Chapitre 1 Méthode Energitique 2

Cours : Résistance des Matériaux II-L3 Génie Civil, Option : Génie Civil Dr.
M’hamed ADJOUDJ
CHAPITRE 01 : Calcul des déformations et méthodes énergétiques
1.1.Théorème de Castigliano
1.1.1 Énoncé du théorème
Le taux de variation de l’énergie de déformation par rapport à une force généralisée Pk est égal au
déplacement généralisé k au point d’application de cette force et dans sa direction [1]:
Figure 3.10. Théorème de Castigliano
Remarque :
- Une force généralisée peut être une force ou un moment,
- Un déplacement généralisé peut être une flèche ou une rotation.
a . Démonstration :
Soit Δk le déplacement crée par les forces Pi dans la direction de Pk.
Associons un deuxième système chargé par une force ΔPk dans la direction de Pk, de même sens et
au même point d’application.
Appliquons le théorème de Maxwell-Betti pour les deux systèmes, nous obtenons la relation :
Δik : déplacements crées par ΔPk dans la direction de Pi
Δk : déplacements crées par Pi dans la direction de ΔPk
Si nous appliquons ΔPk dans le deuxième système l’énergie interne de déformation varie
Université H.B.B de Chlef-Faculté de Génie Civil et d’architecture, Filière : Génie Civil Année Universitaire 2022-2023
1
Cours : Résistance des Matériaux II-L3 Génie Civil, Option : Génie Civil Dr. M’hamed ADJOUDJ
de la quantité :
: travail des forces PI sur les déplacements crées par ΔPk
Substituons (1) dans (2), nous obtenons ;
Divisons les deux membres par ΔPk
Donc
b. Remarques sur les modalités d’application du théorème de Castigliano [1]:

1)- Pour éviter les calculs fastidieux des expressions de l’énergie :
a) On ne prendra pour les poutres que les termes dus aux les moments fléchissant, pour les portiques,
les moments fléchissant et les efforts normaux, pour les fermes constituées de barres articulées
seulement les efforts normaux.
b) L’opération de la dérivation est appliquée sous le signe de l’intégrale, ce qui réduit énormément
les calculs, de la façon suivante :
2)- Ce théorème peut être utilisé pour la résolution des systèmes hyperstatiques, en complétant les
équations d’équilibre par les équations de nullité des déplacements aux liaisons surabondantes de la
manière suivante :
2
3)- le théorème de Castigliano détermine le déplacement dans la direction et dans le sens de la force,
d’où le signe dépendant de cette dernière.
4)- S’il n’y a pas de force réelle, on applique une force fictive qu’on annule après la dérivation.
1.1.2 Exemple d’application

Calculer le déplacement et la rotation au point A de la poutre suivante
Calcul du moment
𝑀 = −𝑃𝑥
𝑓
P
𝜕𝑀𝑓 A B
= −𝑥 l
𝜕𝑃
Calcul du déplacement ∆𝑨
𝑙
𝜕𝑀 𝑀𝑓
∆𝐴(𝑙 ) = ∫ 𝑑𝑥
0 𝜕𝑃 𝐸𝐼 P
𝑙
𝑑𝑥
∆𝐴(𝑙 ) = ∫ (−𝑥)(−𝑃𝑥)
0 𝐸𝐼
1 𝑙 2 x
∆𝐴(𝑙 ) = ∫ 𝑃𝑥 𝑑𝑥
𝐸𝐼 0
𝑃𝑙3
∆𝐴(𝑙 ) =
3𝐸𝐼
Calcul du déplacement 𝜽𝑨
𝑀𝑓 = −𝑃𝑥 − 𝑀𝐴 P
𝜕𝑀𝑓 Ma
= −1
𝜕𝑃
𝑙
𝜕𝑀 𝑀𝑓 x
θ𝐴(𝑙 ) = ∫ 𝑑𝑥
0 𝜕𝑀 𝐸𝐼
𝑙
𝑑𝑥
θ𝐴(𝑙 ) = ∫ (−1)(−𝑃𝑥 − 𝑀𝐴 )
0 𝐸𝐼
1 𝑙
θ𝐴(𝑙 ) = ∫ (𝑃𝑥 + 𝑀𝐴 )𝑑𝑥
𝐸𝐼 0
𝑃𝑙2
θ𝐴(𝑙 ) =
𝐸𝐼
3
1.2. Méthode de Véréchaguine

