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‫جامــــــعة عبـــــاس لـــــــغرور خــنــشـــلة‬

‫كليــــة العلـــــوم والتكنـــولـــوجيــا‬


‫قسـم الهنـدسة الصنــاعية‬
Plan de Travail
1. Introduction

2. Constitution des circuits

3. Circuits semi-ouverts

4. Corrosion microbiologique

5. Bactéries sulfatoréductrices

6. Bactéries acidogènes

7. Bactéries du fer et du manganèse

8. Bactéries formant des biofilms

9. Les Algues

10. Bactéries nitrifiantes

11. Les solutions contre la formation de bactérie

Bibliographie
1. Introduction

Les circuits de refroidissement sont des éléments essentiels dans la maîtrise des
procédés et leur intégrité passe en particulier par la lutte contre la corrosion. Ainsi ce
guide a pour objectif de présenter les principaux modes de traitement des circuits de
refroidissement contre la corrosion. Il aborde également les moyens de lutte contre les
autres problématiques majeures de ces circuits : entartrage, encrassement, proliférations
biologiques. Le guide reprend les principales caractéristiques des circuits, la législation
applicable, détaille les grandes familles d'inhibiteurs et les critères de choix, ainsi que
les contrôles à mettre en œuvre pour s'assurer de la bonne application des traitements.

2. Constitution des circuits

Dans un processus industriel de refroidissement, on peut distinguer deux étapes :

 transfert de la chaleur à évacuer vers un fluide de refroidissement par contact direct


ou plus généralement indirect grâce à des équipements d’échange thermique ;
 transfert des calories du fluide de refroidissement vers le milieu environnant.

Les principaux équipements à refroidir sont les :

 condenseurs et échangeurs thermiques ;


 réfrigérants d’huile, d’air, de gaz, de liquides ;
 moteurs, compresseurs ;
 hauts-fourneaux, fours, laminoirs, coulées continues, convertisseurs ;
 réacteurs chimiques ;

Le comportement de ces appareils dépend :

 de leur type de construction (tubulaire, à plaques…) ;


 du mode de circulation de l’eau (interne, externe, vitesse…) ;
 des métaux en contact avec l’eau (acier, inox, cuivre et alliages, aluminium…)þ;
 des matériaux utilisés (béton, bois…) dans l’équipement du circuit.

Trois cas peuvent se présenter (figure 1) ; l’eau chaude :

 est rejetée directement en mer, en rivière ou à l’égout : c’est le circuit ouvert ;


 est refroidie par contact avec un fluide secondaire (air ou eau) et retourne sans
contact avec l’air aux appareils à refroidir : c’est le circuit fermé ;
 est refroidie par une évaporation partielle dans un réfrigérant atmosphérique, puis
retourne aux appareils : c’est le circuit semi-ouvert.

Les circuits ouverts (figure 1-a) qui nécessitent de grandes quantités d’eau et
génèrent une « pollution thermique » importante sont aujourd’hui souvent limités à des
systèmes anciens ou à l’utilisation d’eau de mer.

Dans les circuits fermés (figure 1-b), c’est-à-dire clos et sans évaporation, l’appoint
d’eau est très faible (fuites) mais l’efficacité thermique est limitée. C’est pourquoi ils
sont surtout utilisés pour de petits circuits ou des applications spéciales.

Les circuits semi-ouverts (figure 1-c) sont donc les plus utilisés car ils ont un
impact environnemental moindre que les circuits ouverts et ils sont plus économiques
que les circuits fermés.

Il existe aussi des circuits semi-ouverts dits mixtes (figure 1-d), où l’eau peut avoir
aussi un contact direct avec des éléments polluants provenant des procédés (par
exemple, lavage de gaz).
3. Circuits semi-ouverts

La figure 2 reprend la figure 1-c en précisant les différents flux d’eau qui avec les
paramètres thermiques et le taux de concentration caractérisent un tel circuit :

V(m3), volume d’eau total du circuit constitué par :

 le bassin des eaux chaudes ;


 le bassin des eaux froides ;
 les échangeurs de température ;
 les canalisations de liaison…

Figure 1 Les différents circuits de refroidissement.


Figure 2 : Schéma d'un circuit semi-ouvert : flux d'eau

Q(m3·h–1), débit de circulation d’eau chaude retournée au réfrigérant.

ΔT(°C), différence entre les températures de l’eau entrant et sortant du réfrigérant.

