Vous êtes sur la page 1sur 87

Sup Management

Architecture des ordinateurs


Contenu du cours
2

Chapitre 1 Historique et évolution des ordinateurs

Chapitre 2 Architecture et fonctionnement d’un microprocesseur

Chapitre 3 Les mémoires

Chapitre 4 Les interfaces d’entrée/sortie

Chapitre 5 Le microprocesseur Intel 8086


Chapitre 6 La programmation en assembleur du microprocesseur 8086
Travaux Pratiques

Architecture des ordinateurs Sup'Management


3

Historique et évolution des ordinateurs

Architecture des ordinateurs


Sup'Management
Ordinateur
4

 Machine capable d'effectuer automatiquement des opérations

arithmétiques et logiques (à des fins scientifiques, administratives,


comptables, . . . ) à partir de programmes définissant la séquence de ces
opérations.

 Le but d'un ordinateur est de définir et exécuter des séquences de calcul.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Historique
5

 17ème siècle : la science s'intéresse de plus en plus aux outils de calcul

 1620 : règle à calcul (selon les principes de Neper)

 1623, Shickard : première machine à calcul, roues dentées et


retenues

 1642, Pascal : machine faisant des additions et soustractions de 6


chiffres (la Pascaline)

 1674, Leibniz : calculatrice avec 4 opérations arithmétiques

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Historique
6

 La pascaline

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Historique
7

 1945, Eckert & Mauchly : ENIAC(Electronical Numerical Integrator

And Calculator)

 Premier calculateur/ordinateur moderne

 Entièrement électronique: utilise des tubes à vide et des relais

 Utilise un système décimal

 Inconvénient : difficulté de passer d'un programme à un autre


(6000 commutateurs connectables pour programmer)

 30 tonnes, forme de U de 6 mètres de large et 12 de long

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Historique
8

 ENIAC

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Historique – Générations des ordinateurs
9

 Génération 0 : 17ème siècle à 1945

 Calculateurs mécaniques

 Première génération : 1945 – 1955

 Tubes à vide

 Premiers calculateurs électroniques

 Ex: ENIAC

 Seconde génération : 1955 – 1965

 Transistors remplacent les tubes à vides

 Premières séries commerciales d'ordinateurs

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Historique – Générations des ordinateurs
10

 Troisième génération : 1965 – 1980

 Circuits intégrés : permettent de placer un nombre


important de transistors sur une même puce de silicium

 Début de la montée en puissance et de la miniaturisation

 1971 : Intel 4004

 Première unité de calcul (sur 4 bits) intégrée entièrement


sur une seule puce

 Premier micro-processeur

 Performances identiques à l'ENIAC pour une taille de


moins de 11mm2
Architecture des ordinateurs Sup'Management
Historique – Générations des ordinateurs
11

 Quatrième génération : 1980 à aujourd'hui

 VLSI / ULSI: Very / Ultra Large Scale Integration

 Intégration de milliers à milliards de transistors sur une même puce

 Toujours plus de puissance et de miniaturisation à un coût toujours


moindre

 Oracle Sparc M7 (2015)


o 32 cores

o 10 milliards de transistors

o Fréquence de 4,13 GHz

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Historique – Générations des ordinateurs
12

 Cinquième génération

 Ordinateurs quantiques ?

Architecture des ordinateurs Sup'Management


13

Architecture et fonctionnement d’un


microprocesseur
Structure d’un ordinateur
14

 Un ordinateur est une machine programmable universelle de

traitement de l'information

 Pour accomplir sa fonction, il doit pouvoir :

 Acquérir de l'information de l'extérieur

 Stocker en son sein ces informations

 Combiner entre elles les informations à sa disposition

 Restituer ces informations à l'extérieur

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Structure d’un ordinateur
15

 L'ordinateur doit donc posséder :

 Une ou plusieurs unités de stockage, pour mémoriser le programme


en cours d'exécution ainsi que les données qu'il manipule

 Une unité de traitement permettant l'exécution des instructions du


programme et des calculs sur les données qu'elles spécifient

 Différents dispositifs « périphériques » servant à interagir avec


l'extérieur : clavier, écran, souris, carte graphique, carte réseau, etc.

