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S.

Laqtib

2022/2023

Architecture des
ordinateurs

Pr. Safaa Laqtib

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S.Laqtib

Informatique

• Le terme Informatique vient de la contraction de:

Information + automatique
• On fait souvent le raccourci informatique = ordinateur

• … Mais l’informatique remonte à bien plus loin que


l’ordinateur.

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Un peu d’histoire…
• Les premiers instruments servant à calculer

L’apparition des plus anciens abaques et


bouliers datent de -500

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Un peu d’histoire…

• La règle à calcul (ou règle à calculer) est un instrument mécanique


qui permet d’effectuer facilement des opérations arithmétiques
de multiplication et de division par simple déplacement
longitudinal d’un coulisseau gradué.

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La pascaline
La pascaline, initialement dénommée machine
d’arithmétique puis roue pascaline, est une calculatrice
mécanique inventée par Blaise Pascal et considérée comme
la première machine à calculer
Blaise Pascal 1623-1662

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S.Laqtib

1694: La machine arithmétique de Gottfried

Gottfried Wilhelm Leibniz


1646 -1716

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Historique : 1ère génération


1946-1957
• 1946 l’ENIAC (Electronic Numerical IntegratorAnd
Computer) 18000 Tubes – 30 tonnes
• Machines volumineuses et peu fiables
• Technologie à lampes, relais, résistances
• Exécute 40 000 opération/s
• Programmation par cartes perforées

J.Mauchly et J.Presper Eckert

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L'ENIAC, le premier ordinateur entièrement électronique construit


pour être Turing-complet. Il peut être reprogrammé pour résoudre,
en principe, tous les problèmes calculatoires.

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Historique : 2ème génération


1958- 1964
• Machines fiables
• Technologie à transistors
• Exécute 200 000 opérations/s
• Premiers langages de programmation
évolués (COBOL, FORTRAN, LISP)

Transistor Mini ordinateur DEC PDP-1 (91961)

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Transistor

• Un transistor est un composant électrique de base qui


modifie le flux de courant électrique.

• Les transistors sont les blocs de construction de circuits


intégrés, tels que les processeurs modernes contiennent des
millions de transistors individuels de taille microscopique.

• La plupart des transistors comportent trois points de


connexion, ou terminaux, pouvant être connectés à d'autres
transistors ou composants électriques.

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1960: IBM 360


Le premier ordinateur entièrement modulable

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Historique : 3ème génération


1965- 1971 4004 de INTEL(1971)

• Technologie des circuits intégrés


• Exécute 1 000 000 opération/s
• Avènement du système d’exploitation complexe
(UNIX, Pascal, Basic, CISC)
•1971 : premier microprocesseur 4004 de INTEL: Toutes les
composantes de la CPU sont réunies sur une même puce

PDP 8E (1965) 10

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Historique : 4ème génération


1972- 1977

• Exécute 10 000 000 opérations/s


• Avènement de réseaux de
machines
• Traitement distribué/réparti

Micral-N (1973)
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Historique : 5ème génération


1978
• Technologie VL/WSI (very large, wafer)
• Systémes distribués interactif
• Multimédia, traitement de données
non numériques: (textes, images, paroles)
• Parallélisme massif, client-serveur
• RISC

1980 IBM sort le PC (Personal


Computer) 12

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S.Laqtib

Les premiers ordinateurs avec


environnement graphique

Le premier
Apple
Macintosh
1984

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Loi de Moore

Croissance du nombre de transistors dans les microprocesseurs


Intel par rapport à la loi de Moore. 16
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2021/2022

Architecture des
ordinateurs: chap2
Architecture de base

Pr. Safaa Laqtib

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Vocabulaire…
Ordinateur
Machine électronique programmable capable de réaliser des
calculs logiques sur des nombres binaires.

C’est une machine programmable


C’est une machine Hardware
Software
Le fonctionnement d’un ordinateur est
basé sur une architecture matérielle Le Software est constitué de deux logiciels qui
(processeur, support de stockage, sont Le logiciel de base et le logiciel
interfaces utilisateurs, les entres-sorties d'application. Le Software est la partie
immatérielle ou la partie intelligente de
l'ordinateur

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S.Laqtib

Système d'exploitation …
.

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S.Laqtib

Architecture de base

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Structure générale d'un ordinateur


• Un ordinateur, d'une manière générale, est constitué
• D’un Processeur , mémoire principale, et des périphériques
• Le Microprocessor (ou Processeur)
• La mémoire centrale est constituée d’une:
• mémoire vive (RAM : Random Access Memory)
• mémoire morte (ROM : Read Only Memory)
• Les périphériques sont composés de:
• périphériques d'entrée
• périphériques de sortie
• périphérique de sauvegardes (Mémoires externes)

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S.Laqtib

Le processeur
 L'unité de traitement est un circuit qui s'occupe de faire des calculs et de
manipuler l'information provenant des entrées-sorties ou récupérée dans la
mémoire. Dans les ordinateurs, l'unité de traitement porte le nom
de processeur, ou encore de Central Processing Unit, abrévié en CPU.

 Tout processeur est conçu pour effectuer un nombre limité d'opérations bien
précises, comme des calculs, des échanges de données avec la mémoire, etc. Ces
opérations sont appelées des instructions

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Le processeur : Quel est le rôle du CPU ou


microprocesseur dans un PC ?
 Il recherche et récupère les instructions données par les programmes dans la
RAM (mémoire).

 Il interprète ensuite chaque instruction reçue et la transforme en opération dont


il lance l'exécution puis l'affichage à l'écran.

 En résumé, le CPU sert d'interface entre les échanges de données et les différents
composants du PC comme le disque dur, la mémoire vive, la carte son, la carte
graphique.

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La mémoire
 La Mémoire Principale (MP) permet de stocker de l’information.
• Nous appelons « information » tout ensemble de données (textes, nombres,
sons, images, etc) ou instructions . Toute information est manipulée sous forme
binaire par le processeur.
• La mémoire est divisée en emplacements de taille fixe (en général 1 octet = 8
bits) utilisés pour stocker instructions et données.
Emplacement Adresse

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Mémoire principale & processeur

Les deux principaux constituants d’un ordinateur sont la mémoire


principale et le processeur ou CPU (Central Processing Unit).
• Tout processeur est conçu pour exécuter une suite d'instructions
dans l'ordre demandé, cette suite s'appelant un programme. Ce
que fait le processeur est défini la suite d'instructions qu'il
exécute, par le programme qu'on lui demande de faire.
• C’est avec cette mémoire que travail notre CPU. La RAM stocke
les instructions des programmes ainsi que les résultats de
l’exécution du processeur.

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Traitement d’une instruction

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L'architecture Harvard
• Avec l'architecture Harvard, le processeur sait faire la distinction entre
programme et données. Les données sont stockées dans la mémoire RAM, le
programme est stocké dans la mémoire ROM. Les deux sont séparés, accédés par
le processeur sur des bus séparés, et c'est ce qui permet de faire la différence
entre les deux

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L'architecture Von Neumann


• Avec l'architecture Von Neumann, permet de copier des programmes et de
les exécuter dans la RAM. La mémoire RAM sert alors en partie de
mémoire programme, en partie de mémoire travail.

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Vocabulaire…

Informatique
• Science du traitement de l'information.
Système informatique
• Ensemble des moyens logiciels & matériels nécessaires
pour satisfaire les besoins informatiques des utilisateurs.

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Machines multicouches

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Machines multicouches

• Niveau 0 Couche logique


numérique ou couche physique
• Le niveau 0 est aussi appelé le
niveau physique, à ce niveau
c’est des composants
logiques (portes logiques) qui
sont manipulées.
• la manipulation des bits 0 et 1.

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Machines multicouches

Niveau 1 Couche microarchitecture


• L' ALU et les registres construits à partir
des circuits logiques du niveau précédent .
• L' ALU fait des opérations arithmétiques et
logiques à partir de données contenues
dans les registres où il range aussi les
résultats de ses calculs. Ce mécanisme est
commandé, soit par un microprogramme
qui interprète les instructions du niveau
suivant, soit directement par le matériel .

