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GEOLOGIE PETROLIERE

I - LES PETROLES
Sous ce nom (pétrole dérivant de petrae pierre, oleum huile = huile de pierre),
on désigne un mélange complexe avec une faible quantité d'azote, d'oxygène, de
soufre et d'hélium.
Chimiquement, le pétrole brut est un mélange de carbone et d’hydrogène ou
hydrocarbures . Il se présente comme un liquide huileux le plus souvent brun-
verdâtre, d’odeur d’essence ou aromatique ou encore désagréable provenant des
composés sulfurés et de densité voisine de 0,8. Il ne se mélange pas à l’eau.

1) Classification des hydrocarbures


On distingue essentiellement 3 groupes principaux.
- 1ere Série : Hydrocarbures acycliques saturés
Cette série considérée comme la plus importante est appelée également
hydrocarbures paraffiniques de formule générale CnH2n+2.
On y trouve, d’après la valeur de n:
 des gaz depuis n=1 jusqu’ à n=4
- Le méthane CH4 - L'éthane C2H6
- Le propane C3H8 - Le butane C4H10
Le butane est liquide à la température ordinaire sous une pression de quelques
atmosphères.
Ces gaz sont en solution et surmontent les gisements mais souvent ils existent
seuls : gisement de Hassi R’Mel.
 des liquides depuis n=5 jusqu’ à n=15
- Le pentane C5H12 - L’hexane C6H14
- L’ heptane C7H16 - L’octane C8H18 ... Le pentadécane C15H32
Parmi ces liquides, on distingue les essences, le pétrole lampant, le kérosène, le
gasoil et mazout, huile de graissage.
 des solides depuis n=18 jusqu’ à n=35
Ce sont les vaselines, les paraffines, l’asphalte.
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- 2ème Série : Hydrocarbures cycliques saturés


Ce sont les hydrocarbures naphténiques , de formule générale Cn H2n.
On y trouve :
- Le cyclopentane C5H10
- Le cyclohexane C6H12
- 3ème Série : Hydrocarbures cycliques non saturés
Ces hydrocarbures de formule générale Cn H2n-6, sont plus connus sous le nom
d’hydrocarbures aromatiques .
On y trouve :
- Le benzène C6H6 - Le toluène C7H8
- Le xylène C8H10 - Le cumène C9H12

II - GENESE DES HYDROCARBURES


Les hydrocarbures sont le résultat de la transformation, au cours de
l’enfouissement, des sédiments riches en matière organique (débris de végétaux et
plancton). Il existe deux sources principales de sédiments dans un bassin
océanique: la charge terrigène (apportée à la mer par les fleuves) provenant de
l’érosion des continents, qui se dépose d’abord sur les deltas (1) et qui est ensuite
dispersée sur le plateau continental (2); puis finalement apportée au pied du talus
(3); la charge allochimique (élément chimique initial) provenant du bassin même,
principalement de la couche de plancton.

(fig.1)
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Dans les deux cas, les sédiments contiennent une certaine quantité de matière
organique qui, dans le cas des terrigènes, a été transportée avec les particules
minérales et enfouie rapidement, se trouvant protégée de l’oxydation. Dans le cas
des allochimiques, cette quantité est représentée par la fraction de la biomasse du
plancton qui n’a pas été oxydée durant la sédimentation.
Qu’arrive-t-il à cette matière organique piégée dans le sédiment?
La première condition est l’accumulation de matière organique en milieu aquatique,
le plus souvent dans des dépressions lacustres ou marines. Cette MO est contenue
dans des sédiments imperméables (argile, vase calcaire fine) constituant un milieu
clos et réducteur.
L’eau au-dessus du sédiment peut contenir une certaine quantité d’oxygène libre
(O2), c’est selon la circulation au fond du bassin.
Milieu oxydant
(fig.2)
eau

O2 O2
O2 O2
sédiment
O2 M.O

A mesure que les sédiments sont recouverts par de nouveaux dépôts, ils
s’enfoncent. Le peu d’oxygène libre qu’il peut y avoir est rapidement consommé par
l’oxydation d’une partie de matière organique, ce qui fait que les conditions dans le
sédiment deviennent rapidement des conditions anoxiques, c’est-à-dire sans O2; on
dit qu’il s’agit d’un milieu anaérobie. La matière organique, composée de carbone,
hydrogène, oxygène et azote (CHON) est, dans ce milieu, protégée de l’oxydation,
mais non de l’action des bactéries anaérobies. Ces bactéries sont celles qui n’ont
pas besoin d’oxygène libre, mais viennent chercher, dans les molécules organiques,
l’oxygène et l’azote dont elles ont besoin pour leur métabolisme; elles soustraient
donc des CHON, les O et les N, laissant les carbones (C) et les hydrogènes (H): c’est
la dégradation biochimique de la matière organique.

