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COURS DE FRANÇAIS : LA NAUSÉE

PREMIÈRE SÉANCE

Nouveaux mots
 Être aux aguets : attendre avec impatience quelque chose ou quelqu’un ; être à l’affût,
faire gaffe ; guetter
 Mot raturé : mot rayé ; « rature » trait qu’on trace sur ce qu’on a écrit
 De net  : de manière précise
 Ricochets  : lancer des pierres à la mer pour qu’elles sautent ; skip stones
 Galet  : roche arrondie
 Chantier  : lieu de construction
 Bec de gaz : foco de lampara
 Ciré : encerado ; ciré d’abeille
 Sournoisement : fourbe, caché, insidieusement
 Rester coi : demeurer calme
 Loquet de la porte : pestillo
 Sur un coup de tête  : prendre une décision de manière irréfléchie
 Tenir à l’œil : surveiller
 Combine : combinaison
 Fade  : sans saveur, sans vivacité, sans caractère
 Surlendemain  : le jour après le lendemain
 Éreinté : épuisé, accablé de fatigue
 Mettre au net : mettre au clair, terminer, achever un écrit
 Hébété : stupide, abruti
 Faire quelque chose au pair : à parité
 Bafouiller  : bredouiller
 A reculons  : backwards
 Biseauté : taillé
 Écusson : escudo tejido
 Marrons : fruit de châtaigner
 Loques  : vieux vêtements
 Pilonnés, broyés : écraser avec un pilon ou avec un choc
 Maculer  : tâcher
 Engluer  : enduire de glu, colle
 Boursouflure

DEUXIÈME SÉANCE

NOUVEAUX MOTS
 Doléances  : souffrances
 Encaustiquer : enduire de l’encaustique, de la cire pour briller les choses
 Râtelier  : dispositif pour tenir quelque chose ; fam. Dentier
 « Filer un mauvais coton »  : être dans une situation dangeureuse
 Fondre : dans le contexte du texte, se transformer
 Ronger : mordiller, attaquer, miner (carcomer)
 Écornifler :
 Fredonner : chanter à mi-voix, à bouche fermée
 Bouder : faire la tête, exprimer une mauvaise humeur
 Morose : humeur sombre et chagrine
 Marmonnements : des petits sons émis entre les dents
 Bon coup : buen polvo, être bon au lit ; souffrir un bon boup ?
 être noué : être pris d’une émotion
 guenon : singe femelle, femme très laide
 cabaler : se livrer à des sourdes menées
 buté
 au faîte des honneurs : dégrée le plus élevé
 cachot : cellule de prison
 châtelain : celui qui garde ou possède un château
 bourgade : village
 dépouiller : lire attentivement/ enlever la peau, les vêtements 
 rouler q’un : tromper, arnaquer
 maussade : ni gai, ni aimable
 legs : legado
 ruisseau : petit cours d’eau
 le calorifère :
 badigeonner :
 traînée
 blafarde
 la rouille
 ballants
 mimer
 mage
 de son bord
 être sur les dents :
 gager
 sages-femmes
 assommer
 mare
 s’ensabler
 à la lisière
 tressaillements
 faience
 crevasses
 taupinières
 soyeux
 tranché
 grimace
 califouchon
 grêlé
 vérole
 se barbouiller
 céruse
 traqué
 chatouillement
 de partout
 la soucoupe
 défoncé
 semelle
 sébile
 avoir un ressort de cassé
 bretelles mauves
 bruire
 s’ébrouer
 japper
 échine noire
 lorgnon
 tournoyer
 flasque
 falaise
 flaque
 manillon
 ruban
 affalé
 emplir
 se tasser
 la manille de carreau
 milan
 bourdonnant
 rôder
 parures de feu
 la rangée de becs de gaz
 coquillage
 la chausée
 l’épicerie-merceri
 le fichu
 une moustache à crocs
 lucarne
 lambrissé
 âtre
 les trouées d’une porte
 parer
 se cogner
 lie-de-vin
 malingre
 s’amollir

Point de grammaire : la concordance des temps à l’indicatif


Un des points les plus difficiles à maitriser complétement en français, à mon avis, c’est la
concordance des temps. Dans la langue française il y a quatre règles principales de
concordance pour exprimer quatre accords temporels possibles entre une proposition
principale et une proposition subordonnée. On trouve ainsi quatre règles pour exprimer la
simultanéité, l’antériorité, la brièveté et la postériorité.

1. Simultanéité : on utilise ici l’imparfait de l’indicatif dans la subordonnée. Par


exemple :
2. Antériorité : on utilise ici le plus-que-parfait de l’indicatif dans la subordonnée.
3. Brièveté : on utilise ici le passé simple de l’indicatif dans la subordonnée.
4. Postériorité : on utilise ici le conditionnel présent dans la subordonnée

Cinq questions sur le texte :

D’après l’extrait du texte que nous avons lu :


1. Est-ce que nous pouvons trouver une définition nette et précise pour la nausée qui
éprouve l’auteur du journal ?
2. En quoi consiste le travail de la « pure imagination » que l’auteur mentionne à la page
30 ?
3. Est-ce que la vie de M. de Rollebon peut-t-elle être conçue comme un reflet de la vie
de Roquentin ?
4. Pourquoi la musique apparaît-elle comme une possible sortie de la nausée ?
5. Pourquoi le boulevard Noir semble-t-il calmer l’état de nausée de l’auteur ?

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