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S.Laqtib

Machines multicouches

Niveau 2 Couche « langage machine » ou


Couche ISA (Instruction Set Architecture)
• Elle développe l'architecture du jeu d'instructions
entre 50 et 300 instructions que doivent connaître
ceux qui programment la machine en langage
assembler. Elle est la vision que les compilateurs ont
de la machine.

• Ces instructions machines permettent d'effectuer


des opérations élémentaires (addition, fonctions
logiques…) . Le jeu d'instructions définit quelles
sont les instructions supportées par le processeur.

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S.Laqtib

Machines multicouches

Niveau 3 Couche système


d'exploitation
• Pour les programmeurs système,
cette couche ajoute aux instructions
de la couche ISA de nouvelles
instructions essentielles pour
l'écriture du système d'exploitation.

• Ces dernières sont souvent appelées


appels système ( system calls )

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S.Laqtib

Machines multicouches

Niveau 4 Couche langage


d'assemblage
• L’assembleur permet d’opérer
directement sur le processeur, la
mémoire ou les périphériques. Sa
syntaxe est simple, pour ne pas dire
rudimentaire, et toutes les opérations
possibles ne sont faites qu’à l’aide de
quelques instructions comme mov,
push, pop

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S.Laqtib

Machines multicouches

Niveau 5 Couche langage


d'application
• Les langages évolués permettent de
se préoccuper uniquement de la
logique du programme sans se
soucier de l'organisation matérielle
de la machine

• Basic, Pascal / Delphi, C / C++, Java,


Python, Perl, PHP

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2021/2022

Architecture des
ordinateurs: chap3 Les
composants d’un ordi

Pr. Safaa Laqtib

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S.Laqtib

Le BIOS (Basic Input Output System)


Le bios est un composant très important pour démarrer un ordinateur.
Il comporte un petit programme qui permet d’initialiser les différents
composants et c’est lui qui charge le système d’exploitation de la
machine.
Paramètres
 Stockés dans une petite mémoire “RAM CMOS” nonvolatile
 Mémoire alimentée par batterie (2-10 ans de longévité)

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La RAM CMOS
CMOS (complementary metal-oxide semiconductor )
 technologie de circuit intégré
 utilise une voltage plus bas que le TTL (3.3V plutôt que 5V) et qui
consomme moins de puissance que le TTL.

RAM CMOS
 contient plusieurs informations relatives au matériel d’un PC telles
que les types de disque dur, de clavier, d’écran et de chipset.
 contient aussi la date et le temps du système qui est mis à jour par
un RTC (Real Time Clock, un circuit qui compte le temps, alimenté
aussi par la pile).
 L’information contenue dans la RAM CMOS est utilisée par
le BIOS.

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BIOS & CMOS

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S.Laqtib

Les rôles du BIOS


1. Test de l’ordinateur (POST)
2. Lancer le système d’exploitation
3. Acquérir et maintenir l’information de base sur les
périphériques du système.
4. Fournir une librairie de fonctions au système
d’exploitation afin de contrôler les périphériques (sous la
forme d’interruptions).

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Le POST: Power On Self


Test
Les tests suivants sont effectués dans l’ordre sur les ordinateurs:

1. Test du microprocesseur lui-même (test des


registres en écriture et en lecture) 6. Test du clavier

2. Test de la ROM contenant le programme de 7. Vérification de la présence d’un lecteur de

démarrage et le BIOS disquette ou d’un disque dur

3. Initialisation du contrôleur de mémoire 8. Test de l’imprimante et des ports de

4. Test des 16 premiers K de mémoire RAM communication

5. Test de l’adaptateur d’écran et affichage


du curseur

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Démarrer un ordinateur
(“bootstrapping”)

1. Exécution du “bootstrap loader”, qui est


stocké dans une ROM par BIOS

2. Le bootstrap “trouve” l’emplacement du


système d’exploitation sur le disque dur
(habituellement toujours au même endroit)

3. Le bootstrap copie le SE en RAM

4. L'affichage de SE

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S.Laqtib

La carte mère
Définition:

Carte mère (motherboard en anglais) est un circuit imprimé


servant à interconnecter toutes les composantes d'un micro-
ordinateur. Comme elle permet aux différentes parties d’un micro-
ordinateur de communiquer entre elles, la carte mère est, d’une
certaine façon, le système nerveux du micro-ordinateur.

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S.Laqtib

La carte mère

C hipset

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S.Laqtib

La carte mère

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S.Laqtib

La carte mère

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S.Laqtib

La carte mère
Les éléments de la carte mère (1)

un ou plusieurs connecteurs d’alimentation électrique : ces connecteurs


fournissent la carte mère en électricité
le BIOS : un petit programme enregistré dans une puce, qui gère
l’interface de bas niveau entre le micro-processeur et certains
périphériques et qui exécute les instructions lors du démarrage du micro-
ordinateur;
le CMOS : une petite mémoire qui conserve certaines informations
importantes (comme la configuration de l’ordinateur, la date et l’heure)
même lorsque l’ordinateur n’est pas alimenté en électricité .
la pile électrique du CMOS : elle fournit l’électricité nécessaire au
fonctionnement du CMOS .

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S.Laqtib

La carte mère
Les éléments de la carte mère (2)

l'horloge interne est le processus qui sert à fournir la date et l'heure en


temps réel ( souvent abrégé RTC, Real Time Clock) aux logiciels
le support du micro-processeur (souvent appelé socket) : il s’agit d’un
réceptacle qui reçoit le micro-processeur et le relie au reste du micro-
ordinateur.
le chipset : un circuit électronique qui gère les transferts de données
entre les différentes composantes de l’ordinateur (micro-processeur,
mémoire vive, disque dur, etc…) ;

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S.Laqtib

La carte mère

Les différents connecteurs d’entrées-sorties (3)

1. les ports USB pour la connexion de périphériques récents,


2. les connecteurs RJ45 pour la connexion à un réseau informatique,
3. les connecteurs VGA pour la connexion d’un moniteur d'ordinateur,

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S.Laqtib

La carte mère
Les différents connecteurs d’entrées-sorties (4)
6.les connecteurs IDE ou Serial ATA I ou II pour la connexion
de périphériques de stockage comme les disques durs ;
7.les connecteurs d'extension : ce sont des réceptacles pouvant
accueillir des cartes d’extension (ces cartes sont utilisées pour ajouter
des fonctionnalités ou augmenter la performance d’un micro-ordinateur,
par exemple une carte graphique peut être ajoutée à un ordinateur
pour améliorer la qualité de l’affichage sur le moniteur). Ces ports sont
appelés ports PCI et sur des cartes mères plus récentes PCI Express

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S.Laqtib

Carte mère Socket 775

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S.Laqtib

la carte graphique

Une carte graphique ou carte


vidéo (anciennement, est un
périphérique graphique ou
carte d'extension d’ordinateur
dont le rôle est de produire une
image affichable sur un écran.

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S.Laqtib

Représentation des images

 Les images numériques sont constituées de milliers ou de millions de pixels


(picture elements), que nous pouvons voir une fois que nous avons zoomé
suffisamment.
 Chacun des pixels de l'image est représenté par un ensemble de bits.
 Cela donne lieu à trois types d'images:
1. Image noir et blanc
2. Image niveau de gris
3. Image couleur

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S.Laqtib

Représentation des images-Noir


 Une image noir et blanc est une image numérique qui n’a que deux valeurs
possibles pour chaque pixel. Chaque pixel est soit noir, soit blanc. Il faut alors un
seul bit pour coder un pixel (0 pour noir, 1 pour blanc).

pixels

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S.Laqtib

Représentation des images-Niveau gris


 Dans les images en niveaux de gris, les pixels de l'image sont
représentés sur 8 bits (1 octet). Nous avons alors 256 possibilités
(nous disons 256 niveaux de gris). La valeur 0 correspond au noir et
la valeur 255 correspond au blanc. Les valeurs intermédiaires sont
plus ou moins gris foncé.
pixels

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S.Laqtib

Représentation des images-Couleur

 Chaque pixel reçoit directement les valeurs des trois canaux RVB (rouge- vert-
bleu, RGB), chaque composante RVB exige un octet (8 bits) pour pouvoir
afficher 256 intensités différentes du canal, chaque pixel sera donc représenté
par 24 bits. Ceci nous permet d'obtenir en fin du compte 256 x 256 x 256 =
16,777,216 couleurs différentes.