Milieu réducteur
(fig.3)

eau

Sédiment 2

Sédiment 1
M.O
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Les carbones et les hydrogènes s’unissent pour former de nouvelles molécules


composées de ces deux éléments et qu’on appelle des hydrocarbures. Une des
premières molécules à se former est le CH4, le méthane (gaz naturel). Ce méthane
se forme dans les couches supérieures du sédiment; on dit qu’il s’agit d’un gaz
biochimique, parce qu’il est le produit de la dégradation biochimique. A mesure de
l’empilement des sédiments dans le bassin, les molécules d’HC sont amenés à des
températures et pressions de plus en plus élevées; c’est l’enfouissement. A partir
d’ici, les molécules d’ hydrocarbures vont devenir de plus en plus complexes. La
dégradation passera de biochimique (régie par les bactéries) à thermique (régie par
l’augmentation de température). Le schéma qui suit résume ce qui se passe à
mesure de l’enfouissement et comment se forme l’huile et le gaz.

(fig.4)

huile lourde

huile moyenne

huile légère

gaz humide

Gaz sec
(méthane et hydrocarbures
résiduel)
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L’axe horizontal du diagramme exprime le pourcentage d’hydrocarbures générés;


l’axe vertical, la profondeur d’enfouissement. Dans le premier 1000 mètres, ce sont
toujours les bactéries qui agissent. Le processus dominant dans cette zone est la
dégradation biochimique qui transforme les matières organiques en un
hydrocarbure qu’on appelle kérogène, une sorte de pétrole embryonnaire. Sous les
1000 mètres, la dégradation biochimique est remplacée par une transformation
contrôlée par l’augmentation de la température; c’est la dégradation thermique.
L’enfouissement conduit, d’une part à une transformation progressive du sédiment
en roche et, d’autre part, à cette dégradation thermique qui détermine la rupture
progressive des liaisons atomiques dans le Kérogène : certains atomes, et en
particulier l’oxygène, sont éliminés sous forme de produits légers CO2, H2O et N.
Des édifices ou ensembles plus petits et plus riches en C et H sont libérés. A 2000
mètres par exemple, une partie des kérogènes se transforme en huile, un peu plus
de 10% ici, une plus petite partie en gaz, et la plus grande partie poursuit sa
transformation. Entre 2000 et 3000 mètres, c’est là que le kérogène produit le plus
d’huile. Sous les 3000 mètres, la production d’huile devient insignifiante. Par
contre, à partir de 2500 mètres, la production de gaz s’accélère et devient
importante. A 3500 mètres, on ne produit plus d’huile, mais beaucoup de gaz c’est-
à-dire que les hydrocarbures deviennent de plus en plus légers et cèdent la place
aux gaz d’abord humides puis secs. La dégradation thermique conduit
progressivement à des phénomènes de carbonisation qui transforment les
kérogènes non transformés en huile ou en gaz en résidus de carbone. Si
l’enfouissement dépasse les 4000 mètres, tout est cuit et les pétroles sont détruits.
On voit donc qu’il y a des conditions spécifiques d’enfouissement pour former huile
et gaz. On appelle "fenêtre à huile" cette fourchette de profondeurs où se forme
l’huile, et "fenêtre à gaz" là où se forme le gaz. Ce qui explique aussi que dans un
champ de pétrole il y a pratiquement toujours de l’huile et du gaz.
Ces valeurs de profondeurs ne sont pas absolues; elles sont indicatives, car le
gradient géothermique peut varier d’une région à une autre. En effet, ce qui
importe, c’est la température à laquelle ont été portés les kérogènes.
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Processus schématique de la formation des hydrocarbures

EXISTENCE DE LA MATIERE ORGANIQUE


Milieu lagunaire ou marin peu profond proche de la côte

M.O animale M.O végétale

PLANCTON
Changement brusque des conditions de vie
(T° ou salinité des eaux, manque d’O2 ou nourriture)

MORT BRUTALE DU PLANCTON

Chute vers le fond

ACCUMUMATION DE LA MATIERE ORGANIQUE

CONSERVATION DE LA MATIERE ORGANIQUE


(isolation des conditions
- Protection de la M.O par les sédiments oxydantes de surface => la
- Conditions réductrices dégradation)

Mélange de sédiments avec la M.O


- Enfouissement rapide => boue sédimentaire riche en M.0

TRANSFORMATION DE LA MATIERE ORGANIQUE

recouvrement => augmentation P (poids des sédiments) + T° (accroissement du gradient


géothermique) => roche fine consolidée et riche en M.O => ROCHE MERE

Action des bactéries:


• aérobies dès le premier cm d’enfouissement => dégradation d’une partie de la M.O, mais leur
action s’arrête aux premiers cm.
• anaérobies, jusqu’à un seuil limite de 20m, interviennent à leur tour et permettent la
synthèse des premiers H.C en consommant l’O2 restant, et en fractionnant les molécules
géantes en molécules de plus petites tailles.