1.2.1 Principe de la méthode
La méthode de Véréchaguine permet le calcul de l’intégrale de Mohr par une multiplication
particulière des efforts internes. En effet pour une barre à rigidité constante sur toute la longueur ou
sur des morceaux d’intervalle, cette peut être mise sous la forme générale [1] :
𝑙
𝐼 = ∫ 𝐹 (𝑥 )𝑓(𝑥 )𝑑𝑥
0
𝐹(𝑥) : L’expression de l’effort interne du à la

force
̅̅̅
𝑃𝑘 =1,qui est une fonction linéaire de
type :
𝐹 (𝑥 ) = 𝐴𝑥 + 𝐵
𝑓(𝑥) : L’expression de l’effort interne du à la
force
𝑃𝑚 ,qui est une fonction polynomiale.
𝑙
𝐼 = ∫(𝐴𝑥 + 𝐵)𝑓 (𝑥 )𝑑𝑥

0
𝑙 𝑙
𝐼 = 𝐴 ∫ 𝑥𝑓(𝑥 )𝑑𝑥 + 𝐵 ∫ 𝑓 (𝑥 )𝑑𝑥

0 0
𝑙
L’élément de surface dΩ =𝑓 (𝑥 )𝑑𝑥. Le terme ∫0 𝑓 (𝑥 )𝑑𝑥 représente le moment statique de l’aire du
diagramme des moments fléchissant par rapport à l’axe ‘y’.
𝑙
Donc : ∫0 𝑥𝑓 (𝑥 )𝑑𝑥 = 𝑥𝐺 𝛺
𝑙
𝛺=∫0 𝑓 (𝑥 )𝑑𝑥 l’aire totale du diagramme des moments fléchissant
𝑥𝐺 : Abscisse du centre de gravité du diagramme de la force unitaire.
D’où l’expression de l’intégrale I :
𝐼 = 𝐴𝑥𝐺 Ω + BΩ = Ω(𝐴𝑥 + 𝐵) = Ω𝐹(𝑥𝐺 )
4
Règle de Véréchaguine :
La valeur de l’intégrale I est le produit de l’aire du diagramme des moments fléchissant ‘Ω’ par
l’ordonnée du diagramme de la force unitaire ̅̅̅
𝑃𝑘 = 1sous son centre de gravité : 𝐼 = Ω𝐹 (𝑥𝐺 )[1].
Remarques sur l’application de la méthode de Véréchaguine [1]

1- Cette méthode n’est valable seulement lorsque l’un des deux diagrammes est linéaire. Elle surtout
pour les poutres et portiques.
2- Si le diagramme de la force unitaire est formé de plusieurs segments de droite, celui-ci doit être
décomposé en figures géométriques simples (triangles et rectangles).
4- La commutativité ou l’inversion de la multiplication n’est possible lorsque les deux diagrammes

sont linéaires.
5- Le produit de deux diagrammes ou de deux parties est positif si elles d’un même coté de l’axe de
référence sinon il est négatif.
6- Si le produit total est positif, cela signifie que le déplacement s’effectue dans le sens de la force
unitaire.
1.2.2. Exemple d’application

Calculer le déplacement et la rotation au point A de la poutre suivante .
P
A B
l
Calcul du moment
(𝑥 = 0) = 0 P
𝑀𝑓 = −𝑃𝑥
(𝑥 = 𝑙) = −𝑝𝑙
x
1
(𝑥 = 0) = 0
𝑚𝑓 = −𝑥
(𝑥 = 𝑙) = −𝑙 x
5
Diagramme du M et m
M Pl m l
- -
A B A B
𝑙 1
∆𝐴(𝑙 ) = ∫0 𝑀. 𝑚. 𝑑𝑥= 3 𝑀𝑚𝑙
1
∆𝐴(𝑙 ) = 3 𝑃𝑙. 𝑙. 𝑙
𝑃𝐿3
∆𝐴(𝑙 ) = 3𝐸𝐼
Calcul de la rotation 𝜽𝑨
Calcul du moment
P
(𝑥 = 0) = 0
(𝑥 = 𝑙) = −𝑝𝑙 x
1
𝑚𝑓 = −1
x
Diagramme du M et m
M Pl
𝑙 1
θ𝐴(𝑙 ) = ∫0 𝑀. 𝑚. 𝑑𝑥= 2 𝑀𝑚𝑙
-
1 A B
θ𝐴(𝑙 ) = 𝑃𝑙. 𝑙. 1
2
𝑃𝐿2 l
θ𝐴(𝑙 ) = m
2𝐸𝐼
-
A B
6
1.3. Formule de Maxwell-Mohr