Pixels

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S.Laqtib

Représentation des images-RVB

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S.Laqtib

la carte graphique (Schéma)

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S.Laqtib

la carte graphique (Architecture interne )

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S.Laqtib

la carte graphique
Les principaux composants d'une carte vidéo sont :
• Un processeur graphique.
• La mémoire vidéo.
• Le RAMDAC.
• Le BIOS vidéo.
• L'Interface.
• La Connectique.
En plus de ces composants elle se caractérise par :
• Le bus utilisé (isa, pci, agp).
• Son convertisseur digital-analogique.

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S.Laqtib

Fonctionnement de la carte graphique :


Fonctionnement des composants :
-Un processeur graphique, constituant le cœur de la carte et chargé
de traiter les images en fonction de la résolution et de la profondeur de
codage sélectionnée. En raison de la température que peut atteindre le
processeur graphique, il est parfois surmonté d'un radiateur et d'un
ventilateur.
- La mémoire vidéo chargée de conserver les images traitées par
le processeur graphique avant l'affichage. On parle généralement de
frame buffer pour désigner la partie de la mémoire vidéo servant à
stocker les images avant affichage

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S.Laqtib

Fonctionnement de la carte graphique :


-Le RAMDAC (random access memory digital-analog converter) permet
de convertir les images numériques stockées en signaux analogiques à
envoyer au moniteur.
- Le BIOS vidéo : il contient les paramètres de la carte graphique, notamment
les modes graphiques que celle-ci supporte.
-L'Interface : Il s'agit du type de bus utilisé pour connecter la carte graphique
à la carte-mère. Le port AGP est ainsi spécialement prévu pour accepter
des débits important de données, nécessaire pour l'affichage de séquences
vidéo o 3D.
La Connectique : Les cartes graphiques sont généralement équipées
d'un connecteur VGA 15 broches (3 séries de 5 broches), généralement de
couleur bleue, permettant d'envoyer 3 signaux analogiques à l'écran
correspondant aux composantes rouges, bleues et vertes de l'image.

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S.Laqtib

la carte graphique (Connexion à la carte


mère )

Connecteur AGP : AGP


(Accelerated Graphics Port)
AGP est un type de connecteur
d'extension conçu
spécifiquement pour cartes
graphiques. Il a été développé en
1996 comme alternative au PCI la
norme.

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S.Laqtib

la carte graphique (Connexion à la carte


mère )
Le PCI : L'interface PCI ( Peripheral
Component Interconnect) est un
standard de bus local (interne)
permettant de connecter des cartes
d'extension sur la carte
mère d'un ordinateur.

seules les anciennes cartes ou les


cartes d'entrée de gamme utilisent
ce bus de nos jours, le PCI-Express
offrant de bien meilleures
performances pour les cartes
modernes.

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S.Laqtib

la carte graphique (Connexion à la carte


mère )

Le PCI Express : PCI Express est donc


une technologie de port de
connexion interne aux cartes mères.
Il succède à PCI et AGP.
C’est un connecteur qui sert
à connecter des cartes
d’extension sur la carte mère d’un
ordinateur. Cela peut-être une carte
graphique, Audio, réseau ou SSD.

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S.Laqtib

la carte graphique (Connexions vers


l'extérieur )
L'interface DVI (Digital Video Interface):
La nouvelle connexion Digital Visual Interface permet de
transmettre la vidéo numérique non compressée via l’un des
trois modes différents suivant :

DVI-I (Intégré), il combine à la fois numérique et analogique


dans le même connecteur
DVI-D (numérique), il prend en charge les signaux
numériques uniquement
DVI-A (analogique), il prend en charge l’analogique
uniquement.

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S.Laqtib

la carte graphique (Connexions vers


l'extérieur )

Les câbles Video Graphics Array,


plus connu sous le nom
VGA pour "Video Graphics
Array" est une connectique
analogique permettant de
transmettre des signaux vidéo
uniquement.

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S.Laqtib

la carte graphique (Connexions vers


l'extérieur )
High-Definition Multimedia
Interface
High-Definition Multimedia
Interface (HDMI) est un standard
et interface audio/vidéo
totalement numérique pour
transmettre des flux chiffrés
constitués de données vidéo non
compressées et des données
audio pouvant être compressées.
Elle est destinée au marché
grand public.

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S.Laqtib

la carte Son

La carte son, est une interface


audio numérique qui transforme
un signal analogique en signal
numérique et inversement.
également appelée carte audio,
gère les entrées et les sorties des
sons de l'ordinateur.

Elle est intégrée à la carte mère


Ou connectée à celleci grâce au
port PCI.

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S.Laqtib

la carte Son ( Architecture interne )

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S.Laqtib

Fonctionnement de la carte Son

 La carte son repose généralement sur un processeur DSP (Digital Signal


Processor) pour le traitement des signaux audio, qui communique avec
le processeur central (CPU) via le bus d'extension de l'ordinateur (PCI
ou PCI-E).

 Elle est équipée de convertisseurs analogique-numérique (CAN) pour


numériser des signaux externes (micro…), et de convertisseurs
numérique-analogique (CNA) pour restituer les signaux audibles vers les
enceintes ou le casque.

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S.Laqtib

la carte Son (Connecteurs d'entrées-sorties externes )

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S.Laqtib

Le disque dur
• Le disque dur est l'un des composants (ou
périphérique) de l'ordinateur servant à
conserver les données de manière persistante,
contrairement à la mémoire vive, qui est
volatile.

• On qualifie également les média de stockage


de grande capacité de mémoires de masse.
• Le disque dur contient le système d’exploitation
(ex. Windows), vos programmes installés ainsi
que vos données personnelles.

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S.Laqtib

Le disque dur
• Le stockage de l’information dépend du support utilisé:
 Magnétique: HDD, Hard Disk Drive
 Electronique(Flash): SSD, Solid State Drive
 Le Disque Solid State Hybrid Drive (SSHD)

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S.Laqtib

Organisation interne

Ils sont constitués de plusieurs éléments :

1. Un plateau (ou plusieurs)


2. Un axe sur roulements.
3. Une tête de lecture écriture,
Une carte électronique, permettant de
traiter les opérations de lecture/écritures
5. Un connecteur d'alimentation Des têtes
de lecture
Fabricants de disques dur Maxtor, Hitach
i, Seagate, Western Digital

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S.Laqtib

Organisation interne
Un disque dur est constitué d'un ou plusieurs plateaux empilés
sur lesquels une co uche magnétique est déposée.

Entre ces plateaux passent des têtes


de lecture/écriture solidaires d'un bras qui
autorise le déplacement des têtes sur toute
la surface du disque. Ces têtes se baissent
et se soulèvent pour pouvoir lire
l'information ou l'écrire

Les plateaux tournent à une vitesse de 4200, 5400,7200, 10000, 12000 ou


15000 tr/min.
Plus la vitesse de rotation est importante, plus le disque est
performant.

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S.Laqtib

Principe de fonctionnement

Les disques tournent très


rapidement autour d'un axe (à
plusieurs milliers de tours par minute
actuellement) dans le sens inverse
des aiguilles d'une montre.

Un ordinateur fonctionne de manière


binaire, c'est-à-dire que les données
sont stockées sous forme de 0 et de
1. Il existe sur les disques durs des
millions de ces bits, stockés
très proches les uns des autres sur
les pistes

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S.Laqtib

Principe de lecture / écriture


Les têtes de lecture/écriture sont dites « inductives », c'est-à-
dire qu'elles sont capables de générer un champ magnétique.

