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PREMIÈRE PARTIE
N° I-1059 rect.
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Défavorable
présenté par
G Défavorable
ARTICLE 3
XI. – La liste des entreprises concernées par cet article recevant des aides établies au VIII du présent
article est rendue publique au plus tard au 1er septembre 2021.
XII. – Au plus tard le 1er mars 2021, le Gouvernement définit par décret en les modalités de
reporting standardisées, ainsi que le contrôle du respect du reporting et des objectifs fixés, la
fréquence de mise à jour de la liste mentionnée au présent XII et les procédures de sanction aux
manquements des entreprises aux obligations prévues au présent article.
OBJET
La crise sanitaire du Covid-19 a très grandement fragilisé l’économie française, appelant l’État à
soutenir financièrement les entreprises en difficulté. Toutefois, afin que ce scénario ne se répète pas,
il est urgent que la société française et ses entreprises deviennent plus résilientes en accélèrant leur
transition écologique. Afin de soutenir les entreprises, cet amendement entend favoriser cette
transition écologique des entreprises françaises.
En contrepartie des aides versées dans le présent texte, les entreprises sont tenues de publier dans les
6 mois suivant la réception de l’aide :
1. un bilan carbone renforcé et standardisé couvrant les scopes 1,2 et 3.
2. une stratégie climat articulée autour d’une trajectoire contraignante de baisse des émissions de
gaz à effet de serre dès l’année 2021 et à horizon 2030, définie par le Commissariat Général du
Développement Durable, en concertation Haut Conseil pour le Climat et juridiquement opposable.
3. un plan d’investissement permettant de mettre en œuvre cette stratégie, en tenant compte des
effets sur l’emploi.
Le bilan carbone renforcé et la stratégie climat doivent permettre de suivre l’évolution des émissions
des postes d’émissions significatifs (scopes 1-2-3) chaque année sans prise en compte dans le calcul
des émissions évitées et compensées.
Outre une trajectoire de baisse des émissions de GES, la stratégie climat des entreprises doit
comprendre des plans d’investissement compatibles avec la stratégie bas-carbone définie dans le
Code de l’environnement et être en cohérence avec l’objectif global de garantir une hausse
maximale de la température mondiale de 1,5°C.
L’entreprise qui ne respecterait pas ces dispositions se verrait sanctionnée (non publication du
rapport, publication d’un rapport non-aligné avec les préconisations du CGDD).
L’esprit de cet amendement est d’adopter un cadre favorisant un réel virage vers la transition
écologique, en proposant un mécanisme de redevabilité robuste pour les entreprises bénéficiaires de
l’argent public, tout en leur permettant de survivre à cette crise sans précédent. L’État a le devoir de
protéger ses entreprises, mais il a en outre le devoir de protéger ses citoyens des crises écologiques à
venir.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
PREMIÈRE PARTIE
N° I-1052
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Défavorable
présenté par
G Défavorable
Après l’article 3
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Le 1 de l’article 207 et l’article 1461 du code général des impôts sont complétés par un alinéa
ainsi rédigé :
« ….° Les organismes de foncier solidaire visés à l’article L. 329-1 du code de l’urbanisme pour les
opérations réalisées en vue de la conclusion d’un bail réel solidaire dans les conditions prévues au
chapitre V du titre V du livre II du code de la construction et de l’habitation. »
II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due
concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due
concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du
code général des impôts.
IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création
d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
OBJET
Cet amendement propose d’instaurer un régime d’exonération d’impôt sur les sociétés et de
Contribution Économique Territoriale pour l’activité en Bail Réel Solidaire des Organismes de
Foncier Solidaire (OFS).
Ces organismes, dont le régime est défini par L.329-1 du Code de l’Urbanisme, ont pour mission de
gérer des terrains et de les mettre à disposition dans le cadre de baux de longue durée afin de
procurer des logements aux ménages modestes, en accession ou en location.
Il s’agit d’organismes agréés et contrôlés par le représentant de l’Etat dans la région, aussi bien sur
le respect de la règlementation propre à leur activité que sur les principes de gestion spécifiques
définis par un décret en conseil d’Etat.
Leur action s’articule autour du Bail Réel Solidaire (chapitre V du titre V du livre II du code de la
construction et de l’habitation), qui constitue l’essentiel de leur mission et fait l’objet d’une
protection spécifique dans les comptes des OFS (réserves obligatoires dédiées…) rappelée à l’article
Suite amdt n° I-1052
-4-
PREMIÈRE PARTIE
N° I-1047
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Défavorable
présenté par
G Défavorable
Après l’article 3
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après l’article 683 bis du code général des impôts, il est inséré un article 683 ... ainsi rédigé :
« Art. 683 .... – Le vendeur de tout bien immobilier en Ile-de-France assujetti aux droits de publicité
foncière est également assujetti à une contribution de solidarité urbaine. Cette contribution est
prélevée dès lors que la valeur de la transaction effectuée est supérieure à un prix de référence fixé à
10 000 euros au mètre carré de surface habitable.
« La contribution est fixée à 10 % de la différence entre le montant de la transaction effectuée et la
valeur résultant de l’application du prix de référence défini au premier alinéa. »
OBJET
Le principe d’une contribution de solidarité urbaine a été proposé par la Fondation Abbé Pierre dans
le « contrat social du logement ». Cette contribution, ainsi créée permet, en prélevant une ressource
assise sur les survalorisations immobilières des quartiers ségrégés en Ile-de-France, de contrecarrer
le mouvement de divergence spatiale des valeurs immobilières concomitante avec la flambée des
prix, d’appliquer un principe « ségrégueur / payeur », tout en confortant les ressources de l’État
affectées à la production d’une offre de logements socialement accessibles au plus grand nombre.
Cette fiscalitéé consiste à utiliser la ségrégation par les prix pour mieux la combattre, à taxer les
mécanismes de ségrégation et à faire payer les ségrégateurs plutôt que les ségrégés.
Le seuil retenu est ici de 10 000 euros le m2, sachant que la moyenne des transactions à Paris en
2017 est de 8 450€ au mètre carré.
Ce dispositif a donc des effets fortement ciblés et revient à taxer seulement les ventes les plus
chères.
Cette contribution de solidarité urbaine viendrait en complément de l’article 55 de la loi Solidarité et
renouvellement urbains (SRU) qui impose l’obligation pour certaines communes de disposer d’un
taux minimum de logements sociaux, selon des critères définis par le Code de la construction et de
l’habitation (CCH).
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
PREMIÈRE PARTIE
N° I-1050
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Défavorable
présenté par
G Défavorable
ARTICLE 3 SEXIES
I. – Alinéa 3
II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes
ainsi rédigés :
.… – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est
compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux
articles 575 et 575 A du code général des impôts.
.... – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence,
par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général
des impôts.
Suite amdt n° I-1050
-7-
OBJET
L’article 3 sexies du projet de loi de finances modifie, sur proposition du gouvernement, le régime
prévu au 7° et 8° du II de l’article 150 U du code général des impôts, lequel, pour encourager la
création de logements sociaux, accorde une exonération d’impôt sur le revenu sur les plus-values
constatées par les personnes physiques lors des cessions d’immeubles au profit soit d’organismes de
logements sociaux, soit d’autres cessionnaires qui s’engagent à réaliser des logements sociaux.
Alors que pour les cessions aux organismes de logements sociaux, le texte n’imposait pas, jusqu’à
présent, qu’ils s’engagent sur une affectation précise, l’article 3 sexies prévoit que l’exonération sera
désormais calculée au prorata de la surface de logements sociaux qu’ils s’engagent à construire.
Si cet objectif visant à recentrer le dispositif sur le logement social est compréhensible, la nouvelle
rédaction est par contre excessivement restrictive au regard du type d’opérations sur lesquelles
l’organisme pourra s’engager.
Elle conduit à supprimer l’application de ce régime dans le cas où l’organisme destine le bien acquis
à une opération d’accession sociale à la propriété ou encore à une opération telle que la construction
de centres d’hébergement et de réinsertion sociale (ou autre établissement de ce type, qui bien que
non conventionnés à l’APL, sont destinés à des personnes en difficulté).
Le présent amendement propose donc d’élargir l’affectation aux principales opérations de logement
social constituant le service d’intérêt économique général confié aux organismes de logements
sociaux (art. L 411-2 du code de la construction et de l’habitation)
Parallèlement, il est proposé d’élargir la liste des organismes de logement social cessionnaires aux
organismes de foncier solidaire qui portent les opérations de bail réel solidaire (opérations soumises
aux mêmes contraintes de prix et de ressources que le logement social).