1.3.1 Cas des systèmes à plan moyen chargés dans leur plan
Soit MF, NF et VF les éléments de réduction produits dans la section S par un système de forces
extérieures F, et Mu, Nu et Vu les éléments de réduction produits dans cette même section par une
force (ou un couple) unitaire appliquée dans la section i suivant la direction i.
La formule de Mohr donne le déplacement (ou la rotation) de la section i, suivant la direction i, sous
l'effet du système de forces F [2] :
Si le système est hyperstatique, on démontre que les éléments Mu, Nu et Vu peuvent être calculés
dans le système rendu isostatique par la suppression de certaines liaisons, judicieusement choisies.
1.3.2. Principe de calcul

Pour calculer le déplacement (ou la rotation) en une section (S) d’une structure isostatique sollicitée
en flexion par un système de chargement extérieur, on procède de la manière suivante :
– on calcule les efforts intérieurs associés au chargement extérieur (i.e. MF, NF, VF).
– on applique une charge unitaire P à la section S dans le sens du déplacement recherché et on

détermine les efforts intérieurs associés ( Mu , Nu , Vu ) [2] .

Calculer le déplacement et la rotation au point A de la poutre suivante .
P
A B
l
Calcul du moment
x
7
1
𝑚𝑓 = −𝑥
1 𝑙
∆𝐴(𝑙) = ∫ 𝑀. 𝑚. 𝑑𝑥
EI 0
1 𝑙
∆𝐴(𝑙) = ∫ (−𝑃𝑥). (−𝑥). 𝑑𝑥
𝐸𝐼 0
1 𝑙
∆𝐴(𝑙) = ∫ (𝑃𝑥 2 )𝑑𝑥
𝐸𝐼 0
𝑃𝑙 3
∆𝐴(𝑙) =
3𝐸𝐼
Calcul de la rotation 𝜽𝑨
Calcul du moment
P
x
𝑚𝑓 = −1 1
1 𝑙 x
θ𝐴(𝑙) = ∫ 𝑀. 𝑚. 𝑑𝑥
EI 0
1 𝑙
θ𝐴(𝑙) = 𝐸𝐼 ∫0 (−𝑃𝑥). (−1). 𝑑𝑥
1 𝑙
θ𝐴(𝑙) = 𝐸𝐼 ∫0 (𝑃𝑥)𝑑𝑥
𝑃𝐿2
θ𝐴(𝑙) = 2𝐸𝐼
8
1.4. Méthode de la double intégration.

Cette méthode est la plus simple. Elle consiste à intégrer deux fois l’équation différentielle pour
obtenir l’équation de la ligne élastique y = f(x). Néanmoins le calcul des constantes d’intégration est
assez fastidieux. La solution générale est donnée par l’expression suivante [1] :
𝑀
𝑦(𝑥)=∫ (∫ − 𝐸𝐼𝑧 𝑑𝑥 + 𝐶1 ) 𝑑𝑥 + 𝐶2
𝑧
Où C1 et C2 sont les constantes d’intégration.
Le calcul de ces constantes se fait en posant les conditions aux limites appropriées. Nous avons deux
types de conditions aux limites [1] :
- Les conditions de déplacement aux appuis
Appui simple : 𝑦 = 0, 𝑦 ′ ≠ 0
Appui double : 𝑦 = 0, 𝑦 ′ ≠ 0
Encastrement : 𝑦 = 0, 𝑦 ′ = 0
- Les conditions de continuité de la solution aux frontières des intervalles.