C'est notamment le cas lors de l'écriture : les têtes, en créant des


champs positifs ou négatifs, ce qui se traduira lors du passage en
lecture par un courant dans la tête de lecture, qui sera ensuite
transformé par un convertisseur analogique numérique (CAN) en
0 et en 1 compréhensibles par l'ordinateur.

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S.Laqtib

Principe de lecture / écriture


Pour écrire : On fait passer un courant électrique dans la
bobine ce qui crée un champ magnétique.

Exemple: representation de 1001 dans sens positif

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S.Laqtib

Organisation interne
Un disque dur est constitué non pas d'un seul disque,
mais de plusieurs disques rigides en métal, en verre ou
en céramique, empilés à une très faible distance les uns
des autres et appelés plateaux (en anglais platters).
~

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S.Laqtib

Organisation interne

Des pistes (sur les 2 faces) : Données


organisées en cercles concentriques,
créées par un formatage bas niveau

Un Cylindre L'ensemble des données


situées sur une méme pistes et sur des
plateaux différents.

Des secteurs (de 512 octets en général)


Le secteur est la plus petite unité physique
de stockage sur un support de donnée. Sa
capacité est au minimum de 512 octets.

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S.Laqtib

Grandeurs caractéristiques
et performances
Exemple: (A) plateau , (B) bras , (C) tête
(D) cylindre , (E) piste , (F) secteur
Capacité (en Go)
• le nombre de cylindres (D) (= nombre de
pistes)
• le nombre de têtes de lecture/écriture (C)
• le nombre de secteurs par piste (F)
• Le nombre d’octets par secteur (512)
• On peut calculer la capacité d'un disque dur
𝑪𝒂𝒑𝒂𝒄𝒊𝒕é =D × C × F ×512
𝑪𝒂𝒑𝒂𝒄𝒊𝒕é = nb de cylindres × nb de têtes de lecture/écriture
×nb de secteurs par piste × nb d’octet par secteur(512)

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S.Laqtib

Grandeurs caractéristiques
et performances

Taux de transfert (débit)


• Le taux de transfert indique le nombre de ko que l'on peut
transférer en une seconde.
• Le taux de transfert(débit) est calculé par :

Débit = vitesse de rotation /60 × nombre de


secteur par piste × nombre d’octet par secteur(512)

84
S.Laqtib

Grandeurs caractéristiques
et performances

Temps de latence (en seconde)


• Le temps de latence représente le temps entre lequel le
disque a trouvé la piste et où il trouve les données.
• Le temps de latence est donné par la formule suivante :

𝑻𝒍𝒂𝒕𝒆𝒏𝒄𝒆= (60 / vitesse de rotation)/ 2

Exemple: Pour un disque tournant à 10000 tr/min le


temps de latence en ms est de 3 ms.

85
S.Laqtib

Grandeurs caractéristiques
et performances

Temps de déplacement moyen


Temps nécessaire au passage sur la piste suivante

• Temps de lecture d’un secteur (en seconde)

𝑻𝒍ecture secteur= (60 / vitesse de rotation)/ nombre


de secteur par piste

86
S.Laqtib

Grandeurs caractéristiques
et performances

Temps moyen d'accès


Intervalle de temps entre la réception d'une requête et la
mise à disposition des données.
Temps moyen d’accès = Temps de déplacement moyen +
Temps de latence + Temps de lecture d’un secteur

87
S.Laqtib

Exercice 1

• Nous disposons d’un disque dur ayant 1020 cylindres, 63


secteurs par piste, 512 octets par secteur et 250 têtes, une
vitesse de rotation de 7200 tours/minute, un temps de
déplacement moyen de 8ms et un temps de déplacement
minimal de 2ms.
• Calculer les caractéristiques du disque dur suivantes:
• Sa capacité en Go
• Son débit en Mo/s
• Son temps d’accès en ms (avec le temps de latence en
ms, Temps de lecture d’un secteur en ms)

88
S.Laqtib

Solution

• La capacité du disque = nombre de cylindres xnombre de


• secteurs/piste x nombre d’octets/secteurs x nombre de têtes

• capacité = 1020 x 63 x 512 x 250= 8,22528 Go

Le Débit du disque dur égale à la vitesse de rotation /60 ×nombre


de secteur par piste ×nombre d’octet par secteur(512)
Le débit du disque dur = 7200/60 x 63 x 512 = 3,87072 Mo/s

89
S.Laqtib

Solution (suite)

• Le temps moyen d'accès est le temps moyen entre la demande de lecture


d’un secteur et la mise à disposition du résultat sur l’interface :
Temps d’accès (moyen) = Temps de déplacement moyen + Temps
de latence + Temps de lecture d’un secteur

Temps de latence = (60/7200)/2 = 4,16 ms


Temps de lecture du secteur = (60/7200)/63 = 0,13 ms
Le temps d’accès moyen =8ms + 4,16ms + 0,13ms = 12,29 ms

90
S.Laqtib

Exercice 2
Prenons 2 disques aux caractéristiques suivantes :
Disque 1 : Disque 2 :
Vitesse de rotation : 7200tr/mn Vitesse de rotation : 5400tr/mn
Nombre de secteurs/piste: 32 Nombre de secteurs/piste
Octets /secteur : 512 : 32 Octets /secteur : 512
Temps de déplacement moyen : Temps de déplacement moyen :
9ms 4ms
Temps de déplacement minimum : Temps de déplacement minimum
3ms : 2 ms
Nombre de plateaux : 128 Nombre de plateaux : 128

1. Calculer le débit de chaque disque.


2. Calculer le temps d'accès moyen.

91
S.Laqtib

Solution

Disque 1 : Disque 2 :
• Débit : 7200/60 * 32*512 • Débit : 5400/60 * 32*512
= 1966080 octets/s = 1474560 octets/s
• Temps de latence : 4,16ms • Temps de latence : 5,55 ms
• Temps de lecture d'un • Temps de lecture d'un
secteur : 0,26 ms secteur : 0,36 ms
• Temps d'accès : 9 + 4.16 • Temps d'accès : 4 + 5,55
+ 0,26 = 13,42 ms + 0,36 = 9,91ms

92
S.Laqtib

Interface des disques durs

• Les principales interfaces pour disques durs sont les


suivantes :
• IDE ou ATA ou P-ATA: le format le plus
courant pour les ordinateurs des années 2000 ;

• Serial ATA ;

• SCSI ;

93
S.Laqtib

Disque Solid State (SSD)

Le disque dur SSD


Les disques durs SSD utilisent une mémoire flash (et non
mécanique comme les HDD) pour stocker l’information. Ils
offrent une durabilité améliorée et une performance
supérieure aux disques durs HDD. Néanmoins, ces
derniers présentent une capacité de stockage généralement
plus élevée.

94
S.Laqtib

Disque Solid State (SSD)

Les disques SSD:

• Plus réactifs (temps d'accès réduits)


• Plus robustes (pas de parties mobiles)
• Plus chers

utilisent de la mémoire Flash comme support


De stockage

il s’agit du même principe de stockage que pour


les clés USB

95
S.Laqtib

Disque Solid State (SSD)


Principe de fonctionnement (Lecture/écriture )

Le MOSFET (Metal Oxide Semi-conductor Field Effect Transistor,


ou transistor à effet de champ à oxyde métallique) est un type
particulier de transistor.

96
S.Laqtib

Disque Solid State (SSD)


Principe de fonctionnement (Lecture/écriture)

La grille flottante : origine de l’effet mémoire

Si on ne considère que la grille flottante, elle peut être


dans deux états :

chargée électriquement, en électrons.

non-chargée électriquement (neutre en charges).

97
S.Laqtib

Disque Solid State (SSD)


Principe de fonctionnement (Lecture/écriture)

chargée électriquement, en électrons.