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
PREMIÈRE PARTIE
N° I-438 rect.
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Favorable
présenté par
G
Mmes LIENEMANN et VARAILLAS
_________________
ARTICLE 3 SEXIES
I. - Alinéa 3
II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes
ainsi rédigés :
.… – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est
compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux
articles 575 et 575 A du code général des impôts.
.... – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence,
par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général
des impôts.
OBJET
L’article 3 sexies du projet de loi de finances modifie, sur proposition du gouvernement, le régime
prévu au 7° et 8° du II de l’article 150 U du code général des impôts, lequel, pour encourager la
création de logements sociaux, accorde une exonération d’impôt sur le revenu sur les plus-values
constatées par les personnes physiques lors des cessions d’immeubles au profit soit d’organismes de
logements sociaux, soit d’autres cessionnaires qui s’engagent à réaliser des logements sociaux.
Alors que pour les cessions aux organismes de logements sociaux, le texte n’imposait pas, jusqu’à
présent, qu’ils s’engagent sur une affectation précise, l’article 3 sexies prévoit que l’exonération sera
désormais calculée au prorata de la surface de logements sociaux qu’ils s’engagent à construire.
Si cet objectif visant à recentrer le dispositif sur le logement social est compréhensible, la nouvelle
rédaction est par contre très restrictive au regard du type d’opérations sur lesquelles l’organisme
pourra s’engager. Elle conduit à supprimer l’application de ce régime dans le cas où l’organisme
destine le bien acquis à une opération de location-accession agréée ou à une opération de bail réel
solidaire.
Le présent amendement propose de rajouter ces deux catégories de logements qui, on le rappelle,
sont assimilés à des logements locatifs sociaux par l’article 55 de la loi SRU (art. 302-5 du code de
la construction et de l’habitation).
Corrélativement, il est proposé d’élargir la liste des organismes de logement social cessionnaires aux
organismes de foncier solidaire qui portent les opérations de bail réel solidaire.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
PREMIÈRE PARTIE
N° I-1051
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Favorable
présenté par
G Défavorable
ARTICLE 3 SEXIES
I. – Alinéa 3
L’exonération s’applique également lorsque l’acquisition porte sur un immeuble bâti que
l’acquéreur s’engage à affecter à une opération de logement social précitée dans les cinq ans.
ou, lorsque l’acquisition porte sur un immeuble bâti, que le cessionnaire s’est engagé à affecter au
logement social par rapport à la surface totale des constructions
III. – Alinéa 6
achèvement
ou d’affectation
IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par un
paragraphe ainsi rédigé :
…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence,
par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général
des impôts.
Suite amdt n° I-1051
- 11 -
OBJET
L’article 3 sexies du projet de loi de finances modifie, sur proposition du gouvernement, le régime
prévu au 7° et 8° du II de l’article 150 U du code général des impôts, lequel, pour encourager la
création de logements sociaux, accorde une exonération d’impôt sur le revenu sur les plus-values
constatées par les personnes physiques lors des cessions d’immeubles au profit soit d’organismes de
logements sociaux, soit d’autres cessionnaires qui s’engagent à réaliser des logements sociaux.
Alors que pour les cessions aux organismes de logements sociaux, le texte n’imposait pas, jusqu’à
présent, qu’ils s’engagent sur une affectation précise, l’article 3 sexies prévoit que l’exonération sera
désormais calculée au prorata de la surface de logements sociaux qu’ils s’engagent à construire.
Si cet objectif visant à recentrer le dispositif sur le logement social est compréhensible, la nouvelle
rédaction est en revanche très restrictive au regard du type d’opérations sur lesquelles l’organisme
pourra s’engager. Elle ne vise en effet que la construction neuve de logements locatifs sociaux alors
que, jusqu’à présent, ce régime s’appliquait aussi en cas d’acquisition d’un immeuble ancien destiné
à être transformé en logements sociaux (opérations d’acquisition-amélioration).
Le présent amendement propose de corriger ce point afin de ne pas pénaliser les opérations portant
sur des immeubles anciens qui sont pourtant indispensables pour la création de logements sociaux
notamment en zones tendues où le foncier est rare.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
AMENDEMENT
présenté par C Avis du
Gouvernement
G
Mmes LIENEMANN et VARAILLAS
_________________
ARTICLE 3 SEXIES
L’article 3 sexies du projet de loi de finances modifie, sur proposition du gouvernement, le régime
prévu au 7° et 8° du II de l’article 150 U du code général des impôts, lequel, pour encourager la
création de logements sociaux, accorde une exonération d’impôt sur les plus-values constatées par
les personnes physiques lors des cessions d’immeubles au profit soit d’organismes de logements
sociaux, soit d’autres cessionnaires qui s’engagent à réaliser des logements sociaux.
Alors que pour les cessions aux organismes de logements sociaux, le texte n’imposait pas, jusqu’à
présent, qu’ils s’engagent sur une affectation précise, l’article 3 sexies prévoit que l’exonération sera
désormais calculée au prorata de la surface de logements sociaux qu’ils s’engagent à construire.
On note toutefois une incohérence dans la rédaction du texte : en effet, il prévoit que le délai imparti
aux bailleurs sociaux pour achever la construction des logements sociaux est porté à dix ans au lieu
de 4 ans pour les autres opérateurs.
Ce délai permet de tenir compte, à juste titre, de la spécificité de l’activité des organismes qui
peuvent, dans certaines circonstances, acquérir des terrains « mis en réserve » pendant plusieurs
années dans l’attente de la réalisation d’un programme de construction.
Toutefois, de manière totalement antinomique, le texte précise que l’exonération est calculée au
prorata de la surface des logements sociaux par rapport à la surface totale des constructions
« mentionnées sur le permis de construire du programme immobilier » - ce qui suppose que, au jour
de l’acquisition du terrain, l’organisme ait déjà un permis de construire, auquel cas l’allongement du
délai à 10 ans parait présenter un intérêt très relatif.
Il est proposé de corriger cette incohérence en supprimant la référence au permis de construire.
PREMIÈRE PARTIE
N° I-1049
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Favorable
présenté par
G Défavorable
ARTICLE 3 SEXIES
I. – Alinéa 6
Cette amende est calculée au prorata de la surface habitable des logements sociaux non réalisés par
rapport à surface habitable des logements sociaux sur laquelle portait l’engagement.
En cas de revente du bien immobilier, l’engagement souscrit par le cessionnaire n’est pas rompu
lorsque le nouvel acquéreur s’engage, dans l’acte de cession, à se substituer au cessionnaire pour le
respect de l’engagement d’achèvement ou d’affectation des locaux dans le délai restant à courir.
3° Dernière phrase
Après le mot :
absorbante
II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes
ainsi rédigés :
Suite amdt n° I-1049
- 14 -
.… – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est
compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux
articles 575 et 575 A du code général des impôts.
.... – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence,
par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général
des impôts.
OBJET
L’article 3 sexies du projet de loi de finances modifie, sur proposition du gouvernement, le régime
prévu au 7° et 8° du II de l’article 150 U du code général des impôts, lequel, pour encourager la
création de logements sociaux, accorde une exonération d’impôt sur les plus-values des personnes
physiques lorsqu’elles vendent des immeubles au profit soit d’organismes de logements sociaux,
soit d’autres cessionnaires qui s’engagent à réaliser des logements sociaux.
Alors que pour les cessions aux organismes de logements sociaux, le texte n’imposait pas, jusqu’à
présent, qu’ils s’engagent sur une affectation précise, l’article 3 sexies prévoit que l’exonération sera
désormais calculée au prorata de la surface de logements sociaux qu’ils s’engagent à construire.
Il prévoit qu’en cas de non-respect de l’engagement au terme des délais impartis, le cessionnaire est
redevable d’une amende d’un montant égal à 10 % du prix de cession mentionné dans l’acte. Or,
entre le projet initial et la réalisation de celui-ci, il peut y avoir un écart sur la surface de logements
sociaux construits – d’autant que pour les bailleurs sociaux, le texte prévoit un délai de 10 ans pour
la réalisation de l’engagement, afin de tenir compte des particularités de leur activité.
