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3. Circuits semi-ouverts
4. Corrosion microbiologique
5. Bactéries sulfatoréductrices
6. Bactéries acidogènes
9. Les Algues
Bibliographie
1. Introduction
Les circuits de refroidissement sont des éléments essentiels dans la maîtrise des
procédés et leur intégrité passe en particulier par la lutte contre la corrosion. Ainsi ce
guide a pour objectif de présenter les principaux modes de traitement des circuits de
refroidissement contre la corrosion. Il aborde également les moyens de lutte contre les
autres problématiques majeures de ces circuits : entartrage, encrassement, proliférations
biologiques. Le guide reprend les principales caractéristiques des circuits, la législation
applicable, détaille les grandes familles d'inhibiteurs et les critères de choix, ainsi que
les contrôles à mettre en œuvre pour s'assurer de la bonne application des traitements.
Les circuits ouverts (figure 1-a) qui nécessitent de grandes quantités d’eau et
génèrent une « pollution thermique » importante sont aujourd’hui souvent limités à des
systèmes anciens ou à l’utilisation d’eau de mer.
Dans les circuits fermés (figure 1-b), c’est-à-dire clos et sans évaporation, l’appoint
d’eau est très faible (fuites) mais l’efficacité thermique est limitée. C’est pourquoi ils
sont surtout utilisés pour de petits circuits ou des applications spéciales.
Les circuits semi-ouverts (figure 1-c) sont donc les plus utilisés car ils ont un
impact environnemental moindre que les circuits ouverts et ils sont plus économiques
que les circuits fermés.
Il existe aussi des circuits semi-ouverts dits mixtes (figure 1-d), où l’eau peut avoir
aussi un contact direct avec des éléments polluants provenant des procédés (par
exemple, lavage de gaz).
3. Circuits semi-ouverts
La figure 2 reprend la figure 1-c en précisant les différents flux d’eau qui avec les
paramètres thermiques et le taux de concentration caractérisent un tel circuit :
L’air admis au réfrigérant atmosphérique (de 700 à 1 000 fois le débit d’eau) en se
réchauffant au contact de l’eau, participe aussi à l’évacuation des calories. De ce fait, la
formule :
Ev(m3·h–1) : débit d’entraînement vésiculaire. C’est l’eau entraînée dans le courant d’air
sous forme de gouttelettes. Il est donc constitué par une eau dont l’analyse est la même
que celle de l’eau en circulation.
t(h) : temps de résidence t au bout duquel la concentration d’un réactif injecté diminue
de moitié, sous l’effet de la purge :
La corrosion microbiologique s’observe dans de multiples cas. Les cas les plus
fréquents sont décrits ci- dessous.
5. Bactéries sulfatoréductrices
La corrosion par les bactéries sulfatoréductrices constitue l’une des formes les
mieux connues de la corrosion microbiologique rencontrée dans les circuits de
refroidissement industriels et les réseaux transportant des eaux résiduaires. La classe de
bactéries responsable de cette corrosion comprend des Desulfovibrio, Desulfomonas et
Desulfomaculum. Ces bactéries anaérobies présentent la particularité de métaboliser les
sulfates et les sulfites et de former des sulfures.
6. Bactéries acidogènes
Un grand nombre de bactéries produisent des acides minéraux ou organiques dans
le cadre de leur métabolisme. Le pH réduit en résultant provoque une accélération de la
corrosion par des processus chimiques. Les genres Thiobacillus, Thiooxidans et
Clostridium ont souvent été associés à la corrosion microbiologique de l’acier.
Thiobacillus et Thiooxidans ont la propriété d’oxyder les composés soufrés en acide
sulfurique alors que Clostridium produit des acides organiques (réduction du pH et
action complexante sur le fer).
Les algues ne croissent que dans des conditions de luminosité suffisantes. Dans des
conditions favorables, elles peuvent former des tapis fibreux denses qui obstruent les
canaux et créent les conditions favorables au développement de bactéries anaérobies à la
base du tapis. Ces biomasses épaisses peuvent être extrêmement difficiles à tuer avec
des biocides. La décomposition d’algues mortes génère des acides organiques corrosifs.
Lorsqu’un tapis d’algues meurt, il peut se disloquer en gros morceaux, provoquant ainsi
des bouchages en aval.
La façon la plus simple et la plus efficace de lutter contre la prolifération des algues
est de concevoir les équipements de telle sorte qu’il n’y ait pas de source de lumière.
https://www.suezwaterhandbook.fr/eau-et-generalites/quelles-eaux-a-traiter-pourquoi/les-eaux
industrielles/circuits-de-refroidissement?fbclid=IwAR13J
f_v6EY6vujzXv5rDnmeHe5aeInIZO4TM6o9lRPFusvjwiO9eaZeVE
[2]
https://www.suezwaterhandbook.fr/procedes-et-technologies/traitement-et-conditionnement-des-eaux-
industrielles/eaux-de-refroidissement/prevention-des-problematiques-liees-a-la-qualite-d-
eau?fbclid=IwAR2m0VKFoYBNG3nrP8HZC-U4ALJuwLtbzNmwJqwOXDyk4hsTlUJAaMuM3Q0
[3]
https://www.suezwaterhandbook.fr/eau-et-generalites/corrosion-des-metaux-et-betons/morphologie-
des-corrosions/corrosion-
microbiologique?fbclid=IwAR1hfq1ajOJBovhT5xpNjHAPxNXn9q0lUJxlsL8eZ9npkVc2Q7g_ZxtW3
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