Action de la diagenèse: T° et P
• formation des H.C complexes.
• enfouissement progressif, diminution du rapport O/C, formation des molécules d’H.C
liquides lourds (visqueux) à 50-70°C.
• évolution du bassin, à 120-150°C phénomène de cracking => rupture des liaisons de C => H.C
très simples, légers => H.C gazeux.
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En définitive tout ce que l’on a, c’est une certaine quantité d’hydrocarbures liquides
et gazeux, sous forme de gouttelettes disséminées dans la roche appelée roche
mère. Il faut en arriver à ce que les gouttelettes se concentrent, en se déplaçant par
exemple. C’est le processus de migration. Il faut que les conditions géologiques
soient telles que les gouttelettes en viennent à être expulsées de la roche mère, puis
transportées dans une roche perméable pour venir se concentrer dans ce qu’on
appelle roche réservoir où le pétrole se trouve dans les pores de la roche; une sorte
d’éponge.
(fig.5)

Et puis, ce n’est pas tout d’avoir roche mère, migration et roche réservoir, mais
encore faut-il que les hydrocarbures soient piégés, c’est-à-dire que le réservoir soit
scellé pour empêcher la migration de se poursuivre. Il y a plusieurs situations
géologiques qui fourniront ce piège.

III - MIGRATION DES HYDROCARBURES


Pour constituer un gisement exploitable, il est nécessaire que le pétrole soit expulsé
hors de la roche mère où il s’est formé (argile, calcaire fin) pour venir s’accumuler
dans une roche poreuse (sable, grès, calcaire vacuolaire ou fissuré).
1) Migration primaire
La première migration n’est pas une véritable circulation, il s’agit d’un simple
déplacement du pétrole de la roche originelle où il s’est formé; soit latéral, soit vers
le haut ou vers le bas, pour s’accumuler dans un réservoir voisin primaire, et ce,
sous l’effet de la compaction.
Au fur et à mesure de la compaction, la perméabilité diminuant, les fluides ne
peuvent plus être expulsés assez rapidement. Si la pression qui en résulte vient à
excéder la résistance mécanique de la roche, il se produira des micro-fissures qui
permettront le départ d’une phase huile ou gaz vers un réservoir, jusqu’à ce que la
pression soit tombée au-dessous de son seuil, les fissures se colmatent et un
nouveau cycle recommence.

(fig.6)
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2) Migration secondaire
Le premier effet de tassement des sédiments est une réduction de porosité des
roches à texture fine; les fluides expulsés tendront à envahir les formations à
porosité élevée où les pressions sont plus basses. Sous l’effet de la gravité aidée par
la circulation des fluides chassés des zones à haute pression vers les régions à
faible pression, les hydrocarbures se séparent de l’eau et cheminent en direction
des points structuralement plus élevés.
Si les phases orogéniques affectent l’ensemble des terrains sédimentaires où s’est
faite l’accumulation, il pourra y avoir remise en mouvement des hydrocarbures.
Le gaz se déplacerait en solution dans l’eau, l’huile peu soluble dans l’eau
circulerait en phase constituée, ceci étant d’abord provoqué par la compaction et
ensuite par la pesanteur.
3) Dismigration
Si les hydrocarbures, en déplacement, ne rencontrent aucun obstacle pour les
stopper, ils continueront leur chemin qui peut les mener jusqu’en surface.

IV - LES ZONES PETROLIFERES


LES ROCHES MERES
Les roches mères, dans les séries détritiques, sont représentées par des argiles
sombres finement litées prenant souvent une apparence shisteuse (argilites du
Gothlandien du Sahara). Dans les séries carbonatées, les roches mères paraissent
être formées par des calcaires fins, le plus souvent argileux, résultant de la
consolidation des vases calcaires riches en matière organique.
On considère comme roche mère probable, toute roche :
 à texture fine, ayant favorisé au moment de la sédimentation, l’enfouissement et
la protection de la matière organique.
 déposée en milieu réducteur marin ou non. Ce milieu est attesté par l’absence des
fossiles autres que pélagiques (en mer profonde) comme les foraminifères et algues
planctoniques.
 de teinte foncée, la couleur étant due à la matière organique résiduelle (souvent
les asphaltes).
Ceci ne signifie pas que toutes les roches renfermant une proportion importante de
matières organiques ont nécessairement joué le rôle de roche mère. Elles peuvent
très bien n’avoir jamais fourni une goutte d’huile, soit parce que la matière
organique n’a pas été transformée en hydrocarbures libres (schistes bitumineux),
soit parce que l’évolution du sédiment n’a pas permis aux hydrocarbures d’en être
chassés vers des horizons réservoirs.
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LES ROCHES RESERVOIRS