Il est donc proposé de moduler la sanction – dont le montant peut être très élevé- au prorata de la
surface habitable des logements sociaux non réalisés par rapport à surface habitable des logements
sociaux sur laquelle portait l’engagement.
De plus, il est proposé de prévoir que l’engagement pris par le cessionnaire ne sera pas rompu en cas
de revente du bien acquis si le nouvel acquéreur s’engage à reprendre cet engagement -à l’image de
ce qui est déjà prévu par le texte en cas de fusion de sociétés.
Cette proposition parait nécessaire compte tenu du mouvement de restructuration des organismes
Hlm, voulu par la loi Elan, qui conduit non seulement à des fusions mais également à des transferts
de patrimoine d’un organisme à un autre.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
PREMIÈRE PARTIE
N° I-439 rect. bis
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Défavorable
présenté par
G
Mmes LIENEMANN et VARAILLAS
_________________
I. – Au 4 du I de l’article 244 quater X du code général des impôts, les mots : « et situés dans les
quartiers mentionnés au II de l’article 9-1 de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de
programmation pour la ville et la rénovation urbaine et dans les quartiers prioritaires mentionnés à
l’article 5 de la loi n° 2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion
urbaine » sont supprimés.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due
concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du
code général des impôts.
OBJET
Le parc locatif des organismes de logement social des régions et départements d’outre-mer totalise
près de 160 000 logements locatifs sociaux et très sociaux, la part des logements de plus de vingt
ans représentant plus de 40 % du parc total. Ces logements sont en général plutôt bien situés, à
proximité des équipements et services urbains. Cependant, ces groupes immobiliers sont confrontés
à l’urgence de leur réhabilitation et remise aux normes. Si une disposition actuelle ouvre droit au
crédit d’impôt en complément de la Ligne Budgétaire Unique pour le financement de leurs
réhabilitations, cette disposition reste fléchée sur les seuls quartiers de la politique de la ville (zone
QPV). Ceci a pour conséquence une inégalité de financement de la réhabilitation du parc social dans
un contexte d’impérieuse nécessité de la rénovation des ensembles immobiliers locatifs sociaux au-
delà de tout zonage pour satisfaire aux objectifs des plans stratégiques de patrimoine des organismes
de logement social.
Nb : La rectification consiste en un changement de place (d’un article additionnel après l’article 3 vers un
article additionnel après l’article 3 sexies)
Suite amdt n° I-439 rect. bis
- 16 -
nécessitent une réhabilitation lourde. Celle-ci doit pouvoir intégrer l’adaptation des surfaces, la
recomposition typologique, l’ajout de surfaces extérieurs de types balcon et être engagés selon un
financement adapté aux réalités ultramarines : importance des surcoûts liés aux matériaux bien
souvent importés, rapide obsolescence des bâtiments liée au contexte climatique de ces territoires,
traitement de l’amiante, restructuration des logements, prévention du risque sismique … Ces travaux
sont indispensables et doivent tenir compte de la capacité contributive des ménages occupants en
maîtrisant les loyers après réhabilitation, sous peine d’éviction des ménages les plus modestes d’un
parc en général bien situé et dont la reconstruction à neuf serait bien plus coûteuse à court-moyen
terme. Le bénéfice du crédit d’impôt pour le financement de la réhabilitation des logements locatifs
sociaux de plus de 20 ans situés hors quartiers politique de la ville est désormais également
nécessaire.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
PREMIÈRE PARTIE
N° I-1015 rect.
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 20 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
présenté par
C Défavorable
G Défavorable
territoire national au cours de cette période d’imposition pour accéder à l’interface numérique par
l’intermédiaire de laquelle les services numériques sont fournis. Ces derniers sont définis comme
services fournis sur l’internet ou sur un réseau électronique et dont la nature rend la prestation
largement automatisée, accompagnée d’une intervention humaine minimale, et impossible à assurer
en l’absence de technologie de l’information.
« 5. En ce qui concerne la conclusion de contrats portant sur la fourniture de services numériques :
« a) Un contrat est considéré comme un contrat commercial si l’utilisateur conclut le contrat au
cours de l’exercice d’une activité ;
« b) Un utilisateur est réputé être situé sur le territoire national au cours d’une période d’imposition
si l’utilisateur est résident aux fins de l’impôt sur les sociétés sur le territoire national au cours de
cette période d’imposition ou si l’utilisateur est résident aux fins de l’impôt sur les sociétés dans un
pays tiers mais dispose d’un établissement stable sur le territoire national au cours de cette période
d’imposition.
« 6. L’État dans lequel l’appareil de l’utilisateur est utilisé est déterminé en fonction de l’adresse IP
de l’appareil ou, si elle est plus précise, de toute autre méthode de géolocalisation.
« 7. La part du total des produits mentionnée au a du 3 est déterminée par rapport au nombre de fois
où ces appareils sont utilisés au cours de cette période d’imposition par des utilisateurs situés
n’importe où dans le monde pour accéder à l’interface numérique par l’intermédiaire de laquelle les
services numériques sont fournis.
« II. – 1. Les bénéfices qui sont attribuables à une présence numérique significative ou au regard
d’une présence numérique significative sur le territoire national sont imposables dans le cadre fiscal
applicable aux entreprises.
« 2. Les bénéfices attribuables à la présence numérique significative ou au regard de la présence
numérique significative sont ceux que la présence numérique aurait réalisés s’il s’était agi d’une
entreprise distincte et indépendante exerçant des activités identiques ou analogues dans des
conditions identiques ou analogues, en particulier dans ses opérations internes avec d’autres parties
de l’entreprise, compte tenu des fonctions exercées, des actifs utilisés et des risques assumés, par
l’intermédiaire d’une interface numérique.
« 3. Aux fins du 2 du présent II, la détermination des bénéfices attribuables à la présence numérique
significative ou au regard de la présence numérique significative repose sur une analyse
fonctionnelle. Afin de déterminer les fonctions de la présence numérique significative et de lui
attribuer la propriété économique des actifs et les risques, les activités économiquement
significatives exercées par cette présence par l’intermédiaire d’une interface numérique sont prises
en considération. Pour ce faire, les activités réalisées par l’entreprise par l’intermédiaire d’une
interface numérique en relation avec des données ou des utilisateurs sont considérées comme des
activités économiquement significatives de la présence numérique significative qui attribuent les
risques et la propriété économique des actifs à cette présence.
« 4. Lors de la détermination des bénéfices attribuables conformément au 2, il est dûment tenu
compte des activités économiquement significatives exercées par la présence numérique
significative qui sont pertinentes pour le développement, l’amélioration, la maintenance, la
protection et l’exploitation des actifs incorporels de l’entreprise.
« 5. Les activités économiquement significatives exercées par la présence numérique significative
par l’intermédiaire d’une interface numérique comprennent, entre autres, les activités suivantes :
« a) La collecte, le stockage, le traitement, l’analyse, le déploiement et la vente de données au
niveau de l’utilisateur ;
« b) La collecte, le stockage, le traitement et l’affichage du contenu généré par l’utilisateur ;
« c) La vente d’espaces publicitaires en ligne ;
« d) La mise à disposition de contenu créé par des tiers sur un marché numérique ;
« e) La fourniture de tout service numérique non énuméré aux a à d. Un décret en Conseil d’État
peut compléter cette liste.
« 6. Pour déterminer les bénéfices attribuables au titre des 1 à 4, le contribuable utilise la méthode
de partage des bénéfices, à moins que le contribuable ne prouve qu’une autre méthode fondée sur
des principes acceptés au niveau international est plus adéquate eu égard aux résultats de l’analyse
fonctionnelle. Les facteurs de partage peuvent inclure les dépenses engagées pour la recherche, le
développement et la commercialisation, ainsi que le nombre d’utilisateurs et les données recueillies
par État membre.
« III. – Les données qui peuvent être recueillies auprès des utilisateurs aux fins de l’application du
présent article sont limitées aux données indiquant l’État dans lequel se trouvent les utilisateurs,
sans permettre l’identification de l’utilisateur. »
OBJET
Cet amendement vise à créer la notion d’établissement stable pour les entreprises ayant une présence
numérique significative en France, de sorte qu’elles s’acquittent de l’impôt sur les sociétés français,
au même titre que les entreprises physiquement implantées en France. La Commission européenne
estime pour l’heure que les GAFA paient moitié moins d’impôts que les entreprises traditionnelles,
avec une perte estimée de 5,4 milliards de revenus fiscaux entre 2013 et 2015. Renvoyé aux
calendes grecques après l’échec des négociations internationales et d’hypothétiques négociations
européennes, il faut agir dès à présent.