Le nombre de constantes d’intégration est égal à deux fois le nombre d’intervalles. Lorsque le nombre
d’intervalles est supérieur à 1, les conditions aux appuis deviennent insuffisantes et le nombre des
constantes devient supérieur au nombre d’équations établies. Pour compléter ce système d’équations
on a recours aux conditions de continuité. Celles-ci expriment la continuité de la déformée. Pour deux
intervalles consécutifs i et i+1, les conditions de continuité s’écrivent [1] :
𝑦𝑖 = 𝑦𝑖+1 Pour les déplacements
𝑦′𝑖 = 𝑦′𝑖+1 Pour les déplacements
Remarque : Conventions des signes
1
La flèche est positive si le déplacement s’effectue dans le sens des y positifs.
La rotation est positive si elle s’effectue dans le sens des aiguilles d’une montre.

Déterminer le déplacement 𝑦 𝑚𝑎𝑥 et la rotation 𝑦′ 𝑚𝑎𝑥 pour une console chargée par une force
concentrée à l’extrémité. P
A B
l
1. Calcul du moment 0≤𝒙≤𝒍

P
x
2) Equation différentielle de la déformée :

𝑀
𝑦"(𝑥) = − 𝐸𝐼𝑧 = 𝑃𝑥
𝑧
La poutre ayant une rigidité constante, cette équation peut être écrite sous la forme suivante :
𝐸𝐼𝑧 𝑦"(𝑥) = −𝑀𝑧 = 𝑃𝑥
En intégrant deux fois, on obtient la solution générale :
𝐸𝐼𝑧 𝑦"(𝑥) = −𝑀𝑧 = 𝑃𝑥

𝑃𝑥 2
𝐸𝐼𝑧 𝑦′(𝑥) = + 𝐶1
2
𝑃𝑥 3
𝐸𝐼𝑧 𝑦(𝑥 ) = + 𝐶1 𝑥 + 𝐶2
6
3) Calcul des constantes :

Dans ce cas les conditions aux frontières se limitent à l’encastrement et se traduisent par les équations
suivantes :
Pour (𝑥 = 𝑙 ) → 𝜃(𝑙 ) = 0
(𝑥 = 𝑙 ) → 𝑦 (𝑙 ) = 0
𝑃𝑙 2 𝑃𝑙 2
𝜃 (𝑙 ) = 0 → + 𝐶1 = 0 → 𝐶1 =
2 2𝐸𝐼
2
𝑦 (𝑙 ) = 0 → + 𝐶1 𝑙 + 𝐶2 = 0 → 𝐶2 =
6 3𝐸𝐼
𝑃𝑥 2 𝑃𝑙 2
𝐸𝐼𝑧 𝑦 ′ (𝑥) = 2
− 2
𝑃𝑥 3 𝑃𝑙 2 𝑃𝑙 3
𝐸𝐼𝑧 𝑦(𝑥) = − 𝑥+
6 2 3
3) Détermination de 𝒚𝒎𝒂𝒙 et 𝒚′𝒎𝒂𝒙:

𝑃(0)2 𝑃𝑙2
Pour (𝑥 = 0) → 𝑦′𝑚𝑎𝑥 = 𝑦′(0) = 2
− 2
𝑃𝑙 2
𝑦′𝑚𝑎𝑥 =−
2𝐸𝐼
𝑃(0)3 𝑃𝑙2 𝑃𝑙3

Pour (𝑥 = 0) → 𝑦𝑚𝑎𝑥 = 𝑦(0) = 6
− 2
(0) −
3
𝑃𝑙 3
𝑦𝑚𝑎𝑥 =−
3𝐸𝐼
3
1.5. Méthode de la poutre auxiliaire