 Les constituants de l'ordinateur sont reliés par un ou plusieurs bus,


ensembles de fils parallèles servant à la transmission des adresses,
des données, et des signaux de contrôle
Architecture des ordinateurs Sup'Management
Machine de Von Neumann
16

 Machine de Von Neumann = ordinateur

 Machine universelle contrôlée par un programme

 Les instructions du programme sont stockées en mémoires et


codées en binaire

 Les instructions sont exécutées en séquence par défaut


o Mais le programme peut en modifier l'ordre d'exécution

o Création d'instructions pour ruptures de séquences

 Le programme peut se modifier

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Architecture de Von Neumann
17

 Von Neumann a également défini l'architecture générale d'un

ordinateur

 Cette architecture est toujours en vigueur de nos jours même si en

versions beaucoup plus complexes.


Architecture des ordinateurs Sup'Management
Mémoire
18

 Une mémoire est un élément de stockage d'information

 Les bits stockés sont organisés en forme de matrice: la dimension de la

mémoire est donnée par le nombre de lignes fois la largeur de la ligne.

 Chaque ligne de la mémoire est appelée un mot. Elle est identifiée par

une adresse (numéro de la ligne).

 Le nombre de lignes est toujours une puissance de deux

 Deux opérations sont possibles, toujours sur un mot complet: la

lecture (read) et l‘écriture (write).

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire – vue logique
19

 La mémoire centrale peut être vue comme un large vecteur ( tableau )

de mots ou octets.

 Un mot mémoire stocke une information sur n bits.

 un mot mémoire contient plusieurs cellules mémoire.

 Une cellule mémoire stock 1 seul bit .

 Chaque mot possède sa propre adresse.

 Une adresse est un numéro unique qui permet d’accéder à un mot

mémoire.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire – vue logique
20

 Les adresses sont séquentielles (consécutives )

 La taille de l’adresse ( le nombre de bits ) dépend de la capacité de la

mémoire.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire – Structure physique
21

 RAM (Registre d’adresse Mémoire ) : ce registre stock l’adresse du mot

à lire ou a écrire .

 RIM ( Registre d’information mémoire ) : stock l’information lu à

partir de la mémoire ou l’information à écrire dans la mémoire.

 Décodeur : permet de sélectionner un mot mémoire.

 R/W : commande de lecture/écriture , cette commande permet de lire

ou d’écrire dans la mémoire ( si R/W=1 alors lecture sinon écriture )

 Bus d’adresses de taille k bits

 Bus de données de taille n bits

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire – structure physique
22

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire – Lecture
23

 Pour lire une information en mémoire centrale il faut effectuer les

opérations suivantes:

 Charger dans le registre RAM l’adresse du mot à lire.

 Lancer la commande de lecture ( R/W=1)

 L’information est disponible dans le registre RIM au bout d’un


certain temps ( temps d’accès)

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire – Lecture
24

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire – Ecriture
25

 Pour écrire une information en MC il faut effectuer les opérations

suivantes:

 Charger dans le RAM l’adresse du mot ou se fera l’écriture.

 Placer dans le RIM l’information à écrire.

 Lancer la commande d’écriture pour transférer le contenu du


RIM dans la mémoire.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire – Ecriture
26

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire – Types
27

 RAM: une mémoire vive RAM (Random Acces Memory : mémoire à

accès aléatoire) sert au stockage temporaire de données. Elle doit avoir


un temps de cycle très court pour ne pas ralentir le microprocesseur. Les
mémoires vives sont en général volatiles : elles perdent leurs
informations en cas de coupure d'alimentation. Certaines d'entre elles,
ayant une faible consommation, peuvent être rendues non volatiles par
l'adjonction d'une batterie. Il existe deux grandes familles de mémoires
RAM :

o Les RAM statiques

o Les RAM dynamiques


Architecture des ordinateurs Sup'Management
Mémoire – Types
28

 ROM: pour certaines applications, il est nécessaire de pouvoir conserver

des informations de façon permanente même lorsque l'alimentation


électrique est interrompue. On utilise alors des mémoires mortes ou
mémoires à lecture seule (ROM : Read Only Memory). Ces mémoires
sont non volatiles. Ces mémoires, contrairement aux RAM, ne peuvent
être que lue. L’inscription en mémoire des données restent possible mais
est appelée programmation. Suivant le type de ROM, la méthode de
programmation changera. Il existe donc plusieurs types de ROM :