Notre amendement propose ainsi de quantifier l’activité numérique sur le territoire des géants du
numérique, puis de les imposer comme les autres si elles atteignent un certain seuil. Cet
amendement prévoit de fixer ce seuil à 100 000 utilisateurs français et 3 000 contrats conclus avec
des acteurs français ; il avait été voté par une large majorité au Sénat et bénéficie donc d’un vaste
soutien transpartisan.
Dans tous les cas, elle renforcera nettement la taxe sur les services numériques dite "GAFA" qui
existe aujourd’hui dans les textes.
PREMIÈRE PARTIE
N° I-1101 rect.
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
présenté par
C Demande de
retrait
G
Mme LIENEMANN
_________________
ARTICLE 3 SEXDECIES
I. – Alinéa 1
Remplacer la date :
31 décembre 2021
par la date :
30 mars 2022
II. – Compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :
…. – Le présent article ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.
…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due
concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du
code général des impôts.
OBJET
Le présent amendement propose de proroger la période des dépenses engagées du 1er octobre 2020
jusqu’au 30 mars 2022 et non au 31 décembre 2021 comme proposé par le Gouvernement.
En effet, l’arrêté, qui précise les critères d’éligibilité des équipements pour les travaux de rénovation
énergétique des bâtiments à usage tertiaire de TPE/PME du présent article ne s’appliquera qu’à
compter du 1er janvier 2021.
De surcroît, cet arrêté a été porté à la connaissance des organisations professionnelles et des
entreprises que dans le courant du mois de novembre 2020 et donc assez tardivement.
Légitimement, il était difficile et risqué, sans connaître les critères d’éligibilité des travaux d’inciter
les entreprises qui le souhaitaient, de réaliser des travaux entre le 1er octobre et le 31 décembre 2020,
De ce fait, près de 3 mois (entre le 1er octobre et le 31 décembre 2020) n’ont pu être mis à profit
pour inciter les entreprises à réaliser des travaux de rénovation.
Il est donc proposé de proroger le dispositif de trois mois jusqu’au 30 mars 2022 afin de rendre la
mesure pleinement efficace.
AMENDEMENT
présenté par C Avis du
Gouvernement
G
Mmes LIENEMANN et VARAILLAS
_________________
OBJET
Le projet d’amendement prévoit d’appliquer aux indemnités de rupture conventionnelle versées aux
directeurs généraux des Offices publics de l’Habitat, agents publics, lorsqu’ils ne sont pas
fonctionnaires en position de détachement, mais néanmoins considérés comme des agents publics en
vertu d’une jurisprudence constante du Conseil d’État, le régime fiscal prévu à l’article 80 duodecies
du code général des impôts.
La pratique de la rupture conventionnelle a été étendue par le législateur aux salariés de droit privé
(article L. 1237-13 du code du travail), aux agents publics des chambres de commerce et d’industrie
(loi n°2018-1317 du 28 décembre 2018), ainsi qu’aux agents de la fonction publique depuis la loi de
transformation de la fonction publique du 6 août 2019, le régime fiscal des indemnités versées à ces
publics a également été harmonisé par le législateur.
Ce régime d’exonérations analogue à tous les agents publics (article 5 de la loi de finances pour
2020, n°2019-1479 du 28 décembre 2019), n’est toutefois pas applicable, en l’état de la rédaction
actuelle de l’alinéa 6 de l’article 80 duodecies du Code Général des Impôts (CGI), à l’indemnité
spécifique de rupture conventionnelle versée à un directeur général d’Office public de l’habitat en
application de l’article L. 421-12-2 du code de la construction et de l’habitation alors même que le
dispositif applicable aux DG de CCI a servi de modèle à celui des DG d’OPH comme en témoignent
les débats parlementaires de la loi Macron. En l’absence de texte spécifique définissant le régime
fiscal de l’indemnité de rupture conventionnelle définie à l’article L. 421-12-2 du CCH, le texte
actuel traite différemment des agents publics en créant une rupture d’égalité devant la loi fiscale et
les charges publiques.
Le présent amendement a donc pour objet de permettre pour les cas de rupture conventionnelle des
agents publics que sont les directeurs généraux des Offices publics de l’habitat, l’application de la
même exonération que celle de l’alinéa 6 de l’article 80 duodecies du CGI.
I-1057 rect.
PREMIÈRE PARTIE N°
bis
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 23 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Favorable
présenté par
G Favorable
ARTICLE 9 TER
I. – Alinéa 1
Supprimer les mots :
B du I de la section V du
II. – Alinéa 5
Après le mot :
solidaire
insérer les mots :
et les livraisons à soi-même effectuées par ce dernier,
III. – Alinéas 11 et 12
Remplacer ces alinéas par deux alinéas ainsi rédigés :
« a) Ceux acquis par un organisme de foncier solidaire et portant sur un immeuble destiné à faire
l’objet d’un bail réel solidaire ;
« b) Ceux acquis par le détenteur des droits réels immobiliers avant qu’ils n’aient été cédés à
l’occupant ou que les logements n’aient été mis en location et portant sur un immeuble faisant
l’objet d’un bail réel solidaire. » ;
IV. – Compléter cet article par sept alinéas ainsi rédigés :
…° L’article 284 est ainsi modifié :
a) Le II est ainsi modifié :
- à la première phrase du premier alinéa, les mots : « autres que celles relevant du dernier alinéa du
présent II » sont remplacés par les mots : « à l’exception du 4° de son III » ;
- le dernier alinéa est supprimé ;
b) Au III, après la référence : « article 278 sexies A », sont insérés les mots : « , à l’exception du
5° de son I, » ;
c) Il est complété par un paragraphe ainsi rédigé :
« .... – Les organismes de foncier solidaire sont tenus au paiement du complément d’impôt lorsque
Suite amdt n° I-1057 rect. bis
- 23 -
les conditions auxquelles est subordonné l’octroi des taux réduits appliqués conformément au 4° du
III de l’article 278 sexies ou au 5° du I de l’article 278 sexies A ne sont pas remplies dans les cinq
ans qui suivent le fait générateur de l’opération ou cessent d’être remplies dans les quinze ans qui
suivent l’acquisition des droits réels par la personne qui occupe le logement. Dans ce dernier cas, le
complément d’impôt est diminué d’un dixième par année de détention au-delà de la cinquième
année. Lorsque le non-respect des conditions auxquelles est subordonné le taux réduit ne concerne
que certains logements au sein d’un ensemble de logements, le complément d’impôt est calculé au
prorata de la surface des logements concernés rapporté à la surface de l’ensemble des logements. »
OBJET
Le présent amendement vise à corriger la rédaction de l’article 9 ter du projet de loi de finances qui
étend l’application du taux réduit de la TVA à l’ensemble des livraisons d’immeubles réalisées en
vue de la conclusion d’un bail réel solidaire ainsi qu’à certaines opérations situées en amont de
celle-ci afin d’accroître l’efficacité du dispositif.
Il s’agit en particulier de viser le cas où un organisme Hlm ayant obtenu un agrément en tant
qu’organisme de foncier solidaire construit lui-même les logements destinés à une opération en bail
réel solidaire (permettre une livraison à soi-même au taux réduit).
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
PREMIÈRE PARTIE
N° I-1055
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
présenté par
C Défavorable
G Défavorable
OBJET
L’article 278 sexies du code général des impôts définit les logements sociaux susceptibles de
bénéficier d’un taux réduit de TVA (taux de 5,5% ou 10% en fonction du type de logement et du
type de ménages auxquels il est destiné).
Historiquement, l’application de ces taux réduit était prévue uniquement pour les constructions
neuves. Toutefois, compte tenu de la raréfaction du foncier dans les zones tendues où les besoins de
logements sociaux sont élevés, de plus en plus d’opérations de logements sociaux sont issues de la
transformation d’immeubles anciens déjà bâtis, que les bailleurs sociaux affectent, après travaux de
rénovation, au logement social. Le législateur a pris en compte cette situation en admettant, dans
certains cas, que les taux réduits de TVA puissent s’appliquer à des opérations réalisées à partir
d’immeubles anciens.
Il est proposé d’aller plus loin en admettant, de manière générale, l’application des taux réduits aux
créations de logements sociaux réalisées à partir de la transformation d’immeubles anciens, ceci
sous les mêmes conditions et garanties que celles applicables aux constructions neuves (conditions
liées au financement, au conventionnement APL, à la durée d’affectation etc.).
