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II- Equilibre
Torseur résultant de
toutes les actions Torseur dynamique
extérieures appliquées à S
2
Principe Fondamental de la Statique
4
Action et réaction
{Fext/1} {Fext/1}
{Fext/2} {Fext/2}
{F2/1}
S1 S1
S2 S2
Ω = S1 ∪ S2 {F1/2}
6
Principe de Saint-Venant
P ⇓
Section S’ Section S
P Mêmes torseurs résultants
Contraintes et
p=P/a
déformations dans S
a identiques 7
Actions extérieures
8
{Fext / Ω } = {Fextdonnées
/Ω }+ {F liaisons
ext / Ω } = {F réparties
ext / Ω }+ {F concentrées
ext / Ω }
F i
p
F A C i
B B
F
m
C A A Mi C B
Equilibre ⇔
F A + F B + ∑ F i + ∫℘ p(s )ds = 0
i
On pose :
n : nombre de solides (constituant la structure)
p : nombre de liaisons (internes ou externes)
p’ : nombre de liaisons indépendantes
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Dans le plan :
si p’ < 3n alors la structure est hypostatique (le nombre des
degrés de liberté du mécanisme est égal à 3n-p’)
sinon p’ = 3n (p’ ne peut pas être > à 3n) alors
- si p = p’ = 3n alors la structure est isostatique
- si p > 3n alors la structure est hyperstatique de
degré h = p – 3n
Dans l’espace, 3n est remplacé par 6n.
Les équations d’équilibre peuvent se mettre sous la forme
matricielle suivante :
Liaisons Actions données
Ne dépend que
de la géométrie
{A . { L = {F
3n× p p×1 3n×1
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si det[A] = 0 alors [A] est non inversible ⇒ p’ < 3n ⇒ structure
hypostatique ou mécanisme,
sinon det[A] ≠ 0 alors
- si p = 3n alors structure isostatique et [L] = [A]-1[F],
- si p > 3n alors utilisation d’autres méthodes (par
exemple passer par la résolution d’un système isostatique associé).
Il est important de savoir que l’isostaticité d’une structure est
indépendante du chargement.
Les actions de liaisons dans une structure isostatique (internes
ou externes) peuvent être déterminées d’une manière unique en
fonction des charges appliquées par la seule application du P.F.S.
La résolution d’un problème hyperstatique nécessite la prise en
compte de la déformabilité des structures.
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Charge répartie ⇔ Charge
équivalente concentrée
pa
p
O a a/2
F = ∫0 (− p e y )dx = − pa e y
a
F = − pae y
O ∫0 ( xe x ) ∧ (− p e y )dx
=
a
M e ∧ (− pa e ) = − p e
a a 2
M O = x y z
a 2
2 2
= − p ez
2
15
pa/2
p
O a 2a/3
a x a a
F = ∫0 − p a e y dx = − p 2 e y F = − p 2 ey
x 2a a
M O = ∫0 ( xe x ) ∧ − p e y dx M O = e x ∧ − p e y
a
a 3 2
a2 a2
= − p ez = − p ez
3 3
16
F
3a a a
A C D B
Structure isostatique
MA
F
YA YB
XA
MA
YA F
YC XC YB
XA XC YC
19
p
Structure isostatique
A a B a
pa
YA YB p YA YB
XA XA a a/2 a/2
20
MB
F F
b b
B XB
a a
P P
a Structure isostatique a
A YA
XB = -P, YA = F , MB = Fb – Pa
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Les treillis
B B
A A
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Equilibre d’un nœud dans un treillis
Barre 2
Nœud Ai
Fi
Valeur algébrique de
Nombre de barres au l’action de la barre k
niveau du nœud Ai sur le nœud Ai
m
Equilibre ⇒ ∀Ai , F i + ∑ N k e k = 0
k =1
2 1 2
1 1
2 3
25
Hypo/iso/hyperstaticité d’un treillis
Nombre de barres
26
Hypo/iso/hyperstaticité externe et interne
d’un treillis et limites de la formule
1 2 3
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Treillis (1) :
isostatique extérieurement ⇒ réactions externes déterminées en
écrivant l’équilibre global du treillis,
hyperstatique de degré 1 intérieurement (h = r + n – 2j = 3 + 6 –
2× 4 = 1) ⇒ l’équilibre ne suffit pas pour déterminer toutes les
actions internes (ou tensions) des barres.
Treillis (2) :
isostatique extérieurement,
isostatique intérieurement (h = r + n – 2j = 3 + 9 – 2 × 6 = 0)
⇒ l’utilisation de l’équilibre seul suffit pour déterminer toutes les
réactions et les tensions des barres.
Treillis (3) : hypostatique (pourtant mêmes conclusions que celles
du treillis (2) peuvent être tirées d’après les formules).
⇒ Attention !! Les formules ne peuvent être utilisées que si la non
hypostaticité de la structure est garantie.
Treillis (4) : hypostatique. 28
3
4
29
r =4
n = 17
j = 10
⇒ hyperstatique de d° 1 30
r =3
n = 13
j=8
⇒ isostatique
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