Q ROM

Q PROM
Architecture des ordinateurs Sup'Management
Mémoire – Echange avec le processeur
29

 Dans une architecture à un seul processeur : le processeur à l’exclusivité

d’accéder à la mémoire. Le rendement de l’UC n’est conditionnée que par


le temps d’accès à la MC.

 Si le calculateur possède plusieurs processeurs qui fonctionnent en

parallèle ( en même temps ), c’est possible que deux processeurs ou plus


demandent d’accéder à la mémoire au même instant.

 Si la mémoire est structurée en un seul bloc alors un processeur peut

monopoliser la MC.

 Même si le temps d’accès est très petit, des processeurs vont être

pénalisés  donc la structure de la MC est aussi importante.


Architecture des ordinateurs Sup'Management
Mémoire – Echange avec le processeur
30

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Processeur (CPU)
31

 Le processeur est chargé d’organiser les tâches précisées par le

programme et d’assurer leur exécution.

 Il doit aussi prendre en compte les informations extérieures au système

et assurer leur traitement. C’est le cerveau du système.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur
32

 Un microprocesseur est un circuit intégré complexe caractérisé par une

très grande intégration et doté des facultés d'interprétation et


d'exécution des instructions d'un programme.

 A l’heure actuelle, un microprocesseur regroupe sur quelques

millimètre carré des fonctionnalités toujours plus complexes. Leur


puissance continue de s’accroître et leur encombrement diminue
régulièrement respectant toujours, pour le moment, la fameuse loi de
Moore .

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Architecture
33

 Un microprocesseur est construit autour de deux éléments principaux :

 Une unité de commande

 Une unité de traitement

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Architecture
34

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Unité de commande
35

 Elle permet de séquencer le déroulement des instructions. Elle effectue

la recherche en mémoire de l'instruction.

 Comme chaque instruction est codée sous forme binaire, elle en assure

le décodage pour enfin réaliser son exécution puis effectuer la


préparation de l'instruction suivante.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Unité de commande
36

 L’unité de commande est composée de :

 compteur de programme constitué par un registre dont le


contenu est initialisé avec l'adresse de la première instruction du
programme. Il contient toujours l’adresse de l’instruction à
exécuter.

 registre d'instruction et le décodeur d'instruction : chacune


des instructions à exécuter est rangée dans le registre instruction
puis est décodée par le décodeur d’instruction.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Unité de commande
37

 L’unité de commande est composée par :

 Bloc logique de commande (ou séquenceur) : Il organise


l'exécution des instructions au rythme d’une horloge.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Unité de traitement
38

 C’est le cœur du microprocesseur. Elle regroupe les circuits qui

assurent les traitements nécessaires à l'exécution des instructions :


 Unité Arithmétique et Logique (UAL) est un circuit complexe qui
assure les fonctions logiques (ET, OU, Comparaison, Décalage , etc…)
ou arithmétique (Addition, soustraction).

 accumulateurs sont des registres de travail qui servent à stocker une


opérande au début d'une opération arithmétique et le résultat à la fin
de l'opération.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Unité de traitement
39

 Le registre d'état est généralement composé de 8 bits à considérer


individuellement. Chacun de ces bits est un indicateur dont l'état
dépend du résultat de la dernière opération effectuée par l’UAL. On les
appelle indicateur d’état ou flag ou drapeaux. On peut citer par
exemple les indicateurs de :

o retenue (carry : C)

o signe (Sign : S)

o débordement (overflow : OV ou V)

o zéro (Z)

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur – Schéma fonctionnel
40

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Cycle d’exécution d’une instruction
41

 Le microprocesseur ne comprend qu’un certain nombre d’instructions

qui sont codées en binaire. Le traitement d’une instruction peut être


décomposé en trois phases.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Cycle d’exécution d’une instruction
42

 Phase 1: Recherche de l'instruction à traiter

1. Le PC contient l'adresse de l'instruction suivante du


programme. Cette valeur est placée sur le bus d'adresses par
l'unité de commande qui émet un ordre de lecture.

