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Définitions
La pensée
1. Ce que qqn pense, sent, veut.
Laisse-moi deviner ta pensée.
3. La pensée de qqn
sa réflexion, sa façon de penser ; sa capacité intellectuelle ; sa position intellectuelle.
4. Manière de penser.
Pensée originale, profonde.
a. AU PLURIEL
6. Réflexions.
Mettre de l'ordre dans ses pensées.
1. Faculté de l'esprit d'évoquer, sous forme d'images mentales, des objets ou des faits
connus par une perception, une expérience antérieures : Un événement qui demeure
très vif dans l'imagination.
2. Fonction par laquelle l'esprit voit, se représente, sous une forme sensible, concrète, des
êtres, des choses, des situations dont il n'a pas eu une expérience directe : Un récit qui
frappe l'imagination.
3. Capacité d'élaborer des images et des conceptions nouvelles, de trouver des solutions
originales à des problèmes : Manquer d'imagination.
imagination n.f.
Faculté de l'esprit d'évoquer, sous forme d'images mentales, des objets...
Capacité d'élaborer des images et des conceptions nouvelles,...
SYNONYMES : fantaisie - invention
la conjonction des deux termes constitue ce que La Fontaine désigne, dans la préface
de 1668, sous le nom d’apologue, c’est-à-dire, un court récit d’imagination duquel se
dégage une pensée ou une vérité morale ou philosophique. En effet, la spécificité de
la fable réside dans une construction spécifique à l’intérieur de laquelle la pensée, - la
moralité - entendue comme la faculté de connaître, de raisonner, et de juger, passe par
l’imagination – le récit - dans le sens de création d’images mentales, sur le modèle de
l’allégorie.
penser : c’est aussi bien douter, comprendre, vouloir, porter des jugements que sentir
ou imaginer (c’est-à-dire produire des représentations). Fondamentalement, la pensée
est, avec le langage, ce qui distingue le plus fondamentalement les hommes des
animaux. Or, dans les fables animalières, la signification morale se fonde sur un
principe de transposition du monde humain dans l’univers des espèces animales qui
n’a de sens que par l’idée qu’il existe des points communs observables entre hommes
et animaux (cf. physiognomonie comparée). Dénier aux animaux toute forme de
pensée, c’est rendre caduque la pertinence même de la fable.