Vous êtes sur la page 1sur 3

Contribution de l’APUCE débat CFDU 4 janvier 2010 V2

Contribution de l’APUCE* au débat


sur la refondation du CFDU

*(Association pour la promotion de l’urbanisme en région Centre)

Le 12 Janvier 2011

L’APUCE a pris connaissance des deux documents que constituent :


- le rapport du groupe de travail intitulé « clarification des rôles et missions entre les
associations nationales et régionales d’urbanistes en France » (version V6 fusionnée,
mai 2010),
et
- la dernière version de la proposition émise par le président du CFDU (note du 26 juin
2010, actualisée le 4 décembre 2010) :

Les propositions du groupe de travail mis en place par le CFDU :


Le premier de ces deux documents établi par un groupe de travail missionné par le conseil
d’administration du CFDU, après avoir analysé la situation actuelle du CFDU, propose deux
scénarios d’évolution :
Scénario 1 : l’organisation professionnelle, un urbaniste, une cotisation une voix .
Scénario 2 : la Confédération représentative des modes d’exercice professionnels.

Le groupe de travail annonce sa préférence pour le scénario 1, qu’il développe plus


précisément.
Dans les deux hypothèses, les « associations régionales d’urbanistes et d’autres catégories de
personnes assurent, en toute indépendance des autres instances et sans lien fonctionnel avec
elles, l’animation et l’échange sur l’urbanisme. Les cotisations au CFDU ne passent plus par
le biais des associations régionales.

Dans le scénario 2, « le système professionnel est une confédération d’associations


rassemblant et représentant chacun un et seulement un, mode d’exercice professionnel, en
citant cinq associations,
les urbanistes libéraux,
les urbanistes salariés du privé,
les urbanistes exerçant dans l’Etat,
les urbanistes exerçant dans les collectivités territoriales,
les urbanistes du secteur parapublic.

1
Ces associations résultent d’un « reformatage » des « familles nationales actuelles ».

Les propositions du Président du CFDU :

Dans sa proposition débattue en conseil d’administration du 8 décembre 2010, le Président du


CFDU se prononce en faveur d’une réorganisation des familles nationales pour aboutir à 7
composantes :
- une association des urbanistes des territoires, pour toutes les collectivités locales et
territoriales
- une association qui fédéreraient les urbanistes du secteur parapublic
- une association des urbanistes relevant de l’Etat
- une association relevant du secteur libéral ou privé (bureaux d’études)
- la SFU (nota : élément rajouté entre la version du 26 juin 2010 et la version du 8
décembre 2010)
- une association des universitaires et chercheurs
- une association sous des formes à déterminer, du CNJU.

Cette proposition se distingue des propositions du groupe de travail par l’ajout des 3 dernières
composantes.

Le président propose que les associations régionales soient le lieu privilégié de l’activité du
CFDU, les associations nationales étant en charge des aspects particuliers de la profession
selon le mode d’exercice.

Il ajoute que la « question de la SFU et de son rôle au sein du CFDU doit être posée
clairement, car les ambiguïtés que nous vivons depuis des années doivent être levées, et la
confusion permanente de nos actions doit cesser ».

Il est donc proposé par le Président « de refonder le CFDU sur la base d’une association de
familles nationales et régionales comme c’est le cas actuellement, mais en s’efforçant de faire
en sorte que les familles nationales reflètent au mieux les diversités des modes d’exercice et
de pratique professionnelle,.. ».

La position de l’APUCE :

Après avoir pris connaissance des deux propositions, et après en avoir débattu lors de sa
réunion du 5 Janvier 2011, l’APUCE donne son avis sur les propositions émises.

Avis sur la proposition de la présidence :

L’APUCE reconnaît au système d’organisation actuelle l’intérêt de positionner les


associations régionales dans une organisation nationale, ce qui peut donner aux associations
régionales des facultés d’agir ponctuellement en requérant les moyens nationaux, ce qui
assure aussi des échanges entre le niveau national et régional, et ce qui donne aussi une base
élargie à l’action du CFDU.

Dans l’hypothèse d’une permanence de l’organisation fédérale prônée par le président du


CFDU, l’association régionale envoie une représentation à l’instance nationale ; la question

2
se pose, alors, de la nécessité de réserver l’adhésion dans les associations régionales à des
urbanistes, ou à réserver aux urbanistes (qualifiés ?) la représentation de l’association
régionale dans les instances nationales. L’avis de l’APUCE est que l’association régionale
doit toujours ouvrir son activité d’animation aux non urbanistes.

L’APUCE s’interroge sur les familles nationales proposées par la présidence : en particulier,
la mention de la SFU dans la liste des familles nationales trouble la lecture de la proposition et
semble montrer que le problème d’organisation de la profession posé par la coexistence du
CFDU et de la SFU n’est pas dépassé aujourd’hui.

L’APUCE reconnaît le très grand intérêt des échanges entre les urbanistes en exercice et le
milieu universitaire, qui leur apporte recul sur leurs pratiques et actualisation des
connaissances. Cependant, le monde universitaire aurait vocation à tenir plus une position
d’associés au CFDU que de partie prenante, dans la mesure où le CFDU se pose comme
organisation professionnelle.

L’APUCE pense que les jeunes urbanistes ont vocation à adhérer au CFDU via les
associations correspondant à leurs modes d’exercice.

L’APUCE considère enfin que si l’organisation confédérale proposée ne peut s’appuyer sur
des familles clairement définies selon les modes d’exercice, et si les associations nationales
actuelles ne peuvent évoluer pour constituer les 5 familles préconisées par le groupe de
travail, alors le scénario 1 du groupe de travail est la seule solution pour une refondation
claire et démocratique du CFDU.

Or, il apparaît à l’heure actuelle comme peu probable que les familles puissent réellement
éclaircir leurs statuts et leur composition dans le sens d’une répartition claire des adhésions en
fonction des statuts professionnels des urbanistes.

Dès lors, les membres de l’APUCE présents au débat interne sur ce sujet organisé lors de sa
réunion du 5 janvier 2011, considèrent majoritairement que le scénario 1 envisagé par le
groupe de travail est le meilleur :

- majoritairement, les membres de l’APUCE présents considèrent que le système fédéral


est aujourd’hui dépassé
- ils demandent une seule et unique famille d’urbanistes, une organisation
professionnelle ayant une forte représentativité au niveau national.

En conclusion, après examen détaillé du document élaboré par le groupe de travail,


l’APUCE déclare adhérer à la proposition de scénario n°1.

L’association remarque cependant que l’articulation entre l’OPQU et l’organisation


professionnelle restera à clarifier.

Vous aimerez peut-être aussi