2. Au bout d'un certain temps (temps d'accès à la mémoire), le


contenu de la case mémoire sélectionnée est disponible sur le
bus des données.

3. L'instruction est stockée dans le registre instruction du


processeur.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Cycle d’exécution d’une instruction
43

 Phase 1: Recherche de l'instruction à traiter

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Cycle d’exécution d’une instruction
44

 Le registre d'instruction contient maintenant le premier mot de

l'instruction qui peut être codée sur plusieurs mots. Ce premier mot
contient le code opératoire qui définit la nature de l'opération à
effectuer (addition, soustraction,...) et le nombre de mots de
l'instruction.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Cycle d’exécution d’une instruction
45

 Phase 2: Décodage de l’instruction et recherche de l'opérande

1. L'unité de commande transforme l'instruction en une suite de


commandes élémentaires nécessaires au traitement de
l'instruction.

2. Si l'instruction nécessite une donnée en provenance de la


mémoire, l'unité de commande récupère sa valeur sur le bus
de données.

3. L’opérande est stockée dans un registre.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Cycle d’exécution d’une instruction
46

 Phase 2: Décodage de l’instruction et recherche de l'opérande

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Cycle d’exécution d’une instruction
47

 Phase 3 : Exécution de l'instruction

1. Le micro-programme réalisant l'instruction est exécuté.

2. Les drapeaux sont positionnés (registre d'état).

3. L'unité de commande positionne le PC pour l'instruction


suivante.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur - Cycle d’exécution d’une instruction
48

 Phase 3 : Exécution de l'instruction

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur – Jeux d’instructions
49

 La première étape de la conception d’un microprocesseur est la

définition de son jeu d’instructions.

 Le jeu d’instructions décrit l’ensemble des opérations élémentaires que

le microprocesseur pourra exécuter.

 Il va donc en partie déterminer l’architecture du microprocesseur à

réaliser et notamment celle du séquenceur.

 A un même jeu d’instructions peut correspondre un grand nombre

d’implémentations différentes du microprocesseur.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur – Jeux d’instructions
50

 Types d’instructions: les instructions que l’on retrouve dans chaque

microprocesseur peuvent être classées en 4 groupes :


 Transfert de données pour charger ou sauvegarder en mémoire, effectuer

des transferts de registre à registre, etc…

 Opérations arithmétiques : addition, soustraction, division, multiplication

 Opérations logiques : ET, OU, NON, NAND, comparaison, test, etc…

 Contrôle de séquence : branchement, test, etc…

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur – Jeux d’instructions
51

 Codage : les instructions et leurs opérandes (paramètres) sont stockés

en mémoire principale.

 La taille totale d’une instruction (nombre de bits nécessaires pour la

représenter en mémoire) dépend du type d’instruction et aussi du type


d’opérande.

 Chaque instruction est toujours codée sur un nombre entier d’octets

afin de faciliter son décodage par le processeur.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur – Jeux d’instructions
52

 Une instruction est composée de deux champs :

 le code instruction, qui indique au processeur quelle instruction


réaliser?

 le champ opérande qui contient la donnée, ou la référence à une


donnée en mémoire (son adresse).

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur – Jeux d’instructions
53

 Mode d’adressage : un mode d'adressage définit la manière dont le

microprocesseur va accéder à l’opérande.

 Les différents modes d'adressage dépendent des microprocesseurs

mais on retrouve en général :


 l'adressage de registre où l’on traite la données contenue dans un
registre

 l'adressage immédiat où l’on définit immédiatement la valeur de la


donnée

 l'adressage direct où l’on traite une données en mémoire

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur – Jeux d’instructions
54

 Temps d’exécution : chaque instruction nécessite un certain nombre

de cycles d’horloges pour s’effectuer.

