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ORDINATEURS : STRUCTURE ET APPLICATIONS


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L’ HISTOIRE DES ORDINATEURS


PLAN
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 MACHINES À CALCULER
- BOULIERS ET ABAQUES
- RÈGLE À CALCUL
- MACHINES À CALCULER MÉCANIQUES
 PREMIERS AUTOMATISMES
 MÉCANOGRAPHIE
 LES PREMIERS ORDINATEURS
 L’ARCHITECTURE DE VON NEUMANN
 GÉNÉRATIONS D’ORDINATEURS DE 1945
 EVOLUTIONS DES PC
INTRODUCTION
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 Si l'informatique en tant que telle n'existe que depuis quelques dizaines


d'années, ses origines issues de nombreux domaines qui remontent
pour certaines à très longtemps.
 Citons par exemple les abaques et les bouliers compteurs. Ce sont les
premiers instruments d'aide aux calculs.
MACHINES À CALCULER
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 Bouliers :
 Le boulier compteur originaire d'Asie.
 La première «machine à calculer».
 Un appareil permettant d'enregistrer les calculs.

 Abaques :
 Les abaques romains sont aussi des instruments d'aide à la représentation, à
la mémorisation et à la manipulation des nombres.

 Notion : La numération de position.


 Le chiffre zéro (Al Khawarizmi)
MACHINES À CALCULER
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 Règle à calcul :
 Elle fut inventée en 1620 par John NAPIER (NÉPER).
 Elle permet de faire des calculs approchés : multiplications, divisions,
racines carrées, logarithmes etc.
 Sa méthode permet de transformer les multiplications en simples additions
ou des divisions en simples soustractions en utilisant le logarithme .
MACHINES À CALCULER
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 Machines à calculer mécaniques :


 Invention de l’« horloge à calcul » en 1623 par Wihelm SCHICKARD.
 La « Pascaline » inventée en 1642 par Blaise PASCAL.
 Elle était constituée d'une série de roues dentées, numérotées de 0 à 9 et
agencées de manière telle que chaque tour complet d'une roue fasse avancer
la suivante d'une position pour faire des additions.
 Perfectionnée par LEIBNIZ en 1663 pour faire des multiplications, des
divisions et des racines carrées.
PREMIERS AUTOMATISMES
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 1725: Basile BOUCHON eu l'idée d'automatiser une machine à tisser la soie en


enregistrant les séquences d'opérations sur des bandes perforées.
C'est probablement la première fois que l'on enregistre une séquence
d'opérations sur un support amovible qui sera lu ensuite par une machine
automatique pour en recevoir les instructions.

 1805 : Joseph-Marie JACQUARD mis au point le métier à tisser automatique le


plus célèbre. Les motifs du tissage étaient programmés à l'aide d’une succession
de cartes perforées que l'on appelait un "programme".
C'est ce terme que l'on utilise actuellement pour désigner une suite
d'instructions en informatique.

 1830 : Charles Babbage, idée de « machine analytique » ayant une architecture


très proche des ordinateurs actuels.
MÉCANOGRAPHIE
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 En 1890, une machine électromécanique destinée à comptabiliser les


données enregistrées sur des cartes perforées est mis au point par
Herman HOLLERITH .
 Il créa en 1896, la société « Tabulation Machine Corporation », qui
devint en 1924 "International Business Machine" : IBM.

 En 1937, le premier calculateur binaire électromécanique est réalisé


par George STIBITZ .

 En 1936, le principe de la machine de Turing ( capable de suivre un


algorithme) est publié par Alan TURING.
LES PREMIERS ORDINATEURS
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 ENIAC :
- Conçue en 1944
- Elle pesait 30 tonnes.
- Elle était composée de 18000 tubes à vide.
- Elle fonctionnait en décimal et non pas en binaire.
- Elle était programmée manuellement.

 1944 : John VON NEUMANN présenta le concept de «programme enregistré».

 1946 : L'ENIAC fut opérationnelle.


L’ARCHITECTURE DE VON NEUMANN
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 Von Neumann fait remarquer que puisque les instructions sont codées en
binaire, elles peuvent prendre place dans la mémoire de l'ordinateur au côté
des données.

 L'unité de contrôle peut dès lors reprendre une séquence d'instructions et «


prendre des décisions » sans l'aide d'un opérateur humain.

 Aujourd'hui encore les ordinateurs fonctionnent toujours sur ce principe.