Cette méthode est basée sur une analogie entre les allures de la déformée de la poutre considérée et
du diagramme des moments fléchissant d’une poutre fictive sollicitée par une charge fictive. La
méthode est également appelée méthode de Mohr, ou encor méthode des poids élastique [3].
Pour une poutre fléchie, on a les relations différentielles suivantes :
𝑑2𝑦 𝑑𝜃 𝑀
= 𝑑𝑥 = − 𝐸𝐼 …………….(1)
𝑑𝑥 2 𝑍
𝑑 2 𝑀(𝑥) 𝑑𝑇
𝑑𝑥 2
= 𝑑𝑥 = −𝑄…………….(2)
L’analogie entre l’équation (1) et l’équation (2) permet d’appliquer la méthode de la poutre fictive
pour déterminer 𝑦 (𝑥), 𝜃 (𝑥) en suivant les étapes suivantes.
1) Les moments fléchissant pouvaient s’obtenir à partir de la courbe de la charge, dans le cas de
charges réparties, à l'aide de la relation :
𝑑 2 𝑀(𝑥)
= 𝑀"(𝑥) = −𝑞
𝑑𝑥 2
2) Que la déformée peut s’obtenir à partir des moments fléchissant à l’aide de la relation :
𝑀
𝑦" = −
𝐸𝐼
Ces deux relations ont des formes identiques et y est analogue à M à condition d’assimiler :
𝑀(𝑥)
=𝑞
𝐸𝐼
𝑀(𝑥)
=𝑞
𝐸𝐼
𝑀(𝑥)
= 𝑞𝑓 (𝑥)
𝐸𝐼
Ainsi en considérant [3] :
Comme charge fictive sur la poutre auxiliaire, donne la flèche en chaque point.
Les charges fictives sont donc représentées par l’aire comprise entre l’axe de la poutre et cette courbe
de charge fictive (soit le diagramme de 𝑀/𝐸𝐼 inversé sur la poutre).
4
Par suite, la flèche en un point, mesurée par l’ordonnée de la courbe déformée est égale au moment
fléchissant des charges fictives.
La flèche est maximum dans la section où le moment fléchissant fictif est maximum, soit où l’effort
tranchant fictif est nul.

En utilisant la méthode de la poutre fictive, déterminer les expressions de 𝑦(𝑥 ) et 𝜃(𝑥 )
P
Déterminer 𝑦𝑚𝑎𝑥 et 𝜃𝑚𝑎𝑥
Calcul du Réaction A B
𝑃
𝑅𝐴 = 𝑅𝐵 = l/2 l/2
2
M
2. Calcul du moment 0 ≤ 𝒙 ≤ 𝒍/𝟐 A
x
(𝑥 = 0) = 0
𝑃
𝑀𝑓 = 2 𝑥
𝑃𝐿
(𝑥 = 𝑙/2) = +
4
𝑃𝐿
𝑀𝑚𝑎𝑥 = 𝑃𝑙
4 𝑀=
4
▪ On inverse 𝑀, le divise par 𝐸𝐼 et on
considère 𝑀/𝐸𝐼 comme chargement fictif. 𝑃𝑙
𝑞=
4𝐸𝐼
▪ La courbe de la charge fictive est donc
C`
constituée par les 2 segments AC` et C`B ;
𝑃𝐿 -
l'ordonnée CC` représente la valeur
4𝐸𝐼 A B
▪ Les charges fictives représentées par l’aire
du triangle AC’B sont donc mesurées par : 1 𝑃𝑙 𝑃𝑙 2
𝛺= . .𝑙 =
2 4𝐸𝐼 8𝐸𝐼
1 𝑃𝑙 𝑃𝑙 2
𝛺= . .𝑙 =
2 4𝐸𝐼 8𝐸𝐼
A B
𝑅𝐴𝑓 = 𝑓
𝑅𝐵 =
16𝐸𝐼 16𝐸𝐼
5
▪ Pour des raisons de symétrie, les réactions en 0 ≤ x ≤ l/2

𝑃𝑥
A et B sont égales à la moitié de la charge
4𝐸𝐼
fictive ;
M
d’où : A
𝑃𝑙 2
x
𝑅𝐴 = 𝜃𝐴 = 16𝐸𝐼 = 𝜃𝐵 Correspondant à la
𝛺
valeur de la rotation en A 𝑃𝑙 2
𝑅𝐴𝑓 =
16𝐸𝐼
L’effort tranchant fictif est nul en C ; en effet à
gauche de C, les charges fictives sont : R A, 1 𝑃𝑥
𝛺= . .𝑥
2 4𝐸𝐼
charge fictive représentée par l’aire ACC` ; la
2 𝑥
𝑥
résultante est donc : 3 3 M
𝑃𝑙 2 A x
𝑅=
16𝐸𝐼
Par symétrie :
𝑃𝑙 2
𝑃𝑙 2 𝑅𝐴𝑓 =
𝜃𝐵 = 𝜃𝐴 = 16𝐸𝐼 16𝐸𝐼
Le moment fléchissant fictif au milieu de la