Cette proposition permettra notamment de favoriser les montages dans lesquels une entreprise vend
un immeuble ancien à usage de bureau à un bailleur social en vue de la transformation des locaux en
logements sociaux. On rappelle que ce type de vente est en principe exonéré de TVA mais que les
vendeurs peuvent opter pour la TVA -situation de plus en plus fréquente dès lors que l’option
permet au vendeur d’éviter un reversement de la TVA précédemment déduite sur des travaux ou
autres investissements réalisés précédemment dans l’immeuble. L’enjeu est donc de pouvoir
appliquer le taux réduit en cas d’option.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
PREMIÈRE PARTIE
N° I-1053
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Défavorable
présenté par
G Défavorable
a) À la fin du premier alinéa, les mots : « lorsqu’ils sont situés » sont supprimés ;
2° Le tableau constituant le deuxième alinéa de l’article 278 sexies-0 A est ainsi modifié :
II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création
d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
OBJET
Le présent amendement propose de rétablir le taux de TVA de 5,5% pour l’ensemble des opérations
de construction de logements locatifs sociaux.
Depuis que le FNAP n’est plus financé directement par l’État et dans une période où les taux
Suite amdt n° I-1053
- 26 -
d’intérêt sont historiquement bas, le dispositif de taux de TVA réduit constitue une part très
importante de l’aide de l’Etat à la production de logements sociaux. Pouvoir bénéficier du taux de
TVA réduit permet aux bailleurs sociaux soit de baisser le niveau des loyers de sortie des nouvelles
opérations, soit, à loyer égal, de lancer davantage d’opérations. Les demandeurs de logements
sociaux sont aujourd’hui au nombre de 2 millions, les ressources dont ils disposent baissent
régulièrement, justifiant la nécessité de construire massivement des logements à loyer très modérés.
Toute personne en France a droit à l’accès à un logement digne afin de pouvoir se réaliser dans sa
vie personnelle et professionnelle. C’est ce qui fait du logement un bien différent des autres et qui
fait que le logement social sous plafond de ressources s’apparente à un bien de première nécessité.
De plus, en cette période de crise sanitaire et de crise économique, la relance de l’économie passe
par un investissement massif dans la construction et la rénovation de logements, secteur créateur
d’emplois non délocalisables. Les logements neufs contribueront en outre à renforcer la cohésion
sociale et territoriale en améliorant le quotidien de nos concitoyens les plus fragiles.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
PREMIÈRE PARTIE
N° I-1056
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Défavorable
présenté par
G Défavorable
II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe
additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts
OBJET
La loi de finances pour 2020 a prévu l’application du taux réduit de TVA de 5,5% aux constructions
de logements locatifs sociaux financés en PLUS qui font l’objet d’une convention de
renouvellement urbain.
Le présent amendement propose de viser également, dans les mêmes conditions, les logements
locatifs sociaux construits dans le cadre des « conventions de rénovation urbaine ». Ces conventions
correspondent au premier programme national de rénovation urbaine qui est en cours de finalisation
mais pour lequel certaines constructions ou reconstructions de logements locatifs sociaux ne sont
pas encore livrées.
Il parait logique que ces constructions, qui s’inscrivent pleinement dans le cadre de la politique de
renouvellement urbain, bénéficient du taux de 5,5% au lieu du taux de 10%, d’autant qu’à l’époque
où elles ont été programmées (en général avant 2018), le taux applicable était de 5,5%.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
PREMIÈRE PARTIE
N° I-441 rect.
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Demande de
retrait
présenté par
G
Mmes LIENEMANN et VARAILLAS
_________________
OBJET
L’article 278 sexies du code général des impôts prévoit de taxer au taux de 5,5% certaines
opérations réalisées dans le secteur du logement social, notamment les constructions de logements
locatifs sociaux financés en PLAI sur l’ensemble du territoire métropolitain. Il prévoit également un
régime spécifique pour les logements sociaux situés dans les quartiers prioritaires de la politique de
la ville : dans ces quartiers, le taux de 5,5% sera également applicable aux constructions neuves
financées en PLUS et aux travaux de rénovation ou d’amélioration portant sur des logements
financés, à l’origine, en PLAI ou PLUS.
Le présent amendement propose d’étendre ce régime spécifique aux opérations portant sur des
logements locatifs sociaux situés dans le bassin minier (sous les mêmes conditions, c’est-à-dire un
financement PLUS pour les constructions neuves et un financement d’origine en PLAI ou PLUS
PREMIÈRE PARTIE
N° I-440 rect.
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Demande de
retrait
présenté par
G
Mmes LIENEMANN et VARAILLAS
_________________
« c) Dans les territoires couverts par une convention d’opération de revitalisation de territoire
mentionnée à l’article L. 303-2 du code de la construction et de l’habitation ; »
a) Au a du 3° du I, après le mot : « urbain », sont insérés les mots : « ou dans les territoires
mentionnés au c du 2° du A du II de l’article 278 sexies, » ;
II – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe
additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
OBJET
L’article 278 sexies du code général des impôts prévoit de taxer au taux de 5,5% certaines
opérations réalisées dans le secteur du logement social, notamment les constructions de logements
locatifs sociaux financés en PLAI sur l’ensemble du territoire métropolitain. Il prévoit également un
régime spécifique pour les logements sociaux situés dans les quartiers prioritaires de la politique de
la ville : dans ces quartiers, le taux de 5,5% sera également applicable aux constructions neuves
financées en PLUS et aux travaux de rénovation ou d’amélioration portant sur des logements
financés, à l’origine, en PLAI ou PLUS.
Le présent amendement propose d’étendre ce régime spécifique aux opérations portant sur des
logements locatifs sociaux situés dans les territoires couverts par une convention d’opération de
revitalisation de territoire - ORT (sous les mêmes conditions, c’est-à-dire un financement PLUS
pour les constructions neuves et un financement d’origine en PLAI ou PLUS pour les opérations de
rénovation).
Il s’agit en effet de secteurs prioritaires pour l’État mais dans lesquels la réalisation des opérations
s’avère le plus souvent complexe, pour des raisons techniques, urbaines, patrimoniales.
Il convient donc de soutenir les opérations de rénovation des logements existants mais aussi les
constructions neuves. En effet, dans certains cas, l’ampleur des travaux de rénovation du patrimoine
existant est tellement importante que les opérations sont assimilées, sur le plan fiscal, à des
constructions neuves et, dans d’autres cas, les opérateurs doivent même envisager une démolition-
reconstruction. L’application du taux de 5,5% à ces constructions parait indispensable pour
permettre la réussite de ces opérations de revitalisation du territoire.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
I-1054 rect.
PREMIÈRE PARTIE N°
bis
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 20 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Défavorable
présenté par
G Défavorable
OBJET
Il est proposé de rétablir le taux de TVA de 5,5% pour l’ensemble des travaux de rénovation
énergétique réalisés dans les logements sociaux existants. Cette mesure permettra de soutenir
l’effort des bailleurs sociaux pour accroitre la performance énergétique de leur patrimoine,
permettant ainsi une baisse des charges supportées par les locataires du parc social.
Le législateur a déjà pris en compte cette situation par le passé, puisque, entre 2014 et 2018, les
bailleurs sociaux ont bénéficié du taux de 5,5% sur l’ensemble de leurs travaux d’économie
d’énergie, au-delà de la seule liste de travaux visés à l’article 278-0 bis A, avant que ce régime ne
soit supprimé en 2018, entrainant un surcoût au titre de ces opérations de rénovation.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
PREMIÈRE PARTIE
N° I-1100
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 19 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Demande de
retrait
présenté par
G
Mme LIENEMANN
_________________
Après l’article 15
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – Après la trente-troisième ligne du tableau constituant le second alinéa du 1° du 1 de l’article 265
du code des douanes, est insérée une ligne ainsi rédigée :
«
Biofioul domestique 21 bis Hectolitre 10,9
émettant moins de 250 gr
de CO2eq par kWh pci
».
II. – Le I entre en vigueur dès l’achèvement des formalités nécessaires à la commercialisation de ce
produit.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création
d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
OBJET
Cet amendement vise à mettre en place une fiscalité propre pour le déploiement d’un nouveau
combustible, remplaçant le fioul domestique 100 % fossile, dont les émissions de CO2eq sont en
deçà de la limite de 250 gr CO2eq par kWh Pci. Il s’agit d’un biofioul contenant jusqu’à 30 %
d’ester méthylique d’acide gras (dit « F30 »).
