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« Tout associé a le droit de participer aux décisions collectives » art 1844 a. 1 du code civil.
Cette prérogative révèle deux formes dans le publique (aucune dérogation possible).
La première est le droit d’information de l’associé sur les comptes et la politique sociale donc le
contenu et les formes varient en fonction de la forme sociale. La seconde est le droit de participer
aux décisions stratégiques, ce qui englobe d’une part le droit de participer aux assemblés et d’autre
part le droit d’y exprimer un vote.
1) Le droit à l’information.
Tout associé a le droit de participer aux décisions collectives personnellement ou par l’intermédiaire
d’un représentant. L’associé intervient ainsi sur des décisions ordinaires qui ne modifie pas en
principe pas les statuts (l’approbation des comptes annuels) ou sur des décisions extraordinaires qui
modifie les statuts par exemple le changement de dénomination social. L’assemblée générale
annuelle obligatoire est requise dans les sociétés. Dans toutes les sociétés les associés sont
obligatoirement réunis 1 fois par an. Une assemblée pour délibérer sur les comptes de l’exercice
écoulé et décider de l’affectation du résultat. L’assemblée est convoquée dans les 6 mois dans la
clôture de l’exercice par le gérant, le CA ou le directoire pour les SA, le président de la SAS sauf close
statutaire contraire, au minimum 15 jours avant, par LRAR au siège ou tout autre lieu connu dans les
statuts. L’assemblée ne peut en principe délibérer que sur les points à l’ordre du jour. Si les règles de
convocations de sont pas respectés, l’AG encours la nullité. Le relevé des décisions prises doit être
publié.
B) La responsabilité des associés.
L’obligation au passif social pèse sur une société à risque illimitée à l’égard des créanciers de la
société mais pas sur l’associé d’une SARL ou une société par action.
La condition essentielle est que la dette doit être contractée au nom de la société par le représentant
légal dans la limite de l’objet social.
Procédure : le créancier ne peut poursuivre le paiement des dettes contre un associé qu’après une
mise en demeure de la société resté veine (8 jours sans réponse).
Société à risque illimitée : le régime de responsabilité diffère selon le caractère commercial ou civil
de la société.
Responsabilité en matière commerciale : les associés d’une SNC ont la qualité de commerçant et
répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales. Cette obligation est légale, aucune
clause statutaire ne peut en dispenser les associés.
- Indéfini : chaque associé est tenu de la totalité des dettes
- Solidaire : les créanciers impayés par la société peuvent demander un paiement de toute la
dette à l’un des associés. L’associé qui a payé peut ensuite se tourner contre la société et ses
associés afin qu’ils assument la faction de la dette.
Responsabilité en matière civile : les associés d’une société civile de droit commun répondent
indéfiniment des dettes sociales proportionnellement à leur part dans le capital social. Le créancier
poursuivant divise ses recours et ne réclame a un associé qu’une partie de la créance calculé en
proportion de sa part dans le capital social. L’obligation des associés est conjointe et non solidaire.
B) La gouvernance.
Soit les mesures de gouvernance sont misent en place de façon volontaire, soit les dirigeants doivent
justifier de l’absence des mesures.
1) La nomination du CAC
Nomination obligatoire :
Sont tenus de nommer un CAC :
- Les sociétés commerciales qui dépassent à la clôture d’un exercice 2 des 3 seuils suivant : 4
millions de résultat, 8 millions de CA net, 50 salariés.
- Par décision du juge : 1 ou plusieurs associés détenant 10% du capital dans les SARL et
société par actions. Tout associé d’une SNC peut en faire la demande.
- Les statuts peuvent prévoir la nomination obligatoire. Pour les associations les SC et GIE la loi
prévoit des dispositions spécifiques.
Nomination facultative : si les seuils ne sont pas atteints la société peut désigner volontairement un
CAC par suite d’une décision des associés ou dans les statuts. Cette nomination intervient également
sur demande motivée des associés à la société. Dans les SARL et société par actions à la demande
motivée représentant 1/3 du capital. Dans les SNC à la demande motivée 1/3 des associés.
Il est nommé par les associés sur proposition du dirigeant ou par décision de justice à la demande des
associés minoritaires, il est nommé en principe pour 6 exercices avec mandat renouvelable sauf pour
les sociétés cotées. Le CAC doit être une personne physique ou moral diplômé et inscrite sur la liste
des CAC.
Les incompatibilités : la loi en prévoit qui sont pénalement sanctionnées :
- entre des missions de simplification et mission de conseil dans la même entité (peut pas
certifier des comptes ou il a des intérêts).
- Avec toute activité susceptible de mettre en cause l’indépendance tout emploi salarié et
emploi commerciale.
- L’interdiction de tout lien personnel professionnel ou financier avec l’entité contrôlé ou ses
dirigeants
Le CAC est rémunéré par l’entité contrôlé, le montant des honoraires est déterminé dans sa lettre de
mission dans les limites fixées par le code de déontologie pour ne pas mettre en cause
l’indépendance du CAC
Sanctions : Sont nulles les assemblées ayant pris une délibération a défaut de désignation régulière
des commissaires ou sur le rapport de commissaire nommé sans être inscrit sur la liste des
commissaires aux comptes.
- Obligation d’alerte : le CAC doit déclencher la procédure d’alerte en cas de fait de nature à
compromettre la continuité de l’exploitation qu’il a relevé
- Obligation de révélation des faits de rupture : dénonce au procureur
- Etablissement de rapports spéciaux : sur les conventions réglementées (procédure tendant à
prévenir les situations de conflits d’intérêts entre la société et ses dirigeants ou principaux
associé par la mise en place des organes sociaux) sur les modifications du capital ou les
créations des titres et les opérations de structuration de la société.
- Obligation de palier la carence des organes sociaux en convoquant l’assemblée en cas de
carence des dirigeants sociaux.
B) La responsabilité du CAC.
1) Responsabilité civile
Le CAC est responsable à l’égard de la personne contrôlée mais également à l’égard des tiers. Il
répond des conséquences dommageables des fautes et négligences dans l’exercice de ses fonctions.
Il est tenu à une obligation de moyen et non de résultat. L’action en responsabilité contre un CAC est
portée devant un tribunal judiciaire.
2) Responsabilité professionnelle.
3) La responsabilité pénale