Si cette grille est chargée en électrons, ces derniers vont
repousser tous les électrons du semi-conducteur P. Si on
applique une tension sur la base, le champ électrique
produit ne suffira pas à attirer les électrons dans le bloc
P, car la grille l’en empêche

98
S.Laqtib

Disque Solid State (SSD)


Principe de fonctionnement (Lecture/écriture)

non-chargée électriquement (neutre en charges).


Au contraire, si la grille est neutre (déchargée) et qu’une
tension est appliquée sur la base, le champ électrique
pourra attirer les électrons de la partie P sans que ceux-ci
soient repoussés : le transistor devient alors passant :

99
S.Laqtib

Disque Solid State (SSD)


Principe de fonctionnement (Stockage/Effet mémoire)

Pour l'effet mémoire, c’est une toute autre histoire. En effet,


la fonction mémoire est assurée par un composant
électrique isolé du reste du circuit. À priori, modifier cette
charge n’est pas possible. Mais il y a une astuce, et pour
ça il faut faire appel à la physique quantique et
l’effet tunnel.

les électrons comme toutes les particules peuvent être vues


comme une onde. Onde et particule sont en fait
différentes approches pour visualiser une seule et même
entité (un électron).

100
S.Laqtib

Disque Solid State (SSD)


Principe de fonctionnement (Stockage/Effet mémoire)

101
S.Laqtib

Disque Solid State (SSD)


Principe de fonctionnement (Stockage/Effet mémoire)

Ainsi, si la barrière de potentiel n’est pas épaisse, l’énergie


de la fonction d’onde est non-nulle quand elle arrive de
l’autre côté de la barrière de potentiel : l’électron arrive
à s’échapper de l’autre côté

102
S.Laqtib

Disque Solid State (SSD)


Principe de fonctionnement (Stockage/Effet mémoire)

Si on utilise une barrière plus large, alors l’onde n'arrive pas


à traverser la barrière de potentiel, que dans les faits, rien
ne passe de l’autre côté : la grille peut alors rester
chargée durant des années.

103
S.Laqtib

Solid State Hybrid Drive


(SSHD)

Le disque dur SSHD


• L’idée avec un SSHD est de profiter de la performance du premier (SSD) et
de la capacité de stockage du second (HDD). Les données, fichiers ou
logiciels souvent utilisés seront mis en cache sur le SSD – une sorte de
copie – pour y accéder plus rapidement.
• La répartition des données entre la partie SSD et les plateaux traditionnels
se décide au niveau du contrôleur du disque SSHD. C’est en effet lui qui
décide de déplacer les données les plus sollicitées vers la mémoire flash.

104
S.Laqtib

Architecture des ordinateurs:


chapitre 4 Les Bus et
Mémoires

Pr. Safaa Laqtib

105
S.Laqtib

Les Bus

 Un bus en informatique désigne l’ensemble des liaisons électrique (de


circuits imprimés, etc.) utilisées par plusieurs éléments matériels afin de
communiquer entre eux.

 C’est un trajet électrique à travers lequel le processeur communique avec


les périphériques internes et externes connectés à l'ordinateur.

 Les bus permettent la transmission d'information entre les composants


d'un ordinateur (processeur, mémoire, carte graphique, ...).

 La taille du bus d'ordinateur détermine la quantité de données qui peut


être transférées à un moment.

106
S.Laqtib

Les Bus

107
S.Laqtib

Les Bus
Les différents types de bus

Le bus systéme (ou bus processeur):


 Canal de communication entre le microprocesseur et les
autres composants.
 Bus le plus rapide du systéme.
Le bus mémoire:
 Assure le transfert des données entre le microprocesseur et la
mémoire vive (RAM).

108
S.Laqtib

Les Bus (Mémoire/ Bus)

109
S.Laqtib

Les Bus
Les différents types de bus

Les bus E/S


assurent la transmission des données à traiter entre les différents
éléments de I'ordinateur.

les bus E/S de périphériques, à travers lequel les périphériques se


parlent entre eux et avec l'ordinateur.

les bus E/S d’expansion, permettent l'ajout de cartes d’extensions


dans I'ordinateur pour obtenir de nouvelles fonctionnalités.

110
S.Laqtib

Les Bus (E/S)

111
S.Laqtib

Les Bus
Caractéristique d’un bus
Largeur: le bus comporte un nombre de lignes paralléles, chacune d’entre-
elles laissant passer un seul bit à la fois. Désigne le nombre de bits qu'un bus
peut transmettre simultanément.
Fréquence: exprimée en mégahertz (MHz), le nombre de paquets de
données envoyés ou reçus par seconde.
Bande passante: Aussi appelée taux de transfert, représente le débit
maximum auquel peuvent circuler les données. Elle s'exprime en méga octets
par seconde . Si un bus 16 bits évolue a une fréquence de 8 MHz (1 Hertz =
1 impulsions/s), on peut estimer sa bande passante théorique maximale à :
8 x 16 = 128 Mbits/s = 16 Mo/s (1 octet équivaut à 8 bits).

112
S.Laqtib

Les Bus E/S d'expansions

113
S.Laqtib

ISA (Industry Standard Architecture)

1981: Permettait le bus mastering, c'est-à-dire qu'il permettait de


communiquer directement avec les autres périphériques sans passer par
le processeur

§ Largeur: 8 bits § Largeur: 16 bits


§ Fréquence: 4,77 MHz § Fréquence: 8,33 MHz

114
S.Laqtib

MCA (Micro Channel Architecture)


Le bus MCA
1987: IBM tente d'imposer un nouveau standard, le bus MCA.
 Largeur: 16 et 32 bits
 Fréquence: 10 MHz
 Bande passante: 40 Mo/s

115
S.Laqtib

EISA (Extended Industry Standard Architecture)


Le bus EISA
1988: Le bus EISA utilisait des connecteurs de même dimension que
le connecteur ISA, mais avec 4 rangées de contacts au lieu de 2.
Ø Largeur: 32 bits
Ø Fréquence: 8,33 MHz
Ø Bande passante: 33,32 Mo/s

116
S.Laqtib

Les bus d'expansion locaux


Le problème: les bus E/S expansion présenté jusqu’ici sont trés
lents, ils sont devenus de véritable goulet d'étranglement.

 Quel intérét de posséder un microprocesseur cadencé a 66


MHz si le taux de transfert des données sur le bus d'E/S ne peut
excéder 8 MHz ?

La solution: déplacer certains connecteurs d'extension du bus E/S


expansion un endroit OÙ ils peuvent bénéficier de la vitesse élevée
du bus processeur. Cette architecture porte le nom de bus local
(local bus).

117
S.Laqtib

Les bus d'expansion locaux

118
S.Laqtib

Le bus VLB (VESA Local Bus)


1992: l'association VESA propose le bus VLB.
 Largeur: 32 bits
 Fréquence: 33 MHz
 Bande passante: 132 Mo/s
 Meilleures performance avec le 486 d’Intel

Un connecteur VLB se présente sous la forme d'un slot supplémentaire de


112 contacts dans le prolongement du connecteur ISA.

119
S.Laqtib

PCI(Peripheral Component Interconnect)

1992: Intel propose le bus PCI, est un standard de bus local (interne)
permettant de connecter des cartes d'extension sur la carte mère d'un
ordinateur

 Largeur: 32 bits / 64 bits


 Fréquence: 33 MHz / 66 MHz
 Bande passante: 132 Mo/s / 528 Mo/s

120
S.Laqtib

Les Bus PCI, PCIe

121
S.Laqtib

Le bus AGP (Accelerated Graphics Port)

1997: L'AGP est mis au point et introduit par Intel ,était un port interne
destiné exclusivement aux cartes graphiques.

 Largeur: 32 bits
 Fréquence: 66 MHz
 Bande passante: 264 Mo/s (1x)/ 2112 Mo/s (8x)
 Technologie DMA et DIME
 Modes 2x, 4x, 8x

122
S.Laqtib

Le Bus AGP

123
S.Laqtib

Les Bus E/S Périphériques

124
S.Laqtib

Le bus USB (Universal Serial Bus)

1998: L'USB 1.1 arrive sur le marché grand public.