T max.(°C), température du film d’eau (température de « peau ») au contact de la paroi


la plus chaude du circuit.

W(kcal·h–1), puissance du réfrigérant atmosphérique ; elle s’exprime par le produit des


deux valeurs précédentes :

E(m3·h–1), débit d’évaporation, c’est-à-dire la quantité d’eau évaporée pour assurer le


refroidissement du débit Q.
Ce débit d’évaporation est constitué par de l’eau pure qui n’entraîne aucun sel dissous.
En admettant une chaleur latente de vaporisation de 560 th·m–3 (2 340 MJ·m–3), on a la
relation théorique :

L’air admis au réfrigérant atmosphérique (de 700 à 1 000 fois le débit d’eau) en se
réchauffant au contact de l’eau, participe aussi à l’évacuation des calories. De ce fait, la
formule :

Est plus proche de la réalité.

Ev(m3·h–1) : débit d’entraînement vésiculaire. C’est l’eau entraînée dans le courant d’air
sous forme de gouttelettes. Il est donc constitué par une eau dont l’analyse est la même
que celle de l’eau en circulation.

Les constructeurs s’attachent à réduire de plus en plus cet entraînement vésiculaire. Il se


situe aujourd’hui autour de 0,005 % Q, mais en pratique, on considère souvent la
relation suivante, qui tient compte d’un défaut d’entretien des séparateurs de
gouttelettes :

D(m3·h–1) : débit de déconcentration totale, calculé pour maintenir une concentration


maximale admissible en sels dissous. En l’absence de toute fuite, pour éviter les
précipitations et/ou corrosion on doit donc purger une partie P de l’eau en circulation,
en plus de la perte d’eau Ev, telle que :

A(m3.h–1) : débit d’appoint.

Il doit compenser l’ensemble des pertes d’eau dans le circuit : évaporation et


déconcentration totale.

t(h) : temps de résidence t au bout duquel la concentration d’un réactif injecté diminue
de moitié, sous l’effet de la purge :

C : taux de concentration. C’est le rapport des concentrations en sels dissous de l’eau du


circuit S et de l’eau d’appoint s (mais aussi le rapport du débit d’appoint sur le débit de
déconcentration total comme déjà vu).

De même sA = CsD d’où A = CD soit :


4. Corrosion microbiologique
La corrosion microbiologique fait depuis quelque temps l’objet de recherches
approfondies. On peut la définir comme l’interaction de micro-organismes avec les
matériaux provoquant une corrosion de ceux-ci ou plus fréquemment l’accélération de
mécanismes de corrosion existants. Elle se manifeste souvent sous forme d’une attaque
localisée rapide et peut entraîner des ruptures précoces d’éléments.

La corrosion microbiologique s’observe dans de multiples cas. Les cas les plus
fréquents sont décrits ci- dessous.

5. Bactéries sulfatoréductrices

La corrosion par les bactéries sulfatoréductrices constitue l’une des formes les
mieux connues de la corrosion microbiologique rencontrée dans les circuits de
refroidissement industriels et les réseaux transportant des eaux résiduaires. La classe de
bactéries responsable de cette corrosion comprend des Desulfovibrio, Desulfomonas et
Desulfomaculum. Ces bactéries anaérobies présentent la particularité de métaboliser les
sulfates et les sulfites et de former des sulfures.

Il y a désaccord sur le mécanisme exact de l’action de cette corrosion. On pense


cependant qu’elle met en jeu la dépolarisation (accélération) par l’élimination de
l’hydrogène des sites cathodiques. La présence d’ions sulfure dans un site de corrosion
révélée par leur odeur (acidification) est un indicateur du rôle des bactéries
sulfatoréductrices dans les corrosions constatées.

6. Bactéries acidogènes
Un grand nombre de bactéries produisent des acides minéraux ou organiques dans
le cadre de leur métabolisme. Le pH réduit en résultant provoque une accélération de la
corrosion par des processus chimiques. Les genres Thiobacillus, Thiooxidans et
Clostridium ont souvent été associés à la corrosion microbiologique de l’acier.
Thiobacillus et Thiooxidans ont la propriété d’oxyder les composés soufrés en acide
sulfurique alors que Clostridium produit des acides organiques (réduction du pH et
action complexante sur le fer).