L’objectif de transition écologique imposera par ailleurs une très basse teneur en soufre de ce
biofioul, conformément aux objectifs du Décret 2017-949.
L’amendement prévoit de créer une nouvelle ligne fiscale à l’article 265 du code des douanes pour
le F30 (indice 21 bis) et de lui appliquer un taux de taxation ne portant pas sur la part renouvelable.
En effet, il propose que la biomasse liquide utilisée en chauffage (l’ester méthylique de colza) ne
supporte pas la TICPE, à l’instar de la biomasse solide. Il eût été préférable de fixer la fiscalité de ce
nouveau produit au minimum communautaire (soit 2,10 € pour 100 litres) pour éviter tout surcoût
pour le consommateur.
Cependant, cet amendement restreint l’exonération de TICPE à la seule part renouvelable du
combustible pour limiter l’impact sur le consommateur à une augmentation d’environ 15 centimes
Suite amdt n° I-1100
- 35 -
par litre.
Considérant que les chaudières neuves, dites de très haute performance énergique, économisent de
facto plus de 30 % de combustible pour un besoin de chauffage équivalent, le consommateur n’en
serait pas affecté au global.
De plus, cet amendement prend en considération le fait que les travaux de normalisation du F30,
actuellement engagés sous l’égide de la Direction Générale de l’Energie par le Bureau de
Normalisation Pétrolière sous mandat AFNOR, sont amenés à aboutir après la publication de la loi.
L’objectif principal du présent amendement est de permettre une alternative, plus particulièrement
en zones rurales, en cohérence avec la décision du Gouvernement d’interdire l’installation de
chaudières à fioul 100% fossile à partir du 1er janvier 2022.
À cette fin, il convient de soutenir activement la mise en place d’un processus rapide de
remplacement du fioul domestique fossile par un bioliquide renouvelable permettant de répondre à
ces nouveaux critères d’émissions de gaz à effet de serre. En effet, le développement du F30,
bioliquideémettant moins de 250 gr de CO 2eq par kWh Pci, serait pénalisé par une application par
défaut de la fiscalité s’attachant au fioul domestique 100 % fossile.
La perte fiscale est très relative puisque seules les nouvelles chaudières installées à partir de 2022
seront tenues à l’utilisation de ce biofioul, soit environ 35 000 chaudières par an, représentant une
consommation sur l’année pleine de 26 000 M3, soit un impact fiscal de 1,3 millions d’euros sur
2022.
Tenant compte du rythme actuel de remplacement des chaudières de type fioul, la consommation
obligatoire de F30 représenterait en année 2024 environ 260 000 M3, soit une différence de
perception fiscale de 4,9 millions d’euros en comparaison du fioul 100 % fossile.
Le développement de bioliquide renouvelable est encouragé par la Directive UE 2018/2001 et
l’essor d’un bioliquide en France par substitution du fioul fossile contribuera à rattraper le retard
français en matière d’énergie renouvelable.
La France étant aujourd’hui en partie dépendante des importations de protéines végétales, la création
d’un débouché à la production d’EMAG de colza (Esters Méthyliques d’Acides Gras)favoriserait
l’indépendance protéinique du pays.
Ainsi, en incitant à l’incorporation d’EMAG de colza dans le fioul domestique, dont la qualité
intrinsèque garantit une résistance au froid suffisante, cet amendement permet de répondre aux
nouveaux enjeux de la filière colza.
Enfin, cet amendement vise à permettre le développement de solutions durables permettant
d’assurer les besoins en chauffage tout particulièrement des zones rurales.
En effet, le fioul domestique est aujourd’hui la troisième énergie de chauffage en France, utilisée par
plus de 3,5 millions de ménages, vivant essentiellement en maisons individuelles, dans des
territoires ruraux bien souvent non desservis par des réseaux de chaleur ou de gaz.
Il serait contre-productif de supprimer les installations thermiques pouvant utiliser un combustible
liquide stockable alors que près 67% des consommateurs de fioul souhaitent conserver ce mode de
chauffage.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
PREMIÈRE PARTIE
N° I-882 rect. ter
DIRECTION (n°s 137, 138, 143, 140, 144, 141, 139, 142) 21 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Favorable
présenté par
G Défavorable
ARTICLE 24
Alinéas 6, 39, 44 à 46 et 57
OBJET
Dans le présent projet de budget le Gouvernement effectue une ponction financière de l’ordre de 1,3
milliard d’euros sur Action Logement – niveau jamais égalé jusque là -, par prélèvement direct,
d’une part, à l’article 47, et par prélèvement indirect, d’autre part, à l’article 24, en mettant fin à
l’affectation à Action Logement Services d’une fraction de taxe spéciale sur les conventions
d’assurance (TSCA). Cette suppression aurait par ailleurs un impact récurrent sur les ressources
d’Action Logement qui seraient chaque année diminuées d’autant.
En procédant de la sorte, le Gouvernement agit à l’encontre de ce qui avait été décidé dans le cadre
de la « loi PACTE » (loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation
des entreprises) où les entreprises de vingt à cinquante salariés ont été exonérées du versement de la
participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC) en échange de cette compensation en
faveur de l’organisme paritaire.
De tels prélèvements sont par ailleurs contraires aux engagements pris par l’État dans le cadre de la
convention quinquennale et du plan d’investissement volontaire qu’il a signé en 2018 et 2019 avec
Action Logement.
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Avis du
Gouvernement
présenté par
G
MM. BOCQUET et SAVOLDELLI, Mme LIENEMANN, M. GAY, Mme VARAILLAS
et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste
_________________
(en euros)
Programmes Autorisations d’engagement Crédits de paiement
+ - + -
Écologie 650 000 000 650 000 000
Compétitivité 650 000 000 650 000 000
Cohésion
dont titre 2
TOTAL 650 000 000 650 000 000 650 000 000 650 000 000
SOLDE 0 0
OBJET
La précarité énergétique est un enjeu essentiel pour la transition écologique. Les émissions du
secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) représentent 19 % des émissions nationales, et le secteur
est le premier consommateur d’énergie finale en France. Il existe plus de 5 millions de ""passoires
thermiques"" à travers le pays, et 17 % des logements sont considérés comme très énergivores. Les
locataires modestes du privé sont les plus touchés, et 28% d’entre eux vivent dans les logements F
ou G.
Il est donc essentiel de financer de façon très large la rénovation thermique des bâtiments. En
remplacement du CITE, le dispositif MaPrimeRénov’ est élargi à tous les propriétaires occupants,
aux propriétaires bailleurs et aux copropriétés, distribuée par l’Anah en substitution du CITE et
versée en même temps que la réalisation des travaux. Ce dispositif reste largement favorable aux
ménages les plus aisés au regard d’un reste à charge toujours trop important.
Suite amdt n° II-154
- 38 -
Par ailleurs, les 2 milliards consacrés par le plan de relance à la rénovation thermique des bâtiments
sont insuffisants ! Selon le ministère de la transition écologique, le coût pour traiter 4,8 millions de
passoires thermiques entre 2020 et 2030 s’élèverait à 25 milliards d’euros par an (argent public et
privé), tandis que la transformation des autres logements (classés D et E) atteindrait 40 milliards
d’euros annuels entre 2030 et 2040. L’initiative Rénovons estime à au moins 3,2 milliards d’euros
chaque année pendant vingt ans les besoins d’investissement minimum pour rénover les seules
passoires énergétiques.
Aussi, nous proposons d’augmenter fortement les crédits alloués à la rénovation thermique.
Cet amendement propose d’abonder de 650 millions d’euros l’action n°1 « rénovation énergétique »
du programme 362 écologie par la mobilisation des crédits dédiés à la « transformation numérique
de l’État et des territoires » de l’action n° 4 « Mise à niveau numérique de l’État, des territoires et
des entreprises – modernisation des administrations régaliennes du programme 363 compétitivité.