 Le nombre de cycles dépend de la complexité de l’instruction et aussi

du mode d’adressage.

 Il est plus long d’accéder à la mémoire principale qu’à un registre du

processeur.

 La durée d’un cycle dépend de la fréquence d’horloge du séquenceur.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur – Performance
55

 On peut caractériser la puissance d’un microprocesseur par le nombre

d’instructions qu’il est capable de traiter par seconde. Pour cela, on


définit :
 le CPI (Cycle Par Instruction) qui représente le nombre moyen de cycles
d’horloge nécessaire pour l’exécution d’une instruction pour un
microprocesseur donné.

 le MIPS (Millions d'Instructions Par Seconde) qui représente la puissance


de traitement du microprocesseur.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Microprocesseur – Performance
56

 Pour augmenter les performances d’un microprocesseur, on peut donc

soit augmenter la fréquence d'horloge (limitation matérielle), soit


diminuer le CPI (choix d'un jeu d'instruction adapté).

Architecture des ordinateurs Sup'Management


57

Les mémoires
Mémoires - Généralités
58

 Une mémoire est un dispositif capable :

 d'enregistrer une information,

 de la conserver ( mémoriser )

 et de la restituer ( possible de la lire ou la récupérer par la suite).

 Exemple de mémoire :

 La mémoire centrale

 Un disque dure

 Un flash disque

 La mémoire peut être dans le processeur ( des registres) , interne

(Mémoire centrale ou principale) ou externe (Mémoire secondaire ).

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoires - Capacité
59

 La capacité ( taille ) d’une mémoire est le nombre (quantité) d’informations

qu’on peut enregistrer ( mémoriser ) dans cette mémoire.

 La capacité peut s’exprimer en :

 Bit : un bit est l’élément de base pour la représentation de l’information .

 Octet : 1 Octet = 8 bits

 Kilo-octet (KO ) : 1 kilo-octet (KO )= 1024 octets = 210 octets

 Méga-octet ( MO) : 1 Méga-octet ( MO)= 1024 KO = 220 octets

 Géga-octet ( GO) :Géga-octet ( GO)=1024 MO = 230 octets

 Téra-octet (To) : 1 téra-octet (To)= 1024 Go =240 octets

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoires - Volatilité
60

 Si une mémoires perd sont contenu ( les informations ) lorsque la

sources d’alimentation est coupée alors la mémoire est dite volatile.

 Si une mémoire ne perd pas ( conserve ) sont contenu lorsque la

sources d’alimentation est coupée alors la mémoire est dite non volatile
( mémoire permanente ou stable).

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoires – Mode d’accès à l’information
61

 Sur une mémoire on peut effectuer l’opération de :

 lecture : récupérer / restituer une information à partir de la mémoire.

 écriture : enregistrer une nouvelle information ou modifier une information


déjà existante dans la mémoire.

 Il existe des mémoires qui offrent les deux modes lecteur/écriture , ces

mémoire s’appelles mémoires vives.

 Il existent des mémoires qui offrent uniquement la possibilité de la

lecture ( c’est pas possible de modifier le contenu ). Ces mémoires


s’appelles mémoires mortes.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoires – Temps d’accès
62

 C’est le temps nécessaire pour effectuer une opération de lecture ou

d’écriture.

 Par exemple pour l’opération de lecture , le temps d’accès est le temps

qui sépare la demande de la lecture de la disponibilité de l’information.

 Le temps d’accès est un critère important pour déterminer les

performances d’une mémoire ainsi que les performances d’une


machine.
Architecture des ordinateurs Sup'Management
Mémoires – Classification
63

 Les mémoires peuvent êtres classée en trois catégories selon la

technologie utilisée :
 Mémoire à semi-conducteur ( mémoire centrale, ROM, PROM,…..) : très
rapide mais de taille réduit.

 Mémoire magnétique ( disque dur, disquette,…) : moins rapide mais stocke


un volume d’informations très grand.

