transport logistique 4 mai 2022

transport logistique
1 Descente et circulation autour du véhicule
1.1 Le conducteur descend-il de sa cabine en utilisant les marches
?
Le conducteur en sautant de sa cabine, sans utiliser les marchepieds risque de tomber.
Mesure déjà en place 1
Décrivez cette mesure
Formation du personnel.
Rappeler les pratiques d’utilisation des marches d’accès cabine selon les principes :
face au véhicule et mains libres et les règles des 3 points d'appui.
Organiser des sessions de formation.

1.2 Le conducteur circule-t-il sur une zone dégagée et propre ?

Le conducteur peut glisser / trébucher lorsqu'il circule sur une zone encombrée, avec des
détritus / objets divers au sol.
Mesure déjà en place 1
Décrivez cette mesure
Sensibiliser le client à la nécessité d'avoir des zones de manœuvre et de circulation
autour du véhicule exemptes de détritus.
Etablir avec le client un protocole de sécurité mentionnant la propreté nécessaire des
zones de circulation.
Communiquer avec le client et le conducteur sur le maintien de cette exigence.
Sur site, organiser le nettoyage et le rangement quotidiennement.
Mesure déjà en place 2
Décrivez cette mesure
Fournir et s'assurer du port des chaussures de sécurité pour que le conducteur ne se
blesse pas les pieds en marchant sur des objets coupant ou pointus ou sur un sol
glissant.
Doter les conducteurs de chaussures de sécurité adaptées à leurs besoins.
Former le personnel à leur utilisation et à l'identification de critères d'usure.
Établir des consignes pour leur port.
Mesure déjà en place 3
Décrivez cette mesure
Privilégier des emplacements éclairés.
Mesurer le niveau d'éclairement des zones de travail.
Équiper les zones de travail d'un éclairage adapté aux besoins de visibilité des
opérateurs et les maintenir en état.
Communiquer avec le client sur ce thème.

1.3 Le conducteur est-il protégé des autres véhicules lorsqu'il

évolue au sol ?
Le conducteur peut se faire renverser ou écraser lors des manœuvres des autres véhicules
autour de son point de stationnement.

2 Attelage - Dételage
Ce document s'est basé sur l'outil OiRA 'Transport routier de marchandises' de la date de révision 11 1
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2.1 Brancher les flexibles et atteler la remorque en manque d'air

2.1.1 Le conducteur effectue-t-il toutes ses manœuvres

d'accroche/décroche depuis le sol ?
Le conducteur est exposé à un risque de chute de hauteur lorsqu'il a besoin de monter /
descendre de sa cabine et de la remorque pour effectuer les manœuvres d'accroche /
décroche de remorque.

2.1.2 Le frein de parc est-il toujours actionné, dès que le conducteur

quitte son véhicule ?
Le véhicule peut écraser le conducteur lors d'un départ en roue libre, le frein de parc
n'étant pas actionné.

2.1.3 Le conducteur est-il protégé du risque d'écrasement entre la

remorque et la cabine ?
Le conducteur peut être écrasé entre la remorque et la cabine lors de mouvements
intempestifs des véhicules au cours du branchement des flexibles et de la mise en air de la
remorque.

2.2 Monter les béquilles

2.2.1 La mise en place des béquilles est-elle motorisée ?

La non motorisation des béquilles entraine de fortes sollicitations, notamment aux épaules,
lors de leur manipulation. Ceci peut entrainer des lombalgies, lumbagos et douleurs
articulaires.

2.2.2 Le conducteur fait-il le tour de la remorque sans passer

dessous ?
Lors de la remontée des béquilles, le conducteur peut se heurter la tête contre le plancher
de la remorque en passant dessous, afin de prendre le chemin le plus court.

2.3 Dételer la remorque

2.3.1 Le conducteur dispose-t-il de béquilles/tréteaux de soutien pour

éviter la chute d'une remorque non équipée ?
Lors de l'opération de dételage, la chute de la remorque représente un danger important.

3 Manœuvres et mise à quai

3.1 Effectuer les manœuvres et descendre fréquemment du
véhicule

3.1.1 Le conducteur reste-t-il dans la cabine pour se mettre à quai ?

Sans aide à la manœuvre, le conducteur doit descendre fréquemment de sa cabine pour
vérifier sa mise à quai, afin d'être parfaitement perpendiculaire au quai. Il risque alors d'être
percuté par un autre véhicule.

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3.1.2 Le conducteur maitrise-t-il les règles de mise à quai du lieu de

chargement ?
S'il ne connait pas les lieux et les règles applicables, le conducteur est stressé par la mise
à quai. Cette inquiétude ressentie lors des manœuvres présentant un risque
d'endommagement du matériel est amplifiée dans le cas où des piétons circulent dans la
zone de manœuvre du véhicule.

Références juridiques et techniques

Protocole de sécurité.
Articles R4515-1 et suivants du code du travail.

3.2 Ouvrir et fermer les portes du véhicule

3.2.1 A l'ouverture des portes arrières, le conducteur est-il protégé de

la chute de marchandises ?
Des marchandises non correctement arrimées / sanglées / calées peuvent s'être déplacées
pendant le transport et tomber sur le conducteur à l'ouverture des portes de la remorque.