poutre est égal à :
𝑃𝑙 2
𝑅=
16𝐸𝐼
𝑃𝑙 2
(𝑥 = 0) =
𝑃𝑙 2 𝑃𝑥 2 16𝐸𝐼
𝑇 = 16𝐸𝐼 − 4𝐸𝐼
(𝑥 = 𝑙/2) = 0
(𝑥 = 0) = 0
𝑃𝑙 2 𝑃𝑥 2 𝑥
𝑀 = 16𝐸𝐼 𝑥 − 16𝐸𝐼 . 3
𝑃𝑙3
(𝑥 = 𝑙/2) = 48𝐸𝐼
6

Chapitre 1 Méthode Energitique 2

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Chapitre 1 Méthode Energitique 2

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Cours : Résistance des Matériaux II-L3 Génie Civil, Option : Génie Civil Dr.

CHAPITRE 01 : Calcul des déformations et méthodes énergétiques

Figure 3.10. Théorème de Castigliano

Δik : déplacements crées par ΔPk dans la direction de Pi

Δk : déplacements crées par Pi dans la direction de ΔPk

: travail des forces PI sur les déplacements crées par ΔPk

Substituons (1) dans (2), nous obtenons ;

Divisons les deux membres par ΔPk

b. Remarques sur les modalités d’application du théorème de Castigliano [1]:

1.1.2 Exemple d’application

1.2. Méthode de Véréchaguine

𝐹(𝑥) : L’expression de l’effort interne du à la

𝐼 = ∫(𝐴𝑥 + 𝐵)𝑓 (𝑥 )𝑑𝑥

𝐼 = 𝐴 ∫ 𝑥𝑓(𝑥 )𝑑𝑥 + 𝐵 ∫ 𝑓 (𝑥 )𝑑𝑥

𝑥𝐺 : Abscisse du centre de gravité du diagramme de la force unitaire.

D’où l’expression de l’intégrale I :

𝐼 = 𝐴𝑥𝐺 Ω + BΩ = Ω(𝐴𝑥 + 𝐵) = Ω𝐹(𝑥𝐺 )

Remarques sur l’application de la méthode de Véréchaguine [1]

4- La commutativité ou l’inversion de la multiplication n’est possible lorsque les deux diagrammes

1.2.2. Exemple d’application

1.3. Formule de Maxwell-Mohr

1.3.2. Principe de calcul

– on applique une charge unitaire P à la section S dans le sens du déplacement recherché et on

1.3.3. Exemple d’application

1.4. Méthode de la double intégration.

Où C1 et C2 sont les constantes d’intégration.

- Les conditions de déplacement aux appuis

- Les conditions de continuité de la solution aux frontières des intervalles.

𝑦𝑖 = 𝑦𝑖+1 Pour les déplacements

𝑦′𝑖 = 𝑦′𝑖+1 Pour les déplacements

Remarque : Conventions des signes

La flèche est positive si le déplacement s’effectue dans le sens des y positifs.

1.4.2. Exemple d’application

1. Calcul du moment 0≤𝒙≤𝒍

2) Equation différentielle de la déformée :

𝐸𝐼𝑧 𝑦"(𝑥) = −𝑀𝑧 = 𝑃𝑥

3) Calcul des constantes :

3) Détermination de 𝒚𝒎𝒂𝒙 et 𝒚′𝒎𝒂𝒙:

𝑃(0)3 𝑃𝑙2 𝑃𝑙3

1.5. Méthode de la poutre auxiliaire

Pour une poutre fléchie, on a les relations différentielles suivantes :

1.5.2. Exemple d’application

▪ Pour des raisons de symétrie, les réactions en 0 ≤ x ≤ l/2

Le moment fléchissant fictif au milieu de la

Vous aimerez peut-être aussi