L’ARCHITECTURE DE VON NEUMANN
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 La machine de Von Neumann est constituée de cinq sous-ensembles :


L’ARCHITECTURE DE VON NEUMANN
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 La machine de Von Neumann est constituée de cinq sous-ensembles :


GÉNÉRATIONS DES ORDINATEURS
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 Première génération : (1945-1955)


Tubes à vide et tableaux d'interrupteurs
- Au milieu des années 40 : « Moteurs de calcul »
utilisant des relais mécaniques (temps de cycles en secondes) remplacés
ensuite par des tubes à vide ce qui donne des machines énormes que l'on
programmait en basculant des interrupteurs.
Ni langage ni système d'exploitation.
- 1950 : Première amélioration : les cartes perforées (écriture de programmes)
GÉNÉRATIONS DES ORDINATEURS
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 Deuxième génération : (1955-1965)


Transistors et systèmes par lots
- Les ordinateurs deviennent suffisamment fiables pour être produits et
vendus
⇒ Séparation entre constructeurs, opérateurs et programmeurs.
- Les machines devaient être installées dans des locaux climatisés,
programmées en FORTRAN ou en assembleur via des cartes perforées que
les programmeurs remettaient aux opérateurs.
- Les opérateurs chargeaient les programmes dans l'ordinateur avec le
compilateur si nécessaire. Les résultats étaient imprimés puis remis aux
programmeurs.
⇒ Ces manipulations engendraient des pertes de temps trop coûteuses vu
l'importance de l'investissement
La notion de système d'exploitation apparaît. Exemple : le FMS ( Fortran
Monitor System)
GÉNÉRATIONS DES ORDINATEURS
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 Troisième génération : (1965-1980)


Circuits intégrés - Multiprogrammation - Temps partagé
- Au début des années 60, il y avait deux types d'ordinateurs :
• Ceux orientés vers des tâches de calculs intensifs (le mot) (7094).
• Ceux à vocation plus commerciale (le caractère) (IBM 1401)
- Le system 360 d'IBM, tentait de convenir aussi bien aux applications
scientifiques que commerciales.
- Ces machines utilisaient les circuits intégrés permettant une baisse de prix.
- Apparition du concept de multiprogrammation. La mémoire est partagée
entre différents jobs.
- La percée des mini-ordinateurs tels que le DEC PDP-1 en 1961 (4 k mots de
18 bits pour 120.000 $). D'autres lui ont succédé jusqu'au PDP-11.
GÉNÉRATIONS DES ORDINATEURS
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 Quatrième génération : (1980 …)


Les circuits LSI Large Scale Integration ciruit,
- Ils contiennent des milliers de transistors par mm² (microprocesseur)
- Il a conduit à la fabrication de ce qu'on appelait les micro-ordinateurs.
- Ils n'étaient pas très différents des PDP-11 sauf pour le prix
⇒ Un individu peut posséder sa propre machine.
Le PC = ordinateur personnel.
EVOLUTION ARCHITECTURALE
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 1971 : Processeur Intel 4004


- 2300 transistors dans un unique circuit intégré
- Fréquence de 740 kHz,
- 0,092 MIPS

 …40 ans d'une histoire très riche...

 2011 : Processeur Intel Core i7 2600K


- Plus de 1,4 milliards de transistors
- Fréquence de 3,4 GHz
- 128300 MIPS
EVOLUTION DES PC
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- 1974 : développement d’un contrôleur de disquettes 8’’ et un système


d’exploitation (CP/M - Gary Kildall) pour le microprocesseur 8080 (8
bits d’Intel).
- 1977 : Digital Research développe et commercialise le CP/M qui est réécrit pour
fonctionner sur de nombreuses plates-formes.
- 1981 : IBM PC/XT - Processeur 8088 4,77 MHz - 640 Ko max
IBM contacte Bill Gates pour son interpréteur BASIC. Gates rachète ( le
DOS) à un petit constructeur pour 50 000$. Il engage ensuite Tim
Paterson l'auteur du DOS pour y apporter quelques modifications -> le
MS-DOS 1.0 8 Ko de code
- 1983 : MS-DOS 2.0, Les 24 Ko de code contiennent maintenant un interpréteur
de commandes et des fonctions inspirées de UNIX.
Steve Jobs (Apple) découvre l'interface graphique chez Xerox Parc. L'idée
est exploitée pour donner le Lisa puis le Machintosh.
EVOLUTION DES PC
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- 1985 : L'environnement d'exploitation Windows 1.0 est considéré comme un


gadget. C'est une sur-couche de MS-DOS, un interpréteur de commandes
graphique
-1986 : IBM PC/AT Processeur 80286 - 8 MHz - 16 Mo Le MS-DOS 3.0 fait 36
Ko de code. Le CP/M tombe dans l'oubli.
- 1987 : Windows 2.0 ne fait toujours pas plus sérieux
- 1990 : Sortie du 80386 qui est un processeur 32 bits
- ….

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