Références juridiques et techniques

Respecter les obligations fixées par le code de la route concernant l'arrimage des charges
(article 321-19) et dans les contrats type.

3.2.2 Le véhicule dispose-t-il d'un système d'ouverture des portes peu

sollicitant pour les bras ?
L'ouverture des portes, lorsqu'elle est difficile (nombreuses ouvertures/fermetures dans une
journée, portes lourdes, vent, circulation routière rendant l'ouverture/fermeture délicates)
peut présenter des risques de lombalgies.

3.2.3 Le conducteur peut-il fermer toutes les ouvertures depuis le sol ?

L'absence de lanières oblige le conducteur à grimper pour fermer les portes de type rideau
et augmente le risque de chutes.

4 Chargement / déchargement
4.1 Se rendre à l'accueil de l'entreprise à livrer

4.1.1 Le conducteur connait-il le protocole de sécurité établi avec le

client à livrer ?
Le protocole de sécurité est un élément essentiel pour définir les tâches devant être
accomplies par l'entreprise réceptionnaire et le conducteur, ainsi que les mesures de
sécurité associées.

Références juridiques et techniques

Protocole de sécurité.

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4.2 Bâcher et débâcher

4.2.1 Le conducteur peut-il effectuer la manœuvre depuis le sol ?

Le conducteur peut tomber en effectuant cette manœuvre en hauteur.

4.2.2 Le conducteur dispose-t-il d'une aide automatisée pour effectuer

cette manœuvre ?
Le conducteur est exposé à un risque de lombalgies, devant bâcher / débâcher
manuellement sa remorque, sans assistance.

4.3 Charger et décharger

4.3.1 Le conducteur a-t-il à sa disposition du matériel de manutention ?

Les mouvements répétés ou la manutention de charges lourdes peuvent provoquer des
"TMS" (douleurs aux articulations et au dos).
Pour en savoir plus, consulter l'aide mémoire juridique de l'INRS "TJ 18 - Manutention
manuelle".

Références juridiques et techniques

Norme NF X 35 109 sur les manutentions manuelles.

4.3.2 Le conducteur est-t-il protégé des risques de coupures et de

chutes d'objets ?
Lors des opérations de chargement et de déchargement le conducteur doit pouvoir
protéger ses mains et ses pieds notamment pour éviter les coupures.

4.3.3 Le conducteur peut-il éviter de monter sur le plateau ou sur le

hayon ?
L'accès et la manutention de charges sur le plateau et le hayon génèrent des risques de
chutes.

4.3.4 Le conducteur est-il à l'abri d'une agression ?

Au moment des opérations de chargement et de déchargement, il y a un risque d'agression
ou d'acte de malveillance.

4.4 Utiliser des chariots élévateurs

4.4.1 Le conducteur est-il correctement formé et habilité à la conduite

de chariots élévateurs ?
L'utilisation de chariots élévateurs présente des risques importants, notamment le
renversement du chariot qui peut avoir de très graves conséquences pour le conducteur.
Toute personne étant amenée à conduire un chariot élévateur doit avoir une autorisation
de conduite délivrée par le chef d'établissement du lieu où il conduit. Cette autorisation se
délivre suite au contrôle des aptitudes de conduite (formation CACES par exemple), à une
visite d'aptitude médicale et à la prise de connaissance des consignes de sécurité
applicables sur le site d'utilisation de l'engin. 
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Pour en savoir plus, consulter la brochure INRS "ED 6348 - Questions-réponses sur la
formation, l'autorisation de conduite et le certificat d'aptitude à la conduite en sécurité
(Caces)".

4.5 Utiliser des transpalettes manuels

4.5.1 Les manutentions assurées par le conducteur avec des

transpalettes manuels sont-elles rares ou faiblement importantes (en
nombre ou en poids) ?
L'utilisation de transpalettes manuels peut provoquer l'apparition de TMS au niveau des
épaules, en raison du poids des charges et des mouvements de torsion des épaules.

4.6 Manipuler les produits transportés

4.6.1 Le conducteur est-il familiarisé à la lecture des étiquettes des

produits chimiques qu'il peut être amené à transporter ?
La méconnaissance des caractéristiques des produits transportés peut engendrer des
accidents par défaut de précaution.

Références juridiques et techniques

Les personnes étant amenées à manutentionner des produits dangereux réglementés au
transport selon l'ADR doivent être formés selon le chapitre 1.3. Les conducteurs de
marchandises dangereuses doivent être détenteurs de leur formation de base, si les seuils
transportés l'exigent.

5 Arrimage
5.1 Le conducteur peut-il positionner les sangles d'arrimage sans
effort excessif ?
Les efforts pour positionner ou serrer les sangles d'arrimage, peuvent provoquer des
douleurs articulaires chez le conducteur.

Références juridiques et techniques

Respecter les obligations fixées par le code de la route concernant l'arrimage des charges
(article 321-19).