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C
présenté par
G
MM. BOCQUET et SAVOLDELLI, Mme LIENEMANN, M. GAY, Mme VARAILLAS
et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste
_________________
I. – Créer le programme :
(en euros)
Programmes Autorisations d’engagement Crédits de paiement
+ - + -
Écologie
Compétitivité 431 000 000 431 000 000
Cohésion
dont titre 2
Mesures 431 000 000 431 000 000
exceptionnelles pour
les aides au logement
TOTAL 431 000 000 431 000 000 431 000 000 431 000 000
SOLDE 0 0
OBJET
Les auteurs de cet amendement souhaitent que soit augmenté le budget des APL conformément au
vote de la proposition de loi du groupe CRCE par le sénat le 4 juin dernier qui supprime le mois de
carence et qui revient sur la désindexation des APL.
L’impact estimé de l’application de ces mesures est de 260 millions en année pleine pour la
Suite amdt n° II-158
- 40 -
suppression du mois de carence et de 171 millions pour la ré-indexation des APL. Nous proposons
donc de renforcer dans le cadre du plan de relance le budget « aides à l’accès au logement » à
hauteur de 371 millions permettant de couvrir ces dépenses durant l’année 2021.
En application des règles de recevabilité des amendements au regard de la loi organique n° 2001-
692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, il est proposé de compenser la création de la ligne
nouvelle « mesures exceptionnelles pour les aides au logement» par une diminution des crédits
dédiés à la « transformation numérique de l’État et des territoires » de l’action 4 du programme 363
« compétitivité ».
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Demande de
retrait
présenté par
G
Mmes ARTIGALAS, PRIMAS et LÉTARD, M. DALLIER, Mmes ESTROSI SASSONE, CHAUVIN,
CHAIN-LARCHÉ, BERTHET et LIENEMANN, MM. CABANEL et BABARY, Mme FÉRAT,
M. MENONVILLE, Mme LOISIER, MM. MONTAUGÉ, TISSOT et REDON-SARRAZY, Mme BLATRIX
CONTAT, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, PLA, CHATILLON, CUYPERS, BOULOUX,
MOGA, BONNUS, DUPLOMB, GREMILLET et SOMON, Mme Catherine FOURNIER et
MM. LOUAULT et CHAIZE
_________________
(en euros)
Programmes Autorisations d’engagement Crédits de paiement
+ - + -
Écologie 200 000 000 200 000 000
Compétitivité
Cohésion 200 000 000 200 000 000
dont titre 2
TOTAL 200 000 000 200 000 000 200 000 000 200 000 000
SOLDE 0 0
OBJET
L’objet de cet amendement est d’abonder l’action 7 « cohésion des territoires », au sein du
programme 364 « Cohésion » afin de permettre la création d’un fonds d’urgence et de relance dédié
aux communes ayant un ou plusieurs quartiers prioritaires de la politique de la ville sur leur
territoire.
Ce fonds permettra aux communes de faire face à l’urgence sociale qui résulte de la crise sanitaire à
hauteur de 100 millions d’euros, d’amorcer les projets de développement local qu’elles auront
choisis à hauteur de 75 millions d’euros et de créer 3 500 postes de médiation et d’encadrement
associatif à hauteur de 25 millions d’euros.
Ce fonds répond à la demande des maires signataires de l’appel du 14 novembre qui constatent le
risque de décrochage de la République de territoires fragiles plus durement frappés par la crise
sanitaire et par la crise économique et dans lesquels les demandes d’aides alimentaires et de RSA
progressent très rapidement.
Les moyens de ce fonds doivent leur permettre de faire face à l’urgence et d’être les acteurs de la
relance au plus près du terrain.
SECONDE PARTIE
MISSION PLAN DE RELANCE
N° II-334 rect.
DIRECTION (n°s 137, 138, 139, 142) 25 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
présenté par
C Demande de
retrait
G
Mmes ARTIGALAS, PRIMAS et LÉTARD, M. DALLIER, Mmes ESTROSI SASSONE, CHAUVIN,
CHAIN-LARCHÉ, BERTHET et LIENEMANN, MM. CABANEL et BABARY, Mme FÉRAT,
M. MENONVILLE, Mme LOISIER, MM. MONTAUGÉ, TISSOT et REDON-SARRAZY, Mme BLATRIX
CONTAT et MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, PLA, CHATILLON, CUYPERS,
BOULOUX, MOGA, BONNUS, DUPLOMB, SOMON, GREMILLET, Bernard FOURNIER, LOUAULT et
CHAIZE
_________________
L’objet de cet amendement est d’abonder de 139 millions d’euros en autorisation d’engagement et
de 80 millions d’euros en crédits de paiement l’action 2 « jeunes » du programme 364 « Cohésion »
afin de créer 20 000 places supplémentaires de Parcours emploi compétences (PEC) à destination
des jeunes des quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Les PEC constituent depuis 2018 la nouvelle formule des contrats aidés ciblés sur le secteur non-
marchand, en particulier les associations. Ils apparaissent comme un outil efficace et rapidement
mobilisable.
Au-delà des 60 000 places prévues par le plan de relance, il est nécessaire de prévoir un volet dédié
aux jeunes issus des QPV qui font face à des difficultés particulières. La relance de ces parcours est
une demande centrale des maires mobilisés à travers l’appel de Grigny en octobre 2017 et qui reste
essentielle pour les maires signataires de l’appel du 14 novembre en faveur des quartiers populaires.
L’amendement prévoit de réduire de 139 millions d’euros en AE et 80 millions en CP les crédits de
l’action 1 « Rénovation énergétique » du programme 362 « Écologie ».
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Sagesse
présenté par
G
Mmes ARTIGALAS, PRIMAS et LÉTARD, M. DALLIER, Mmes ESTROSI SASSONE, CHAUVIN,
CHAIN-LARCHÉ, BERTHET et LIENEMANN, MM. CABANEL et BABARY, Mme FÉRAT,
M. MENONVILLE, Mme LOISIER, MM. MONTAUGÉ, TISSOT et REDON-SARRAZY, Mme BLATRIX
CONTAT, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, PLA, CHATILLON, CUYPERS, BOULOUX,
MOGA, BONNUS, DUPLOMB, SOMON et GREMILLET, Mme Catherine FOURNIER et
MM. LOUAULT et CHAIZE
_________________
(en euros)
Programmes Autorisations d’engagement Crédits de paiement
+ - + -
Écologie 100 000 000 100 000 000
Compétitivité
Cohésion 100 000 000 100 000 000
dont titre 2
TOTAL 100 000 000 100 000 000 100 000 000 100 000 000
SOLDE 0 0
OBJET
L’objet de cet amendement est d’abonder de 100 millions d’euros l’action 7 « cohésion territoriale »
du programme 364 « Cohésion » afin de permettre à l’État de réaliser un investissement
supplémentaire dans le cadre du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU).
En effet, la crise sanitaire comme les quelques 85 % de projets désormais validés par l’Agence
nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) font apparaître une importante demande
d’amélioration et de compléments des projets en cours.
Pour répondre à cette attente, 1 milliard d’euros d’investissements sont nécessaires. Afin de
l’amorcer et de solliciter les autres financeurs du programme, il convient que l’État assume sa quote-
part, soit 10 %, comme actuellement dans le NPNRU.
L’ouverture de cette enveloppe supplémentaire vise à répondre à la demande des maires des
quartiers populaires ayant signé l’appel du 14 novembre et qui soulignent que le lancement de
l’initiative « Cœur de quartier » annoncée par le Président de la République dans son discours du 23
mai 2018, à l’exemple du programme Action cœur de ville, n’a pour l’instant pas vu le jour.
L’amendement prévoit de réduire de 100 millions d’euros en AE et CP les crédits de l’action 1
« Rénovation énergétique » du programme 362 « Écologie ».
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C Défavorable
présenté par
G
MM. BOCQUET et SAVOLDELLI, Mme LIENEMANN, M. GAY, Mme VARAILLAS
et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste
_________________
I. – Créer le programme :
(en euros)
Programmes Autorisations d’engagement Crédits de paiement
+ - + -
Écologie
Compétitivité 50 000 000 50 000 000
Cohésion
dont titre 2
Mesures 50 000 000 50 000 000
exceptionnelles pour
le droit au logement
TOTAL 50 000 000 50 000 000 50 000 000 50 000 000
SOLDE 0 0
OBJET
Le présent amendement vise à créer une ligne nouvelle au sein de plein de relance dédiée à la lutte
contre les expulsions locatives sans relogement, qui constitue une pratique d’autant plus barbare que
nous concitoyens sont largement pénalisés par les conditions économiques dégradée liée à la
pandémie.