 127 périphériques interconnectés


 Débit maximal: 12 Mo/s
 Facilité d'utilisation
 Plug and Play

2002: L'USB 2.0 permet un débit de 60 Mo/s.

125
S.Laqtib

USB

126
S.Laqtib

PCMCIA (Personnal Computer Memory


Card International
PCMCIA (PersonnalComputer Memory Card International
 PCMCIA ou PC Card, est un format de carte d'extension ultra-plat,
destiné aux ordinateurs portables et à d'autres périphériques.

 Le format PCMCIA offre la possibilité d'effectuer des


branchements à chaud (Hot Plug en anglais), c’est-à-dire qu'on
peut brancher et débrancher les cartes sans éteindre ni
redémarrer l’ordinateur ou le périphérique.

 Comptant 68 broches, les cartes disposent d'un bus informatique


d'une longueur de 32 bits au format CardBus, et 16 bits au format
PC Card

127
S.Laqtib

PCMCIA ou PC Card

128
S.Laqtib

Interface SCSI, Small


Computer System Interface
• C’est une interface permettant la connexion de
plusieurs périphériques de types différents sur un ordinateur
par l'intermédiaire d'une carte, appelée adaptateur SCSI
ou contrôleur SCSI (connecté généralement par
l'intermédiaire d'un connecteur PCI).
• Le nombre de périphériques pouvant être branchés dépend
de la largeur du bus SCSI.
• En effet, avec un bus 8 bits il est possible de connecter 8
unités physiques, contre 16 pour un bus 16 bits.
• Le contrôleur SCSI représentant une unité physique à part
entière, le bus peut donc accepter 7 (8 - 1) ou 15 (16 - 1)
périphériques.

129
S.Laqtib

Les Mémoires

130
S.Laqtib

Les mémoires de l’ordinateur


 Une « mémoire » est un composant électronique capable de stocker
temporairement des informations.

 Une mémoire est caractérisée par :


 Sa capacité, représentant le volume global d'informations
 Son temps d'accès, correspondant à l'intervalle de temps entre la
demande de lecture/écriture et la disponibilité de la donnée.

 L’ordinateur contient différents niveaux de mémoire, organisés selon


une hiérarchie mémoire.

131
S.Laqtib

Les catégories de mémoires


Mémoire volatile : le contenu de la mémoire n’existe que si il y a une
alimentation électrique (typiquement les mémoires caches et mémoire
centrale)

 Mémoire non volatile : est une mémoire informatique qui conserve


ses données en l'absence d'alimentation électrique

 Mémoire permanente, de masse : mémoire de grande capacité dont le


contenu demeure même sans alimentation électrique (typiquement le
disque dur, clé USB, carte mémoire, CD, DVD).

132
S.Laqtib

Les type de mémoire : mémoires vives


Les mémoires vives ou RAM (Random Access Memory)

 C’est une mémoire accessible en lecture et écriture

 C’est une mémoire volatile interne

 Elle compose la mémoire centrale et les caches

 Deux structures :
 La DRAM - Dynamic RAM (tps d’accès : 60 nano secondes)
 La SRAM - Static RAM (tps d’accès 5 nano secondes)

133
S.Laqtib

Les type de mémoire : mémoires vives


DRAM (Dynamic Random Access Memory)
 La mémoire vive dynamique ou RAM dynamique (DRAM) se
compose d’une grande quantité de condensateurs qui se
chargent ou se déchargent pour atteindre respectivement une
valeur élevée (1) ou une valeur basse (0).
 Les principaux avantages de la DRAM résident dans sa
conception simple, sa vitesse et son coût réduit par rapport aux
autres types de mémoire. Ses principaux inconvénients sont sa
volatilité et sa forte consommation énergétique.

134
S.Laqtib

Les type de mémoire : mémoires vives


 DDR SDRAM (Double Data Rate Synchronous Dynamic RAM) :

 DDR2-SDRAM (Double Data Rate two) : Seconde génération de la


mémoire DDR-SDRAM.

 DDR3-SDRAM (Double Data Rate 3rd generation) :La DDR3 fournit


un débit deux fois plus important que la DDR2. Début 2014 c’est la
technologie la plus communément utilisée dans les ordinateurs
grand public pour la mémoire principale.

 DDR4 SDRAM (Double Data Rate fourth SDRAM.) :Les premiers


micro-ordinateurs pouvant utiliser la DDR4 sont arrivés sur le
marché pour la fin de 2014. La DDR4 fournit un débit deux fois
plus important que la DDR3.

135
S.Laqtib

Les type de mémoire : mémoires vives


SRAM (Static Random Access Memory)
Contrairement à la DRAM, la mémoire vive de type SRAM n’a
pas besoin d’être continuellement rafraîchie pour retenir ses
données.

La mémoire vive statique (ou SRAM pour l’anglais Static Random
Access Memory) est un type de mémoire vive utilisant des
bascules pour mémoriser les données

Chaque bit d’une SRAM est formé par une bascule (latch)
constituée par 4 à 6 transistors. L’information stockée peut être
maintenue sans dégradation pendant une centaine d’heures.
L’intéret de ce type de mémoire est sa vitesse (quelques ns) mais
son cout est élevé

136
S.Laqtib

Les type de mémoire : mémoires vives


SRAM (Static Random Access Memory)
Plusieurs types de mémoire statique existent:
SRAM ( Static Random Access Memory)
NRAM (mémoire Nano-RAM)
MRAM (Magnetic Random Access Memory )
DPRAM ( Dual Ported Random Access Memory)
PRAM (Phase-Change RAM, depuis 2010)
Comparaison SRAM / DRAM
Les DRAM sont plus lentes que les SRAM car durant le rafraîchissement on ne
peut accéder aux données cependant, les DRAM ont une densité d’intégration plus
grande que les SRAM
En résumé :
La SRAM est rapide mais chère
La DRAM est lente mais bon marché

137
S.Laqtib

Differents types de mémoires mortes

138
S.Laqtib

Differents types de mémoires mortes


Mémoires mortes: ROM (Read Only Memory)

 Mémoire accessible en lecture

 Mémoire qui ne s'efface pas par coupure de courant.

 Une fois l'information enregistrée, celle-ci ne peut pas


(ou difficilement) être modifiée

 Cette dernière sert à conserver du code et des paramètres


système nécessaire au fonctionnement de l'ordinateur
(BIOS : Basic Input/Output System Programme de base des
entrées/sorties)

139
S.Laqtib

Differents types de mémoires mortes


Les PROM (Programmable Read Only Memory)

 Il s’agit d’une ROM dont le contenu est crée par un


utilisateur à l’aide d’un programmateur de PROM (ou
brûleur).

 Peut être écrite ou programmée via un dispositif spécial


appelé programmeur PROM.

 Une PROM ne peut être programmée qu’une seule fois.

140
S.Laqtib

(Programmable Read Only Memory) : Les


PROM
Les EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory)

Les EPROM sont des PROM pouvant être effacées. Ces puces possèdent
une petite fenêtre de quartz permettant de laisser passer des rayons ultra-
violets provenant d’un “effaceur d’Eprom” ou Brûleur d’Eprom.

141
S.Laqtib

(Programmable Read Only Memory) : Les


PROM
UVPROM (Ultraviolet Programmable Read Only Memory)

 Ce type de mémoire est placée dans un boîtier céramique avec fenêtre


de quartz (windowed)

 Effaçable aux U.V.

 Effacement de la mémoire toute entière

 Constituée de transistors MOS dont la grille est isolée

142
S.Laqtib

(Programmable Read Only Memory) : Les


PROM
Les EEPROM (Electrically Erasable Read Only Memory)

 Les EEPROM (Electrically Erasable Read Only Memory) sont aussi des PROM
effaçables, mais contrairement aux EPROM, celles-ci peuvent être effacées par un
simple courant électrique

 C’est-à-dire qu’elles peuvent être effacées même lorsqu’elles sont en position dans
l’ordinateur.