Par opposition aux roches mères, compactes et finalement imperméables, les
roches réservoirs sont caractérisées par des vides, leur conférant des qualités de
porosité et de perméabilité.
Les roches réservoirs sont constituées essentiellement par :
• Les roches détritiques qui sont formées par l’empilement de petits grains de
quartz (silice SiO2 ) représentant 2/3 de la roche. Si les grains sont libres, il s’agit
de sable. Si les grains sont cimentés entre eux, il s’agit de grés. Il existe aussi des
grés à ciment siliceux, carbonaté ou argileux.
• Les roches carbonatées qui réunissent toutes les roches sédimentaires
constituées par deux minéraux principaux la calcite et la dolomite. Elles sont
d’origine variée : soit détritiques (grains de calcaire, coquilles), soit construites
(récifs), soit chimiques (précipitation de carbonate). Elles sont constituées de
calcaire (CaCO3) et dolomies (Ca,Mg) (CO3)2. Les marnes qui contiennent entre 35 et
65% d’argile ne sont plus des roches réservoirs; en effet, une petite proportion
d’argile, liant les grains, diminue considérablement la perméabilité.

Roches-réservoirs Réserves mondiales

Roches détritiques 61,7 % 59,0 %


( sable - grès )

Roches carbonatées 32,0 % 40,2 %


( calcaires, dolomies )

LES ROCHES COUVERTURES


Leur rôle est d’assurer l’étanchéité des roches réservoirs, leur qualité principale est
l’imperméabilité.
Les roches couvertures sont principalement les argiles, certains carbonates et les
évaporites.
 les argiles constituent la couverture de la plus grande partie des gisements
exploités. Leur imperméabilité résulte de la texture (minéraux < 0,005mm), de
l’arrangement des éléments (en feuillet donc très compacte) et de leur nature
minéralogique.
 les carbonates , le plus souvent il s’agit de calcaires plus ou moins argileux ou
de marnes.
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• les évaporites , l’anhydrite constitue la couverture de la plupart des réservoirs


carbonatés. Par leur texture cristalline compacte et leur plasticité, les évaporites
sont d’une étanchéité parfaite, à l’eau comme aux hydrocarbures.
Dans les régions à tectonique calme, il suffit d’une faible épaisseur de roche
imperméable pour assurer une bonne couverture. Par contre, dans les régions plus
fortement tectonisées, subsistent seuls les gisements protégés par une couverture
épaisse.

V - LES PIEGES
a) définition:
Pour que le pétrole et le gaz se concentrent et forment des gisements, il faut que
l’ensemble réservoir-couverture ait une certaine géométrie, réalisant ainsi des
pièges. Un piège, est une zone où le réservoir, couvert par une couche
imperméable, est fermé latéralement par des terrains imperméables ou par une
déformation de couches.
b) types de pièges :
• Les pièges structuraux, où interviennent principalement des facteurs tectoniques:
anticlinaux simples, failles.

(fig.7) (fig.8)

• Les pièges stratigraphiques, où la tectonique ne joue plus qu’un rôle négligeable,


et qui sont dus principalement à des phénomènes d’ordre lithologique (perte de
perméabilité), sédimentaire (biseaux, lentilles, récifs, discordance).

récif

(fig.10)
(fig.9)
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• Les pièges mixtes résultent de la combinaison, parfois complexe, de pièges


stratigraphiques et structuraux. Le plus édifiant est le cas des dômes de sel.

(fig.10)

c) caractéristiques :
• la fermeture structurale ou théorique : se définit sur la carte structurale comme
étant égale à la dénivelée entre le point le plus haut du piège, son ¨top¨, et la
courbe de niveau la plus basse se fermant autour de lui.
• la fermeture pratique : est égale à la dénivelée entre le top du réservoir et la
surface de séparation eau-huile ou eau-gaz. Elle est représentée par Fp .
• Le coefficient de remplissage : fermeture pratique / fermeture structurale ou
Fp / Fs .

A - FERMETURE ANTICLINALE

B - FERMETURE PAR FAILLE

C - FERMETURE PAR BISEAUTAGE


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Le champ de Hassi Messaoud est un anticlinal

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