Suite amdt n° II-155
- 47 -
Il s’agit ainsi d’abonder à hauteur de 50 millions d’euros le fond d’indemnisation des bailleurs en
cas de refus d’accorder le concours de la force publique.
Il semblerait incohérent d’expulser, dès mars prochain des personnes alors qu’il est fort à craindre
que les structures d’hébergement soient toujours engorgées et que la situation sanitaire ne soit
stabilisée. Il faut donc avoir le courage de décider de prolonger la trêve hivernale au moins jusqu’au
31 octobre 2021 pour donner un horizon aux familles les plus en difficulté, faute de quoi les
expulsions locatives risquent d’atteindre de nouveaux sommets, plongeant des familles entières dans
une précarité immense.
SECONDE PARTIE
MISSION PLAN DE RELANCE
N° II-333 rect.
DIRECTION (n°s 137, 138, 139, 142) 25 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
présenté par
C Sagesse
G
Mmes ARTIGALAS, PRIMAS et LÉTARD, M. DALLIER, Mmes ESTROSI SASSONE, CHAUVIN,
CHAIN-LARCHÉ, BERTHET et LIENEMANN, MM. CABANEL et BABARY, Mme FÉRAT,
M. MENONVILLE, Mme LOISIER, MM. MONTAUGÉ, TISSOT et REDON-SARRAZY, Mme BLATRIX
CONTAT et MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, PLA, CHATILLON, CUYPERS,
BOULOUX, MOGA, BONNUS, DUPLOMB, SOMON, GREMILLET, Bernard FOURNIER, LOUAULT et
CHAIZE
_________________
(en euros)
Programmes Autorisations d’engagement Crédits de paiement
+ - + -
Écologie 9 000 000 9 000 000
Compétitivité
Cohésion 9 000 000 9 000 000
dont titre 2
TOTAL 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000
SOLDE 0 0
OBJET
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C
présenté par
G
MM. BOCQUET et SAVOLDELLI, Mme LIENEMANN
et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste
_________________
Après l’article 45
I. – Le titre Ier du livre III du code de la construction et de l’habitation est complété par un chapitre
ainsi rédigé :
« Chapitre …
« Art. L. 31-10-15
« Ces primes forfaitaires sont octroyées aux personnes physiques, sous condition de ressources,
lorsqu’elles acquièrent ou font construire leur résidence principale en accession à la propriété ou
lorsqu’elles acquièrent les droits réels immobiliers de leur résidence principale dans le cadre d’un
bail réel solidaire ou d’un logement faisant l’objet d’un contrat régi par la loi n° 84-595
du 12 juillet 1984 définissant la location-accession à la propriété immobilière.
« Un arrêté des ministres chargés du budget et du logement précise les conditions d’application du
présent article. »
II. – Le I s’applique aux primes émises du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2024.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création
Suite amdt n° II-640
- 50 -
d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
OBJET
La crise sanitaire sans précédent qui frappe notre pays a profondément bouleversé le secteur du
logement et singulièrement l’accession à la propriété. Ce bouleversement intervient dans un
contexte préoccupant, avec le resserrement des conditions d’octroi des crédits immobiliers et la
perspective de disparition du prêt à taux zéro, après celle de l’APL accession hypothéquant les
perspectives des acquéreurs à revenus modestes.
Cette situation justifie la mise en place d’un dispositif exceptionnelle, unique, limité dans le temps
et encadré dans son objet et son public. Ce dispositif prendrait la forme d’une prime unique de
l’ordre de 15 000 euros par logement distribuée par les établissements bancaires ayant contractualisé
avec la SGFGAS. Ce coup de pouce concernerait les ménages sous plafonds de revenus se portant
acquéreur durant une période limitée (2021 à 2024) de sa résidence principale dans le neuf sous
plafonds de prix et de revenus et s’inscrivant dans une démarche de rapprochement domicile/travail,
de rénovation urbaine ou dans le programme « Action Cœur de ville ». En année pleine, ce dispositif
pourrait concerner de l’ordre de 10 000 logements.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
présenté par
C
G
Mmes LÉTARD, ESTROSI SASSONE, ARTIGALAS, LIENEMANN et PRIMAS, MM. CHATILLON et
CHAIZE, Mme CHAIN-LARCHÉ, MM. BABARY, Daniel LAURENT et CABANEL, Mme NOËL,
MM. GREMILLET, Jean-Marc BOYER, DUPLOMB et CUYPERS, Mmes RENAUD-GARABEDIAN,
BERTHET et JACQUES, MM. BONNUS et BOULOUX, Mme CHAUVIN, MM. SOMON, RIETMANN,
MONTAUGÉ, TISSOT, REDON-SARRAZY, PLA, MICHAU, MÉRILLOU, CARDON et BOUAD,
Mmes BLATRIX CONTAT et LOISIER, M. MOGA, Mme FÉRAT, M. LOUAULT, Mme Catherine
FOURNIER et MM. CHAUVET, MENONVILLE et SALMON
_________________
ARTICLE 47
Dans le présent projet de budget le Gouvernement effectue une ponction financière de l’ordre de 1,3
milliard d’euros sur Action Logement, par prélèvement direct, d’une part, à l’article 47, et par
prélèvement indirect, d’autre part, à l’article 24, en mettant fin à l’affectation à Action Logement
Services d’une fraction de taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA).
Après la suppression des dispositions de l’article 24 qui a été votée en première partie, cet
amendement a pour objet de supprimer l’article 47 qui prévoit le versement par Action Logement
d’un milliard d’euros au profit du Fonds national d’aide au logement, le FNAL.
Après une ponction identique de 500 millions d’euros l’an passé qui avait été rejeté par le Sénat, son
doublement dans le PLF 2021 démontre tous le danger de telles mesures qui risquent de se
pérenniser et de s’amplifier.
Or cette année par son ampleur sans précédent, nous assistons à la budgétisation rampante de la plus
grande partie de la collecte de la participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC). De
ce fait, c’est l’existence de l’organisme paritaire qui est à terme menacée.
Au surplus et comme l’a reconnu l’Inspection des finances dans son rapport sur Action Logement,
de tels prélèvements sont contraires aux engagements pris par l’État dans le cadre de la convention
quinquennale et du plan d’investissement volontaire qu’il a signé en 2018 et 2019 avec Action
Logement.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
présenté par
C
G
Mme LIENEMANN, MM. BOCQUET et SAVOLDELLI, Mmes GRÉAUME, APOURCEAU-POLY
et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste
_________________
I. – Le versement de l’aide de l’État dans les opérations de réhabilitation des friches urbaines,
conformément à l’appel à projets « Reconversion des friches polluées » lancé par l’Agence de la
transition écologique le 5 novembre 2020, est conditionné, lorsque les terrains dépollués ont pour
destination la construction de logements, par l’existence d’un pourcentage de logements locatifs
sociaux ou de logements éligibles à l’accession sociale à la propriété défini comme suit :
- 30 % dans les zones d’urbanisation définies au IV de l’article 199 novovicies du code général des
impôts ;
OBJET
Les auteurs de cet amendement estiment que l’aide de l’État en faveur d’opérations de réhabilitation
des friches urbaines et industrielles est la indispensable, elle a d’ailleurs été appelée de leurs vœux
par l’ensemble des acteurs concernés, et notamment les élus locaux et associations.
Ils tiennent cependant à conditionner son versement, lorsque les terrains dépollués ont pour
destination la construction de logements, à l’existence d’un pourcentage de logements sociaux ou de
logements éligibles à l’accession sociale à la propriété. Une distinction est introduite selon le
caractère plus ou moins tendue de la zone d’urbanisation considérée.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2021
SECONDE PARTIE
MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS
N° II-559
TERRITORIALES
DIRECTION (n°s 137, 138, 144) 25 NOVEMBRE 2020
DE LA SÉANCE
AMENDEMENT
C
présenté par
G
MM. SAVOLDELLI et BOCQUET, Mme LIENEMANN
et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste
_________________
OBJET
Par cet amendement nous demandons la remise d’un rapport du gouvernement au Parlement faisant
un bilan des financements dédiés à la transition écologique pour les collectivités territoriales.
Alors que les collectivités voient leur champ de compétences en matière de transition écologique et
sociale s’élargir, elles ne disposent pas, en particulier les collectivités rurales, des ressources
humaines suffisantes pour mettre en œuvre pleinement les projets nécessaires en la matière. Cette
situation est aggravée par la crise sanitaire qui va engendrer des pertes de recettes significatives pour
les collectivités.