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1.Définition :
Le modèle relationnel est associé aux SGBD
relationnels, très simple développé par Codd 1970
de IBM Labs.
C'est un modèle de structuration des informations
respecté par les systèmes de gestion de bases de
données relationnelles (SGBDR). Dans les SGBDR,
les informations sont rangées dans des tables.
Exemples de SGBD: Oracle, DB2, SQLServer, Access,
…
Une base de données relationnelle est un ensemble
de tables relationnelles.
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De façon informelle, on peut définir le modèle
relationnel de la manière suivante :
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2. Objectifs du modèle relationnel :
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Objectifs du modèle relationnel :
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II.1. Relation
Définition d’une relation:
Le schéma d'une relation définit cette relation.
Il est composé :
du nom de la relation,
de la liste de ses attributs avec les domaines
respectifs dans lesquels ils prennent leurs
valeurs,
de la clé primaire,
des clés étrangères,
On appelle schéma d'une base de données
relationnelle l'ensemble des schémas de ses
relations.
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Une relation Ri est un ensemble d’attributs :
(A1:d1, A2:d2,…, An:dn) ou plus simplement (A1,
A2,…, An).
Avec
A : attribut
d : domaine des valeurs des attributs.
R : relation
Notion de domaine :
Un domaine est un ensemble de valeurs que peut
prendre un attribut; c'est le domaine de définition
d'un ou plusieurs attributs.
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Exemple de domaines:
Dnom : chaînes de caractères de
longueur maximale 30
Dnum : entiers compris entre 0 et 999
Dcouleur : {"bleu", "vert", "jaune"}
Dâge : entiers compris entre 18 et 27
Dâge : entier > 1
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Exemple :
schéma de la relation Etudiant :
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II.2. Tuple
Définition d’un tuple:
Un tuple est un ensemble de valeurs t=<V1, V2,
…, Vn> où Vi appartient au domaine di.
De même Vi peut aussi prendre la valeur nulle.
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Exemples :<2, ‘Prod1’, 300>
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II.3 Règles généraux
Règles de Structures :
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Règles d’identification :
Toute relation possède un identifiant (une clé)
Il ne peut pas y avoir deux tuples identiques dans
la même relation.
L’identifiant n’admet pas de valeur nulle.
Définition :
l’identifiant d’une relation est un ensemble
minimum d’attribut de la même relations tel qu’il
n’existe pas deux tuples ayant même valeur pour
cette identifiant.
Tous les attributs de tout identifiant doivent
toujours avoir une valeur connue (valeur non nulle).
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Représentation d’attribut complexe :
Les notions d’attributs complexes n’existent pas
dans le modèle relationnel, il faut donc les
modéliser autrement : Il faut choisir entre le
composé ou le composant.
Soit adresse : nom de Rue, Numéro, ville, cp :
Solution 1 : un attribut par composant :
Client (num_cl, nom_cl, nom_rue, num_rue, ville,
cp)
Client (1, ‘A’, ‘Rue de Gabes’, 5, ‘Sfax’, 3052)
Solution 2 : un attribut composé:
Client (num_cl, nom_cl, adress_cl)
Client (1, ‘A’, ‘Rue de Gabes 5 Sfax 3052’)
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Identifiant externe :
Certains attributs référencent des tuples d'une autre
relation; c'est à dire que leur valeur est toujours
égale à celle de l'identifiant d'un tuple existant dans
l'autre relation. On les appelle identifiants externes
(ou clés externes ou clés étrangères).
Exemple: Soient les relations suivantes
Cours (NumC, …),
Etudiant (Num_etud, …) et
Suit (#NumC, #Num_etud)
(les attributs précédés par le caractère « # »
représentent les identifiants externes).
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La relation « Suit » possède un identifiant
interne représenté par le couple (NumC +
Num_etud), et deux identifiants externes :
NumC et Num_etud. En effet, NumC
"référence" un Cours, c.à.d. que si une valeur
NumC existe dans Suit, alors il doit
nécessairement exister un cours de ce nom là
dans la relation Cours. De même, Num_etud
"référence" un Etudiant.
Le schéma d'une relation comprend donc, en
plus de la définition du nom de la relation et
de ses attributs et domaines associés, la
définition de son (ses) identifiant, et celle de
ses identifiants externes, s'il en existe.
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II.3 Contraintes d’intégrité
Définition :
Une contrainte d'intégrité est une clause
permettant de contraindre la modification de
tables, faite par l'intermédiaire de requêtes
d'utilisateurs, afin que les données saisies dans
la base soient conformes aux données
attendues.
Les contraintes d’intégrité sont de trois types :
Contraintes de la clé primaire.
Contraintes référentiels.
Contraintes sur les domaines.
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Clé primaire : ensemble d’attributs dont les
valeurs permettent de distinguer les tuples les uns
des autres (identifiant).
Notation : Pour signaler la clé primaire, ses attributs
sont généralement soulignés.
Exemple : Soit la relation Produit (numPd, designPd,
puPd) ;
L’attribut numPd représente la clé primaire de la
relation Produit.
Contrainte référentiel (Clé étrangère) : sert à la
vérification de l’intégrité référentielle. Les
identifiants externes désignent nécessairement des
tuples existants.