 Mémoire optique ( DVD, CDROM,..)

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoires – Classification
64

 Les mémoires à semi-conducteur

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire centrale
65

 La mémoire centrale (MC) représente l’espace de travail de l’ordinateur

( calculateur ).

 C’est l’organe principal de rangement des informations utilisées par le

processeur.

 Dans une machine (ordinateur / calculateur) pour exécuter un

programme il faut le charger ( copier ) dans la mémoire centrale .

 Le temps d’accès à la mémoire centrale et sa capacité sont deux

éléments qui influent sur le temps d’exécution d’un programme (


performance d’une machine ).

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire centrale - Caractéristiques
66

 La mémoire centrale est réalisé a base de semi-conducteurs.

 La mémoire centrale est une mémoire vive : accès en lecture et écriture.

 La mémoire centrale est dite à accès aléatoire (RAM : Random Acces

Memory) c'est-à-dire que le temps d'accès à l'information est


indépendant de sa place en mémoire.

 La mémoire centrale est volatile : la conservation de son contenu

nécessite la permanence de son alimentation électrique.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire centrale - Caractéristiques
67

 Un temps d’accès à une mémoire centrale est moyen mais plus rapide

que les mémoires magnétiques .

 La capacité d’une mémoire centrale est limitée mais il y a toujours une

possibilité d’une extension.

 Pour la communication avec les autres organes de l’ordinateur, la

mémoire centrale utilise les bus ( bus d’adresses et bus de données)

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire centrale - Types
68

 Il existe deux grandes familles des mémoires centrales : les mémoires

statiques (SRAM) et les mémoires dynamiques (DRAM).


 Les mémoires statiques sont à base de bascules de type D , elles possèdent
un faible taux d’intégration mais un temps d’accès rapide ( Utilisation pour
les mémoires cache ).

 Les mémoires dynamiques à base de condensateurs , ces mémoires


possèdent un très grand taux d’intégration, elle sont plus simples que les
mémoires statiques mais avec un temps d’accès plus long .

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire centrale – vue logique
69

 La mémoire centrale peut être vue comme un large vecteur ( tableau )

de mots ou octets.

 Un mot mémoire stocke une information sur n bits.

 un mot mémoire contient plusieurs cellules mémoire.

 Une cellule mémoire stock 1 seul bit .

 Chaque mot possède sa propre adresse.

 Une adresse est un numéro unique qui permet d’accéder à un mot

mémoire.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire centrale – vue logique
70

 Les adresses sont séquentielles (consécutives )

 La taille de l’adresse ( le nombre de bits ) dépend de la capacité de la

mémoire.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire centrale– Structure physique
71

 RAM (Registre d’adresse Mémoire ) : ce registre stock l’adresse du mot

à lire ou a écrire .

 RIM ( Registre d’information mémoire ) : stock l’information lu à

partir de la mémoire ou l’information à écrire dans la mémoire.

 Décodeur : permet de sélectionner un mot mémoire.

 R/W : commande de lecture/écriture , cette commande permet de lire

ou d’écrire dans la mémoire ( si R/W=1 alors lecture sinon écriture )

 Bus d’adresses de taille k bits

 Bus de données de taille n bits

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire centrale – structure physique
72

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire centrale – Sélection d’un mot
73

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire centrale – Calcul de capacité
74

 Soit k la taille du bus d’adresses ( taille du registre RAM) et n la taille

du bus de données ( taille du registre RIM ou la taille d’un mot


mémoire )

 On peut exprimer la capacité de la mémoire centrale soit en nombre de

mots mémoire ou en bits ( octets, kilo-octets,….)


 La capacité = 2k mots mémoire

 La capacité = 2k * n bits

 Exemple :

 Dans une mémoire la taille du bus d’adresses k=14 et la taille du bus de


données n=4. Calculer la capacité de cette mémoire ?
Architecture des ordinateurs Sup'Management
Mémoire centrale – Structure
75

 Dans une architecture à un seul processeur : le processeur à l’exclusivité

d’accéder à la mémoire. Le rendement de l’UC n’est conditionnée que par


le temps d’accès à la MC.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire centrale – Structure
76

 Si le calculateur possède plusieurs processeurs qui fonctionnent en

parallèle ( en même temps ), c’est possible que deux processeurs ou plus


demandent d’accéder à la mémoire à la même instant.