Les EEPROM flash

 Contrairement aux EEPROM classiques, utilisant 2 à 3 transistors par


bit à mémoriser, la Flash EPROM utilise un seul transistor.

 D’autre part l’EEPROM peut-être écrite et lue mot par mot, alors que la Flash ne peut
être effacée que par pages (la taille des pages étant en constante diminution).

143
S.Laqtib

(Programmable Read Only Memory) : Les


PROM
OTP MEMORY (One Time Programmable MEMORY)

 Mémoire en technologie MOS Souvent c’est une UVEPROM mais en


boîtier plastique sans fenêtre de quartz (Le coût en est ainsi réduit).

 Elles remplacent donc les UVPROMs lors d’une production en grande


série après avoir développé une pré série avec des UVPROMs.

PROM à fusibles ou FPROM (Programmable Read Only Memory ou


Fuse PROM)

 Réalisée à partir de transistors bipolaires dont leurs liaisons entre


l’émetteur et la colonne sont effectuées par l’intermédiaire d’un fusible

144
S.Laqtib

Les Processeurs

145
S.Laqtib

Comment identifier les processeurs


AMD ?
 Actuellement, les processeurs AMD se répartissent trois grandes
familles : Athlon, Series A et Ryzen. En termes de positionnement et
de performances, la hiérarchie est simple : Athlon < Series A <
Ryzen.

 La famille Athlon se divise en deux branches : X4, en voie de


disparition, et G, la plus récente, subdivisée en deux sous-familles,
Silver et Gold. La hiérarchie est simple : Athlon X4 < Athlon Silver <
Athlon Gold.

 La famille Series A, qui est en train de s'effacer au profit d'une


nouvelle classe de Ryzen, profite d'une hiérarchie limpides :
A4 < A6 < A8 < A10 < A12.

146
S.Laqtib

Comment identifier les processeurs


AMD ?
 La famille Ryzen, la plus récente et la plus importante chez AMD
regroupe de nombreux modèles répartis dans des gammes bien
hiérarchisées 3 (entrée de gamme), 5 (milieu de gamme), 7 (haut de
gamme), 9 (très haut de gamme), Threadripper (professionnel).

 La hiérarchie est logique : Ryzen 3 < Ryzen 5 < Ryzen 7 < Ryzen 9 <
Ryzen Threadripper. Plus sophistiqués et plus performants que les
autres, les Threadripper sont destinés aux stations de travail et
autres machines effectuant de lourds calculs (création numérique,
traitement audio-vidéo, etc.). On les retrouve uniquement dans des
PC de bureau professionnels.

147
S.Laqtib

Comprendre les numéros et nomenclatures


AMD Ryzen(Génération)

 le premier chiffre de la référence juste après l'indication de gamme


indique la génération. Ainsi un Ryzen 9 5XXX est de 9e génération,
un Ryzen 7 4XXX est de 4e génération et un Ryzen 7 5XXX est de 5e
génération.

148
S.Laqtib

Comprendre les numéros et nomenclatures


AMD Ryzen (niveau de performance)

 Niveau de performance : Quelle que soit la génération de Ryzen, le


deuxième chiffre dans la référence indique le positionnement dans la
gamme. Ainsi, un X300 est moins "évolué" qu'un X500, lui-même moins
"puissant" qu'un X700, toutes choses étant égales par ailleurs. Ainsi, un
Ryzen 7 5700U est moins performant qu'un Ryzen 7 5800U et un Ryzen 5
4500U moins évolué qu'un Ryzen 5 4600U

149
S.Laqtib

Comprendre les numéros et nomenclatures


AMD Ryzen (version mineure)

 les deux chiffres (version mineure) dans la référence indiquent une


éventuelle révision ou optimisation (fréquence nominale de
fonctionnement, fréquence du mode turbo, circuit graphique intégré

150
S.Laqtib

Comprendre les numéros et nomenclatures


AMD Ryzen (SKU)

 SKU: Enfin, et c'est sans doute le plus important, la ou les lettres qui
terminent la référence du processeur correspondent à son profil
énergétique. Autrement dit, à sa consommation électrique et à son
enveloppe thermique, ce qui détermine l'usage et le type de PC auquel il est
destiné : PC ultraportable, PC portable classique, PC portable de gamer, PC
de bureau classique, PC fixe de gamer, etc.

151
S.Laqtib

Profils Énergétiques De La Famille AMD Ryzen

152
S.Laqtib

Exemples processeurs AMD Ryzen


Exemple 1
La référence du Ryzen 7 5800U donne plusieurs indications. Il s'agit d'un
processeur haut de gamme (Ryzen 7), de 5e génération (5800U), plutôt
puissant (5800U), dans sa première version (5800U), de très basse
consommation (5800U), et donc destiné à des ordinateurs portables ou
ultra portables.

Exemple 2
La référence du Ryzen 5 5600G Il s'agit d'un
processeur milieu de gamme (Ryzen 5), de
5e génération (5600G), moins puissant (5600G),
dans sa première version (5600G), de moyenne
consommation (5800G), et donc destiné à des
ordinateurs fixe

153
S.Laqtib

Comment identifier les processeurs


Intel ?
 Les processeurs Intel pour PC se classent en quatre grandes familles :
Atom, Celeron, Pentium et Core. En termes de puissance de calcul et
donc de positionnement, la hiérarchie est simple : Atom < Celeron <
Pentium < Core.

 Initialement conçus pour les netbooks, les processeurs de la famille


Atom se caractérisent par une très faible consommation électrique
et des performances également très limitées. Si l'on en trouve
encore aujourd'hui dans des tablettes, des mini PC, ils ont
pratiquement disparu des PC classiques "grand public" pour le
moment

154
S.Laqtib

Comment identifier les processeurs


Intel ?
 Les processeurs de la famille Celeron se classent selon la première lettre de
leur immatriculation, sans logique alphabétique : Celeron N < Celeron J <
Celeron G.

 Les processeurs de la famille Pentium plus puissants et plus polyvalents,


pour les pc portables ou de bureau et se classent dans l'ordre de
"puissance" suivant : Pentium N < Pentium J < Pentium G < Pentium Silver
< Pentium Gold.

 la famille prestigieuse Intel : la famille Core, avec des numéros indicateurs


de gammes classées par puissance de traitement : Core i3 < Core i5 < Core
i7 < Core i9. Ainsi, les i3 sont destinés à des PC d'entrée de gamme de
puissance modeste tandis que les i9, qui représentent le haut du panier,
visent les ordinateurs réclamant une grande puissance de calcul.

155
S.Laqtib

Comprendre les numéros et nomenclatures


Intel Core (Marque)

 Marque : il s’agit d’Intel Core, les processeurs les plus répandus pour les PC
de bureau. Mais on trouve aussi d’autres gammes comme Intel Pentium et
Intel Celeron.
Les processeurs Intel Core offrent des performances plus rapides et des
fonctionnalités supplémentaires non disponibles dans les modèles Intel
Pentium et Intel Celeron.

156
S.Laqtib

Comprendre les numéros et nomenclatures


Intel Core (Sous-Marque)

 Sous-Marque : Les séries de processeurs Intel Core incluent un modificateur


de marque (numéro de modèle comme ) i3, i5, i7 et i9.
Des nombres de modificateurs de marque plus élevés offrent un niveau de
performances plus élevé et, dans certains cas, des fonctionnalités
supplémentaires .
 Par exemple, dans une famille de processeurs donnée, un i7 surpassera un
i5, ce qui surpassera un i3.

157
S.Laqtib

Comprendre les numéros et nomenclatures


Intel Core (indicateur-génération)

 indicateur-génération : Les générations de processeurs Intel sont identifiées


dans le numéro de processeur de toutes les marques de processeurs Intel
Core.
Dans un numéro de processeur à quatre chiffres, le premier chiffre
représente généralement la génération. Par exemple, un Intel Core i9-9900K
est de 9e génération alors qu’un i9-7940X est de 7e génération.