5.2 Le conducteur peut-il effectuer l'arrimage depuis le sol ?

En accédant en hauteur pour ajuster les sangles, le conducteur est exposé à des risques
de chute.

Références juridiques et techniques

Respecter les obligations fixées par le code de la route concernant l'arrimage des charges
(article 321-19).

6 Conduite - Circulation routière

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6.1 Conduire

6.1.1 Le véhicule est-il équipé de dispositifs de sécurité et de confort ?

Un véhicule adapté, correctement entretenu, équipé des dispositifs de sécurité, d'aide à la
conduite (freins complémentaires, ABS, EBS, ESP...) et de confort (climatisation) réduit les
risques d'accident.
Pour en savoir plus, consulter la brochure INRS "ED 6189 - Rouler et manutentionner en
sécurité, Guide de choix des équipements des poids lourds".

6.1.2 Les déplacements sont-ils organisés en tenant compte des délais

de livraison et des durées de conduite de nuit ?
Tenir compte des délais de livraison , des contraintes de circulation, de la durée de
conduite de nuit dans l'organisation des déplacements permet de réduire le risque
d'accident.

6.1.3 L'utilisation du téléphone dans une phase de conduite est-elle

interdite ?
L'utilisation d'un téléphone dans une phase du conduite réduit l'attention du conducteur,
donc augmente le risque d'accident.

Références juridiques et techniques

Le téléphone au volant est interdit d'après l'article R412-6-1 du code de la route.
L'utilisation du portable tenu en main en voiture ou à 2 roues, qu'il s'agisse d'un appel à
l'oreille ou de l'envoi d'un SMS, est une infraction.

6.1.4 Le conducteur a-t-il été sensibilisé aux questions d'hygiène de vie

et d'addictions ?
Une information concernant l'hygiène de vie et l'établissement de règles concernant les
addictions permettent de réduire les risques.
La démarche de prévention des pratiques addictives doit se faire en collectif. Pour en
savoir plus, consulter la brochure INRS "ED 6147 - Pratiques addictives en milieu de
travail. Principes de prévention".

6.2 Trouver l'adresse du client

6.2.1 Le conducteur connait-il le lieu de livraison avant le départ ?

Ne pas connaitre le lieu de livraison et ses caractériques, son environnement avant le
départ peut générer du stress pour le conducteur.

7 Interventions sur le véhicule

7.1 Le conducteur connaît-il tous les équipements de son véhicule
?
La non connaissance des équipements de véhicule par le conducteur fait apparaître
différents risques d'accident : chute de hauteur, accident de plain-pied, accident dû au
stress.

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Références juridiques et techniques

Le Code du travail précise que l'employeur prend toutes les mesures nécessaires pour
protéger la santé de son personnel, notamment en réalisant des actions de formation et
d'information (article L 4121-1). Ceci implique que le personnel doit être formé à son poste
de travail et aux moyens / outils utilisés. Dans le cadre des conducteurs routiers
professionnels, cette obligation est remplie entre autre à travers le suivi des formations
obligatoires FIMO et FCO, mais elles doivent être impérativement complétées par une
formation à l'utilisation du véhicule et de tous ses équipements disponibles (boite de
vitesse automatique, sellette de sécurité automatisée, ESP etc ...).

7.2 Le conducteur sait-il effectuer une maintenance de 1er niveau

sur son véhicule ?
Le conducteur doit savoir comment entretenir son véhicule et disposer à bord de tout le
matériel nécessaire pour effectuer ces vérifications. Dans le cas contraire, il est exposé à
différents risques (chute en circulant autour de son véhicule, accident de la route en cas de
défaillance de son véhicule, stress).

7.3 Une maintenance préventive est-elle effectuée sur tous les

véhicules ?
Un véhicule correctement entretenu réduit le risque de suraccident.

8 Activités administratives
8.1 Le conducteur est-il à l'aise avec les tâches administratives à
remplir ?
Ne pas être à l'aise avec cette activité peut générer du stress chez le conducteur.

9 Risques transverses
9.1 Management

9.1.1 Existe-t-il une procédure connue pour gérer les situations

d'urgence ?
En cas d'accident, malaise, départ de feu, il est important que les salariés sachent
comment réagir pour limiter les dommages.

9.1.2 Les nouveaux embauchés, salariés temporaires et apprentis sont-

ils accueillis et informés sur la sécurité et la santé au travail ?
Les salariés ayant moins d'un an d'ancienneté sont particulièrement exposés aux risques
d'accidents. Il faut donc être particulièrement attentif à eux.

9.1.3 Existe-t-il des règles claires et connues de tous concernant les

consommations d'alcool, de drogues ou de médicaments
psychotropes ?
Les consommations d'alcool, de drogues ou de médicaments psychotropes concernent un
grand nombre de personnes en population générale et en milieu de travail. Qu'elles soient
occasionnelles ou répétées, elles comportent des risques pour la santé et la sécurité des
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salariés concernés et de leurs collègues. L'état d'ébriété d'un salarié n'exonère pas
l'employeur de sa responsabilité, il est important de prendre en compte ce risque dans
l'évaluation.

Ω Risques personnalisés

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