrites de la
réalisation des audiogrammes :

 Liste de tout le personnel concerné portant la date de la réalisation de l’audiogramme et les


signatures des employées et du médecin du travail.
 Identification des employées qui sont orientés vers le spécialiste ORL pour le complément
d’exploration et de diagnostic.
 Identification des employées pour lesquels une baisse de l’audition d’origine professionnelle
est identifiée.
 Documentation de la décision prise pour limiter l’atteinte.

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