158
S.Laqtib

Comprendre les numéros et nomenclatures


Intel Core (SKU)

 Chiffre numériques SKU : sont généralement attribués dans l’ordre dans


lequel les processeurs de cette génération et de cette gamme de produits
sont développés.
La principale différence est la “vitesse d’horloge” et la. Plus les vitesses
d’horloge sont élevées, plus la puce peut traiter rapidement ce que vous
voulez.

159
S.Laqtib

Comprendre les numéros et nomenclatures


Intel Core (Suffixe-gamme)

 Suffixe-gamme : le suffixe SKU est un autre indicateur clé des capacités du


processeur.
Par exemple, dans la gamme de processeurs Intel Core, U indique un
processeur qui a été conçu pour les ordinateurs portables à faible
consommation d’énergie ou 2 en 1. Pendant ce temps, XE indique un
processeur «édition extrême» pour les ordinateurs de bureau conçu pour
des performances maximales.

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Profils Énergétiques De La Famille Intel Core

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Exemples processeurs Intel Core


Exemple 1
 Le processeur Core i9-11900H cohabite avec deux autres modèles, les
Core i9-11950H et le Core i9-11980HK.

Le nombre 11 au début de leur référence signale qu'il s'agit de puces


de 11e génération. Le 9 qui suit indique qu'ils sont très haut dans la
hiérarchie en termes de performances. Le 11900 considéré comme
comme le modèle "original" (à cause du 00)

 le 11950 et 11980 sont des évolutions plus puissantes. Enfin, le H


signale un profil énergétique haute alors que le HK indique une
consommation encore plus élevée et donc une utilisation dans les PC
portables pour gamer.

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Exemples processeurs Intel Core


Exemple 2
 Le processeur Core i5-11600 se décline en versions Core i5-
11600T, Core i5-11600K et Core i5-11600KF.
L'appellation Core i5 indique que tous sont des puces de milieu de
gamme, le nombre 11 qu'ils sont tous de 11e génération, le
chiffre 6 qu'ils se situent eau-dessus de la moyenne avec de bonnes
performances, et, enfin, le 00 qu'il s'agit de modèles "originaux", et pas
d'évolutions

 "basse consommation" pour le 11600T, "consommation moyenne"


pour le 11600 sans lettre, et "consommation élevée" pour les 11600K et
11600KF. Le F du 11600KF signale que, contrairement aux trois
autres, ce processeur est démuni de module graphique.

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Architecture interne d’un microprocesseur

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Microprocesseur Unité de traitement

• L'U.A.L (Unité traitement Circuit de Calcul)


• Elle est chargée d'effectuer toutes les
opérations arithmétique et logiques
• Elle contient tous les circuits logique pour
réaliser les différentes opérations arithmétique
(Addition, soustraction, multiplication, division,
etc.)

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Microprocesseur Unité de traitement


Les blocs de l’unité de traitement :
1. Les accumulateurs:
Sont des registres de travail qui servent à stocker une opérande au début
d'une opération arithmétique et le résultat à la fin de l'opération.

2. L’Unité Arithmétique et Logique (UAL) : est un circuit complexe qui


assure les fonctions logiques (ET, OU, Comparaison, Décalage, etc…) ou
arithmétique (Addition, soustraction…).
3. Le registre d'état
Est généralement composé de 8 bits à considérer individuellement.
Chacun de ces bits est un indicateur dont l'état dépend du résultat de la
dernière opération effectuée par l’UAL.

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Microprocesseur L’unité de commande


L'U.C. (Unité de commande : Circuit de
commandes)
• Elle contrôle toutes les opérations qui
s'effectuent dans l'ordinateur

• Elle permet de séquencer le


déroulement des instructions.
• Elle effectue la recherche en mémoire
de l'instruction, le décodage de
l’instruction codée sous forme binaire.

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Microprocesseur L’unité de commande


Les blocs de l’unité de commande
1. Le compteur de programme (PC : Programme Counter) appelé
aussi Compteur Ordinal (CO)
Est constitué par un registre dont le contenu est initialisé avec l'adresse de la première
instruction du programme. Il contient toujours l’adresse de la prochaine instruction à
exécuter.
2. Bloc logique de commande (ou séquenceur) :

Il organise l'exécution des instructions au rythme d’une horloge.

Il élabore tous les signaux de synchronisation internes ou externes (bus de commande)


du microprocesseur en fonction de l’instruction qu’il a exécuter.
3. Le registre d'instruction et le décodeur d'instruction :

Chacune des instructions à exécuter est transféré depuis la mémoire dans le registre
instruction puis est décodée par le décodeur d’instruction.

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Jeu d’instructions
 La première étape de la conception d’un microprocesseur est
la définition de son jeu d’instructions.
 Le jeu d’instructions décrit l’ensemble des opérations élémentaires
que le microprocesseur pourra exécuter.
Type d’instructions
Les instructions que l’on retrouve dans chaque microprocesseur
peuvent être classées en 4 groupes :
 Transfert de données pour charger ou sauver en mémoire,
effectuer des transferts de registre à registre, etc…
 Opérations arithmétiques : addition, soustraction, division,
multiplication
 Opérations logiques : ET, OU, NON, NAND, comparaison,
test, etc…

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Jeu d’instructions
Codage
Les instructions et leurs opérandes (paramètres) sont stockés en
mémoire principale. La taille totale d’une instruction dépend du
type d’instruction et aussi du type d’opérande

Une instruction est composée de deux champs :


 le code instruction (opération) qui indique au processeur
quelle instruction réaliser
 le champ opérande qui contient la donnée, ou la référence à
une donnée en mémoire (son adresse).
.

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Traitement des instructions


Phase 1 : Recherche de l’instruction en mémoire
 La valeur du PC (C.O) est placée sur le bus d'adresse par l'unité
de commande qui émet un ordre de lecture.
 Après le temps d'accès à la mémoire, le contenu de la case
mémoire sélectionnée est disponible sur le bus des données.
 Opérande est placée sur registre d'adresse , sequenceur
permet d'ajouter un 1 hz

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Traitement des instructions


Phase 2 : Décodage et recherche de l’opérande
 L'unité de commande transforme l'instruction en une suite de
commandes élémentaires nécessaires au traitement de l'instruction.
 Le décodeur décompose l'instruction en deux partie,
l'opérande est envoyé directement vers UAL
 L'instruction est stockée dans la mémoire centrale (partie
d'adresse)

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Traitement des instructions


Phase 3 : Exécution de l’instruction
 Le séquenceur réalise l’instruction.
 Le contenu du registre de donnée est envoyé directement vers
accumulateur pour l'exécution

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Notion d’architecture RISCet


CISC

Actuellement l’architecture des microprocesseurs se composent


de deux grandes familles :

L’ architecture CISC (Complex Instruction Set Computer)

L’architecture RISC (Reduced Instruction Set Computer) .

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L’architecture CISC & RISC


Comment
 Signifie "Complex Instruction Set Computing". C'est un type de
conception de microprocesseur. L'architecture CISC contient un
vaste ensemble d'instructions informatiques allant du très simple
au très complexe et spécialisé
 L'architecture RISC est une amélioration de l'architecture CISC
(Complex Instruction Set Computing) utilisée dans les puces Intel
Pentium.
 une conception permettant de réduire considérablement le
nombre d'instructions nécessaires pour effectuer des calculs.

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RISC vs CISC
Comparaison
Le choix dépendra des applications visées. En effet, si on diminue le
nombre d'instructions, on crée des instructions complexes (CISC) qui
nécessitent plus de cycles pour être décodées.
si on diminue le nombre de cycles par instruction, on crée des
instructions simples (RISC) mais on augmente alors le nombre
d'instructions nécessaires pour réaliser le même traitement. .

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