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Le 12 Janvier 2011
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Ces associations résultent d’un « reformatage » des « familles nationales actuelles ».
Cette proposition se distingue des propositions du groupe de travail par l’ajout des 3 dernières
composantes.
Le président propose que les associations régionales soient le lieu privilégié de l’activité du
CFDU, les associations nationales étant en charge des aspects particuliers de la profession
selon le mode d’exercice.
Il ajoute que la « question de la SFU et de son rôle au sein du CFDU doit être posée
clairement, car les ambiguïtés que nous vivons depuis des années doivent être levées, et la
confusion permanente de nos actions doit cesser ».
Il est donc proposé par le Président « de refonder le CFDU sur la base d’une association de
familles nationales et régionales comme c’est le cas actuellement, mais en s’efforçant de faire
en sorte que les familles nationales reflètent au mieux les diversités des modes d’exercice et
de pratique professionnelle,.. ».
La position de l’APUCE :
Après avoir pris connaissance des deux propositions, et après en avoir débattu lors de sa
réunion du 5 Janvier 2011, l’APUCE donne son avis sur les propositions émises.
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se pose, alors, de la nécessité de réserver l’adhésion dans les associations régionales à des
urbanistes, ou à réserver aux urbanistes (qualifiés ?) la représentation de l’association
régionale dans les instances nationales. L’avis de l’APUCE est que l’association régionale
doit toujours ouvrir son activité d’animation aux non urbanistes.
L’APUCE s’interroge sur les familles nationales proposées par la présidence : en particulier,
la mention de la SFU dans la liste des familles nationales trouble la lecture de la proposition et
semble montrer que le problème d’organisation de la profession posé par la coexistence du
CFDU et de la SFU n’est pas dépassé aujourd’hui.
L’APUCE reconnaît le très grand intérêt des échanges entre les urbanistes en exercice et le
milieu universitaire, qui leur apporte recul sur leurs pratiques et actualisation des
connaissances. Cependant, le monde universitaire aurait vocation à tenir plus une position
d’associés au CFDU que de partie prenante, dans la mesure où le CFDU se pose comme
organisation professionnelle.
L’APUCE pense que les jeunes urbanistes ont vocation à adhérer au CFDU via les
associations correspondant à leurs modes d’exercice.
L’APUCE considère enfin que si l’organisation confédérale proposée ne peut s’appuyer sur
des familles clairement définies selon les modes d’exercice, et si les associations nationales
actuelles ne peuvent évoluer pour constituer les 5 familles préconisées par le groupe de
travail, alors le scénario 1 du groupe de travail est la seule solution pour une refondation
claire et démocratique du CFDU.
Or, il apparaît à l’heure actuelle comme peu probable que les familles puissent réellement
éclaircir leurs statuts et leur composition dans le sens d’une répartition claire des adhésions en
fonction des statuts professionnels des urbanistes.
Dès lors, les membres de l’APUCE présents au débat interne sur ce sujet organisé lors de sa
réunion du 5 janvier 2011, considèrent majoritairement que le scénario 1 envisagé par le
groupe de travail est le meilleur :