 Si la mémoire est structurée en un seul bloc alors un processeur peut

monopoliser la MC.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire modulaire
77

 La solution est de découper la mémoire en plusieurs modules.

 Plusieurs bus permettent d’accéder simultanément (en même temps) à la

MC.

 Possible d’avoir autant d’accès que de modules.

 On ne peut pas accéder simultanément à un module.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire modulaire -adressage
78

 L’adresse est divisée en deux parties :

 Les bits de poids forts pour sélectionner un module.

 Les bits de poids faibles pour sélectionner un mot dans un module.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire entrelacée
79

 Avec une MC modulaire , c’est possible qu’un processeur monopolise un

module ( par exemple il accède a des adresse consécutive ).

 Pour éviter ce problème :

 Un module est divisé en plusieurs Blocs .

 les adresses consécutive sont placé dans des bloc différents .

 Le nombre de blocs représente le degré d’entrelacement.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire entrelacée - adressage
80

 L’adresse est divisée en deux parties :

 Les bits de poids faible pour sélectionner le bloc.

 Les bits de poids forts pour sélectionner un mot dans le bloc.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire entrelacée - exemple
81

 une mémoire entrelacée avec un degré d’entrelacement égale à 4 , un bloc

est de taille de 4 mots

 4 blocs et la taille d’un bloc est égale à 4 mots de 4 bits  taille de la


mémoire est égale à 16 mots de 4 bits.

 Il existe 4 blocs  2 bits de poids faibles pour la sélection

 Les bits de poids forts pour sélectionner un mot dans un bloc.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Mémoire entrelacée - exemple
82

 une mémoire entrelacée avec un degré d’entrelacement égale à 4 , un bloc

est de taille de 4 mots

 4 blocs et la taille d’un bloc est égale à 4 mots de 4 bits  taille de la mémoire
est égale à 16 mots de 4 bits.

 Il existe 4 blocs  2 bits de poids faibles pour la sélection

 Les bits de poids forts pour sélectionner un mot dans un bloc.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Les mémoires modulaires entrelacées
83

 La MC est divisée en plusieurs modules

 Chaque module est divisé en n Blocs ( n le degré d’entrelacement)

 Pour sélectionner un mot :

 Il faut sélectionner le module ( bits de poids forts )

 Sélectionner le bloc dans le module ( bits de poids faibles )

 Sélectionner le mot dans le bloc ( les bits restant )

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Hiérarchie des mémoires
84

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Les mémoires caches
85

 Pourquoi a-t-on besoin de mémoire cache ?

 CPU 2Ghz = 1 cycle en 0.5 ns

 25ns DRAM = 1 accès en 50 cycles

 Même le plus rapide des disques dur a un temps d’accès de 10 millisecondes

o Avec un CPU de 2 GHz, le CPU attendant 10 ms gaspille 20 millions de


cycles d’horloge!

o Le processeur ne fonctionne pas au meilleur rythme

Architecture des ordinateurs Sup'Management


Les mémoires caches
86

 La mémoire cache (réalisé en SRAM: plus rapide et plus petite taille ) ou

antémémoire est une mémoire rapide de faible capacité ( par rapport à la


mémoire centrale ) utilisée comme mémoire tampon entre le CPU et la
mémoire centrale.

 Cette mémoire permet au CPU de faire moins d’accès à la mémoire

centrale et ainsi de gagner du temps.

 L’antémémoire est une mémoire associative, ce qui signifie que les

informations ne sont pas accessibles par une adresse, ce qui est le cas
dans la mémoire centrale, mais sont adressables par le contenu.

Architecture des ordinateurs Sup'Management


87

Les interfaces d’E/S

Architecture des ordinateurs


Sup'Management

Vous aimerez peut-être aussi