La clé étrangère est un attribut qui est clé primaire
d’une autre relation.
Notation : La clé étrangère doit être précédée par #.
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Exemple : Soient le schéma relationnel représenté
par les deux relations suivantes :
Frs(numFr, nomFr) et
Produit (numPd, designPd, puPd, # numFr)
On considère les deux tuples
Frs(F1, Fournisseur1) et
Frs(F2, Fournisseur2).
Le tuple Produit (P1, « Produit1 », 100, F2) signifie
que le produit de numéro P1 a comme fournisseur
numéro F2.
Le tuple Produit (P2, « Produit2 », 100, F1) signifie
que le produit de numéro P2 a comme fournisseur
numéro F1.
Le tuple Produit (P3, « Produit3», 100, F3) signifie
que le produit de numéro P3 a comme fournisseur
numéro F3. Ce tuple n’est pas accepté car la valeur
« F3 » de l’identifiant externe numFr n’est pas une
valeur de l’identifiant interne numFr.
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Contraintes de domaine : une contrainte de
domaine impose qu’une colonne de relation
doit comporter des valeurs vérifiant une
condition logique.
Exemple :
La date de naissance doit être inférieure à la
date de système.
Le prix d’un produit doit être entre 100dt et
350dt
L’âge d’une personne doit être supérieur à 1.
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Récapitulation :
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DESCRIPTION D’UNE TABLE à DEUX DIMENSIONS D’UNE BASE DE DONNEE
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III. Traduction E/A - Relationnel
La modélisation E/A des données étant
effectuée, il faut implanter la structure obtenue
en machine, par exemple sous forme d'un
SGBD relationnel.
Nous donnons ci-après quatre règles (de R1 à
R4) pour traduire un schéma conceptuel
entité/association en un schéma relationnel
équivalent. Il existe d’autres solutions de
transformation, mais ces règles sont les plus
simples et les plus opérationnelles.
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III.1 Transformation des entités
Règle 1 : Chaque entité devient une relation.
L’identifiant de l’entité devient clé primaire
pour la relation.
Si aucun attribut ne convient en tant
qu’identifiant, il faut en ajouter un de telle sorte
que la relation dispose d’une clé primaire (les
outils proposent l’ajout de tels attributs).
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Exemple :
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III.2 Transformation des associations
Les règles de transformation que nous allons
voir dépendent des cardinalités/multiplicités
maximales des associations. Nous
distinguons trois familles d’associations :
un-à-plusieurs ;
plusieurs-à-plusieurs ;
un-à-un.
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III.2.1 Associations un-à-plusieurs
Règle 2 : Il faut ajouter un attribut de type clé
étrangère dans la relation fils de l’association.
L’attribut porte le nom de la clé primaire de la
relation père de l’association.
On peut se rappeler cette règle de la manière
suivante : la clé de la relation père migre dans la
relation fils.
Les règles R1 et R2 ont été appliquées à l’exemple
suivant. La règle R2 fait apparaître la clé étrangère
ncomp dans la relation fils Avion qui a migré de la
relation père Compagnie.
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III.2.2 Associations plusieurs-à-plusieurs et n-aires
Règle 3 : L’association devient une relation dont la
clé primaire est composée par la concaténation des
identifiants des entités connectés à l’association.
Chaque attribut devient clé étrangère si l’entité
connectée dont il devient une relation en vertu de
la règle R1.
Les attributs de l’association doivent être ajoutés à
la nouvelle relation. Ces attributs ne sont ni clé
primaire, ni clé étrangère.
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Les règles R1 et R3 ont été appliquées à l’exemple
suivant. La règle R3 crée la relation Affreter dont la
clé primaire est composée de deux clés étrangères.
L’attribut dateaff de l’association est ajouté à la
nouvelle relation.
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III.2.3 Associations un-à-un
La règle est la suivante, elle permet d’éviter les
valeurs NULL dans la base de données.
Règle 4 : Il faut ajouter un attribut clé étrangère
dans la relation dérivée de l’entité ayant la
cardinalité minimale égale à zéro. L’attribut porte
le nom de la clé primaire de la relation dérivée de
l’entité connectée à l’association.
Si les deux cardinalités minimales sont à zéro, le
choix est donné entre les deux relations dérivées
de la règle R1. Si les deux cardinalités minimales
sont à un, il est sans doute préférable de
fusionner les deux entités en une seule.
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III.3 Associations réflexives
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III.3.1 Un-à-plusieurs
Les règles R1 et R2 sont appliquées à
l’association réflexive un-à-plusieurs de
l’exemple suivant.
La clé étrangère contiendra le code du chef
pilote pour chaque pilote. Pour tout chef,
cette clé étrangère ne contiendra pas de
valeur (NULL).
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III.3.2 Plusieurs-à-plusieurs
Les règles R1 et R3 sont appliquées à
l’association réflexive plusieurs-à-plusieurs de
l’exemple suivant (modélisation de la distance
entre deux aéroports).
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Enfin, le modèle E/A se présente comme suit :
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Exercice d’application
L’exemple du modèle Entités/Associations élaboré dans
le chapitre précédent
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Le modèle E/A se traduit en modèle relationnel
comme suit :
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