7. Bactéries du fer et du manganèse

Ce type de bactéries inclut les


espèces Gallionella, Sphaerotilus, Crenothrix et Leptothrix. Elles oxydent les ions
ferreux dissous endogènes (Fe2+) à l’état ferrique (Fe3+). Ces bactéries contribuent à la
corrosion en facilitant la corrosion sous les dépôts. Il est néanmoins important de
rappeler que de nombreux autres facteurs peuvent entraîner ou faciliter l’oxydation
d’ions métalliques réduits, parmi lesquels la chloration et l’oxygène dissous.

8. Bactéries formant des biofilms

De nombreuses espèces de bactéries forment des biofilms. Ces derniers sont


constitués essentiellement d’eau liée à des polymères extracellulaires. Ces biofilms
peuvent croître rapidement en piégeant d’autres matériaux : colloïdes et autres débris.

Sous ces biofilms la corrosion se développe :

 comme sous n’importe quel dépôt par aération différentielle ;


 par association avec d’autres bactéries anaérobies corrosives ;
 le potentiel de l’acier inoxydable peut y croître jusqu’à la zone de transpassivité.
9. Algues

Les algues ne croissent que dans des conditions de luminosité suffisantes. Dans des
conditions favorables, elles peuvent former des tapis fibreux denses qui obstruent les
canaux et créent les conditions favorables au développement de bactéries anaérobies à la
base du tapis. Ces biomasses épaisses peuvent être extrêmement difficiles à tuer avec
des biocides. La décomposition d’algues mortes génère des acides organiques corrosifs.
Lorsqu’un tapis d’algues meurt, il peut se disloquer en gros morceaux, provoquant ainsi
des bouchages en aval.

La façon la plus simple et la plus efficace de lutter contre la prolifération des algues
est de concevoir les équipements de telle sorte qu’il n’y ait pas de source de lumière.

10. Bactéries nitrifiantes

Les bactéries nitrifiantes représentent un groupe de micro-organismes capables par


leur métabolisme de convertir l’ammoniaque (NH3) ou les nitrites (NO2–) en nitrates
(NO3–). Les genres les plus connus sont Nitrosomonas et Nitrobacter.

Ces organismes contribuent à la corrosion par la réduction de pH liée à la conversion de


l’ammoniaque en acide nitrique.

11. Les solutions contre la formation de bactérie

La méthode commune en industrie pour éviter les bactéries c’est l’utilisation de


biocides. Les biocides sont des produits chimiques destinés à combattre tout type
d’organisme biologique vivant dans un système d’eau. L’élimination d‘algues dans les
tours de refroidissement par biocides est communément pratiquée. Cependant, les
résultats obtenus à travers l’usage de biocides ne satisfont pas toujours les clients. C’est
pareil pour les autres techniques classiques pour éliminer les bactéries existantes.

Que ce soit l’usage de la chaleur ou de traitements acides, ces méthodes sont


complexes et donc chères. Toutes les méthodes où il faut atteindre tous les coins d’un
réseau d’eau s’avèrent difficiles. En effet, l’inconvénient principal avec la réhabilitation
classique est d’assurer que toutes les parties du réseau de tuyauterie sont rincées. Et
cette tâche est très difficile à accomplir avec des constructions de tuyaux larges et
complexes. Car si tous les micro-organismes ne sont pas éliminés, les bactéries se
reconstituent très rapidement.
Bibliographie
[1]

https://www.suezwaterhandbook.fr/eau-et-generalites/quelles-eaux-a-traiter-pourquoi/les-eaux
industrielles/circuits-de-refroidissement?fbclid=IwAR13J
f_v6EY6vujzXv5rDnmeHe5aeInIZO4TM6o9lRPFusvjwiO9eaZeVE

[2]

https://www.suezwaterhandbook.fr/procedes-et-technologies/traitement-et-conditionnement-des-eaux-
industrielles/eaux-de-refroidissement/prevention-des-problematiques-liees-a-la-qualite-d-
eau?fbclid=IwAR2m0VKFoYBNG3nrP8HZC-U4ALJuwLtbzNmwJqwOXDyk4hsTlUJAaMuM3Q0

[3]

https://www.suezwaterhandbook.fr/eau-et-generalites/corrosion-des-metaux-et-betons/morphologie-
des-corrosions/corrosion-
microbiologique?fbclid=IwAR1hfq1ajOJBovhT5xpNjHAPxNXn9q0lUJxlsL8eZ9npkVc2Q7g_ZxtW3
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