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I. I.

Présentation du texte :
1 1. Identification du texte : -genre : roman à thèse - type : narratif /descriptif -registre : ironique et tragique
22. 2. Situation du texte : après avoir reçu la visite du directeur de la prison qui plonge le narrateur dans l’angoisse de la proximité du
jour de l’exécution, le narrateur reçoit celle du prêtre et de l’huissier qui annonce le jour de l’exécution et le départ à la Conciergerie.
II. II. Axes de lecture :
1. Le temps : la dimension du temps est très présente dans l’œuvre en général et ce chapitre en particulier. Le présent, le
passé composé le plus-que-parfait correspondent à l’état d’âme du narrateur. Son présent est plutôt calme car il n’a plus d’espoir après la
récente visite du directeur chapitre 19-20 qui l’a plongé dans une anxiété relative à l’espoir qu’il avait. Le temps est compté par les
heures car l’huissier annonce que le narrateur sera exécuté « aujourd’hui »C’est un compte-à-rebours tragique dans la mesure où le
narrateur se rapproche fatalement de la mort…
2. L’ironie : le narrateur semble vouloir souligner la fausseté des attitudes des personnages du prêtre et de l’huissier.

Personnages Description Dépréciation


Le prêtre -un vieillard à tête blanche, vêtu d’une -Il est calme et serein
redingote brune -il ne semble pas s’émouvoir
-il parlait, ses mains agitait, ses yeux -il n’est pas compatissant
reluisaient
L’huissier (près de la cour royale de Paris) -espèce de monsieur en habit nor -Il lit en chantant à la fin de chaque
-sur le visage la tristesse officielle des ligne
pompes funèbres -Sa politesse est diplomatique
-Un rouleau de papier ‘démesurée.
- il y a un sourire courtois
Dns le chapitre XXX, le narrateur parle de la religion : pour le prêtre les galériens et les condamnés à mort sont identiques…
-L’huissier apprend au condamné que son pourvoi de cassation est rejeté. Pour se moquer (l’ironie), le narrateur dit qu’il est honoré de
recevoir un message de la part de quelqu’un (procureur général) qui a demandé sa mort. Il s’agit ici du sarcasme et d’une raillerie
insultante.
3. Le tragique : le condamné est en train de vivre une tragédie : son pourvoi est rejeté ; il sera exécuté dans quelques
heures. Le tragique dans le chapitre est souligné par le fit que la narrateur est sur de sa mort. Le narrateur oscille entre deux sentiments :
la résignation et la peur.
Vers la fin le narrateur ressent/éprouve le désarroi( trouble, angoisse, détresse, égarement) ; par conséquent, il cherche un moyen pour
fuir bien qu’il sache que cela est impossible :
-Phrases exclamatives ; répétitions ; interjections » démons, malédictions, rage, » ; hyperbole » je devrais laisser de ma chair »
III. Synthèse : Désormais, commence le compte à rebours. Dans ce chapitre, le narrateur est à la fois résigné et angoissé ; son
désarroi/peur est visible à la fin. Pour cacher cela, il ironise sur les personnages du prêtre et de l’huissier.

III. Axes de lecture :


1. Le pathétique :
a.La dramatisation : ce chapitre a un aspect dramatique à cause de l’entrée de l’officiel puis sa sortie en compagnie du bourreau+le
condamné joint les deux mains et se traine sur les genoux+les paroles. Le condamné demande sa grâce car il ne veut pas mourir. Il devient
un héros car il est sur le devant de la scène.son attitude est très touchante car il est seul, sans défense face à l’écrasante justice des hommes.
b. Supplications : ch. Lexical de supplication : « demander grâce- joindre les mains- se trainer sur les genoux-par pitié » . Le narrateur garde
un rayon d’espoir, celui de la grâce royale. Le désarroi est souligné par les procédés suivants : -répétition « ma grâce » 8fois. – exclamation
« exécrable bourreau ! » - interrogations oratoires : qui sait ?... »
c. L’espérance : Le narrateur attend sa grâce, la grâce royale son seul espoir : il veut échapper à la mort. Procédés : -interrogation oratoire :
« et à qui fera-t-on grâce monsieur si ce n’est à moi ? – affirmations : il est impossible qu’on me fasse pas grâce »
2. Désespoir et fatalité : le condamné perd espoir petit à petit, il semble vouloir laisser faire le destin.
a. La colère : champ lexical de la colère : « rage , malédiction ; misérables… » Il s’en prend au peuple et au boureau : « l’exécrable
bourreau », «  l’horrible peuple avec ses cris d’hyène  (métaphore péjorative)
b. L’humour noir : le mot fatalement souligne l’inéluctabilité de l’exécution.
« exécrable bourreau » accentue le sens du mot bourreau qui n’a pas besoin d’un adjectif pour le qualifier défavorablement. Le bourreau
craint que la guillotine rouille à cause de la pluie.
c. L’ellipse : le roman se termine par une phrase inachevée.(cf. les….) cette fin laisse la porte ouverte devant à toutes les fins possibles…
exécution ou grâce ? elle donne à réfléchir sur la peine de mort.

III.Synthèse : Ce chapitre constitue le dernier feuillet dans le journal du condamné. Il relève du registre pathétique et reflète l’attachement
du narrateur qui ,à priori attaché à la vie, commence à désespérer quoiqu’il ne soit pas encore exécuté. L’auteur termine son œuvre par une
phrase inachevée, il invite les lecteurs à réfléchir sur la fin à la lumière de la thèse défendue tout au long du roman.

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